Le président de la République, en déplacement aux Pays-Bas, est revenu sur la stratégie mise en œuvre par la France pour aider l’Ukraine à faire face à la Russie.
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00:00 Par définition, rien n'est exclu que nous apprécions toujours les choses au vu de trois critères.
00:04 Le premier,
00:06 c'est que
00:07 ce soit demandé utile compte tenu des délais de formation de livraison pour l'armée ukrainienne.
00:12 Et c'est pourquoi j'ai la semaine dernière encore parlé pendant plus d'une heure et demie avec le président Zelensky.
00:18 Demain d'ailleurs le ministre de la Défense se rendra à Paris et aura un échange avec son homologue et je le recevrai moi-même.
00:24 Et donc c'est en fonction des demandes qui sont formulées, mais pas en fonction des bruits qui courent.
00:28 Le deuxième critère, c'est que ce ne soit pas escalatoire.
00:31 C'est-à-dire que les équipements que nous livrions ne soient pas de nature,
00:34 à toucher le sol russe, mais bien à aider à l'effort de résistance et de protection du sol ukrainien.
00:41 Le troisième critère, c'est que ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l'armée française à protéger son propre sol.
00:46 C'est ce que je viens de dire.
00:48 Merci.
00:50 [SILENCE]