Le président a appelé, mardi à Prague (République tchèque), les alliés de l'Ukraine à « ne pas être lâches » face à une Russie « devenue inarrêtable », semblant assumer ses propos controversés sur la possibilité d'envoyer des troupes occidentales dans ce pays en guerre.
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NewsTranscription
00:00 (Musique)
00:04 (Propos en russe traduits en français)
00:10 -Ce qui est à Paris le 20 décembre dernier
00:12 que je retrouve à Prague aujourd'hui.
00:13 Merci beaucoup.
00:15 Est-ce notre guerre ou n'est-ce pas notre guerre ?
00:18 Pouvons-nous nous détourner, considérer que les choses
00:21 peuvent continuer à se jouer ?
00:23 Je ne crois pas.
00:25 Et donc c'est un sursaut stratégique
00:28 auquel j'ai appelé et que j'assume pleinement.
00:31 Il nous faut être lucides sur la réalité de la situation
00:33 qui se joue en Europe,
00:35 les risques qui sont à l'oeuvre
00:37 et ce que nous devons assumer.
00:40 Je suis convaincu que, justement,
00:43 la clarté assumée de ces propos
00:47 et ce dont l'Europe avait besoin.
00:49 Qui a lancé la guerre en Ukraine ?
00:51 Vladimir Poutine.
00:53 Qui menace, quoi que nous fassions,
00:55 quoi que nous disions avec l'arme nucléaire ?
00:58 Le président Poutine.
00:59 Tournez-vous tous vers lui pour savoir, lui,
01:01 quelles sont ses limites stratégiques.
01:03 Mais si chaque jour, nous expliquons
01:04 quelles sont nos limites face à quelqu'un
01:06 qui n'en a aucune et a lancé cette guerre,
01:09 je peux déjà vous dire que l'esprit de défaite
01:13 est là qui rôde, pas chez nous.
01:15 Nos principes sont simples.
01:17 La Russie ne peut pas ni ne doit gagner cette guerre.
01:20 Nous voulons soutenir l'Ukraine, peuple souverain,
01:23 qui décide encore, jusqu'à preuve du contraire,
01:26 ce dont il a besoin et les tierces parties qui l'appellent.
01:30 Il n'y a que les Russes qui pensent que les Ukrainiens
01:31 n'ont plus le droit de faire ça.
01:32 Ne reprenons pas leurs argumentaires.
01:34 Ils sont souverains, les Ukrainiens.
01:36 La 2e chose, c'est que nous ne voulons pas d'escalade.
01:38 Nous n'avons jamais été dans la co-belligérance.
01:39 (Applaudissements)
01:46 Nous abordons à coup sûr un moment de notre Europe
01:50 où il conviendra de ne pas être lâche.
01:53 On ne veut jamais voir les drames qui viennent.
01:57 On ne veut jamais voir ce qui se joue.
01:59 Et je crois que nos 2 pays ont conscience
02:03 de ce qui est à l'oeuvre en Europe.
02:06 Du fait que la guerre est revenue sur notre sol,
02:09 que des puissances devenues inarrêtables
02:11 sont en train d'étendre la menace
02:15 chaque jour de nous attaquer nous-mêmes davantage.