François Bayrou, Haut-commissaire au Plan, était l'invité ce mercredi d'Apolline de Malherbe dans "Le face à face" sur BFMTV, ce mardi 1er février.
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00:00 - Je ne veux pas employer ce genre d'argument.
00:05 - Ça vous a quand même coûté le job de ministre de la Justice précisément.
00:11 - Oui, entre autres. Mais vous voyez, ce n'est pas ça la question principale.
00:14 La question principale est que dans ce genre de piège,
00:19 il y a des gens qui supportent, qui ont les épaules pour supporter,
00:23 qui ont le cuir épais pour supporter,
00:25 et d'autres qui n'ont pas cette solidité-là et qui tombent malades et parfois qui meurent.
00:33 - Vous évoquez Marielle de Sarnez ?
00:35 - Et donc, il y a évidemment dans ces affaires-là une dimension d'agression humaine
00:41 qui est difficile à porter. Ce n'est pas pour moi.
00:44 - Mais François Bayrou, ce que vous nous laissez entendre,
00:46 c'est que Marielle de Sarnez en est morte.
00:48 - Ce n'est pas ce que je laisse entendre.
00:50 Je ne connais pas une seule personne qui la connaissait qui ait pu se dire le contraire.
00:56 C'est comme ça la vie. Vous savez, il y a des gens qui sont de ce point de vue-là,
01:02 du point de vue de l'honnêteté fragile, du point de vue de l'image fragile.
01:08 - C'est très grave ce que vous dites.
01:10 - Oui, je n'ai pas le sentiment de dire quelque chose de léger.
01:14 Nous avons vécu ça dans une équipe humaine où des liens sont extrêmement forts.
01:21 C'est extrêmement difficile à porter, oui, bien sûr.
01:25 - Merci.
01:27 Merci à tous !
01:29 [SILENCE]