François Bayrou, président du MoDem, Haut-Commissaire au Plan et maire de Pau, est l'invité d'Apolline de Malherbe dans le "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce mardi 6 février.
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00:00 Pendant ces sept années, j'ai très souvent pensé que nous n'avions pas la moindre chance.
00:06 - Parce que vous étiez coupable ou parce que...
00:10 - Non, parce que le mécanisme de la justice est tel, il est si lourd.
00:16 Vous n'avez pas les moyens de vous défendre, parce que se défendre, par exemple, je vais dire quelque chose de trivial, ça coûte extrêmement cher.
00:26 - Mais ce que vous dites est terrible, parce que ça veut dire que tous ceux qui nous écoutent aujourd'hui, pour quelque affaire que ce soit, pour quelque cause que ce soit,
00:33 si vous n'avez pas confiance véritablement quand même dans le fonctionnement de la justice, qui peut l'avoir ?
00:38 - J'ai confiance, la preuve, mais je dis que très souvent, j'ai pensé que nous n'avions aucune chance.
00:45 Et j'ai pensé chaque fois à tous ceux qui nous entendent, qui se trouvent dans des prix, dans ces mécanismes de justice, qui ne comprennent pas ce qu'on dit.
00:55 - Parce que ça veut dire que le pouvoir judiciaire est trop puissant.
00:58 - Non, je ne veux pas dire les choses comme ça, mais je pense qu'il y a des changements très importants à apporter.
01:03 Les mots utilisés. Vous savez, quand les procureurs ont requis contre nous un réquisitoire, ils demandent des peines,
01:12 ils ont requis contre nous des peines et contre moi des peines. Incroyable, 30 mois de prison avec sursis, je ne sais...
01:19 J'ai reçu plein de messages et dans ces messages, il y avait vraiment le verdict est trop dur.
01:26 Parce que, évidemment, vous écoutez, vous êtes un citoyen.
01:29 - Et on pense en effet que c'est le verdict et pas juste le réquisitoire. Il pourrait y avoir appel. Ce n'est peut-être pas fini, François Bayrou.
01:36 - C'est peu important. Ça a été jugé sur le fond et sur le principal...
01:41 - Enfin, c'est peu important. Si c'est le cas, ça repart à zéro.
01:44 - C'est le principal responsable. Non, ça ne repart pas à zéro.
01:47 - Non, je ne redoute rien. Ma certitude est que désormais, plus personne ne peut dire que c'est un système...
01:58 - C'est ce qu'a dit d'ailleurs le président du tribunal. Il a dit qu'il n'y avait pas eu de système, qu'il n'y avait pas eu d'emploi fictif et qu'il n'y avait pas eu d'enrichissement personnel.
02:05 - Voilà. Alors, si je reprends votre phrase pour ceux qui nous écoutent et qui doivent ouvrir des yeux ou des oreilles éberlués,
02:12 il n'y a pas d'emploi fictif, a dit le président du tribunal. Il n'y a pas de système, donc il n'y a pas d'organisation et pas d'organisateur.
02:20 - Et il n'y a pas d'enrichissement personnel.