• l’année dernière
Avec Florian Philippot, président des Patriotes et député européen.

Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h30 à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4

##LE_FACE_A_FACE-2023-02-01##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Le face à face du mercredi 1er février avec Florian Philippot, le président du parti politique Les Patriotes.
00:07 Bonjour Florian Philippot.
00:09 - Bonjour. Alors Florian Philippot, vous avez quelquefois des activités quand même un peu bizarres si on peut dire.
00:15 En tout cas, allez, presque tenant de la délinquance juvénile je vais dire.
00:20 Alors vous découpez au ciseau le drapeau européen devant le siège de Black Rock et vous dites
00:27 "le drapeau européen n'est pas le nôtre, il est celui de la certitude".
00:32 - Servitude, servitude.
00:33 - Servitude, ah oui, vous voyez, je me disais pourquoi servitude ?
00:37 - Servitude, oui.
00:38 - Alors servitude volontaire peut-être chez certains.
00:40 Alors pourquoi découper ce drapeau européen et pourquoi devant Black Rock ?
00:44 - C'était évidemment, alors c'était hier, dans le contexte de la lutte contre la réforme des retraites, je replace en contexte.
00:49 Pourquoi ? Parce que moi j'ai la conviction que si on veut emmener le peuple français
00:56 dans une lutte réelle pour se libérer, parce que ça va mal, ça va mal sur les retraites, ça va mal sur beaucoup de choses, on en reparlera,
01:04 il faut qu'il sache exactement ce qui l'opprime et les causes de ce malaise profond, de ces difficultés,
01:11 et pas simplement constater les symptômes, bon, qui sont douloureux.
01:15 Et la réforme des retraites, si vous voulez, il faut dire deux choses.
01:19 Un, Macron ne la sort pas de son chapeau simplement parce qu'il est méchant, malveillant, etc.
01:26 Il a sûrement ses défauts là, mais par ailleurs, il le fait parce qu'il est sous pression d'une institution qui s'appelle l'Union européenne,
01:33 qui a explicitement exigé que cette réforme soit faite dans ces termes.
01:37 - L'exigence de l'Union européenne.
01:38 - Évidemment, je le dis depuis le plan Covid qui date de juillet 2020, donc je ne l'ai pas inventé il y a trois semaines,
01:44 et j'avais dit ils vont faire une réforme des retraites, ils vont faire une réforme des retraites dans ce sens-là,
01:48 il y aura également une réforme de l'assurance chômage, ça y est, elle est faite, et d'ailleurs elle s'applique depuis aujourd'hui,
01:53 parce que c'était une autre exigence au même moment.
01:55 Et l'Union européenne, par ailleurs, n'a fait que mettre sur le papier ce qu'elle demande depuis des années et des années
02:00 dans ses recommandations annuelles aux États membres, c'est-à-dire cette réforme des retraites.
02:04 Ce que je dis là, le gouvernement belge l'a avoué.
02:07 Le gouvernement belge dit "nous on est en train de faire la même réforme en ce moment en Belgique,
02:10 parce que l'Union européenne nous l'exige en contrepartie de ce plan Covid".
02:14 Même chose pour le gouvernement espagnol, il n'y a qu'en France où on fait croire qu'on a encore une autonomie,
02:19 ce qui n'est pas vrai.
02:20 Deuxièmement, pourquoi BlackRock ?
02:22 Parce qu'effectivement on était devant le siège parisien de BlackRock, c'est un fonds...
02:26 - Alors rappelez BlackRock.
02:27 - C'est un fonds d'investissement américain, c'est le plus grand du monde.
02:30 - Plusieurs milliers de milliards de dollars.
02:33 - C'est gigantesque, ça doit être 6 ou 7 mille milliards de dollars.
02:37 Alors il possède des parts dans toutes les grandes entreprises mondiales, y compris 5 ou 6.
02:42 - Les gardes-armes, les laboratoires pharmaceutiques.
02:45 - Le CAC 40, il possède 6% du CAC 40, etc.
02:48 Et toutes les grandes entreprises qu'on connaît bien.
02:51 Et par ailleurs, BlackRock est très en collusion et en lien à des contrats,
02:56 même avec la Commission européenne, sur un certain nombre de sujets.
02:59 Même la Commission a été pointée du doigt parce que BlackRock s'occupait de telle ou telle activité,
03:03 alors qu'elle était partie prenante puisqu'elle possède une partie des banques, par ailleurs.
03:06 Bref.
03:07 Et BlackRock a un intérêt financier à ces réformes-là.
03:10 Parce qu'il va vous vendre.
03:12 Au moment où vous aurez une réforme des retraites,
03:14 il fera que ce sera impossible d'atteindre les 43 ans d'annuité,
03:17 de cotisation obligatoire, voire 44.
03:19 - Que les retraites ne pourront pas être assurées ?
03:21 - Bien sûr. Personne quasiment pourra, on le sait bien,
03:24 puisqu'on est foutu à la porte à 52 ans en France, des entreprises,
03:27 parce que la plupart, maintenant, on ne commence plus à travailler à 18 ans,
03:30 il y a les études qui se sont rallongées, etc.
03:32 Donc ça va être très très très compliqué.
03:34 Ils le savent très très bien, ils savent très bien ce qu'ils font.
03:36 Donc vous aurez des retraites de misère,
03:38 donc vous vous prendrez à côté, on vous proposera,
03:40 pour ceux qui peuvent en tout cas, des retraites privées.
03:43 Et là interviennent des gros acteurs financiers,
03:45 qui la plupart du temps d'ailleurs ne sont même pas français,
03:47 américains, comme BlackRock.
03:49 Et donc nous avons fait le choix d'aller aux causes, voyez.
03:52 Donc BlackRock, le drapeau européen,
03:55 qui pour moi n'est pas un drapeau, c'est un torchon,
03:57 c'est le symbole de la servitude, c'est le torchon de l'oligarchie.
04:01 Notre drapeau, c'est le drapeau bleu, blanc, rouge.
04:03 C'est le drapeau national.
04:04 Et je voudrais quand même le rappeler,
04:06 ce truc-là qu'on nous colle partout, à l'Assemblée nationale,
04:09 sur l'Elysée, à l'entrée des écoles, etc.,
04:12 des ambassades partout en France,
04:14 a été rejeté par les français le 29 mai 2005.
04:17 Le drapeau était explicitement dans le traité.
04:19 - Le fameux référendum sur la Constitution.
04:21 - Je dis ça très précisément, parce que c'était la première fois
04:23 qu'il apparaissait dans un traité européen.
04:25 Il a été rejeté, et il n'a même pas été remis dans le traité de Lisbonne.
04:28 C'est une des rares petites différences
04:30 entre le traité de Lisbonne de 2008, la trahison,
04:32 et la Constitution européenne de 2005.
04:35 Ce drapeau est quasiment illégal.
04:37 Et il est, en tout cas, illégitime.
04:39 Et donc nous l'avons symboliquement découpé pour dire,
04:42 faisons si vous voulez, charcutons l'Union européenne,
04:46 et tous ces relais d'influence,
04:49 ces collusions avec les institutions financières majeures,
04:52 comme elles charcutent nos droits,
04:54 comme elles charcutent nos retraites,
04:55 comme elles charcutent les indépendances,
04:57 en ce moment en France, avec le marché européen électricité.
04:59 Voyez ?
05:00 Comme elles charcutent notre démocratie,
05:02 nos libertés et notre souveraineté.
05:04 C'est le symbole.
05:05 Pourquoi ? Pour pousser au débat.
05:07 - Alors justement, débattons là-dessus.
05:10 Est-ce que vraiment vous pensez qu'aujourd'hui,
05:13 en dehors du parti pris, vous l'avez dit,
05:15 vous l'avez affiché, vous êtes un certain nombre,
05:17 on va en reparler d'ailleurs de tout cela,
05:19 effectivement des égaux et du manque de rassemblement,
05:23 mais vous pensez vraiment qu'aujourd'hui,
05:26 on quitte l'Union européenne,
05:28 enfin on quitte l'Europe,
05:30 on fait le Frexit, le fameux Frexit.
05:33 Sincèrement, ça ne change rien,
05:35 que vous dites par rapport à...
05:37 "Genre, mais écoutez, on va refaire le franc,
05:39 mais le franc, il va s'effondrer par rapport à l'euro, etc."
05:42 Tous les arguments de ceux qui disent,
05:44 y compris d'ailleurs, à droite comme à gauche,
05:47 ils disent "Oui, écoutez, c'est très bien, peut-être dans l'idéal,
05:49 mais pratiquement,
05:51 je veux dire pratiquement, en s'allant dans le concret,
05:53 qu'est-ce qui pourrait exister demain ?
05:55 Florian Philippot et d'autres,
05:57 vous avez le pouvoir, vous êtes rassemblés, etc.
05:59 Vous dites "Allez, on arrête."
06:01 Mais sincèrement, on peut arrêter,
06:03 je ne dis pas "Vous n'allez pas le faire en trois jours",
06:05 mais est-ce que ça n'entraîne pas quand même,
06:07 eu égard à la dette de la France,
06:09 3 000 milliards, eu égard à ce qui se passe un peu dans le monde,
06:12 et on va reparler de tout ça, l'Ukraine et compagnie,
06:14 est-ce que ça n'entraîne pas en fait,
06:16 une chute encore plus grande dans le précipice ?
06:18 - Un, le Frexit,
06:20 la sortie de la France de l'Union européenne,
06:22 n'est pas une baguette magique.
06:24 Je dis en préalable. Je ne promets pas le paradis derrière.
06:26 - Oui, vous n'oubliez pas.
06:28 - Je dis simplement, et c'est déjà essentiel,
06:30 nous aurons le choix.
06:32 Nos débats démocratiques, politiques, auront de nouveau un sens.
06:35 Et c'est bien, parce qu'aujourd'hui, vraiment,
06:37 on peut reparler de beaucoup de choses,
06:39 mais les gens ont l'impression qu'on tourne en rond depuis des décennies,
06:41 qu'on n'avance pas sur plein de sujets.
06:43 La cause, la clé, elle est là.
06:45 C'est qu'en fait, on ne peut pas avancer parce qu'on ne maîtrise plus,
06:47 on n'a plus les manettes, on n'a plus les leviers.
06:49 - On l'a vu dans les vaccins, on l'a vu dans beaucoup de choses.
06:51 - On le voit sur les vaccins, on le voit même,
06:53 je veux dire en ce moment sur la diplomatie.
06:55 De toute façon, quoi que dise Macron, etc.,
06:57 tout l'heure, il verra derrière, il dira "on envoie des armes à Kiev,
06:59 on les finance, on envoie 18 milliards d'euros en 2023 à Kiev, etc."
07:05 Ce qui, au passage, nous implique, nous oblige.
07:07 Et donc, tant que vous n'êtes pas souverain,
07:10 vous parlez dans le vide,
07:12 et nos débats démocratiques n'ont plus de sens.
07:14 Nous ne le sommes absolument plus.
07:16 - Sur aucun plan, au presque.
07:18 - Sur aucun plan. Je ne sais pas sur quel plan
07:20 on est encore véritablement souverain.
07:22 Certains domaines, on l'a un peu plus que d'autres,
07:24 mais enfin, globalement, nous sommes une colonie.
07:26 Tel que ça s'appelle en droit international,
07:28 nous sommes un pays qui est une colonie.
07:30 Ce n'est pas un pays qui a la souveraineté,
07:32 ce n'est pas un pays qui a la clé de son destin.
07:34 Deux, nous pourrons donc prendre des choix,
07:36 peut-être des mauvais choix d'ailleurs,
07:38 ça dépendra de nous, mais nos combats auront de nouveau un sens.
07:40 Oui, on pourra décider des retraites,
07:42 vraiment, collectivement, de ce qu'on veut faire.
07:44 On pourra décider de ce qu'on veut faire diplomatiquement.
07:46 On pourra décider de ce qu'on veut faire de nos frontières, de l'immigration.
07:48 Aujourd'hui, il ne faut décider de rien, de l'immigration.
07:50 Vous pourrez décider de votre politique industrielle,
07:54 votre politique énergétique,
07:56 le sujet est combien important, on le voit bien en ce moment, etc.
08:00 C'est quand même pas rien.
08:02 Sur les craintes, là, moi je veux dire,
08:04 tous les docteurs dingo qui viennent à la télé,
08:07 et qui vous disent depuis des années,
08:09 si vous faites ça, vous quittez l'euro,
08:11 si vous quittez l'Union Européenne,
08:13 ça va être la pluie de Sauterelle,
08:15 ça va être l'ère glaciaire,
08:17 ça va être la dette qui va exploser,
08:19 les retraites qui vont disparaître,
08:21 votre épargne qui va disparaître,
08:23 vous disent la même chose sur tous les sujets,
08:25 depuis des années et des années.
08:27 Si on ne fait pas les confinements,
08:29 on aura 3 millions de morts.
08:31 Si nous ne mettons pas le masque obligatoire, nous aurons cela.
08:33 Si nous ne...
08:35 Je rappelle que ces mêmes docteurs dingo
08:37 ont officié par exemple en Suède.
08:39 En Suède, il y a eu un référendum sur l'euro en 2003.
08:41 On leur a promis le pire,
08:43 on leur a dit "si vous n'adoptez pas l'euro,
08:45 vous aurez... la Suède va s'effondrer".
08:47 Et il y aura des délocalisations.
08:49 - Ça n'a pas été le cas...
08:51 - Et ils ont voté pour leur couronne suédoise.
08:53 Aujourd'hui, plus personne en Suède ne veut intégrer l'euro.
08:55 S'ils avaient menti, c'était de la propagande.
08:57 - On en parle tout de suite après cette petite pause.
08:59 On continue avec Florian Philippot.
09:01 "Crise", son livre "Crise".
09:03 En pluriel bien sûr, avec un S,
09:05 parce qu'effectivement, il y en a un.
09:07 - Et vous avez la parole sur Sud Radio.
09:09 Vous continuez de nous appeler au 0826 300 300
09:11 pour interpeller Florian Philippot,
09:13 le président des Patriotes.
09:15 A tout de suite sur Sud Radio.
09:17 - Ici Sud Radio.
09:19 (musique)
09:21 - Les Français parlent au français.
09:23 Je n'aime pas la blanquette de veau.
09:25 Je n'aime pas la blanquette de veau.
09:27 Je n'aime pas la blanquette de veau.
09:29 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
09:31 - Et avec quelqu'un qui est aussi dans tous ses états,
09:33 Florian Philippot,
09:35 le patron, le fondateur du mouvement
09:37 "Les Patriotes",
09:39 qui vient d'écrire "Crise".
09:41 "Crise" au pluriel, je répète,
09:43 où il fait effectivement l'inventaire,
09:45 l'état des lieux dans lequel nous sommes aujourd'hui.
09:47 Alors, Florian Philippot,
09:49 on a parlé de l'Europe.
09:51 Revenons en France,
09:53 justement en France et à la Tour de la France.
09:55 Vous avez pensé quoi ?
09:57 Alors quand on assiste, par exemple,
09:59 à la manifestation hier,
10:01 bon, il y avait beaucoup de monde,
10:03 on a vu un peu partout, etc.
10:05 Est-ce que vous avez l'impression,
10:07 parce que l'impression qu'on a aujourd'hui,
10:09 ça n'a plus rien à voir avec les gilets jaunes.
10:11 D'ailleurs, je rappelle que les gilets jaunes
10:13 avaient manifesté pour une essence qui était
10:15 à l'ère aux 50.
10:17 Et il y avait une mouvement qu'on a eue, on ne va pas revenir là-dessus.
10:19 Mais aujourd'hui, on a l'impression que oui,
10:21 il y a des manifestations, oui, on proteste, etc.
10:23 Et puis ça continue comme avant,
10:25 et puis voilà, il y a la réforme,
10:27 64 ans, et puis demain,
10:29 il y aura peut-être une autre réforme.
10:31 On a l'impression de rouler sur place.
10:33 Est-ce que c'est votre impression
10:35 ou c'est pas ça ?
10:37 - C'est la force d'inertie oligarchique.
10:39 C'est pas autre chose. Vous savez, j'ai sorti un livre
10:41 qui s'appelle "Frexit" en 2018,
10:43 où il y a fait tout un chapitre sur les mouvements sociaux
10:45 en disant, dans un système
10:47 où vous ne contrôlez plus les choses,
10:49 les mouvements sociaux perdent énormément en efficacité
10:51 puisque vous avez un gouvernement qui,
10:53 de toute façon, doit faire la réforme.
10:55 Et qui a pris son souverain au-dessus
10:57 au lieu de le prendre dans le peuple.
10:59 Pour caricaturer, vous savez,
11:01 à la Révolution française, le peuple français a pris la couronne
11:03 sur la tête du roi et l'a mise sur sa tête.
11:05 C'est lui qui est devenu le souverain.
11:07 Macron et les autres avant ont pris la couronne
11:09 qui avait été sur la tête du peuple français et l'a mise sur la tête d'Ursula,
11:11 qui est devenue la reine.
11:13 La caïzerine.
11:15 L'impératrice.
11:17 - Mais s'il y avait encore un peuple, ils peuvent...
11:19 Ils peuvent empêcher Ursula ?
11:21 - Alors, ils peuvent empêcher...
11:23 Oui, bien sûr. C'est pour ça que je ne dissuade
11:25 en rien les mouvements.
11:27 Il faut le faire. Pourquoi ? Parce qu'on est quand même
11:29 dans une situation aujourd'hui
11:31 où normalement ça devrait être assez simple.
11:33 Puisque contrairement aux mouvements sociaux contre la réforme des retraites,
11:35 par exemple en 2010,
11:37 où à l'époque, c'était Sarkozy,
11:39 il avait la majorité absolue
11:41 à l'Assemblée nationale, donc c'était très compliqué.
11:43 Là, c'est l'opposition
11:45 qui a la majorité absolue. Donc à la limite,
11:47 ça devrait être très simple. On ne devrait même pas avoir besoin
11:49 de mettre un million et demi de personnes dans la rue.
11:51 Il suffirait simplement que
11:53 300 bonhommes, hommes et femmes,
11:55 à l'Assemblée nationale soient capables d'être
11:57 intelligents ensemble, de se souvenir pourquoi
11:59 les gens les ont élus en juin dernier. Non pas pour
12:01 cirer les pompes à Macron, je rappelle. Sinon,
12:03 ils auraient voté macronistes. Ils ont voté pour l'opposition.
12:05 Donc, ce n'est pas pour cirer les pompes à Macron,
12:07 a priori. Donc, il suffirait que ces 300
12:09 bonhommes, même un peu moins, 289
12:11 ou 290,
12:13 à l'Assemblée nationale se mettent d'accord,
12:15 votent contre la réforme,
12:17 ou alors, si on les oblige par un 49-3,
12:19 déposent une motion de censure,
12:21 renversent le gouvernement et la réforme
12:23 grâce au vote de la motion de censure,
12:25 et c'est fini. - Mais ils ne le font pas.
12:27 - Mais ils ne le font pas. C'est pour cela que le mouvement
12:29 a quand même un intérêt. C'est que par toute
12:31 action, on peut... Vous savez, un député
12:33 il rentre quand même, a priori, le samedi,
12:35 le dimanche, le vendredi, dans sa circonscription.
12:37 S'il voit des gens de plus en plus nombreux
12:39 en colère qui lui disent "vous ne pouvez
12:41 pas voter cette réforme-là", il peut
12:43 changer d'avis. Et il y a déjà des députés qui ont
12:45 changé d'avis. Il y a un décompte. Le député
12:47 LR, il en a 16 aujourd'hui
12:49 qui voteront contre. Même des députés
12:51 Renaissance, une douzaine,
12:53 qui ont changé d'avis, c'est parce qu'il y a une
12:55 pression populaire. Donc, il ne faut pas la négliger.
12:57 Mais c'est vrai que normalement, le travail devrait être beaucoup plus simple.
12:59 Si ces oppositions, avec je ne sais combien
13:01 de guillemets, vu le faible rôle de l'opposition
13:03 qu'elles jouent depuis qu'elles ont été
13:05 élues, si elles jouaient leur rôle d'opposants,
13:07 si elles faisaient leur boulot,
13:09 c'est quand même incroyable, c'est quand même pas compliqué.
13:11 Ils se sont pris 10 49-3 dans la
13:13 figure. Borne leur explique
13:15 avant même le débat parlementaire, de toute façon
13:17 le débat est clos sur les 64 ans,
13:19 mais elle les humilie en permanence.
13:21 Donc ces députés acceptent d'être des paillassons.
13:23 Bah oui ! Si ils savaient
13:25 un peu d'honneur, un peu
13:27 d'intérêt pour le bien commun et la France
13:29 et non pas leur petite carrière, leur petit jeu
13:31 politicien dont tout le monde se fiche.
13:33 Alors immédiatement ils se précipiteraient
13:35 pour voter les motions de censure, d'où qu'elles viennent.
13:37 Alors écoutez, vous dites que justement
13:39 ils écoutent leur peuple, mais est-ce que
13:41 le peuple, il faut le dire, alors évidemment personne,
13:43 est-ce qu'il n'y a pas une majorité
13:45 de français, pour des raisons légitimes
13:47 ou pas, qui sont résignés,
13:49 qui disent "de toute façon on peut rien faire" et donc
13:51 les députés ayant l'écho de cette
13:53 supposée résignation,
13:55 en tout cas, se disent
13:57 "oui mais après tout, bon bah continuons
13:59 comme ça, on verra". Je pousse le tableau
14:01 mais pas tellement. - Alors on a quand même le plus gros
14:03 mouvement depuis 30 ans, il n'y a jamais eu
14:05 autant de monde si vous voulez. Lors du passe,
14:07 il y avait énormément de pass sanitaire,
14:09 beaucoup beaucoup de monde aussi, dans les
14:11 rues, y compris dans des villes moyennes,
14:13 on avait des milliers de personnes dans des petites villes.
14:15 Donc on ne peut pas dire que le peuple français,
14:17 les gilets jaunes, c'est pas si vieux que ça.
14:19 Et on ne peut pas dire que le peuple français, je crois,
14:21 soit totalement résigné, je pense que ça reste fondamentalement
14:23 un peuple très politique.
14:25 Simplement, moi,
14:27 je vais vous dire, je pense
14:29 que la responsabilité incombe essentiellement
14:31 aujourd'hui aux oppositions. Je pense
14:33 que si elles étaient capables de remporter
14:35 une victoire, ça déclencherait tout.
14:37 Une seule. Un texte
14:39 qui devait passer, qui est rejeté. - Qui ne passe pas.
14:41 - Une motion de censure
14:43 qui est votée, ce qui ne serait pas encore la fin de Macron,
14:45 il renommerait un Premier ministre, un gouvernement,
14:47 ça serait quand même du plomb dans l'aile
14:49 pour le macronisme, magnifique.
14:51 Une victoire, c'est faisable.
14:53 Que l'opposition fasse son boulot,
14:55 il faut y compris aussi sur le fond,
14:57 arrête d'être assoupi. Dise
14:59 les choses. Dise les choses.
15:01 Sur le Covid, si on avait été 30,
15:03 40 à être comme nous,
15:05 et pas que moi, mais on a été quelques-uns,
15:07 Martine Vonner,
15:09 on n'est pas nombreux, mais si on avait eu
15:11 40, 50 à tenir le même discours,
15:13 dont on voit bien aujourd'hui, par les faits que nous avions
15:15 raison. Nous avions raison.
15:17 Mais on n'aurait jamais eu la folie du pass sanitaire,
15:19 du pass vaccinal, des travailleurs
15:21 suspendus, etc. - Si on avait eu
15:23 l'opposition qui se faisait entendre.
15:25 - Si BlackRock, on n'était pas les seuls à être devant le siège,
15:27 à en parler, mais qu'il y avait des députés qui avaient un peu le courage
15:29 d'en parler devant le Premier ministre, devant
15:31 les ministres, en séance,
15:33 en question au gouvernement, de mettre les pieds dans le plat.
15:35 S'ils avaient le courage de lancer des commissions d'enquête
15:37 sur les liens avec McKinsey,
15:39 Pfizer, etc.
15:41 BlackRock justement, et d'autres fonds
15:43 de pension, des vraies commissions d'enquête à
15:45 l'américaine, où on va aller perquisitionner,
15:47 on va aller auditionner, on va convoquer
15:49 Ursula, on va convoquer Bourla, le PDG de Pfizer.
15:51 - Qui ne vient, vous avez vu,
15:53 qui ne vient même pas au Parlement européen.
15:55 Ni Ursula d'ailleurs.
15:57 - Vous convoquez de manière obligatoire, parce qu'une commission d'enquête,
15:59 on a la prérogative, le responsable français.
16:01 C'est déjà pas mal. Et vous le faites parler,
16:03 vous le mettez sur le grill, mais faites votre boulot enfin !
16:05 Si vous ne faites pas votre boulot, regardez ce qui se passe
16:07 au Sénat ou à la Chambre des représentants,
16:09 surtout aujourd'hui la Chambre des représentants américains,
16:11 dominée par les républicains, l'opposition à Biden.
16:13 Ils font du boulot, je peux vous dire. - Les commissions d'enquête ?
16:15 - Rien à voir. - On va en parler tout de suite.
16:17 - Moi j'appelle à ça. J'appelle simplement à ça,
16:19 pour l'instant. Après on fera les grands changements
16:21 qu'il faut, comme le Frexit.
16:23 - On va continuer à parler tout de suite, après cette petite pause.
16:25 - Et vous avez la parole au 0826 300 300.
16:29 On attend vos appels à tout de suite sur Sud Radio.
16:31 - Ici Sud Radio.
16:35 Les Français parlent au français.
16:39 Les carottes sont cuites.
16:41 Les carottes sont cuites.
16:45 Le Sud Radio Bercov dans tous ses états.
16:47 - Les crises, les crises.
16:49 Florian Philippot, son plus récent livre,
16:51 "Le patron des patriotes".
16:53 Mais alors justement, Florian Philippot, vous disiez
16:55 s'il y avait 40 députés qui
16:57 auraient osé s'opposer,
16:59 qui se manifestaient,
17:01 et s'il y avait une opposition,
17:03 puisque la majorité n'est plus absolue
17:05 pour Emmanuel Macron,
17:07 au moins une motion de censure.
17:09 Mais ce qui est très frappant, et c'est une question que je voulais vous poser aussi,
17:11 c'est vrai que si on lit
17:13 l'archipel français, on lit tous les politologues,
17:15 les sondologues, les sociologues, etc.
17:17 Il y a une, en tout cas,
17:19 une vaste, sinon pas une majorité,
17:21 en tout cas une vaste proportion
17:23 de Français qui sont d'accord avec
17:25 un certain nombre d'envous, je dis encore une fois,
17:27 d'Asselineau à Philippot, en passant par Marine,
17:29 ou qui que ce soit.
17:31 Mais le problème, c'est que,
17:33 et ce n'est pas seulement une question de droite ou de gauche,
17:35 cette opposition,
17:37 appelons-la populiste, appelons-la souverainiste,
17:39 appelons-la patriote, appelons-la qu'on veut,
17:41 est totalement divisée.
17:43 Et elle est, alors, il y a évidemment des gens
17:45 qui bougent, mais qu'est-ce qui fait que,
17:47 alors qu'ils savent tous, ce ne sont pas des
17:49 enfants de cœur, qu'il y a quand même une
17:51 bonne, je ne dis pas une majorité,
17:53 mais une très grande proportion de Français
17:55 qui sont d'accord sur le fond avec un certain
17:57 nombre de vos thèmes, mais chacun,
17:59 voilà, c'est le tout à l'égo, c'est quoi,
18:01 non, non, c'est mon territoire, je reste
18:03 autour de mon territoire, c'est quoi le problème ?
18:05 - Alors, écoutez, là vous parlez à celui qui les invite
18:07 tous depuis deux ans
18:09 en manifestation, en événements,
18:11 tous, on a fait le compte, on a invité,
18:13 j'ai invité 300 personnalités,
18:15 dont tous les politiques que vous venez de citer, tous,
18:17 et d'autres, plus des médecins,
18:19 des avocats, des chefs d'entreprise,
18:21 des artistes, etc., que vous pouvez imaginer
18:23 de tout milieu. Et je ne leur demande pas
18:25 la carte des patriotes, dans ceux qui ont pris la parole chez nous,
18:27 il y a peut-être 5% qui sont adhérents, le reste,
18:29 c'est ouvert, Dieu merci, c'est la logique
18:31 du rassemblement. Nous avons fait l'alliance
18:33 aux législatives avec Debout la France,
18:35 Génération Frexit, ouverte,
18:37 d'ailleurs rejointe par Génération Frexit,
18:39 puis ensuite, tous ceux qui voulaient la rejoindre, la rejoignaient,
18:41 nous l'avons dit publiquement et nous l'avons prouvé.
18:43 Donc moi, je pense que ce reproche,
18:45 honnêtement, je veux bien prendre tous les reproches,
18:47 celui-ci, je pense qu'on peut difficilement
18:49 me le faire.
18:51 Donc le rassemblement, j'y suis extraordinairement favorable,
18:53 en le démontrant.
18:55 Mais au-delà de ça, je pense que ce n'est pas une condition suffisante.
18:57 Je pense que c'est une condition nécessaire,
18:59 mais il ne faut pas, ailleurs, qu'on soit
19:01 au clair, je reviens un peu sur ce que je disais,
19:03 mais pour préciser, sur le fond.
19:05 S'il s'agit
19:07 de se réunir, de mettre quelqu'un
19:09 et de faire une
19:11 mélonite,
19:13 Georgia Meloni, élue en Italie,
19:15 suivez ce qui se passe en Italie. Il se passe quoi ?
19:17 Ça tient en quatre lettres. R-I-E-N.
19:19 Il ne se passe rien en Italie.
19:21 - Pourtant, elle a commencé à resserrer
19:23 sur l'immigration, tout ça. - Vous avez les premiers
19:25 chiffres qui tombent, il n'y a pas eu une baisse
19:27 d'un IOTA, même d'immigration,
19:29 je ne parle même pas du reste, alors l'économie, l'Ukraine,
19:31 tout ça, c'est la continuité, l'Union Européenne, tout ça,
19:33 des autres, mais il ne se passe rien,
19:35 y compris que dans son propre électorat, ça commence à
19:37 remuer. Parce que quand vous allez trop
19:39 loin dans la dissolution de vos idées,
19:41 dans l'affadissement, dans l'assoupissement,
19:43 pour des petites raisons,
19:45 je ne sais pas, garder une place au chaud
19:47 sur le BFMTV, ou bien
19:49 être bien vu par Macron, comme son opposition
19:51 de confort, être dans le velours
19:53 d'un beau
19:55 Parlement qui vous accueillera gentiment parce que vous dites
19:57 des choses pas trop méchantes, c'est
19:59 problématique. Je pense d'ailleurs qu'en France,
20:01 contrairement même à ce qui se passe avec Mélanie,
20:03 je pense qu'on n'arriverait même pas à arriver au pouvoir dans ces conditions-là.
20:05 Nous sommes dans une époque
20:07 d'enjeux, de débats qui sont
20:09 forts. Nous avons face à nous une oligarchie
20:11 qui, elle, ne prend plus de gants.
20:13 Ils nous ont enfermés chez nous, ils
20:15 suspendent des infirmières et des pompiers qui n'ont pas le droit de bosser,
20:17 et ils les traitent, encore Véran hier soir,
20:19 à montrer son inhumanité, ils les traitent
20:21 avec une brutalité effrayante,
20:23 ils font cette réforme des retraites coûte que coûte,
20:25 ils ont saccagé des
20:27 boulangers, des charcutiers, etc.,
20:29 et donc ils sont devenus
20:31 très brutaux, ils ne prennent plus de gants.
20:33 Alors nous, en France, on fait quoi ?
20:35 On continue nos petits jeux ? Ah ben non, j'ose pas dire ça,
20:37 parce que ce n'est pas bien vu par les sondages ou les médias.
20:39 On s'en fiche des sondages et des médias. On dit ce qu'on pense
20:41 et on va bien faire ensemble.
20:43 - Sur ce rassemblement, vous dites oui,
20:45 est-ce que par exemple, vous faites une condition
20:47 absolue, disons,
20:49 nécessaire, mais peut-être
20:51 pas suffisante, mais nécessaire et absolue
20:53 sur le Frexit ? - Non. - Ou pas ?
20:55 - Non. - Vous vous dites que c'est ouvert ? - Nous avons fait
20:57 une alliance avec Debout la France qui n'est pas favorable au Frexit.
20:59 Mais j'ai considéré,
21:01 et Nicolas Dupont-Aignan aussi, j'imagine, que faire
21:03 l'alliance était préférable à ne pas faire l'alliance.
21:05 Mais nous assumons nos différences.
21:07 Il ne va pas devenir pour le Frexit et je ne vais pas devenir
21:09 anti-Frexit. On assume, c'est pas grave.
21:11 Tant qu'on tire dans la même direction,
21:13 on tire dans la même direction. Après,
21:15 on peut avoir à la fin, on aura un plan
21:17 de prise du château
21:19 un peu différent, on passera par des portes différentes,
21:21 c'est pas bien grave. On se retrouvera en même endroit
21:23 à la fin. C'est tout. - C'est vrai, mais le problème,
21:25 c'est pas seulement la prise du château,
21:27 mais ce qu'on en fera après, non seulement du château,
21:29 mais du territoire. C'est un autre problème. - On est bien d'accord.
21:31 - Juste... - Mais on a un projet,
21:33 honnêtement. - Oui. - Ceux qui veulent
21:35 le consulter vont sur le site des Patriotes.
21:37 - Absolument.
21:39 Ça, on le sait et on le dira.
21:41 Juste un mot sur
21:43 Emmanuel Macron, qui n'est pas encore
21:45 tout à fait décidé, mais il dit, peut-être
21:47 que, par exemple, on pourrait vendre,
21:49 donner, pas vendre, des avions
21:51 de chasse à l'Ukraine, à condition que
21:53 la Russie n'en tire pas
21:55 conséquence, enfin.
21:57 Il a presque dit ça.
21:59 Vous, par rapport à ce qui se passe
22:01 aujourd'hui, les bruits de bottes,
22:03 voilà, il faut aller plus loin,
22:05 etc., qu'on entend dans les médias,
22:07 qu'on entend un peu partout,
22:09 vous en pensez quoi ? - Je pense
22:11 la même chose que ce que je pense depuis le début.
22:13 Je savais, j'avais
22:15 écrit dans un petit manifeste pour la paix et la liberté
22:17 sorti début mars, donc juste après
22:19 le conflit, je l'ai écrit, c'est tout petit, je l'ai écrit
22:21 en une soirée. J'avais dit, ils mettront
22:23 de l'huile sur le feu, côté autant.
22:25 Jusqu'au bout. Parce que
22:27 certains veulent cette guerre mondiale.
22:29 Mais là, je pèse mes mots.
22:31 Il y a, dans l'entourage, notamment
22:33 dans un entourage américain, - Biden,
22:35 enfin, autour de Biden, - autour de Biden, il y a des
22:37 faucons qui veulent la troisième guerre mondiale.
22:39 Emmanuel Todd l'exprime d'ailleurs extrêmement bien
22:41 dans son nouveau livre, "La troisième guerre mondiale"
22:43 a commencé, et il faut prendre les choses très au sérieux.
22:45 Donc, quand Macron, qui n'est qu'un petit
22:47 domestique de ce système-là, et ça me fait mal
22:49 parler comme ça du président de la République française, parce que j'ai une très haute
22:51 conception de mon pays. - C'est un peu
22:53 fort de café ce que vous dites, mais oui.
22:55 On peut voir. - Vous étiez sur la caricature
22:57 hier devant le Black Rock, nous l'avons même représenté
22:59 en caniche d'oursoula qui le tenait
23:01 en laisse. Il faut dire les choses, un peu
23:03 hargneux d'ailleurs, qui mordait les travailleurs français.
23:05 C'est la triste,
23:07 ça ne me fait pas plaisir, c'est la triste réalité, il faut
23:09 dire les choses. Donc, nous avons un domestique
23:11 qui veut être tellement bien vu de son patron
23:13 qu'il en rajoute.
23:15 Même les américains et les allemands ont dit
23:17 "Nous, on ne livrera pas d'avion de combat".
23:19 Et Macron lui dit "Pourquoi pas ?". Mais enfin,
23:21 qu'est-ce qu'il veut ? Il veut que ça dégénère ?
23:23 Il veut qu'un avion aille ensuite
23:25 bombarder la frontière en Russie, et qu'ensuite
23:27 la Russie, vous croyez qu'elle ne va pas rester
23:29 les bras croisés, va envoyer
23:31 je ne sais quoi, une attaque contre un pays de l'OTAN
23:33 et c'est terminé. Et là, on entre dans
23:35 l'engrenage de la guerre. Depuis le début,
23:37 nous pouvons viser la paix.
23:39 Mais la paix ne se fera pas avec
23:41 ces fous furieux de l'OTAN, ni avec
23:43 celui qui est devenu complètement...
23:45 à moitié dingo, et qu'on devrait arrêter de suivre
23:47 comme ça, c'est à dire M. Zelensky.
23:49 Qui est quand même, excusez-moi, dingue. Complètement dingue.
23:51 Arrêtons de suivre ce type.
23:53 Et dans l'intérêt du peuple ukrainien,
23:55 arrêtons de suivre ce type.
23:57 - Il y a un certain nombre de gens qui sont prêts à se battre
23:59 jusqu'au dernier ukrainien. - Moi je vais vous dire,
24:01 je ne me battrai certainement pas pour M. Zelensky,
24:03 ni pour Roussella von der Leyen,
24:05 ni pour Jen Stoltenberg, le patron
24:07 de l'OTAN, ni pour M. Biden. Jamais
24:09 je me battrai pour ces gens-là. Vous voyez, jamais.
24:11 Par contre, qu'on se batte maintenant pour la paix,
24:13 il faut être sérieux, on arrête de livrer des armes,
24:15 on arrête d'envoyer des milliards que nous n'avons pas
24:17 à ce pays qui est ultra-corrompu,
24:19 on revient sérieusement à la table des négociations,
24:21 on arrête de dire qu'ils vont rejoindre
24:23 l'OTAN et l'Union Européenne, qui est une provocation
24:25 monstrueuse, et on le sait, on le fait pour ça,
24:27 contre la Russie, et on discute
24:29 du statut du don de base. Parce que c'est ça,
24:31 l'essentiel du problème. Une fois qu'on a réglé
24:33 le problème de l'appartenance à l'OTAN et du don de base,
24:35 on a réglé le problème. Point barre.
24:37 - Ce qu'on aurait déjà pu faire il y a déjà
24:39 quelques mois. - Ce que nous devions faire,
24:41 en étant notamment garant des accords de Minsk,
24:43 nous avons été faussement garants
24:45 des accords de Minsk, et nous l'avons avoué récemment.
24:47 - Et là, vous avez eu une arme
24:49 quand même dans votre carcoua, parce que
24:51 si l'Europe était vraiment l'Europe,
24:53 elle jouait son rôle de médiatrice.
24:55 - Le mât. - Et de
24:57 ramener au calme tous ces gens-là.
24:59 - Elle joue le rôle aujourd'hui de rabatteur
25:01 pour Washington. Point barre.
25:03 - Et du dollar. On va en parler
25:05 avec nos auditeurs,
25:07 avec Lucien, avec nos chers auditeurs.
25:09 Vous avez la parole au 0826-300-300.
25:11 Vous continuez de nous appeler pour interpeller
25:13 Florian Philippot, le président des Patriotes.
25:15 Et on accueille Jean-Marc Denarbone.
25:17 Bonjour Jean-Marc. - Bonjour Jean-Marc.
25:19 - Bonjour André. Bonjour Florian.
25:21 - Bonjour Jean-Marc.
25:23 - Bonjour. Tout ce que nous vivons depuis
25:25 quelques années est une véritable
25:27 mascarade, et nous sommes gouvernés par des
25:29 imposteurs. Et cela me fait un peu
25:31 sourire quand on traite M. Philippot
25:33 d'affréniste, que M. Philippot
25:35 fait partie des gens extrêmement modérés.
25:37 Et c'est les gens qui se disent
25:39 modérés qui sont extrémistes. On a vu ça
25:41 depuis quelques années. Qui c'est qui nous a enfermés ?
25:43 Qui c'est qui a fait tout ce qu'il fallait
25:45 pour que nous en arrivions
25:47 aujourd'hui à ce stade-là ?
25:49 J'appelle souvent
25:51 votre antenne, parce que vous M. Bercoff,
25:53 vous êtes l'un des rares qui
25:55 disent ce qui se passe,
25:57 qui ont toujours
25:59 des gens intelligents,
26:01 et Florian fait partie.
26:03 - Je n'ai jamais pris
26:05 de carte de parti politique de ma vie.
26:07 Je n'avais jamais pris part
26:09 pour un homme politique, et depuis deux ans,
26:11 je dois dire que je me suis inscrit au Patriote.
26:13 Je me suis inscrit
26:15 dans le mouvement de Florian Philippot.
26:17 Et je remercie Florian,
26:19 parce que je l'écoutais, je l'écoutais,
26:21 et je me suis dit est-ce que je ne suis pas aussi un imposteur ?
26:23 Donc j'ai voulu aider Florian, et j'ai pris la carte du parti politique.
26:25 Nous avons fait des manifestations,
26:27 des réunions,
26:29 et chaque fois que Florian disait quelque chose
26:31 qui allait se passer,
26:33 sur le pass sanitaire, sur le pass vaccinal,
26:35 sur la guerre en Ukraine,
26:37 sur Macron, sur Van der Leyen, sur Pfizer,
26:39 sur M. Bourla, on le traitait
26:41 chaque fois de complotiste, parce que c'est le point
26:43 Goldwin, comme on le sait bien.
26:45 - Mais non, ce n'est plus Hitlerien
26:47 ou Hitlerotrotsky, c'est complotiste,
26:49 effectivement, c'est plus fasciste.
26:51 - Voilà, c'est complotiste si vous voulez,
26:53 alors Florian passe pour...
26:55 C'est très difficile,
26:57 je veux dire, dans un parti comme a fait Florian,
26:59 c'est difficile, mais Florian est vraiment
27:01 quelqu'un de modéré, vous le savez André,
27:03 et vous aussi, vous vous passez aussi
27:05 pour quelqu'un d'extrémiste.
27:07 - Ce n'est pas grave tout ça.
27:09 Vous savez ce que disait, je vous rappelle
27:11 juste la phrase de Courteline,
27:13 "passer pour un idiot aux yeux de l'imbécile
27:15 est une volupté de faim gourmets".
27:17 - Oui, je la connais.
27:19 Elle est énorme. Donc c'était pour
27:21 remercier Florian,
27:23 je passe à Sud Radio, je sais qu'il y a beaucoup de monde
27:25 qui l'écoute, rejoignez Florian
27:27 et Philippot. - Ah bah écoutez,
27:29 voilà une publicité gratuite
27:31 que nous offre. - Je n'ai pas de part
27:33 d'associer Florian et Philippot, c'est pour nous s'occuper.
27:35 On doit se rencontrer
27:37 depuis pas mal de temps avec Florian et Philippot,
27:39 j'espère que ça se fera.
27:41 - Il ira vers bonnes. Merci en tout cas
27:43 Jean-Marc, merci à vous.
27:45 - Je vous embrasse fort à tous les deux.
27:47 - Merci. - Continuons de lutter.
27:49 - Une rapide page
27:51 de pub et on revient avec vous, chers auditeurs,
27:53 au 0826 300 300,
27:55 vous continuez de nous appeler, on attend vos appels.
27:57 A tout de suite sur Sud Radio.
27:59 Ici Sud Radio,
28:01 les français parlent au français.
28:05 Je n'aime pas la blanquette de veau.
28:09 Je n'aime pas la blanquette de veau.
28:11 Sud Radio
28:13 Bercov dans tous ses états.
28:15 - Sud Radio, il est 13h45
28:17 et vous avez la parole au 0826
28:19 300 300, vous continuez de nous appeler
28:21 et on accueille Loïc Delourde.
28:23 Bonjour Loïc. - Bonjour Loïc.
28:25 - Oui, bonjour André, bonjour Florian
28:27 Philippot. Merci de me donner la parole.
28:29 J'aimerais, que je n'ai pas
28:31 d'arguments, il y en a déjà assez, je trouve
28:33 qu'on en entend déjà assez depuis trois ans,
28:35 mais moi j'aimerais essayer de mettre l'accent sur quelque chose
28:37 de différent.
28:39 Parce que je vous suis, M. Philippot,
28:41 sur votre chaîne YouTube et ce que je constate,
28:43 comme beaucoup de lanceurs d'alerte, ce n'est pas une critique,
28:45 quand vous passez sur les plateaux télé,
28:47 vous faites les mêmes erreurs, tous les mêmes erreurs.
28:49 Vous avancez vos arguments contre ceux des autres,
28:51 et rien n'avance. C'est un combat d'égo,
28:53 chacun reste infligé sur ses mêmes croyances et certitudes.
28:55 Ne pensez-vous pas plutôt utile,
28:57 au lieu de bourrer d'informations, que vraies soient-ils,
28:59 ou la meilleure façon
29:01 de vous résumer à quelqu'un,
29:03 n'est-il pas plutôt, plutôt que de le garder
29:05 d'informations, l'amener à réfléchir différemment,
29:07 plutôt que de le braquer,
29:09 de l'énerver. - Mais comment concrètement,
29:11 attendez Loïc, c'est intéressant ce que vous dites,
29:13 mais vous dites "bourrer d'informations",
29:15 mais il faut bien des arguments face aux arguments.
29:17 Comment vous voyez les choses ?
29:19 - Moi en fait, comme je vois les choses,
29:21 c'est plutôt, j'allais y arriver en fait,
29:23 parce que je me suis crié un petit papier, parce que souvent,
29:25 j'ai tellement de choses que je veux dire sur votre chaîne,
29:27 que je ne suis pas très clair en fait,
29:29 c'est aller forcer à écouter notre vérité,
29:31 ou en les accompagnant à découvrir la vérité par eux-mêmes.
29:33 C'est là la clé.
29:35 Alors, faisons un monologue,
29:37 étalant tout notre savoir, tout en ensurant que eux ne savent rien,
29:39 et que nous savons tout mieux que eux.
29:41 C'est ça le problème central en fait,
29:43 c'est que quand on est là à bourrer nos arguments
29:45 à part d'une personne en fait, lui ce qu'il ressent,
29:47 c'est qu'on le rabaisse, que nous on sait tout,
29:49 et que lui il ne sait rien. Du coup il se braque.
29:51 Pour moi la solution est de l'amener en posant des questions.
29:53 Comme j'avais fait sur votre plateau au début,
29:55 pour expliquer les masques, en disant
29:57 "les masques, trouvez-vous qu'ils sont utiles, sachant que les masques,
29:59 le trou d'un virus respiratoire,
30:01 et puis bon, bref, comme j'avais expliqué.
30:03 Moi je sais qu'il y a beaucoup de gens
30:05 que j'ai réussi à faire ouvrir,
30:07 - Oui mais Eloïse, je ne veux pas d'extrême avouer,
30:09 mais là vous aviez amené une info justement.
30:11 Vous aviez dit "attention le masque ne sert pas à grand chose,
30:13 parce que les millimètres,
30:15 les millimètres, les millimillimètres, etc.
30:17 Vous avez apporté une info.
30:19 C'est ça qui a fait aussi bouger.
30:21 - Oui, mais après on peut en parler.
30:23 Le but c'est que quand on est face à une personne,
30:25 c'est de l'amener à réfléchir en lui posant des questions.
30:27 Il faut changer la façon
30:29 de l'aborder en fait.
30:31 Au lieu de lui dire tout ce qu'on sait,
30:33 l'amener à dire lui-même
30:35 ce que nous savons en fait.
30:37 C'est là qu'il va commencer à ouvrir les yeux, à prendre conscience,
30:39 et c'est là qu'il va commencer à accepter après
30:41 tous nos arguments.
30:43 - C'est ce que je voulais dire.
30:45 - On vous a entendu. - C'est clair.
30:47 - C'est clair. Après effectivement, c'est une question
30:49 de stratégie et c'est très important.
30:51 Lucien, qui a vous.
30:53 - Merci beaucoup Loïc.
30:55 Et on va à Créteil, on accueille Nour.
30:57 Bonjour Nour.
30:59 - Oui, bonjour Nour. - Oui, bonjour M. Berka,
31:01 bonjour Philippe.
31:03 Vous vous vexez peut-être,
31:05 mais si vous êtes complétiste, en est deux.
31:07 - D'accord.
31:09 - Vous m'avez parlé des dépositions,
31:11 du tout ça.
31:13 Franchement, sincèrement, M. Berka,
31:15 vous êtes avec moi,
31:17 des gars qui gagnent plus de 7000 euros par mois,
31:19 franchement, qu'est-ce qu'ils en foutent de la France ?
31:21 - Oui, alors attendez,
31:25 moi je veux dire un truc Nour,
31:27 moi j'ai constaté, alors je ne sais pas si la France,
31:29 vous ne pensez pas aussi, non, je ne crois pas du tout
31:31 ça, parce qu'on se dit
31:33 il y a des gens qui
31:35 gagnent 3000 euros qui n'ont rien à foutre
31:37 de la France aussi. Mais regardez en Amérique
31:39 par exemple, je vais vous donner deux exemples, on les aime ou on les aime pas.
31:41 Trump et Elon Musk.
31:43 Trump et Elon Musk, qui sont
31:45 milliardaires, et bien ils n'en ont à foutre
31:47 de l'Amérique. On les aime ou on les aime pas,
31:49 en tout cas, s'ils avaient envie
31:51 uniquement de cultiver leur richesse,
31:53 ils seraient chez eux, dans leur jet privé,
31:55 et qu'est-ce qu'ils en auraient à faire de s'emmerder
31:57 avec la politique ? Regardez ce qui est arrivé à Trump,
31:59 ils l'ont fracassé,
32:01 ils ont en tout cas essayé de le fracasser.
32:03 Donc je ne crois pas du tout que
32:05 honnêtement, l'amour d'un pays
32:07 est uniquement en fonction de ce qu'on peut
32:09 gagner ou pas. Je ne crois pas, non.
32:11 Je ne sais pas ce que pense Florian,
32:13 Philippot. - Oui, non, non, je pense
32:15 comme vous, et je pense que les exemples américains sont
32:17 très bons. Après,
32:19 il y a d'autres problématiques
32:21 sur les questions financières, on peut parler
32:23 de plein de choses, mais en tout cas sur ce sujet-là,
32:25 non, je ne pense pas que ce soit le clivage qui explique
32:27 la chose. Je pense surtout que
32:29 ces députés, qu'ils soient payés 5000, ou 7000,
32:31 ou 10 000, leur problème c'est que
32:33 ils sont bien trop pris dans les jeux politiciens,
32:35 et les jeux de carrière, et que
32:37 nous avons une classe politique
32:39 dont le niveau s'est effondré,
32:41 et au-delà de ça, dont
32:43 la conscience des grandes valeurs
32:45 qui devraient être les nôtres, c'est-à-dire simplement l'amour du drapeau.
32:47 Quand on s'engage pour son pays,
32:49 c'est ça la politique, c'est s'engager pour sa cité,
32:51 pour son pays. Qu'est-ce qu'on doit demander
32:53 d'abord, avant tout, à un responsable politique ?
32:55 Qu'il aime son pays.
32:57 Premièrement. Donc qu'il aime
32:59 son drapeau, qu'il aime son peuple,
33:01 c'est ça que doivent
33:03 exiger d'abord et avant tout
33:05 les Français, et les Français
33:07 devraient être un peu plus perspicaces, si je peux me permettre,
33:09 je ne veux pas faire la leçon, mais quand même,
33:11 en essayant de détecter
33:13 les imposteurs, les intrus,
33:15 ceux qui sont là juste pour la carrière,
33:17 peut-être justement là pour les 7000 balles par mois,
33:19 effectivement, ceux qui sont là simplement
33:21 pour le titre, les honneurs, etc.
33:23 Ça se détecte assez facilement,
33:25 quand même. Je vais vous dire, quand vous
33:27 écoutez vraiment quelqu'un, vous voyez s'il ment,
33:29 ou s'il est sincère. Je voudrais juste rebondir
33:31 sur l'histoire de l'Ukraine dont on parlait juste avant.
33:33 J'ai oublié de dire, nous faisons une grande marche nationale
33:35 pour la paix, le dimanche 12 février.
33:37 Rendez-vous à Paris, 14h, dans le faire Rochereau.
33:39 Et devant toutes les mairies de France, à 14h,
33:41 un rassemblement pour ceux qui ne pourront pas venir à 14h.
33:43 - Rassemblement pour la paix. - C'est extrêmement
33:45 important et j'adresse ce message à toutes les forces de paix.
33:47 Qu'elles soient, pas que politiques,
33:49 toutes les forces de paix et de résistance doivent
33:51 s'unir parce que la situation est vraiment grave.
33:53 - Nour, vous vouliez ajouter quelque chose ?
33:55 - Désolé de prendre
33:57 la grand-tête. Vous avez invité
33:59 M. Olivier Delamarche hier
34:01 et j'ai adoré votre question
34:03 parce que vous l'avez apté par rapport aux retraites.
34:05 Vous lui avez
34:07 posé une question.
34:09 Mais alors là, je jubilais,
34:11 je suis à cri, je raconte ça à tous mes
34:13 clients, ils sont fiers.
34:15 Pourquoi les gens manifestent
34:17 pour la retraite ? J'ai 64 ans,
34:19 je n'y ai même pas pensé.
34:21 L'inflation, le gazoil,
34:23 et tout ça, et les gens s'en foutent.
34:25 Dernier truc,
34:27 M. Merkoff,
34:29 vous êtes vivant, c'est votre rentable,
34:31 c'est votre travail, c'est tout ce que vous voulez.
34:33 Si ça ne vous dérange pas,
34:35 essayez d'inviter
34:37 Mme Anne,
34:39 Anne-Marie Dacroix.
34:41 - Anne-Marie Dacroix.
34:43 - Elle a à nous dire sur l'Ukraine,
34:45 elle a à nous dire sur la France.
34:47 - Merci, Nour. - Merci, M. Pied de Vaud,
34:49 merci, M. Merkoff. - Merci à vous.
34:51 - Merci, Nour. Et on accueille
34:53 Gilbert d'Argelès-sur-Mer. Bonjour, Gilbert.
34:55 - Bonjour, Gilbert.
34:57 - Bonjour, M. Merkoff, bonjour, M. Philippot.
34:59 - Bonjour, monsieur.
35:01 - Comme je suis un peu visionnaire, en toute modéitie,
35:03 d'ailleurs, comme Marine Le Pen a
35:05 un boulevard pour devenir présidente
35:07 de la République en 2027,
35:09 voire avant, je voudrais savoir
35:11 si Mme Le Pen lui propose éventuellement
35:13 un ministère. M. Philippot,
35:15 répondrez-vous positivement ?
35:17 Et dans ce cas,
35:19 dans quel ministère se sentirez-vous
35:21 le mieux ?
35:23 - Laurent Philippot,
35:25 vous êtes ministre. - Non, mais je n'ai aucune opposition de principe.
35:27 La question, c'est sur quel programme.
35:29 C'est tout.
35:31 Vous imaginez bien que c'est uniquement sur quel programme
35:33 de gouvernement. Je n'ai aucune opposition de principe.
35:35 Si je peux aider à servir
35:37 mon pays à sa renaissance,
35:39 au bon sens du terme, sa résurrection,
35:41 on va dire, parce que la renaissance, aujourd'hui,
35:43 est préemptée, malheureusement, je le ferai.
35:45 Mais sur quel programme ?
35:47 Si c'est pour continuer la politique
35:49 actuelle dans la CEDH, dans l'Union Européenne, dans l'OTAN,
35:51 avec M. Zelensky,
35:53 Pfizer et McKinsey,
35:55 non. Si c'est pour faire
35:57 vraiment une rupture, et même si ça
35:59 ne correspond pas à 100% de ce que je veux faire,
36:01 parce que je suis quelqu'un de pragmatique et de réaliste,
36:03 bien sûr.
36:05 - Merci Gilbert. Merci Julien.
36:07 Je crois que nous avons Julien Lucien qui nous
36:09 attend.
36:11 Bonjour Julien. On ne l'a pas transmis,
36:13 mais ça arrive. Bonjour Julien, merci de nous
36:15 écouter. On vous écoute.
36:17 - Bonjour M. Barkoff. Bonjour M. Philippot.
36:19 - Bonjour. - Alors déjà, M. Barkoff,
36:21 merci pour tout ce que vous faites
36:23 depuis maintenant 2-3 ans,
36:25 parce qu'on subit une vraie censure
36:27 de partout, et
36:29 félicitations et merci
36:31 vraiment pour amener
36:33 un débat dans cette société.
36:35 - Merci à vous. - Merci à vous de m'écouter.
36:37 - Alors je voulais revenir
36:39 rapidement sur la notion de
36:41 colonie, que nous sommes désormais une colonie.
36:43 - Oui. - Je suis tout à fait d'accord
36:45 avec ça. On est même pour moi LA colonie
36:47 des Etats-Unis, pour être précis.
36:49 Et je voulais vraiment,
36:51 très rapidement, pour moi, l'Union
36:53 Européenne est déjà morte.
36:55 Dans le sens où je pense
36:57 qu'on va vers une dédollarisation du monde.
36:59 Et donc
37:01 l'euro étant affilié actuellement
37:03 au dollar, je pense que l'euro
37:05 peut aussi s'effondrer. Et donc
37:07 je voudrais revenir là-dessus avec M. Philippot.
37:09 Déjà parce que, en fait,
37:11 je n'ai pas bien entendu quand il a expliqué
37:13 si c'était possible réellement ou pas
37:15 de revenir au franc.
37:17 Et ensuite, dans le cas où on reviendrait
37:19 au franc, serait-il
37:21 possible de faire donc
37:23 pourquoi pas alliance avec les BRICS,
37:25 en fait, qui vont mettre un nouveau système monétaire
37:27 en place. - Oui, ça c'est à commencer.
37:29 - Et dans ce cas-là,
37:31 quelles seraient, nous, nos
37:33 ressources naturelles
37:35 pour pouvoir prétendre à avoir
37:37 une monnaie décente ? Je voulais
37:39 savoir où on en était par rapport à notre
37:41 stock d'or, notamment. - Très bonne
37:43 question, Julien. Florian.
37:45 - Là, d'abord, la question de la dédollarisation,
37:47 je crois que c'est le nœud de la guerre en Ukraine.
37:49 C'est la raison
37:51 pour laquelle les Américains ne veulent et ne peuvent
37:53 pas perdre cette guerre, mais la Russie non plus ne peut pas
37:55 perdre la guerre. C'est compliqué. C'est pour ça qu'il va falloir
37:57 changer de stratégie. Parce que
37:59 ils savent que Russie, Chine et les BRICS,
38:01 comme vous dites, sont en train de préparer
38:03 un autre système financier et monétaire
38:05 international qui leur
38:07 enlèvera leur seul avantage, qui est le dollar.
38:09 Parce que l'économie américaine est ultra-endettée,
38:11 ultra-désindustrialisée.
38:13 S'ils n'ont plus ce privilège exorbitant du dollar,
38:15 comme on dit, ils sont nus.
38:17 Ils sont à poil. Ils sont foutus.
38:19 - Tout à fait. Mais est-ce qu'on peut faire
38:21 justement un retour aux francs par rapport
38:23 à ça ? - Bien sûr. Alors, évidemment,
38:25 dans ce cas-là, nous, nous avons intérêt
38:27 à quitter le navire, le Zizadik,
38:29 avant qu'il ne sombre totalement.
38:31 Bien sûr. Donc, oui,
38:33 nous pouvons et nous devons récupérer une monnaie nationale.
38:35 Et il y a, vous savez,
38:37 je ne vais pas rentrer dans le détail, c'est un peu compliqué, mais
38:39 il n'y a aucune crainte
38:41 à avoir, ni sur l'épargne, ni sur la dette.
38:43 Je le dis d'abord. Il y a un principe
38:45 de droit international qui est la Lex Monetae.
38:47 Je le dis.
38:49 On convertira simplement en nouvelle monnaie nationale
38:51 puisque nos contrats de dette
38:53 sont à 99% des contrats nationaux.
38:55 Donc, il n'y a aucun problème. Tout est prévu.
38:57 Ça a été travaillé bien mieux que moi, par Jacques Sapir,
38:59 l'économiste, par Philippe Murer et d'autres
39:01 qui ont fait le boulot. Il y a des études très précises.
39:03 Il y a des prix Nobel qui ont travaillé beaucoup là-dessus.
39:05 Donc, il n'y a aucun problème à avoir une monnaie nationale.
39:07 Le problème, c'est l'euro. Ce n'est pas la monnaie nationale.
39:09 Et je redis quand même que 95%
39:11 des pays du monde, aujourd'hui,
39:13 y compris sur le continent européen,
39:15 ont leur monnaie nationale et ça se passe
39:17 très bien. Et la plupart sont des pays plus pauvres
39:19 que la France. Donc, il n'y a rien à craindre
39:21 là-dessus. Enlevez-vous ça de la tête.
39:23 Ayez confiance dans votre pays.
39:25 Notre crainte, c'est l'euro. C'est ce système-là
39:27 qui nous broie et nous désindustrialise
39:29 et nous met en dépendance politique,
39:31 en situation de colonie depuis 20 ans.
39:33 Quand vous ne gérez pas votre monnaie, vous ne gérez pas votre État.
39:35 Ce n'est pas qu'une question économique, c'est une question fondamentalement
39:37 politique. Et la troisième question,
39:39 notre stock d'or a été vendu pour 300 tonnes
39:41 par Sarkozy.
39:43 Ça, c'est une de ses nombreuses trahisons, avec le traité
39:45 d'Isbonne et la Libye, par exemple.
39:47 Donc, il faut arrêter de le vendre. On ferait mieux d'en acheter
39:49 comme le fait la Chine en ce moment, bien évidemment.
39:51 Et notre ressource naturelle principale,
39:53 on n'en a pas beaucoup en France, mais notre ressource principale,
39:55 c'est nous-mêmes. C'est notre histoire.
39:57 C'est notre langue. C'est notre culture.
39:59 C'est nos 12 millions de kilomètres carrés d'espace
40:01 maritimes. C'est notre trou mère magnifique et résistant.
40:03 C'est ça, notre ressource naturelle principale.
40:05 - Ressource humaine, ressource naturelle.
40:07 Vous offrez un très bon DRH.
40:09 Un vrai DRH national,
40:11 Florian Philippot. Merci,
40:13 merci à vous et merci aux auditeurs de Sud Radio.
40:15 - Merci beaucoup, chers auditeurs.
40:17 C'était le Face à Face du mercredi 1er février
40:19 avec Florian Philippot, le président des Patriotes.
40:21 A tout de suite sur Sud Radio
40:23 avec l'émission de Brigitte Laëch.

Recommandations