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"J'ai commencé les réseaux à 14 ans"

De ses débuts sur Facebook à son succès sur tous les réseaux, la TikTokeuse Lenna Vivas nous retrace son parcours dans La Dalle

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😹
Amusant
Transcription
00:00 Salut, c'est Léna sur Melty,
00:01 et aujourd'hui, je vais vous parler de mon parcours dans la dalle.
00:03 Alors moi, c'est Léna Mivas,
00:04 j'ai 26 ans, si je ne dis pas de bêtises,
00:07 et je suis créatrice de contenu.
00:08 Wow, alors j'ai commencé les réseaux depuis que j'ai 14 ans.
00:15 J'étais sur Facebook à l'époque, je faisais des chroniques.
00:18 Puis après, je me suis lancée sur Instagram.
00:20 Je faisais du contenu plus fitness.
00:22 J'étais beaucoup en salle de sport.
00:23 Et après, je me suis lancée sur Musical.ly, sous les conseils de ma sœur.
00:27 Et là, ça a explosé, et depuis, TikTok, Instagram, Snapchat, YouTube, etc.
00:32 J'ai toujours été sur les réseaux, mais je travaillais à côté.
00:37 J'étais graphiste à l'époque, en apprentissage,
00:39 et après, j'ai pu commencer les réseaux, ça a bien marché.
00:42 Donc directement, je suis devenue créatrice de contenu.
00:44 Quand j'ai réussi à en vivre, c'était il y a quatre ans,
00:46 je pense que j'ai découvert qu'on pouvait gagner sa vie grâce aux réseaux sociaux.
00:50 Et du coup, j'avais, quel âge ? J'avais 22 ans.
00:51 Je pense qu'on se cherche toujours un petit peu.
00:56 Je n'ai pas vraiment de contenu bien spécifique.
00:58 J'aime toucher à tout, en fait. J'aime tout.
01:00 C'est vrai que des fois, je m'éparpille un petit peu trop,
01:02 mais en vrai, j'adore faire des vidéos sur tous les sujets
01:05 parce que j'ai plein de passions.
01:06 J'ai toujours adoré tout ce qui est sneakers, surtout.
01:09 Depuis ma putain d'enfance, j'adore les baskets.
01:12 Je ne mets que ça.
01:13 Le look un peu streetwear aussi, j'aime beaucoup, beaucoup.
01:15 Le gaming aussi, j'adore.
01:17 Justement, j'ai une chaîne Twitch.
01:19 Et d'ailleurs, c'est le premier réseau sur lequel j'aurais aimé me lancer.
01:22 Je n'avais pas d'objectif particulier.
01:24 Déjà, je ne savais pas qu'on pouvait vraiment en vivre.
01:26 Le fait d'être certifiée déjà sur tous mes réseaux,
01:33 pratiquement, c'est vraiment un gros step en mode
01:35 "Waouh, j'ai la petite pastille bleue, là, c'est très, très lourd".
01:38 Oui, il y a des vidéos qui ont bien marché,
01:39 des jeunes filles que j'ai pu aider,
01:42 qui s'identifient ou pas à moi,
01:44 qui me remercient de m'avoir aidée pour certaines choses.
01:47 Et ça, c'est vraiment touchant.
01:48 Et c'est vrai que tu te dis "Ah ouais, je ne sers pas à rien",
01:50 comme certains le prétendent.
01:52 Alors, étant une femme qui s'habille en moulant,
01:56 qui s'assume entre guillemets,
01:57 qui fait plein de vidéos où elle est un peu décomplexée,
01:59 on est sujet à beaucoup, beaucoup de mauvais commentaires,
02:03 de méchants commentaires.
02:04 On est réduit des fois à des objets sexuels,
02:06 c'est vraiment pénible.
02:08 Beaucoup de commentaires, des fois, durs à encaisser
02:11 et un peu impuissants.
02:12 Donc, c'est vrai que c'est frustrant.
02:14 Et il faut prendre soin de soi, il faut ignorer ces durs.
02:17 Alors, il faut être très bien entourée
02:18 et se faire en sorte que les gens ne se sentent pas comme ça.
02:21 Et surtout, quand ça prend des ampleurs comme ça,
02:23 demandez à un proche de gérer tes commentaires
02:26 pour éviter d'avoir tout le temps le "bad mood".
02:28 Il faut les filtrer aussi.
02:29 Il y a aujourd'hui, les réseaux,
02:30 ils mettent à notre disposition plein de filtres.
02:33 Donc, filtrer les mots horribles.
02:34 Et comme ça, ça nous évite d'être énervés
02:37 et de pouvoir être encore blessés.
02:39 Alors, tout dépend parce que du coup,
02:43 moi, c'est vrai que je suis sur toutes les plateformes.
02:45 J'essaie vraiment d'alimenter toutes les plateformes,
02:47 que ce soit Snapchat, TikTok, Instagram.
02:49 J'essaie d'avoir un rythme où je me lève tôt.
02:51 Je crée mon contenu,
02:52 donc des fois, que ce soit pour des marques.
02:54 Voilà, si j'ai des stories à tourner,
02:55 si j'ai TikTok à tourner pour des marques,
02:57 donc c'est ma priorité.
02:58 Puis après, la création de contenu.
02:59 J'essaie de m'avancer sur mes contenus,
03:00 que ce soit sur TikTok, des trends.
03:01 J'essaie de diversifier mon contenu,
03:03 donc je fais des vidéos un peu plus longues.
03:04 YouTube, ça prend énormément de temps.
03:06 YouTube, c'est très dur.
03:07 Alors, du coup, moi, je suis en agence,
03:08 donc j'ai la chance d'avoir des gens derrière moi
03:10 qui peuvent m'aider, qui peuvent me proposer des concepts.
03:12 Oui, j'écris. Je peux écrire le déroulé de la vidéo
03:17 selon ce que j'ai envie de faire.
03:19 Je pense que les gens peuvent se reconnaître en moi facilement
03:24 parce que j'essaie d'être la plus simple possible.
03:26 Je fais des danses, donc vraiment pas prise de tête.
03:29 Je montre mes vêtements,
03:30 donc les gens aussi peuvent peut-être s'inspirer, je ne sais pas.
03:32 Je montre aussi beaucoup ma famille.
03:34 C'est vrai que je sais que ça leur plaît beaucoup
03:35 quand ils voient mon frère.
03:36 Ils me le demandent tout le temps quand je suis en live.
03:38 "Est-ce qu'il est là, Elias ?"
03:39 Et oui, c'est vrai que ça, c'est le côté famille.
03:41 Ça marche bien.
03:42 Il y a de la place pour tout le monde.
03:43 Si tu as une passion, si tu as envie d'en parler,
03:46 il suffit juste de sortir du lot, d'être originaux
03:48 et surtout de persévérer.
03:49 C'est hyper important de continuer de poster.
03:52 Surtout, rester soi-même.
03:53 Faire ce qu'on aime, c'est le plus important.
03:55 Ne pas se forcer, surtout.
03:56 Ne pas faire le buzz à tout prix.
03:58 Je pense que ça peut être plus néfaste qu'autre chose.
04:00 Et vraiment faire ce qu'on aime, se renouveler aussi
04:02 et rester soi-même.
04:03 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
04:06 et voilà, c'est ce que c'était.
04:07 [Bruit de la vidéo qui s'arrête]