"La "maman des gays" c’est moi"
On est allé chercher les anecdotes les plus improbables sur Anggun Elle n’était pas prête pour cette interview
On est allé chercher les anecdotes les plus improbables sur Anggun Elle n’était pas prête pour cette interview
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00:00 À un moment donné, j'étais même souvent pendant les Gay Pride sur un char.
00:04 On n'a pas trouvé de photo.
00:06 Non, il n'y avait pas de selfie à l'époque.
00:08 Dommage.
00:09 Bonjour, c'est Angoun dans Comment tu sais ça ?
00:12 sur Melty.
00:14 C'est étonnant d'ailleurs, Comment tu sais ça ?
00:15 Le fiel Élisabeth.
00:21 L'Alliance française, oui, c'est vrai.
00:23 C'est vrai, pardon.
00:24 Je suis arrivée en France en fin 1994-95.
00:29 J'avais 20-21 ans et je ne parlais pas français, bien sûr.
00:32 Donc, il a fallu que j'apprenne et je suis allée prendre un cours de trois mois
00:37 en français tous les jours à l'Alliance française.
00:40 J'ai regardé surtout les séries d'Abbé Prod.
00:43 Elle aînait les garçons, les mères et les abeilles.
00:45 Mon vocabulaire était celui d'Abbé Prod.
00:48 Oh mon Dieu.
00:53 Ça, c'était mon premier album rock.
00:55 Ma première scène, j'avais sept ans.
00:57 Mon premier album, j'avais neuf ans et ça, c'est mon deuxième album
01:00 qui était mon premier album vrai, si tu veux.
01:02 Donc là, j'avais douze ans.
01:03 Ça ne se voit pas trop avec le maquillage,
01:05 mais qui était responsable de ce maquillage.
01:07 Surtout, j'avais une permanente là.
01:09 J'étais chanteuse de rock, en fait, dans mon pays.
01:12 Ça ne se voit pas trop maintenant.
01:14 Florent Vanier, oui.
01:18 C'est lui qui m'a tendu la main.
01:19 En fait, avant qu'il ne devienne coach de The Voice,
01:23 il était déjà un mentor, sans le savoir.
01:26 C'était lui qui m'a lancée, en fait,
01:27 qui m'a présentée à son équipe à l'époque,
01:30 qui était devenue la mienne.
01:32 Je l'ai regardée travailler,
01:33 je l'ai regardée faire des concerts,
01:36 faire des interviews,
01:37 je l'ai regardée comment il était avec ses fans.
01:40 J'apprenais beaucoup de lui.
01:41 Et puis après, il était parti en Patagonie
01:44 parce qu'à ce stade-là, sa femme était très, très enceinte.
01:47 Et puis après, on ne s'est plus du tout vus.
01:50 On se voyait juste comme ça quand il venait en France
01:53 pour faire des promos de ses albums.
01:56 C'est quelqu'un qui est très, très cher dans mon cœur.
01:58 C'est une cause qui a toujours été...
02:03 Peut-être parce que j'ai toujours été entourée,
02:04 depuis ma plus jeune âge.
02:06 Mes amis à l'école, c'était soit des métalleux, soit des gays.
02:10 C'était que des hommes.
02:12 On m'a toujours appelée "maman".
02:14 La maman des gays, c'est moi.
02:15 À un moment donné, j'étais même souvent
02:17 pendant les Gay Pride, sur un char.
02:20 On n'a pas trouvé de photos.
02:22 Non, il n'y avait pas de selfie à l'époque. Dommage.
02:25 Comment vous vous réunissez ?
02:27 Ah ! Alors là, il faut tout arrêter.
02:30 Voilà, ça c'est Nine Inch Nails.
02:32 C'est mon groupe préféré.
02:34 Très, très snob et mariée avec une autre Asiatique.
02:37 Voilà, c'est pas moi.
02:38 Qui est chanteuse.
02:40 Je chante plus qu'elle.
02:41 Il ne sait pas que nous sommes secrètement mariées.
02:45 Où voyais-tu de relègue ?
02:50 Moi, maintenant.
02:51 Parce que bien sûr, je mange beaucoup de riz.
02:54 Parce que le riz, ça conserve, ça sauve la vie.
02:57 Ma fille, à chaque fois que je fais du riz à la maison,
03:00 il faut toujours qu'elle mange avec du ketchup manis.
03:03 C'est de la sauce soja sucrée.
03:05 Mais c'est très, très épais.
03:07 Et moi, j'utilise surtout quand je cuisine avec du poulet.
03:10 J'ai une grosse mangeuse de poulet.
03:12 Je n'aimerais pas revenir en poulet dans une prochaine vie.
03:15 Et en plus, le jour où le poulet prendra le pouvoir,
03:18 je pense que je serai à la Bastille.
03:20 Bref, donc, ketchup manis,
03:22 c'était très, très compliqué de trouver en France.
03:24 Maintenant, on peut en trouver.
03:26 Ouais, vive la mondialisation !
03:28 Ça aurait pu, mais non.
03:32 C'était pour Le Monde Ne Suffit Pas.
03:34 Je me rappelle, je venais d'arriver aux États-Unis.
03:37 Je faisais la promo de mon premier album.
03:39 Et là, ça veut dire qu'il faut que tu prennes un manager américain,
03:43 un agent américain et ainsi de suite,
03:45 même un comptable américain, bref.
03:47 J'ai fait une émission de Rosie O'Donnell,
03:50 qui était équivalente à Ellen DeGeneres,
03:52 un talk show dans l'après-midi.
03:54 Et c'était très, très regardé.
03:56 Et le lendemain de la diffusion de cette émission,
04:00 on m'appelle en disant qu'il y a une équipe de Highland, Los Angeles,
04:04 qui veulent te voir pour faire un casting pour James Bond.
04:07 Ils m'ont dit non, moi, je voulais juste chanter.
04:09 Je voulais juste faire la première partie de Maxwell, de Tony Braxton,
04:13 de Destiny's Child ou peu importe.
04:15 Je voulais juste faire des concerts.
04:17 Je ne voulais pas faire de la fiction.
04:19 Donc, j'avais dit non. Désolée, James.
04:21 Non, je n'ai plus.
04:27 J'avais dit ça ? Oui, c'est vrai.
04:29 J'avais "Aye Sébastien",
04:31 parce que c'était pour aller dans des dîners un petit peu trop machin,
04:34 et puis j'aurais sorti ça, et puis qu'est-ce qu'on serait ?
04:37 Maintenant, je suis moins appli.
04:39 Ma fille qui a pris possession de mon téléphone,
04:41 donc j'ai des applis qui lui appartiennent.
04:44 Je me suis fait arrêter par ma propre fille.
04:46 Et d'ailleurs, elle me coûte cher.
04:47 Elle me doit de l'argent pour arrêter d'avoir des enfants.
04:50 On prend un crédit.
04:51 Oui, #7élèves.
04:53 Pardon.
04:54 On s'égare.