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Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !

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Transcription
00:00 - Souvenez-vous, Véronique Meunier, 23 émissions de télé, deux saisons à la présentation de "L'amour est dans le pré", quand même, le plus gros succès d'MC depuis 15 ans.
00:06 - Ça date un peu, mais... - Ça date, mais vous êtes magnifique. Je vous le dis, là, j'ai le...
00:10 - Ah, c'est gentil. - Ah oui ? Ah, ça, je vous le dis.
00:12 - Bien fait, Nathalie. - 4 ans à la présentation du nouveau "Look pour une nouvelle vie", 2 ans en tant que chroniqueuse dans "Ouïama midi",
00:17 il y a eu également "C'est au programme", il y a eu une émission de radio. À la base, vous avez une formation de pharmacienne, vous, c'est ça ?
00:22 - Je suis docteure en pharmacie. - Docteure en pharmacie.
00:24 - Et la télé, c'était un peu une parenthèse, une jolie parenthèse, d'ailleurs. - Mais qui a duré longtemps, quand même.
00:28 - Bah, qui a duré 12-13 ans, oui, c'est vrai. - Ça commence dans "C'est au programme" avec une chronique médicale.
00:32 - Oui, avec William Lémergier à Télématin. Après, ça a été M6, l'aventure "L'amour est dans le pré", où là, c'était vraiment autre chose.
00:40 Donc j'ai vraiment quitté le milieu médical. Après, il y a eu "France 2", il y a eu TF1. Enfin, il y a eu pas mal de choses.
00:45 - Ah, mais il y a eu pas mal de choses. - Et puis il y a eu "Chérie 25".
00:47 - Où nous nous sommes croisés, d'ailleurs, Mathieu. - Absolument. Non, mais on va être très honnête, vous étiez...
00:51 Alessandra Sublet, de l'époque, on va dire. Vraiment, une grosse... Pas de l'époque, c'est méchant.
00:56 - En fait, elle a fait aussi "L'amour est dans le pré" quand moi, j'étais enceinte. - Oui, vous étiez la star de M6.
00:59 - Je suis tombée enceinte pendant 2, 3 ans. - Et vous faisiez partie vraiment des animatrices qui comptent énormément.
01:02 - Ah, bah, c'est gentil. - Puis vous allez à "Europe 1" pour activer un petit peu la chose.
01:06 À "Europe 1", vous faites une émission un peu médicale. - Oui, exactement.
01:10 - Et ils n'apprécient pas tellement parce qu'en même temps, vous avez une émission sur le sexe avec Bruniard sur TF1, c'est ça ?
01:15 - Alors non, ce n'était pas avec Bruniard, c'était toute seule. - Ah, toute seule, pardon, sur TF1.
01:18 - Je n'avais pas Adeline, mais c'était toute seule sur TF1 et c'est vrai qu'ils n'avaient pas trop apprécié à l'époque que j'aille faire cette émission sur la sexualité des Français.
01:26 - Et là, ma page Wikipédia s'arrête. C'est-à-dire qu'après, il y a marqué "Véronique Moulier quitte la télé".
01:31 Et là, c'est là que vous intervenez. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi vous quittez la télé ?
01:35 - Eh bien, c'est là que peut-être que ma vraie vie a commencé, je ne sais pas. - Ah ouais ?
01:37 - Même si... Non, mais j'ai vraiment apprécié cette parenthèse télé qui était... J'ai rencontré plein de gens très sympas. Je me suis beaucoup amusée.
01:44 D'ailleurs, nous avons travaillé ensemble. - On a failli présenter l'émission ensemble.
01:47 - On a failli présenter l'émission ensemble. - Non, mais là, on nous a demandé, hein.
01:49 - On a failli te faire plein de choses, hein. - Non, non, mais c'est vrai. On a eu un pilote en Belgique, à Bruxelles.
01:53 - On n'est pas des pigeons. - On n'est pas des pigeons. Et on l'a présenté tous les deux. Ils ne nous ont jamais rappelés.
01:57 - Ah bah super. Ni l'un, ni l'autre, ni l'autre. - Ah, la Belgique ! Ah, la Belgique !
02:04 - Voilà, d'accord. Pourquoi vous arrêtez, pour de vrai ? - En fait, ça n'avait plus beaucoup de sens, ce que je faisais.
02:08 Moi, je voulais refaire une émission santé, une émission médicale. Je devais en faire une, d'ailleurs, sur Channel 25.
02:13 Et ça ne s'est jamais fait. Et je ne sais pas. Je me suis dit, il est temps que je reprenne mes études.
02:18 Et entre-temps, j'avais découvert une discipline qui m'avait passionnée, qu'on appelle la nutrithérapie, la micronutrition,
02:23 qui est en fait ce qu'on appelle de la médecine fonctionnelle, c'est-à-dire qu'on s'intéresse plus aux patients, à la cause, qu'à la maladie.
02:29 Donc l'idée, c'est de vous optimiser, par exemple. C'est d'aller voir pourquoi vous avez des maux de ventre, pourquoi vous perdez vos cheveux,
02:36 pourquoi vous êtes fatiguée, etc. - Vous vous intéressez aux causes plutôt qu'aux conséquences.
02:38 - Exactement. Plutôt qu'aux symptômes. C'est comme une enquête judiciaire. - Est-ce que je peux dire aussi quelque chose peut-être un peu personnel ?
02:43 Mais j'ai lu aussi qu'à ce moment-là aussi, vous perdez votre papa. - Oui, je perds mon papa.
02:46 - Vous voyez un peu des signes dans tout ça. - Exactement. Je perds mon papa brutalement à l'époque.
02:50 Et je me suis dit... L'émission que je sentais que je devais faire finalement au dernier moment, je l'ai signée, elle ne se fait pas.
02:55 Là, je me suis dit, c'est un signe. Il faut peut-être que j'arrête la télé. C'est peut-être le moment de me lancer.
03:00 - Mais est-ce que la télé vous faisait souffrir à l'époque ? Est-ce que vous aviez ce sentiment que peuvent avoir parfois les femmes à la télévision ?
03:04 Parce qu'elles sont souvent mises très en avant, mais souvent à côté d'un garçon et elles lisent des numéros vers les machins.
03:10 Ou souvent, on les met... J'aime pas ce mot potiche, mais on les prend parce qu'elles sont jolies, elles font la lune de télé 7 jours.
03:16 Est-ce que vous avez souffert un peu de la télévision ou pas du tout ?
03:19 - Oui, un petit peu. C'est vrai, quand on fait de la coanimation, peut-être pas avec Laurent qui nous laisse notre place, c'est vrai.
03:25 Mais oui, oui, il y a des duos où, effectivement, c'est jamais nous qui allons dire bonjour en premier ou bonsoir en premier.
03:32 Quand on dépasse un peu ou qu'on va rajouter des mots sur la phrase qui nous était assignée, on va nous dire non, mais c'est bon, là, maintenant, c'est à moi de parler.
03:41 - C'est encore comme ça aujourd'hui ? - Je sais pas, ça se passe encore comme ça aujourd'hui.
03:44 - Moi, je me souviens, les 100 plus grands, avec Christophe Dechavanne et Sandrine Kétié, je voyais Dechavanne qui parlait, qui parlait,
03:49 et puis Théodocu, il disait "à toi". Et là, Kétié, il disait "alors, pour jouer et gagner un machin, le numéro vert", et il revenait.
03:55 Je me disais "c'est horrible". - Mais puis quand on est une femme à la télé, on va pas se mentir.
03:58 On a une date de péremption aussi, certainement, quand on fait quelque chose d'assez généraliste.
04:03 Et puis c'est vrai que parfois, le lendemain des missions, on me disait "bon, ta coupe de cheveux, c'était pas incroyable ?"
04:10 Je dis "oui, mais ce que j'ai raconté ou ce que j'ai dit, c'était...". Voilà, ça m'est déjà arrivé, mais pas tout le temps.
04:16 - Et la célébrité, ça vous manque pas, honnêtement ? Parce qu'on dit toujours la fameuse phrase "quand on vous demande une photo dans la rue, ça vous fait chier,
04:21 mais le jour où on vous en demandera plus, ça vous fera encore plus chier".
04:23 - D'abord... - Excusez-moi, quel sentiment vous aviez quand les gens vous reconnaissaient dans la rue ?
04:27 - D'abord, moi, j'ai jamais été, on va dire, une célébrité. - On vous connaissait, c'est vrai.
04:31 - Oui, oui et non. Alors les gens, quand ils me voyaient dans la rue, ils me disaient "ah, mais en fait, vous êtes vachement plus minus qu'à la télé".
04:37 - Comme le studio, quoi !
04:39 - On disait ça souvent "ah, mais vous êtes vachement plus petit".
04:42 - Et alors maintenant, quel sentiment vous avez ? - Bah, c'est genre "tu viens manger connard".
04:45 - Et quel sentiment vous avez maintenant du fait que les gens ne vous reconnaissent plus, ou moins ?
04:49 - Ah mais j'ai... En fait, je vivais pas à travers ça, je crois, donc ça m'a absolument pas manqué.
04:53 - Il y a eu aucune souffrance ? - Ah non, c'était toujours très agréable.
04:56 - Quand les gens me reconnaissaient... Alors on me prenait souvent d'ailleurs pour Julie Andrieux, on nous contendait très souvent.
05:02 Donc on me demandait la recette, la dernière recette de l'omelette aux champignons, je ne savais absolument pas répondre.
05:07 - Oui, bien sûr, non. - Mais voilà, donc déjà, ça vous calme un peu.
05:11 - Vous êtes plus heureuse aujourd'hui, sans lumière ? - Ah oui, complètement, oui.
05:16 - Vraiment ? - Je suis surtout, aujourd'hui, je suis libérée de l'image.
05:19 - Mais vous diriez que finalement... Est-ce que vous diriez que du coup, les gens qui sont à l'antenne, ce sont des gens qui ne sont pas équilibrés ?
05:23 - Pas du tout. - Vous pourriez, hein ?
05:25 - Ah non, pas du tout. - Elle est smile.
05:27 - Smile. - J'arrive, j'arrive, je vais te répondre.
05:29 - Vous êtes plus heureux aujourd'hui ? - Bah oui, bien sûr.
05:32 - On va dire... - On est plus... Mais tu sais, j'ai toujours été heureux tout le temps.
05:34 - Dans la lumière ou pendant la lumière. - Mais c'était...
05:36 - De toute façon, il a cherché une névrose en se mettant devant la caméra.
05:38 - Alors, je vais poser une question aussi après. - Oui, mais en même temps, il y a certainement une faille narcissique qu'on cherche à remplir en se mettant...
05:43 Moi, je n'ai sûrement pas fait de la télé par hasard. Mais aujourd'hui, c'est quelque chose qui me passionne, qui a du sens, surtout à la salle, du sens.
05:50 - C'était un choix d'arrêter, excusez-moi, parce qu'en fait, je vous ai remplacée en fait. - Oui, je sais.
05:54 - Elle est contente. - Elle est contente.
05:57 - Elle est contente. - Elle est là.
05:59 - Sur une émission qui est très intéressante où je recevais des femmes avec des traits opposés.
06:05 Et je me suis demandé si vous étiez partie, parce que c'est une boîte particulière aussi, quand même, pas se mentir.
06:09 Le groupe Energie, c'est quand même une boîte... Bon, voilà.
06:12 Je me suis demandé si vous étiez partie vous-même ou si finalement, le fait de passer par Energy, gros roll ball.
06:18 - C'était surtout que je devais... Alors, il y avait ces grands entretiens, effectivement, qui étaient plutôt très intéressants.
06:22 Mais je devais faire une émission santé. Et pour moi, ça me tenait vraiment à cœur. Et puis, ça s'est pas fait.
06:27 - Donc, vous êtes partie vous-même d'Energy, ce qui n'a pas été mon cas. Alors...
06:32 Moi, j'ai bien été virée comme une merde. Et je réembrasse le directeur général de l'époque. Il est plus... Il ne travaille plus. Karma, karma.
06:39 [Musique]

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