Retour sur la carrière de Princess Erika !

  • l’année dernière
Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !

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Transcription
00:00 - Trop de blabla, je suis passé complètement à côté
00:01 parce que j'achète un autour bagnole, j'avais 14 ans déjà, en 88.
00:05 - Oui.
00:05 - C'est bizarre.
00:06 (rires)
00:07 J'avais 14 ans, j'étais là, je conduisais ma petite Fiat, trop de blabla.
00:10 - À 14 ans ?
00:11 (rires)
00:13 C'est dangereux.
00:14 - C'est pas beau dans les années...
00:15 - Normal, là.
00:16 - Il nous a volé.
00:17 - J'habitais en Corse, c'est un peu...
00:18 - Ah oui, voilà. C'est un pays de bandits, quoi.
00:20 - Non, mais non, pas de bandits, non.
00:22 (rires)
00:22 Les lois sont un petit peu plus...
00:24 Je veux essayer de l'accompagner. Conduite accompagnée.
00:25 - Ah, voilà, exactement.
00:27 - OK.
00:27 - Ah !
00:28 (rires)
00:29 - Hé ! J'ai goûté ça en voiture, je suis passé complètement à côté du fait
00:33 que c'est une chanson contre la violence faite aux femmes.
00:36 - Bah oui, parce qu'en fait, à l'époque, à l'époque, donc, j'étais avec un homme
00:39 et il me foutait sur la gueule.
00:41 Mais moi, en tant que...
00:42 - C'est une blague ?
00:42 - Mais si, mais tu sais, quand...
00:43 Moi, quand tu me tapes, je te tape, si tu veux.
00:45 - Je te taperais pas, donc je sais pas, mais...
00:47 - Donc j'avais pas l'impression d'être une victime de violence.
00:50 Mais bon, je me suis retrouvée quand même avec des bleus, des cocas, des côtes...
00:53 - Ah, tu les tais.
00:54 - Ah oui, oui, je les...
00:55 - Mais vous n'avez pas...
00:56 - Mais !
00:57 - Ah, tu les... Tu connaissais ?
00:58 Et vous portiez pas plainte, tout ça ?
00:59 - Mais pas du tout !
01:00 Moi, ce qu'on faisait, on faisait des traquenards, on l'attendait en bas de chez lui, on...
01:02 Tu vois, voilà, quoi !
01:03 (rires)
01:04 - À l'ancienne ?
01:05 - Sérieusement, j'ai fait ça, hein !
01:06 - C'est-à-dire qu'il te frappait, et toi, tu l'attendais en bas de chez lui pour le frapper ?
01:08 - Bien sûr !
01:09 - Absolument !
01:10 - Mais pourquoi pas prévenir la police et porter plainte en venant ?
01:12 - Qu'est-ce qu'ils allaient faire ? Qu'est-ce qu'ils allaient faire ? Le convoquer, tout ça...
01:14 - T'as arrêté ?
01:15 - Mais non, ça leur est pas arrêté.
01:16 Même une fois, mes parents, mon père et mon oncle sont venus et l'ont attendu pour le raisonner.
01:21 Le gars n'était pas raisonnable, donc non !
01:23 - C'est incroyable !
01:24 - Non, mais on réglait ça entre nous, quoi ! Il y avait pas de...
01:27 (rires)
01:28 - Il est où, le petit malin ?
01:29 - Alors...
01:30 - Il est encore vivant ?
01:31 - Bien sûr ! Et on s'entendrait, Philippe, t'as un truc à dire ?
01:33 - Je me demandais s'il était encore vivant, le petit malin.
01:35 - Tu as été frappée par des hommes.
01:38 - Par un seul, attends...
01:39 (rires)
01:42 - Et à la fin, tu m'as dit des trucs très touchants, tu m'as dit que ta sœur...
01:45 - Ouais, ma petite sœur.
01:46 - A également été...
01:47 - Victime de violence.
01:48 - Victime de violence et elle en est morte.
01:49 - Non, j'ai pas dit qu'elle en était morte, je dis que, d'après moi, enfin, c'est pas d'après moi,
01:54 elle a quitté cet homme, elle s'en est jamais remise et elle est décédée...
01:59 - Mais il l'a frappée.
02:00 - Ah oui, terriblement.
02:02 - C'est...
02:03 - En fait, c'est en écrivant ce texte, enfin, c'est parce que je me suis rendue compte, à cette époque-là,
02:06 que moi, j'étais victime de violence, que ma petite sœur aussi, que j'avais des copines, que beaucoup de femmes l'étaient,
02:11 et moi, j'étais là, trop de blabla, enfin, j'avais envie de leur dire "mais allez tous vous faire niquer".
02:16 - Ouais, alors on va...
02:17 - Bien sûr.
02:18 - Tu vois, c'était ça.
02:19 - J'ai plein de questions, Madame Princesse.
02:20 - Madame Princesse.
02:22 - Vous parlez de tout, sans aucun tabou et c'est super.
02:25 Vous dites notamment, il y a un pamphlet qui est sorti, un manifeste, dans lequel il y a Femine Richard,
02:29 dans lequel il y a vous et tout ça, et vous dites, c'est vrai, que j'habite, actrice en France, qu'on le veuille ou non,
02:34 si t'es noire, t'es moins payée.
02:35 Et vous aviez dit sur Camping Paradis, et franchement, j'ai eu Jean-Luc Azoulay, il ne vous en veut pas de parler,
02:39 il m'a dit "il n'y aura aucun souci".
02:41 Vous dites sur Camping Paradis, plus les années passaient, moi, on m'écrivait de textes, je ne trouvais pas de place
02:45 et j'étais l'actrice la moins payée parce que noire.
02:47 - Ah, ça c'est vrai.
02:48 C'est vrai que j'étais l'actrice la moins payée.
02:49 Bon, alors...
02:50 - Pourquoi une noire est moins payée ?
02:51 - Mais je pense que c'est parce que j'avais un mauvais agent qui avait mal négocié.
02:54 - La Femine Richard, qui dit dans le local qu'elle est moins payée.
02:56 - Alors, Firmine, en plus, tu vois, c'était dans l'émission, à l'époque, avec Jordan Deluxe,
03:00 ce petit... celui qui te tire les verres du nez, que tu n'as pas, tu vois, bon bref.
03:05 Et en fait, j'avais fait quand même une explication, des explicatives pour dire pourquoi et tout,
03:10 et que je me sens... mais je l'aurais dit.
03:12 Je veux dire, je suis allée me plaindre, c'est un truc qui était interne.
03:15 Moi, j'en parle parce que j'ai une grande gueule et je ferais des fois mieux de la fermer,
03:18 j'en ai parlé comme ça, et ça a été accolé comme si c'était parce que j'étais noire que j'étais moins payée.
03:22 - Oui, mais regardez, vous dites, vous dites, vous dites, dans les livres "Noir n'est pas un métier",
03:25 dans lequel il y a Firmine Richard, qui a fait "La crise", "Première étoile", qui s'a... pardon, vous...
03:30 - Non, moi, c'est pas "Noir n'est pas un métier".
03:32 - Non, pardon, mais il y a plein d'actrices noires, et Firmine Richard, qui a joué quand même dans "La crise", pardon,
03:36 "Première étoile", dit "J'étais, l'actrice, la moins payée, parce que je suis noire".
03:39 - Ah non, elle raconte ça pour 8 femmes, elle dit dans "Les 8 femmes de Rouson", "J'étais la moins payée".
03:44 Bon, alors moi, j'ai pas dit que c'était parce que j'étais noire, mais il se trouve que c'est quand même parallélisé, tu vois ?
03:49 - Bien sûr. - Donc je dis, ah, bon, après, Jean-Luc, c'est vrai que, moi, Jean-Luc, c'est mon gars, sûr.
03:53 - Il t'adore, il joue au téléphone. - Et moi aussi, je l'ai... mais c'est vrai.
03:56 Et je veux dire, j'ai pas du tout... et lui, il se mêle pas de ces trucs-là, c'est pas... et lui, il sait pas qu'il...
03:59 - Non, mais vous avez rajouté, pardon, je vous coupe un peu parce que j'ai tellement de sujets...
04:02 - Coupe, coupe, coupe, chéri. - Mais vous avez même rajouté, on ne reconnaît pas même les artistes noirs.
04:07 Quand Tonton David est mort, y a pas une commémoration, rien, alors que c'est un...
04:10 - Ah oui, ça, ça m'a tué, ça. - Vous dites même que les noirs n'existent pas quand ils meurent.
04:13 - Mais c'est d'ailleurs... j'ai même interpellé la ministre de la Culture de l'époque, qui était Roselyne, j'ai dit, donc, c'est quand, quoi ?
04:19 Qu'est-ce qui se passe ? Parce que le gars... et c'est notre culture populaire aussi dont on parle.
04:23 Et alors, donc, un gars qui nous représente meurt subitement, en plus, au sein d'un truc...
04:28 - Il est noir, on s'en fout. - Et alors, donc, tu dis rien. Eh, meuf, s'il te plaît.
04:33 Donc, c'est vrai que son attaché de com est venu en DM dire, oui, on a merdé, excuse-nous.
04:39 - Alors, vous avez eu le courage incroyable. Vous avez soutenu aux dernières élections Jean-Luc Mélenchon.
04:44 - Je n'étais pas tellement courageuse, c'était nécessaire. - Alors, on va en parler aujourd'hui, justement.
04:48 Vous en parliez avec lui ? - Non, je n'en parlais pas.
04:53 - Et sur le SMS ? - Je suis très proche de Raquel Garrido et d'Alexis Corbière, qui habitent mon quartier.
04:57 Enfin, qui habitent près de chez moi. Donc, voilà. Mais je leur ai toujours dit...
05:00 Moi, je connais Jean-Luc, pas personnellement, mais en tous les cas, je le suis depuis qu'il est au Front de Gauche,
05:05 parce que le maire de ma commune, on travaillait avec les Sondières.
05:08 - Ah, c'était pour t'arranger, pour te garer, quoi. - Non, non. Et il se trouve que...
05:11 C'est vrai que je le vois depuis longtemps et je trouve qu'il est juste. Il est juste.
05:15 - OK. Alors, j'ai une question à te poser. - Hier, ce qu'il a dit sur les retraites, c'était très intéressant.
05:18 - J'ai une question à te poser, s'il te plaît. Quand tu vois qu'aujourd'hui... C'est parce que j'ai un mal à...
05:21 Qu'on soit cohérent. Quand tu vois qu'aujourd'hui, il est arrivé un peu en despote en disant "La République, c'est moi"
05:25 et qu'aujourd'hui, il défend son député qui a giflé sa femme et tu t'es battue contre la violence aux femmes,
05:31 est-ce qu'aujourd'hui encore, tu dirais "Je soutiens Jean-Luc Mélenchon" ?
05:34 - Mais alors déjà, moi, je trouve que mettre les histoires personnelles au sein...
05:39 - Il a giflé une femme. C'est ma question. - Il a giflé une femme.
05:41 Alors si tu regardes... Moi, j'ai regardé toute l'histoire. Ça m'a beaucoup peinée, parce que je trouvais qu'Adrien Quatennens,
05:46 c'était vraiment un député qui méritait qu'on l'écoute et que... - Donc tu le défends.
05:50 - Voilà. Non, je défends personne. Moi, je défends pas les hommes qui tapent les femmes.
05:54 Mais je ne mets pas... Et je fais comme Jean-Luc, c'est-à-dire je ne mets pas à la... Moi, je me suis fait tabasser.
05:59 - Ah, donc une gifle, c'est pas grave. - Non, je dis pas que c'est pas grave.
06:01 Je dis qu'une gifle répétée, oui, c'est grave. - Non, Erika, tu peux pas...
06:05 - Attends, attends ! - Francesse, merde, je sais pas comment t'appeler.
06:07 - Laisse-moi te dire. Une gifle comme ça... Enfin, je sais pas, je suis pas dans leur vie. Moi, j'ai pas envie de parler de choses que je connais pas.
06:13 Mais je dis que le faire passer pour un homme violent, tu vois, alors qu'il a expliqué...
06:17 - Parce qu'il a giflé sa femme. - Oui, il a été violent. Sur ce coup-là, est-ce que vous êtes d'accord ou pas ?
06:21 - Non, mais c'est sûr que... - Il a été... - Alors, je peux... - Non, non, mais Mathieu...
06:25 - Là, je vais t'arrêter dessus. C'est pas une gifle répétée. Il a frappé sa femme, il a giflé sa femme.
06:29 - Ma question est simple. Est-ce que tu défends toujours Jean-Luc Mélenchon et ce parti, si c'était le cas aujourd'hui ?
06:34 - Mais attends, d'abord, j'ai pas défendu un parti, j'ai soutenu un programme. - Jean-Luc Mélenchon qui le défend.
06:39 - Et un homme qui défend ce programme. Donc voilà. À un moment très clé pour moi, parce que c'était des élections pré-divisidentielles.
06:46 Il fallait qu'on dégage Macron. On n'a pas réussi. Et regarde où on en est aujourd'hui.
06:50 - Si l'extrême droite passait aux prochaines élections, vous faites quoi ?
06:53 - Je combats, moi. Je suis une femme de lutte. - Vous combats, vous partez, vous quittez la France.
06:56 - Mais pourquoi je quitte la France ? Je suis française. T'es fou ou quoi ?
06:59 - Dis donc, princesse, je t'adore. - Dis donc, je t'aime, chérie, mais tu peux pas me dire ça.
07:04 - Princesse, je... - Tu sais, noir, comme je te dis, noir n'est pas mon métier.
07:08 C'est-à-dire que moi, je ne suis pas une femme noire. Je suis une femme noire, bien sûr. Mais je suis en France.
07:13 Je suis née en France. Je suis française. J'ai choisi, en plus, parce que comme je suis née de part en Camerounais,
07:17 j'ai choisi d'avoir la nationalité française. Donc tu peux pas me dire...
07:22 Si l'extrême droite passe, moi, je lutte. Je lutte. Je ne peux pas me tirer. En plus, au moment où le monde...
07:30 - Non, parce que j'ai vu une interview où vous avez dit "moi, je prends le pognon et puis quand j'en ai marre, je pars en Afrique".
07:34 - Oui, mais... Non. Déjà, tu sais pourquoi j'irai pas en Afrique ? Parce que d'abord, je pense que les Africains,
07:40 enfin, en tout cas, au Cameroun, ils ont pas besoin... Ils sont très, très bien... Voilà.
07:45 Ils ont toute l'énergie vitale pour... Moi, je suis hyper... Bien chez moi...
07:48 - Ah non, on te veut ici, nous, hein ! - Et je vais... Et d'ailleurs, parce que j'ai perdu mon papa il y a pas longtemps,
07:52 paix à son âme, je vais voir mes cousines, je vais rendre visite à ma famille. Je serai contente d'y aller.
07:57 Mais, je... Man, je reste là. Je bouge pas. - Et alors, mon cœur d'amour, bébé d'amour, femme paradoxale, c'est ce que j'aime.
08:05 Vous dites... La chanson "Mama" qui a été reprise pour "Trop de blabla", vous l'avez dit, donc c'est très bien.
08:10 Bravo. On vous rapporte 60 000 euros par an. - Non, alors ça aussi, je reviens là-dessus. Parce que... Contexte.
08:14 - 80 000 ? - Ardisson ! Fais pas ton tiris. Voilà, c'est ça. Exactement.
08:18 T'as tiré Ardisson, qui est un mec vraiment que j'aime énormément, parce que c'est quand même lui qui m'a lancé dans le milieu télévisuel.
08:24 Il me pose la question. Il me fait "Ah, princesse, tu vois comment il parle, ça..."
08:28 "Combien, c'est 100 000 ?" Moi, je joue le jeu, je dis 60 000. Parce que, t'sais, je veux pas qu'il descende trop bas, quand même.
08:35 - Ouais, bah ouais, quand même. - Mais si tu... Un jour, je t'amène mes fiches d'impôts, mais c'est tellement pas ça.
08:40 - C'est tellement pas ça. Et en plus, aujourd'hui, on voit bien qu'ils prennent juste... Eh, même un... Bon, bah voilà.
08:46 - Là où je t'amène sur un paradoxe, c'est que vous faites la faire une célébrité qui, pardon, a vraiment une mauvaise image pour les célébrités.
08:51 - Absolument. - Surtout que vous êtes une célébrité et que ça descendait pas pour vous.
08:54 Et vous allez refuser "Mask Singer" et "Danse avec les stars". Pourquoi ?
08:57 - Ah non. Alors "Danse avec les stars", j'ai fait le casting. Et d'ailleurs, mon agent qui m'avait fait faire le casting est là.
09:02 Tu fais des trucs. Tu danses pendant 5 heures et tout. Tu signes des précontrats et tout. Et puis après, il te dit "Oh, bon, réduis le casting."
09:07 Et puis la semaine... Enfin, l'année d'après, il m'appelle. Je dis "Il y a un casting ?" Il me dit "Oui."
09:10 Ben, je fais "Non, je le fais pas." Je refais pas le casting, tu vois. - Ah ouais, t'as ton petit caractère.
09:14 - Non, j'ai pas mon petit caractère. J'ai pas envie. - "Mask Singer", t'étais pas bien à "Bob L'Eponge" ?
09:18 - Ben, écoute, alors au moment où ils me l'ont proposé, j'étais... Je sortais mon album. C'était pas le moment.
09:24 Alors s'ils me le reproposent, peut-être, tu vois. Moi, c'est le moment. Le moment présent, je le vis à fond.
09:28 Là, je suis en promo de mon album. D'ailleurs, merci de m'inviter. Vous pouvez venir m'écouter en stream.
09:33 Je suis pas une sainte, je veux pas le paradis, etc. Tu vois. Je suis... Voilà. Mais je suis pas contre tout ce qui est populaire.
09:41 Moi, l'image, c'est moi. Tu vois. C'est moi qui dis ce qui je suis. - Et je rappelle que quand t'as fait la ferme,
09:45 ça rapportait 30 000 euros à une association pour soutenir l'Afrique. - Qui s'appelle "Les Routes du Sud" et qui était au...
09:51 - Absolument. C'est important de le dire. - Donc, je ne regrette rien.
09:56 - Est-ce que je peux dire aussi un petit mot sur vos enfants, parce que vous parlez de tout. Et quand je dis que vous avez une vie de femme battante,
10:00 j'adore ça. Vous allez toujours de l'avant. Et à la pub, vous m'avez dit que je m'en fous, je me plains pas.
10:04 Vous avez un fils qui est pas schizophrène, on dit schizoïde ? - Non, psychotique. - Psychotique, pardon.
10:09 C'est-à-dire qu'il est dans un hôpital... - Non, pas du tout. Ça veut dire que... - Il l'était. Il l'était. J'ai lu.
10:13 - Il a fait des séjours, mais il est très... Voilà. C'est lui. Il est super beau. Il est adorable. C'est un fils que j'aime.
10:19 Il a une super vie. Il est autonome. Il a son taf. Il a son appart et tout. On peut vivre avec une maladie pathologique.
10:26 - D'accord. Mais au début, c'était difficile, j'imagine, d'aller voir son fils à l'hôpital. - C'était difficile parce que quand tu connais pas,
10:29 c'est toujours dur et tu n'as pas envie de voir ton enfant souffrir. Voilà. - Il n'y a aucun moment où tu t'es dit
10:33 "Je me suis fait battre par mon mec. J'ai un enfant qui est malade. Waouh, ça s'acharne un peu quand même."
10:39 - Pas du tout. Parce que moi, je suis bénie. T'es fou ou quoi ? Moi, je suis bénie. - T'es beau aussi.
10:44 - Tu sais, tu vois ce que je dis pourquoi ? Parce que moi, je suis croyante et je dis que Dieu ne t'envoie les épreuves que si tu peux les supporter.
10:52 Donc moi, s'il m'en envoie des costaudes comme ça, ça veut dire meuf, t'es fort. - Ouais, mais moi, il m'en a envoyé cette année,
10:56 s'il pouvait me lâcher un petit peu, là. Non, mais... Voilà. C'est bon, je supporte pas trop, moi. Donc s'il peut me lâcher un petit peu...
11:03 - Non, mais si, justement, c'est quoi ? Tu te forges. Ce qui te... - Ah, te rend fort ? - Te rend plus fort.
11:09 - Ouais, ou te fous à terre avec des antidépresseurs. - Quelque temps, quelque temps, mais tu vas voir, tu vas sortir plus fort.
11:14 - Mais je t'adore, tu me donnes une force. En plus, tout à l'heure, t'as dit une phrase très mignonne, mais que tu voulais répéter.
11:17 C'était pas moi à propos de tes PMP. Ta phrase. - Non, mais c'est vrai. Et ça, c'est pas parce qu'il est là et tout.
11:22 Je dis que c'est le chroniqueur, la meilleure recrue de... - Oh, t'es mignon, t'es bête ! - Mais clairement, clairement.
11:29 (acclamations)
11:34 - Vous avez écrit la conclusion. Je vous adore. Vous parlez de tout. Vous êtes une femme battante. Vous êtes une femme positive.
11:39 Quand on voit des gens comme vous, on repart, on est boosté. - C'est vrai. - Bah, j'espère.
11:42 Mais en fait, moi, je pense que l'artiste, c'est son rôle. Après, chacun a son précaré, mais moi, mon rôle, moi, ce que j'aime, c'est l'enthousiasme.
11:50 Y a que ça. J'ai que ça à vendre, dans mon égard. Je n'ai que ça. - C'est quoi, ton secret beauté ? - Non, mais c'est ouf.
11:55 - Parce qu'on se disait avec Benoît... - T'as pas une ride, t'as rien. - Mais si, j'ai des rides. - Le nom de ton chirurgien.
11:59 - Donne, donne, donne, donne. - Non, j'ai... Ah non, j'ai trop peur de tout. - T'as un costume. Y a quelqu'un dedans.
12:03 - Elle fait ma figure. Bon, en tous les cas, l'album "Je suis pas une sainte", on a mis les dates. Il faut y aller.
12:09 Et je te jure, j'ai adoré te rencontrer. Je te fais des gros, gros, gros bisous.
12:14 [Musique]

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