"Je pense qu'il va falloir passer à la vitesse supérieure": Virginie Gonzales (UFICT-CGT Mines Énergie) n'exclut pas "un blocage de l'économie" pour protester contre la réforme des retraites

  • l’année dernière
Virginie Gonzales, secrétaire générale UFICT-CGT Mines Énergie, était l'invitée du Live Toussaint ce mardi matin sur BFMTV. 

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Transcript
00:00 La question qui se pose aujourd'hui, et d'ailleurs le débat a été lancé ce matin par la CGT cheminot,
00:04 c'est est-ce qu'il faut aller maintenant vers le blocage ?
00:07 On voit que les manifestations sont réussies.
00:10 Est-ce qu'il faut en quelque sorte enclencher une deuxième vitesse
00:14 et aller sur les blocages, les perturbations ?
00:17 Je pense que de votre côté, évidemment, il y a plusieurs possibilités.
00:20 Du côté de l'énergie, peut-être bloquer les raffineries,
00:23 bloquer, faire des coupures de courant.
00:26 Qu'est-ce que vous envisagez ?
00:27 Les raffineries, ça ne fait pas partie de notre fédération.
00:30 Nous, c'est plutôt l'énergie.
00:34 Oui, je pense qu'il va falloir effectivement passer à la vitesse supérieure,
00:38 puisqu'on le voit bien.
00:39 Le gouvernement et l'exécutif disent "entendre".
00:45 Bon, je n'ai aucun doute qu'ils entendent et qu'ils ne soient pas sourdingues,
00:48 ça, ce n'est pas mon propos.
00:50 Manifestement, ils n'écoutent pas.
00:52 On a des journées de mobilisation qui ont été records, historiques,
00:56 on n'avait pas vu ça depuis 30 ans, clairement.
01:00 Et pour autant, on voit un exécutif droit dans ses bottes.
01:04 Il y en a d'autres qui ont été droit dans leurs bottes à l'époque,
01:07 mais je fais référence évidemment à 1995.
01:10 Et moi, je pense qu'aujourd'hui, effectivement,
01:12 il faut que les salariés se réunissent,
01:15 décident d'ancrer la mobilisation dans leur entreprise.
01:21 Et je crains que sans blocage de l'économie, on ne soit pas entendus.
01:26 Sans pas écouter en tout cas.

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