La Première ministre s'est exprimée devant l'Assemblée nationale ce mardi. Interrogée par le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne, Élisabeth Borne a affirmé que "la Nupes refuse la réalité" de la nécessité de la réforme des retraites.
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00:00 Pendant que nous nous battons pour préserver notre modèle social,
00:03 avec vos alliés de la NUPES, vous refusez la réalité.
00:07 Vous ignorez la démographie.
00:10 Vous contestez un fait irréfutable qui n'est pas une opinion politique.
00:14 Le nombre de personnes qui travaillent baisse par rapport au nombre de retraités.
00:20 Alors oui, nous demandons un effort aux Français,
00:23 mais nous le faisons parce que c'est la seule façon de préserver
00:26 l'avenir de nos retraites.
00:29 Car si nous ne faisions rien, quelles seraient les conséquences ?
00:32 Des hausses d'impôts et de cotisations massives,
00:35 et nous le voyons dans vos amendements,
00:37 qui pèseraient sur l'emploi et sur les salaires,
00:40 avec à la clé une montée du chômage et une baisse du pouvoir d'achat.
00:44 Ou alors nous aurions une baisse drastique des pensions,
00:48 qui coûterait aux retraités modestes,
00:50 à tous ceux qui ont travaillé toute leur vie,
00:52 et certainement pas aux grands patrons.
00:54 Plus de chômage et moins de pouvoir d'achat,
00:57 voilà votre projet alternatif.
00:59 Nous, c'est le plein emploi et de meilleures pensions.
01:02 Monsieur le Président Chassaigne, vous défendez les régimes spéciaux.
01:06 Pour ma part, je crois qu'un chauffeur de bus à Paris,
01:09 à Vire ou à Clermont-Ferrand doit avoir les mêmes droits,
01:13 le même métier, doit offrir la même retraite.
01:16 C'est une question de justice.