Covid19 - Dr David Bouillon : "Une certaine presse mainstream a désinformé et menti."

  • l’année dernière
Avec Dr David Bouillon, médecin généraliste en Belgique.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-02-09##

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Transcript
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
00:04 - Par un moment on disait non, non, on n'allait plus voir votre médecin, restez chez vous, prenez Doliprane et attendez.
00:09 Et si ça ne va pas, prenez le casque.
00:11 Et non, les médecins sont toujours là et plus que jamais là et ils défendent.
00:15 Et quelle que soit l'opinion qu'on peut avoir sur tout cela, les médecins, c'est très important.
00:20 Et un médecin généraliste, c'est lui le premier que vous voyez, le premier que vous allez voir et que nous allons consulter.
00:28 - Alors David Bouillon, bonjour. - Bonjour, Sandra Bercov, Sud Radio.
00:32 - Bonjour, vous êtes médecin généraliste en Belgique. - Depuis plus de 30 ans.
00:36 - 30 ans à... - A Mons en Belgique, près de la frontière française.
00:39 - A Mons. Alors, pourquoi ? On vous a déjà reçu, on a reçu votre témoignage.
00:45 Et puis là alors c'est très intéressant parce qu'il y a eu, samedi dernier, donc il y a quelques jours, un symposium en Belgique.
00:52 Et même ici, notre ami Pascal Praud, par exemple, sur CNews a réagi en disant, il y avait un symposium en Belgique ce week-end avec les meilleurs médecins
01:00 européens qui expliquaient que la vaccination est sans effet et personne n'en parle.
01:04 Si, si, il y a un certain nombre de gens, heureusement, qui en parlent.
01:08 Alors, je ne dis pas que la vaccination est sans effet ou pas, le problème, il est que les questions sont posées.
01:15 Et encore une fois, je le répète, je le radote, il faut avoir question à tout et il faut poser les questions.
01:21 Et notamment, le mini-symposium, le docteur Alain Cognignon, un chirurgien, qui a dit, ils ont reconnu qu'il y avait des problèmes.
01:29 Ils ont dit, oui, nous reconnaissons que la pharmacoviligence n'a pas fait son travail.
01:33 Alors, David Bouillon, vous y étiez, vous, à ce symposium.
01:36 Et en fait, l'état des lieux, c'est quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Il y a une espèce de prise de conscience ?
01:41 Alors, il ne s'agit pas de dire, encore une fois, que vous n'êtes pas anti-vax, vous.
01:46 - Pas du tout. - Mais alors, pas du tout, pas du tout.
01:48 D'ailleurs, j'ai fait mon vaccin pour partir en Afrique bientôt, donc je pense que je ne suis pas anti-vax,
01:53 je suis simplement pour la précaution et la prudence, tout simplement.
01:55 - Alors, qu'est-ce qui s'est passé là ? Il y a eu une prise de conscience, c'est quoi ?
01:59 C'est toujours le narratif, on en parle, la discussion qui continue, ou il y a eu quelque chose qui a changé, en fait ?
02:06 - Moi, je pense que chaque auditeur doit comprendre que ce symposium,
02:10 j'ai l'impression que c'est un petit peu la bataille de Waterloo, trois ans plus tard.
02:15 Donc, ça veut dire que pendant trois ans, il y a eu quand même une désinformation, elle est toujours d'actualité,
02:21 il y a eu quand même une censure et il y a eu des injustices.
02:26 Et donc, avant de répondre, parce que ce symposium va vous apprendre beaucoup aussi,
02:31 c'est que j'ai une pensée pour tous les soignants français qui sont suspendus depuis de nombreux mois,
02:39 donc même années, parce qu'ils ont refusé cette injection expérimentale.
02:43 Donc voilà, ce symposium, maintenant, va apporter une réponse.
02:47 - Alors, j'ai vu que vous aviez été appuyé par un collectif de journalistes par rapport à la déontologie journalistique.
02:56 Qu'est-ce qui s'est passé en ce qui vous concerne ?
02:57 - En réalité, le conseil de déontologie journalistique m'a donné raison concernant un média mainstream
03:06 qui s'appelle LN24, retenez bien, LN24, qui, il y a un an,
03:11 quand j'ai voulu informer la population par une manifestation à Namur,
03:15 le lendemain, ils ont fait une émission avec deux politiciens
03:18 où il est dit que j'étais suspendu depuis un an.
03:22 Le Dr Bouillon est suspendu depuis un an de l'ordre des médecins.
03:25 Le Dr Bouillon met en danger la population.
03:27 Le Dr Bouillon n'est pas crédible.
03:29 Donc le conseil a tranché ces mensonges, désinformations,
03:35 une absence de droit de réponse, donc la censure,
03:38 et donc évidemment cette action est un cas de jurisprudence
03:41 parce que maintenant ça va aller au tribunal,
03:42 parce qu'il faut que les patients, il faut que la population, les citoyens comprennent
03:47 qu'une certaine presse, et surtout la mainstream,
03:52 a menti, a désinformé, et c'est encore aujourd'hui.
03:55 Et donc je reviens à ce symposium qui est quand même important.
03:58 Vous devez savoir que le lendemain des médecins nationales
04:03 était représenté par son vice-président, M. Christian Veilot.
04:07 Et donc ce vice-président, ainsi que les experts et les professeurs
04:11 qui ont pris la parole, sont tous unanimes.
04:14 Il n'y a pas d'obligation vaccinale, Covid-19, pour les soignants.
04:20 - Ah oui, ils l'ont affirmé.
04:22 - Ah ils l'ont affirmé.
04:23 On n'est plus dans cette obligation, on n'a même plus y penser,
04:26 on l'oublie, on met à la poubelle.
04:28 - Donc l'ordre des médecins nationales de Belgique.
04:30 - Donc le vice-président de l'ordre des médecins de Belgique,
04:35 ainsi que de grands professeurs qui ont pris la parole à ce symposium,
04:39 ils sont tous clairs, nets et précis,
04:41 pas d'obligation vaccinale chez les soignants.
04:44 Donc en France, s'il vous plaît, arrêtez ce carnage, arrêtez cette souffrance,
04:48 reprenez ces soignants et tous ceux qui n'ont pas été vaccinés au travail, s'il vous plaît.
04:53 Donc ça c'était la première grande déclaration.
04:57 Et puis évidemment, là où je ne suis pas d'accord un petit peu avec M. Corignon,
05:02 c'est qu'ils m'ont répondu, ils ont répondu à d'autres,
05:08 qu'on est toujours dans un traitement de vaccination Covid
05:13 avec des effets adhésifs à la poule rare.
05:16 Je dis bien effets adhésifs à la poule rare.
05:18 Et donc le professeur qui avait la parole à qui j'ai posé la question,
05:23 il a répondu que même en gynécologie,
05:26 le seul effet adhésif à la poule qu'on rapporte,
05:29 c'est un décalage, un retard dans les règles.
05:33 On en est là aujourd'hui.
05:35 Et donc moi ce symposium m'a donné l'impression
05:38 qu'après trois ans de censure, d'absence de débats contradictoires,
05:42 c'était plutôt un débat pour dire que la Covid est en voie de terminer,
05:46 que ce vaccin touche à sa fin,
05:49 mais on est déjà maintenant avec ce vaccin ARN messager
05:53 pour sûrement des pandémies suivantes, pour des maladies suivantes,
05:56 il ferme un livre pour prévoir... - À ouvrir un autre.
05:59 - Exactement, H1N1, Covid, et qu'elle va être le suivant.
06:03 Et donc voilà pourquoi ce symposium,
06:05 j'étais content d'assister, d'avoir répondu à l'invitation,
06:09 parce qu'au moins je peux dire aujourd'hui
06:11 qu'au cours de ce symposium, j'ai pris la parole en tant que médecin généraliste.
06:15 La médecine générale, depuis trois ans, elle est morte
06:17 par rapport à cette Covid et par rapport à cette vaccination.
06:19 - Elle était impuissante.
06:21 - Exactement, elle n'était pas entendue.
06:23 Alors que quand on est en guerre,
06:25 parce qu'ils ont répété qu'on était en guerre contre la Covid,
06:27 quand on est en guerre contre quoi que ce soit...
06:29 - On a besoin de tous les soldats.
06:31 - Oui, mais surtout les soldats de terrain,
06:32 c'était quand même la médecine générale.
06:34 Quand je dis médecine générale, c'est le médecin généraliste,
06:36 les ambulanciers, les infirmières, tout ce qui tourne autour du patient,
06:39 tout ce monde de médecine générale n'a pas été entendu.
06:42 Et donc je le dis quand même,
06:44 on a quand même une expertise de médecine générale
06:46 de plus de 20 000 patients pris en charge
06:48 qui sont venus des quatre coins de Belgique et de France.
06:51 Et bien même cette expertise est passée à la trappe,
06:55 et est toujours à la trappe aujourd'hui.
06:57 Et donc à la question que j'ai posée,
07:00 pourquoi une vaccination sans prudence,
07:04 sans prise de sang, sans surveiller le système immunitaire,
07:07 sans fortifier le système immunitaire...
07:09 - Vous vous dites toujours, je rappelle quand même David Bouillon,
07:11 pourquoi on ne fait pas d'abord la sérologie,
07:12 pour savoir si nous avons des anticorps ou pas.
07:15 - Exactement, d'ailleurs j'ai une maman qui m'a téléphoné
07:18 il y a quelques jours, son fils est complètement out,
07:23 il voulait faire des études de médecine,
07:25 et il a dû arrêter parce qu'il a fait le vaccin de l'hépatite B
07:28 pour pouvoir faire ses études,
07:30 et elle m'a montré la prise de sang,
07:32 et il y a des anticorps contre l'hépatite B.
07:34 Là on fait des anticorps, là on fait une sérologie.
07:36 Mais après il a fait le vaccin contre la Covid,
07:39 et là c'était la fatigue, une perte de concentration,
07:42 problèmes...
07:44 - Mais ça c'est toute la polémique, on ne va pas rentrer dedans.
07:46 - Ce n'est pas une polémique, c'est une réalité.
07:47 - Parce qu'il est suivi quand même par des spécialistes
07:50 pour ce trouble qui est survenu après.
07:53 Et c'est ça M. Bercov qui est important,
07:55 c'est que chaque effet indésirable qui survient après cette vaccination
08:00 doit être rapporté.
08:01 Et là l'ordre des médecins et les professeurs
08:04 reconnaissent que ça n'a pas été rapporté.
08:06 - Oui, alors l'histoire de la pharbe en Covid-19,
08:08 ils l'ont reconnu, enfin qu'il y a eu des défauts d'attention, etc.
08:12 - Exactement, mais les auditeurs doivent comprendre
08:14 par l'expertise que nous avons,
08:16 parce que nous prenons en charge quand même les personnes
08:18 qui sont victimes de phare désirable,
08:19 c'est qu'on est à quelques pourcents de phare désirable
08:23 qui sont rapportés, et pas 100%.
08:25 - Que le reste, oui.
08:26 - C'est grave, dans un nouveau traitement c'est rare.
08:29 - Pierre Chao l'a dit, Laurent Toubianna l'a dit,
08:32 effectivement, même des statisticiens
08:34 sont d'accord de ce point de vue avec vous.
08:36 Mais alors justement, Dr Bouillon, ça c'est important,
08:38 mais je voudrais que vous rapportiez,
08:40 vous avez quand même actuellement,
08:41 vous êtes venu d'ailleurs votre camion,
08:43 on ne peut pas le montrer,
08:45 il est aux pieds de Sud Radio, là il est à côté.
08:47 - Et vous pouvez le montrer, il n'y a pas de soucis.
08:49 - Voilà, on vous reprendra les photos
08:51 qu'on mettra d'ailleurs dans les prochains jours.
08:53 Mais, Dr Bouillon,
08:55 vous vous dites aujourd'hui,
08:57 on peut, il n'y a pas que les EHPAD,
09:00 on peut hospitaliser des seniors et des séniors
09:03 de même 80 ans et plus à domicile.
09:07 Oui, mais attendez, c'est très difficile,
09:09 les parents travaillent,
09:11 les gens travaillent, comment faire ?
09:13 - Écoutez, nous faisons cette hospitalisation à domicile depuis 2016,
09:16 et donc même les ministres de la Santé sont au courant.
09:18 - Ah oui ? Pourquoi ? Parce que c'est le principe de la gardère.
09:21 Si tu ne vas pas à la gardère, la gardère ira à toi.
09:24 De le film Le Bossu.
09:26 Donc ça veut dire que si des personnes ne savent pas se déplacer vers l'hôpital,
09:28 pour une raison bien précise qui est la leur,
09:31 qui veulent rester à la maison,
09:33 c'est l'hôpital qui peut se déplacer à domicile.
09:36 Alors quand on dit hospitalisation à domicile,
09:38 c'est très facile, nous l'avons vécu pendant cette crise,
09:41 l'effet indésirable le plus important après une Covid,
09:45 la complication la plus importante après une Covid,
09:47 c'est une infection bactérienne, donc ce sont des septicémies,
09:50 des infections graves qui si elles ne sont pas soignées,
09:52 conduisent au décès.
09:54 Eh bien, nous allons avec notre véhicule,
09:56 qui est équipé de manière complète,
09:58 donc ça veut dire quoi ?
09:59 Ça veut dire qu'on peut faire des prises de sang,
10:01 on peut faire des perfusions intraveineuses d'antibiotiques,
10:05 on peut fournir de l'oxygène,
10:07 on peut mettre...
10:09 - Vous avez les équipements pour ça ?
10:11 - Oui, tout est dans le véhicule, ici.
10:13 Et alors, la grosse puissance que nous avons,
10:17 c'est que nous avons une faculté de créer des réseaux,
10:20 donc ça veut dire qu'à domicile,
10:21 on peut travailler avec des infirmières à domicile,
10:23 avec les kinés, avec le pharmacien,
10:25 avec des ambulanciers,
10:27 et la personne âgée, elle est comme un poisson dans l'eau,
10:30 parce qu'elle a un diagnostic précoce, très rapide,
10:33 et à ce moment-là, elle a un traitement qui est adapté.
10:36 Et là, je lance quand même un pavé dans la mare,
10:40 c'est qu'en France et en Belgique,
10:42 une complication post-Covid,
10:44 c'est soit une thrombose, soit une infection.
10:47 Eh bien, nous avons les traitements.
10:48 Ça veut dire qu'une thrombose, nous avons des anticoagulants,
10:51 sur base d'une prise de sang, les dédimers,
10:53 nous avons, par rapport aux infections, des antibiotiques,
10:56 nous avons de la cortisone,
10:57 nous avons de l'oxygène à domicile,
10:58 nous avons des anti-inflammatoires,
11:00 et on peut aussi faire tout ce qui est préventif,
11:03 avec la vitamine D, avec le zinc.
11:05 Donc, le médecin généraliste a une panoplie importante,
11:09 a vraiment un outil important de traitement,
11:11 qui a été complètement méprisé, qui a été censuré.
11:15 "On ne soigne pas les personnes âgées,
11:17 parce qu'ainsi, on dit à nos enfants aujourd'hui,
11:20 ben écoute, il faut quand même te faire vacciner,
11:22 parce qu'ainsi, tu ne vas pas contaminer tes grands-parents."
11:24 Or, on sait très bien que cette phrase, elle est criminelle,
11:27 puisque nous avons soigné les personnes âgées.
11:30 Et les personnes âgées sont toujours aujourd'hui là pour témoigner,
11:32 donc elles ont été sauvées, elles n'ont pas été à l'hôpital,
11:35 elles n'ont pas appelé l'ambulance.
11:36 On n'a pas saturé les hôpitaux, les soins intensifs,
11:39 par notre façon de travailler,
11:40 qui est une médecine générale qui existe depuis 30 ans.
11:44 Une grippe avec complication se soigne à domicile.
11:48 On n'envoyait pas à l'hôpital
11:49 toutes les personnes qui avaient une grippe avec complication.
11:51 Mais il fallait un diagnostic précoce,
11:52 il fallait une prise en charge précoce,
11:54 il fallait une médecine de qualité.
11:56 - Alors, Dr. David Bouillon,
11:57 vous êtes combien à pratiquer cela,
11:59 aujourd'hui, en Belgique par exemple ?
12:01 Vous êtes seul, ou il y a d'autres personnes qui pratiquent cela ?
12:04 - Cette opération à domicile, elle est extrêmement rare,
12:07 parce qu'il faut être...
12:08 - Elle est légale d'abord ? Est-ce qu'elle est permise ?
12:10 - Par assu, que...
12:11 Et même si elle est...
12:12 Non, elle est légale.
12:13 Elle est légale.
12:14 Mais j'attends, évidemment,
12:16 si maintenant ils réagissent, on réagira aussi.
12:18 Parce qu'on sauve des vies, M. Bercoff.
12:20 C'est-à-dire qu'une personne âgée,
12:22 nous avons plus de 10 000 prises de sang,
12:24 qui montrent qu'il y a infection, septicémie.
12:28 Alors, toutes les personnes qui sont décédées dans les EHPAD,
12:30 dans les maisons de repos et à domicile,
12:32 c'est parce qu'on leur a dit de rester 10 jours sans traitement,
12:35 alors que la période d'incubation était déjà là avant les symptômes.
12:39 Ce sont des personnes qui étaient entre 10 et 20 jours sans traitement.
12:42 Sans diagnostic.
12:43 - Sans traitement ni diagnostic.
12:45 - Et les malheureuses personnes âgées qui n'avaient pas ce traitement,
12:49 elles ont eu droit, elles ont eu droit, à du rivoterie aussi.
12:52 Pour dire, si maintenant tu souffres, on va abriger tes souffrances.
12:55 Alors qu'il suffisait simplement de soigner.
12:58 Pas de traitement précoce.
12:59 Une consultation complète en présentiel,
13:02 qui permettait d'apporter un diagnostic rapide,
13:05 et avec nos traitements, on peut sauver des vies.
13:07 - Mais alors, Dr Bouillon, on vous répond,
13:09 mais regardez la crise dans les hôpitaux,
13:12 les urgentistes, les soignants, les infirmiers et tout ça.
13:15 Est-ce qu'on a le personnel pour ça ?
13:17 Parce que ça ne se crée pas comme ça en un tournoi.
13:20 - Mais nous l'avons fait, nous travaillons avec des infirmières
13:22 des quatre coins de Belgique.
13:24 Pourquoi ?
13:24 Parce que quand on dit pénurie de médecins,
13:26 et pénurie d'infirmières,
13:28 il aurait dû mettre en route une synergie, des binômes.
13:32 En réalité, un médecin peut travailler avec plusieurs infirmières,
13:36 et quand on regroupe les soignants,
13:38 c'est-à-dire médecins, infirmières, ambulanciers,
13:41 même des pharmaciens,
13:42 puisque les pharmaciens vaccinent,
13:43 donc ils pourraient aussi aider dans cette prise en charge.
13:46 Donc quand on met tous ces soignants,
13:48 main dans la main, au service du patient,
13:50 qui est en difficulté, qui est en danger, qui est en souffrance,
13:53 qui est en maltraitance,
13:54 on pouvait le faire.
13:55 Mais le problème, c'est que la politique belge et étrangère
13:59 s'occupait d'abord de ce qui se passait dans les hôpitaux,
14:01 aux soins intensifs.
14:02 Il n'y a pas un professeur...
14:04 - Ça a été le cas en France aussi.
14:05 - Il n'y a pas un professeur au Symposium
14:07 qui a réfléchi en disant
14:08 "mais si on avait d'abord fait soigner les patients
14:11 en médecine générale à leur domicile,
14:13 jamais on aurait été dépassé au niveau des urgences".
14:16 Ils ne réfléchissent pas à ça.
14:17 En réalité, le médecin généraliste,
14:18 je m'excuse, mais on a un diplôme
14:20 où on peut tout faire.
14:21 Je peux réanimer, je peux intuber,
14:23 j'ai fait des transferts médicalisés pendant cette crise,
14:25 je peux vous dire que c'est l'expérience,
14:27 c'est l'expertise qui permet de faire du travail
14:30 et pas un diplôme.
14:31 - Alors, Dr Bouillon,
14:34 pour avancer un peu là-dessus,
14:36 pour vous aujourd'hui,
14:37 est-ce que c'est un problème ?
14:38 Parce qu'on voit bien qu'un narratif,
14:40 que ce n'est plus...
14:41 Vous savez, c'est toujours pareil,
14:43 je ne dis pas que l'Ukraine a remplacé le Covid,
14:45 que la question ukrainienne a remplacé le Covid,
14:49 mais on voit très très bien que ce n'est plus
14:51 à l'ordre principal des préoccupations,
14:53 même si on continue d'en parler,
14:55 bien sûr, et de traiter,
14:56 parce qu'il y a encore des malades.
14:58 Mais pour vous,
14:59 en fait, c'est une prise de conscience générale
15:02 qui doit arriver ?
15:03 - Oui.
15:04 - C'est quoi ?
15:04 - Je voudrais d'abord rebondir sur ce que vous venez de dire.
15:06 En Ukraine, c'est une guerre
15:08 qui est visible,
15:08 qui est rapportée par les mainstreams.
15:10 Là, on essaie de protéger la population ukrainienne.
15:12 Ici, on a eu une guerre,
15:15 qui est invisible,
15:16 puisque les mainstreams n'ont rien rapporté
15:17 à ce qui se passait à domicile.
15:18 On n'a pas protégé les personnes âgées,
15:20 on n'a pas protégé nos citoyens.
15:22 On nous a laissé tomber
15:23 comme une merde en médecine générale.
15:25 Et donc, n'oubliez pas
15:26 qu'il faut protéger ses citoyens
15:28 avant de protéger ceux qui sont en dehors du pays.
15:31 Ça, c'est une chose.
15:32 Et deuxièmement,
15:33 on a l'air de laisser tomber cette Covid,
15:36 cette vaccination.
15:37 La question que j'ai envie de poser,
15:38 c'est H1N1, Covid,
15:40 est-ce qu'on prépare une troisième saloperie
15:43 qui va nous prendre au dépourvu ?
15:44 Et c'est pour ça que cette organisation à domicile
15:46 doit se développer.
15:48 Il faut préparer cette médecine de demain
15:51 qui est de tous ensemble...
15:52 - Qui est presque préventive, ce Covid.
15:54 - Exactement.
15:55 C'est pour ça que nous sommes en train de mettre
15:57 des antennes Lagardère un peu partout en Belgique,
16:00 une par province en tout cas,
16:01 et bientôt en international.
16:03 Pourquoi ?
16:04 Parce qu'en international,
16:05 les auditeurs doivent savoir
16:07 que la prise en charge de leurs aînés
16:10 dans certains pays,
16:11 dans certains continents comme l'Afrique,
16:12 elle a été dès les premiers symptômes.
16:14 Donc ce qu'on fait en Belgique et en France,
16:16 n'est pas ce qu'on fait dans le monde entier.
16:18 Et ça, les auditeurs doivent le savoir,
16:19 et je leur montrerai.
16:20 - Et en Afrique, peut-être qu'ils ont
16:22 une plus grande préoccupation de leurs personnes âgées.
16:25 - Exactement.
16:26 Et je l'ai vu dans les communautés,
16:28 même en Belgique et en France,
16:30 il y a des communautés où quand leur personne âgée
16:32 est malade,
16:34 ils n'hésitent pas à faire le trajet
16:36 Bruxelles-Mons, Arlon-Mons, France-Mons.
16:39 J'ai une dame qui a fait le déplacement
16:42 du sud de la France pour être soignée à Mons.
16:44 Et donc, quand les personnes âgées pour eux,
16:47 c'est tellement important,
16:49 c'est tellement prioritaire,
16:51 qu'ils mettent tout de suite l'alarme en route.
16:55 Et c'est pour ça que je dis chapeau à ces communautés,
16:57 ou à ces continents, ou à ces pays.
16:58 Parce qu'en Belgique et en France, ce n'est pas le cas.
17:00 - Alors, vous dites que vous allez fonder un collectif,
17:02 vous avez dit avant de prendre l'antenne.
17:04 - Oui, on a rendez-vous chez le notaire,
17:06 on va créer un collectif Lagardère
17:08 d'aide aux victimes.
17:09 - Lagardère, je rappelle que ça n'a rien à voir
17:11 avec la famille Lagardère.
17:12 - Non, Lagardère vient de ma jeunesse,
17:15 c'est le film "Le Bossu".
17:16 - Depuis "Le Bossu", vous l'avez dit.
17:17 - Le chevalier de Lagardère.
17:18 - Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi.
17:20 - On est venu assassiner son meilleur ami,
17:22 et il a crié quand ce monsieur s'est enfui.
17:26 Puisque tu n'es pas là,
17:27 si tu ne viens pas à Lagardère,
17:28 Lagardère ira à toi,
17:29 et il est allé venger son ami à la fin du film.
17:32 - Alors, ce collectif, il s'agit de faire quoi ?
17:35 - Le collectif d'aide aux victimes Covid,
17:37 ça va être un collectif qui va prendre en charge
17:40 les personnes qui n'ont pas été soignées
17:42 après infection Covid.
17:43 Ce sont donc une prise en charge
17:46 des effets indésirables,
17:47 donc des personnes qui sont victimes d'effets indésirables,
17:49 qui sont dans un état de souffrance extrême
17:53 parce qu'ils ne sont pas reconnus
17:55 et parce qu'ils ne sont pas compris.
17:57 Et ensuite, tous les soignants qui sont persécutés
18:00 par cette crise de la sanité,
18:02 dénonciation alors des médecins,
18:03 délation,
18:04 et alors ce collectif permettra aussi
18:07 d'aider aussi au niveau des traitements,
18:10 parce qu'il y a des personnes qui sont...
18:11 - Et si vous voulez avoir des renseignements, oui, allez-y.
18:13 - Il y a des personnes qui sont victimes d'effets indésirables,
18:15 et donc je pense à Lucie, je pense à Pierre,
18:18 dont les traitements sont très chers
18:21 parce qu'ils ne sont pas remboursés,
18:23 et donc ces personnes-là, il faut les aider
18:25 parce que les traitements complémentaires marchent, mais...
18:28 - Donc vous attendez des dons, vous attendez de l'aide aussi.
18:30 - Ah oui, mais comme le véhicule ici.
18:32 Donc je voudrais quand même le dire,
18:34 c'est quand même une anecdote importante,
18:36 un jour de samedi,
18:39 on m'a appelé pour aller sur Bruxelles,
18:42 pour aller sauver un monsieur de 98 ans,
18:45 qui était en septicémie, septicémie post-covid.
18:49 Et donc nous avons mis cette hospitalisation en route,
18:51 avec des Baxter, avec des perfusions, avec de l'oxygène.
18:54 - Dans le camion ?
18:55 - Oui, dans le camion, non, non, pas dans le camion,
18:56 on avait tout dans le camion,
18:58 on a tout vidé le camion pour faire cette hospitalisation.
19:01 Et donc c'était au mois de décembre,
19:03 donc le CRP, l'indicateur d'infection,
19:06 était à 400 alors qu'il doit être en dessous de 10,
19:08 400, donc il était destiné à mourir.
19:11 Eh bien, nous sommes aujourd'hui en février,
19:14 il n'a plus que 3 de CRP, il est sauvé.
19:17 Et donc en remerciement,
19:19 toutes ces familles sont mobilisées
19:23 pour recueillir des dons,
19:25 et ce véhicule a été payé uniquement par des dons.
19:28 60 000 euros de dons en 10 jours.
19:31 - Eh bien écoutez, et si on veut vous adresser les dons et communiquer, c'est ?
19:35 - Eh bien on a un numéro de compte via la fondation,
19:37 et donc ça on peut donner l'information.
19:40 Mais cette hospitalisation à domicile
19:42 va maintenant prendre le jour en RDC.
19:46 En République démocratique du Congo.
19:48 - Je sais que vous y allez.
19:49 Merci David Bouillon, vous êtes toujours là,
19:52 et vous agissez en dehors des poteaux signalisation,
19:56 et c'est quelquefois une bonne chose.
19:58 - Et l'information peut sauver une vie.
19:59 N'oubliez pas, soyez informé avant de décider
20:02 un traitement expérimental. Merci.

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