Charlotte D’Ornellas : Sandrine Rousseau est «incapable de définir exactement ce qu’elle entend par fascisme, ce qu’est la culture politique, en l’occurrence du fascisme en Italie. Mais ce n’est pas très étonnant dans la mesure où elle poursuit une espèce d’analyse marxiste qui fait que tout ce qui nous attaque est, par principe, fasciste.»
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00:00 Et Sandrine, on voit qu'elle n'est pas assurée de ce dont elle est en train de parler,
00:03 pour la bonne et simple raison que je pense qu'elle ne maîtrise pas le sujet qu'elle aborde.
00:06 Elle est incapable, à mon avis, de définir exactement ce qu'elle entend par fascisme,
00:11 ce qu'est la culture politique, en l'occurrence du fascisme en Italie.
00:15 Mais ce n'est pas très étonnant dans la mesure où elle poursuit, finalement,
00:19 elle maintient une espèce d'analyse marxiste qui fait que tout ce qui nous attaque
00:22 est par principe fasciste, qu'on entretient l'idée d'un ennemi qu'on appelle fasciste
00:28 et qu'on fait vivre pour pouvoir le combattre toute la journée,
00:31 et qui en plus est un ennemi qui fait tellement peur par les mots utilisés
00:35 qu'il a une puissance mobilisatrice énorme.
00:38 Donc, elle poursuit finalement ce réflexe que beaucoup ont eu à gauche pendant des années.
00:44 Laurent Geoffrin, c'est quelque chose.
00:46 Vous avez été capable d'utiliser ce mot-là, vous aussi,
00:48 en expliquant dans la même phrase, quelques minutes après, que vous ne le pensiez pas.
00:53 [Musique]
00:56 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org