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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Philippe Vandel reçoit chaque jour un invité.
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NewsTranscription
00:00 Bonjour Kev Adams, bonjour Philippe, humoriste, comédien, au cinéma il y a eu les Profs,
00:05 à l'ADAM ou plus récemment, Maison de Retraite, dont vous étiez le co-scénariste et le co-producteur,
00:10 parce que vous avez lâché 2 millions d'entrées.
00:13 Ça fait plaisir pour vous, star du One Man Show, les derniers soit 10 ans, soit 10 ans,
00:18 ou encore le vrai mois, et aussi les duos avec Gad Elmaleh.
00:20 Votre actus, c'est un nouveau spectacle qui s'appelle « Miroir » en tournée dans toute la France,
00:24 à partir du 20 février, puis vous passerez par Paris les 17, 18 et 19 avril au Dôme de Paris.
00:30 C'est un spectacle très secret, vous l'avez seulement rodé dans quelques salles,
00:34 sur l'affiche qu'on connaît, on vous voit face à un miroir brisé, le regard un peu perdu,
00:38 qu'est-ce que vous voulez dire avec cette image ?
00:40 Franchement c'est le meilleur teasing possible, j'ai rien envie de rajouter à ça, c'est parfait.
00:45 Oui mais il faut qu'on tienne jusqu'à 11h, on peut parler de plein d'autres choses.
00:48 C'est un spectacle qui parle d'un constat simple, j'ai beaucoup de mal avec mon image,
00:54 c'est assez paradoxal puisqu'on vit dans un monde d'image, et je fais un métier d'image,
00:58 j'ai beaucoup de mal avec ça, donc j'ai tenté de me poser la question de pourquoi.
01:03 En fait ça touche à plein de sujets très larges,
01:07 d'un coup je me dis pourquoi j'ai autant de mal avec mon physique,
01:11 parce que quand j'étais petit j'étais en surpoids,
01:13 et pourquoi j'ai mal vécu le fait d'être en surpoids petit,
01:17 alors on part sur un sujet, il y a tout un sketch sur le harcèlement scolaire,
01:20 que vous avez subi ?
01:22 Oui mais comme je le dis dans le spectacle,
01:24 à une hauteur et une puissance qui était beaucoup plus modérée à mon époque.
01:29 Je le dis dans le sketch, le harcèlement s'arrêtait quand je sortais de l'école,
01:33 quand j'étais chez moi j'étais tranquille, le week-end j'étais tranquille, les vacances j'étais tranquille.
01:37 Parce que les réseaux sociaux n'avaient pas été inventés ?
01:39 A mon époque non, moi je suis à 91,
01:41 c'est pour ça que ça s'arrêtait en sortant de l'école.
01:43 Mais dans la cour de l'école vous étiez harcelé à cause du surpoids ?
01:45 Oui, on m'appelait, je le dis dans le spectacle, on m'appelait Kévo Le Gros,
01:49 et tout ça, il y avait un côté un peu, on se moque des mômes parce qu'ils sont différents.
01:52 Donc il y a tout un sketch là-dessus, il y a aussi un sketch sur le fait que j'ai beaucoup de mal
01:56 à m'engager, à avoir une vraie relation sérieuse.
01:59 Avant qu'on parle de relation sérieuse, Kévo Le Gros, vous dites aussi que vous étiez harcelé ou moqué avec votre prénom.
02:03 Vous dites que quand on s'appelle Kévin, on parle avec un handicap dans la vie.
02:06 Oui, alors ça c'est plus moi qui disais de la blague.
02:08 C'est de la blague ça ?
02:08 Parce que c'est pas vrai du tout.
02:09 Ça c'est de l'autodérision.
02:10 Personne s'est moqué de votre prénom.
02:11 Si Philippe, quand même, soyons honnêtes, c'est un peu vrai.
02:14 Kévin, c'est pas non plus la meilleure connotation du monde.
02:17 Quand tu t'appelles Kévin, les gens ils se disent pas "Waouh, mais quel prénom magnifique !"
02:20 Non mais vous racontez ça à un gars qui a été au CM2, j'étais au CM2 en 70,
02:23 donc je sais pas du tout comment ça marche et je connais pas la géographie.
02:27 Peut-être dans votre monde Kévin, c'est un peu moderne, c'est un peu sympa, c'est un peu stylé.
02:30 Non, non, je sais qu'on en rigole.
02:32 On en rigole.
02:32 Voilà, je sais qu'on en rigole. Je voulais savoir si vous en aviez souffert, voilà ce que je voulais dire.
02:36 Non, non, non, j'en ai pas spécialement souffert, mais je trouve ça drôle aussi de rire avec moi
02:40 et c'est un spectacle plein d'autodérision pour le coup.
02:43 Vous vous dites avoir réalisé qu'il n'y avait pas de miroir chez vous.
02:47 Ouais, c'est vrai.
02:48 Mais totalement par hasard en fait.
02:49 Un jour pour me préparer, j'ai dit "Mais en fait, j'ai pas de miroir ici."
02:53 Un jour, je sais plus qui, c'est un grand avocat qui raconte cette histoire.
02:57 Il a la chance d'aller dîner chez Isabelle Adjani.
02:59 Et il est chez Isabelle Adjani, c'est très sympathique.
03:01 Ils sont tous les deux en tête à tête.
03:02 Et peut-être qu'il y a du monde, je ne me souviens pas, ce n'est pas le but de l'histoire.
03:06 Il y a du monde ou il n'y a pas de monde ?
03:07 Moi, c'est important pour moi de savoir.
03:09 Il remarque qu'il n'y a aucun miroir chez Isabelle Adjani.
03:12 Et il lui fait la remarque, il dit "Il n'y a pas de miroir chez vous."
03:14 Et Adjani dit "Oui, c'est vrai, je n'aime pas me rencontrer."
03:17 C'est beau.
03:19 Ouais, j'aurais adoré avoir cette phrase.
03:21 Moi, j'ai juste dit "Oh, il n'y a pas de miroir."
03:25 Non, je pense que j'ai du mal vraiment avec le reflet.
03:30 Et puis, j'ai commencé à être filmé sous l'œil des caméras très jeunes aussi.
03:33 Donc, je pense que ça joue.
03:34 J'en parle dans le spectacle.
03:35 Évidemment.
03:36 Sans parler du fait que beaucoup de journalistes ont toujours l'image qu'ils ont de vous
03:41 d'il y a 10 ans ou d'il y a 15 ans.
03:42 Mais vous étiez une autre personne.
03:43 Kev Adams, c'est la même personne.
03:45 Elle est avec nous.
03:46 Ça s'appelle "Miroir Culture Media Continent".
03:47 Européen Culture Media.
03:49 Philippe Vandel.
03:50 En compagnie de Kev Adams, c'est son nouveau spectacle, son nouveau one-man show.
03:54 Certainement le plus personnel.
03:55 Il s'appelle "Miroir".
03:56 Il se regarde dans un miroir.
03:58 Vous le verrez au Dôme de Paris les 17, 18 et 19 avril.
04:01 Et puis, avant sa grosse, grosse tournée dans toute la France, on va donner les dates.
04:04 Dans le dossier de presse, il a indiqué ceci.
04:06 "Vous pensiez avoir tout vu de Kev Adams sur scène, au cinéma, dans la presse people,
04:11 en boîte, surtout en boîte et même beaucoup trop en boîte."
04:14 Fin de la citation.
04:15 Vous sortez vraiment trop en boîte.
04:17 Oui, je crois que je sors trop en boîte pour mon âge et que ce n'est plus possible.
04:21 J'en parle dans le spectacle.
04:22 Je dis que ma grand-mère me demande pourquoi je ne suis toujours pas marié.
04:25 Que j'ai un rapport privilégié avec ma grand-mère.
04:27 Et elle me dit "mais pourquoi tu n'es toujours pas marié ?"
04:29 Et je lui dis "écoute, j'ai l'impression que j'ai un peu le syndrome de Peter Pan.
04:31 J'ai encore envie de faire la fête.
04:33 J'ai envie d'être dehors tous les soirs.
04:35 J'ai envie de vivre.
04:36 Et elle me dit cette phrase que je trouve très mignonne.
04:38 Elle dit "en fait, toi, tu es exactement comme mes dents."
04:42 Et je lui dis "c'est-à-dire ?"
04:43 Et elle me dit "tu passes toutes tes nuits dehors."
04:45 Donc ça me fait rire.
04:47 Mais vous étiez en boîte cette semaine encore ou pas ?
04:49 - Oui, j'y étais cette semaine.
04:53 Et c'était très sympa.
04:55 - Et les gens vous disent quoi ?
04:56 Les gens vous reconnaissent comme Kev Adams ?
04:57 Les gens vous reconnaissent comme un habitué ?
04:58 - Et n'en finiriez-vous que les gens me reconnaissent comme Nico Saliega ?
05:01 C'est très étrange, je ne sais pas pourquoi.
05:02 - Vous n'avez pas compris le sens de ma question.
05:03 Est-ce que vous êtes un habitué ?
05:04 Est-ce qu'on vient vous draguer comme une star agie comme un aimant en boîte de nuit ?
05:10 - Non, je ne crois pas.
05:13 Non, c'est assez tranquille.
05:14 Les gens font la fête, ils font leur truc.
05:17 Bien sûr, on me reconnaît parfois, mais c'est beaucoup moins fort qu'en journée dans un restaurant.
05:24 Les gens sont plus dits qu'en boîte.
05:28 Il y a un côté un peu "on est venu danser, on est venu entre potes, on est venu draguer aussi" pour certains.
05:34 Donc non, c'est assez cool.
05:36 - Pour vous ?
05:37 - Pour moi, on ne m'embête pas là-bas en tout cas.
05:39 - Mais est-ce que vous y allez pour draguer ?
05:40 J'en parle parce que c'est le sujet.
05:41 - Non, non, non, moi vraiment j'aime la vibes.
05:43 J'aime voir les gens, je suis curieux de voir les gens.
05:46 D'ailleurs, la plupart du temps, je n'y vais, je ne parle qu'avec mes potes.
05:49 Donc on pourrait très bien aller ailleurs en fait.
05:51 Mais j'aime cette ambiance, la musique, les gens.
05:56 Je ne sais pas, il y a un truc un peu sulfureux qui me plaît dans les boîtes.
06:00 - Vous avez 30 ans, vous dites que vous êtes dans un entre-deux.
06:03 Vous adorez passer des heures sur TikTok comme un ado.
06:05 En même temps, vous avez des potes qui deviennent parents.
06:07 - Oui, c'est vrai.
06:08 - Et alors c'est comment ?
06:09 - C'est particulier, c'est une vie étrange.
06:15 C'est cette génération qui a grandi avec Instagram et tout ça, qui devient parent.
06:18 Et en même temps, qui essaye de rester un peu connecté avec ce avec quoi on a grandi.
06:23 Et les nouveaux médias aussi, donc c'est un peu particulier, c'est un vrai entre-deux.
06:26 - Mais est-ce que ça vous donne envie d'être parent ?
06:28 Est-ce que ça vous donne envie de faire comme les autres ?
06:29 Est-ce que vous vous sentez différent parce que tous vos potes commencent à avoir des enfants ?
06:33 - Je me sens différent parce que certains d'entre eux commencent à avoir des enfants,
06:36 mais ça ne me donne pas pour autant envie de faire la même chose, non.
06:38 - Elle vous dit quoi, votre maman ?
06:40 - Elle me dit "fais des enfants".
06:43 Elle a très envie d'être grand-mère et je le comprends, mais je pense qu'il y a un temps pour tout.
06:47 Et puis je pense qu'il faut évoluer avec son temps.
06:49 Et je pense que faire des enfants, c'est un engagement fort.
06:51 Donc je pense qu'il faut le faire quand on se sent vraiment prêt, ce qui n'est pas mon cas.
06:56 - Vous dites "quand vous aviez 10 ans, il n'y avait pas les réseaux sociaux.
06:59 Quand vous étiez en classe, maintenant il y a les réseaux sociaux".
07:01 Je vous cite "les mots m'apprennent dès le plus jeune âge que la haine, c'est rigolo".
07:05 Ils lisent des atrocités sur Twitter et ils disent "le monde est comme ça, c'est cool".
07:09 - Ouais, ça me fait peur ça.
07:10 J'en parle dans le spectacle pareil, je dis que j'ai peur pour les générations à venir,
07:14 je dis que j'ai peur pour le futur, je dis qu'on se dirige vers un monde sombre
07:19 où la haine est célébrée.
07:22 C'est grave d'ailleurs, j'ai l'impression qu'aujourd'hui Twitter c'est devenu vraiment le...
07:29 - Le déversoir ?
07:30 - Ouais, et pour tout et n'importe quoi.
07:33 Je ne parle pas que de moi, puisque moi j'ai un peu l'habitude,
07:35 ça fait des années que je me fais vomir dessus sur Twitter et tout, mais...
07:39 - J'allais vous demander ça, comment vous le vivez ?
07:40 - Plutôt bien maintenant.
07:41 - Alors, maintenant, comment vous le vivez ?
07:44 - Au début super mal, je ne comprenais pas, je trouvais ça injuste.
07:47 Je me disais, mais...
07:48 Je me suis toujours dit en fait, mais moi quand je n'aime pas des choses,
07:50 je ne prends pas le temps de le dire franchement.
07:52 Je ne prends pas le temps de le dire.
07:54 Je prends le temps de dire "j'ai bien aimé ça" ou "j'ai adoré ça"
07:56 ou "j'ai rencontré cette personne, c'était génial"
07:59 ou "j'ai été voir cette expo" ou "j'ai été au musée"
08:01 ou "j'ai fait une bêtise au ciné, voir ce film c'était mortel".
08:05 Enfin tu vois, conseiller des choses, on a toujours fait, on a toujours conseillé.
08:07 De tout temps, on a toujours dit "écoute, il faut absolument que tu ailles faire ça, c'est génial".
08:11 Mais dire "ça c'est de la merde, ça c'est pourri, ça c'est horrible,
08:15 rentre chez toi, tu dégages, t'es nul, tu pues, arrête".
08:19 On faisait ça quand on avait 14 ans.
08:21 Tu vois ce que je veux dire ?
08:21 Aujourd'hui, c'est des adultes, des gens qui ont des boulots,
08:25 qui rentrent le soir, qui vont sur Twitter et qui disent ça quand même, c'est ouf.
08:27 - C'est des adultes, mais très souvent anonymes quand même.
08:30 - Non, non, je ne suis pas d'accord.
08:31 - Ah bon ? - Je ne suis pas d'accord, il faut arrêter de...
08:32 - Ah, les gens, ils signent avec leur vrai nom.
08:34 - Il faut arrêter de ramener ça à des espèces de robots dont on ne connaît pas le nom.
08:38 - Non, non, non, quelqu'un qui a pris un pseudo.
08:40 - Il y a des gens sur Twitter qui sont des adultes,
08:43 tu cliques sur leur compte, tu vois, il y a écrit "leur taf", "l'endroit où ils taf",
08:46 il n'y a aucun problème, ils assument à 200% et ils vomissent sur tout le monde.
08:51 Et ça les fait marrer, et ils sont heureux.
08:53 Et la vérité, c'est quoi aujourd'hui ?
08:55 La vérité, c'est que quand tu vomis sur quelqu'un ou quand tu clashes quelqu'un sur Twitter,
08:58 eh bien ça marche, ça fait du retweet.
09:01 Et aujourd'hui, on vit dans une société où les gens, ils sont là, ils rêvent d'un peu de lumière.
09:07 Et c'est triste d'ailleurs, c'est devenu un monde où...
09:09 À quand je vais avoir mon petit moment de lumière ?
09:11 Alors sur TikTok, tu as des mômes qui sont prêts à danser dans la rue
09:13 ou à montrer à moitié leur cul en se disant "ben peut-être que je vais avoir un peu de vue", tu vois.
09:19 "Je vais avoir 100 000 vues, 200 000 vues, 300 000 vues, ce sera mon moment de gloire."
09:22 Il n'y a plus besoin de faire un métier artistique pour connaître son moment de gloire.
09:25 Et sur Twitter, c'est pareil.
09:27 Si je déglingue cette personne que tout le monde déglingue,
09:29 puisque j'ai l'impression que c'est la mode,
09:31 peut-être que je vais avoir 1000, 2000, 5000, 100 000 retweets
09:35 et ce sera mon moment de gloire, ce sera mon moment à moi.
09:37 Et il y a plein de gens, qui sont même parfois des personnalités publiques,
09:41 qui se disent "il est temps pour moi de vomir également
09:43 parce que c'est la seule manière que j'ai d'avoir de la lumière".
09:46 En parlant de cette dichotomie entre le nombre de followers et le rendu, si j'ose dire,
09:50 il y a quelques instants, Jean-Luc Lemoyne racontait que Thomas Porte, le député, il a 85 000 followers
09:56 et l'image qu'il a montrée où il met son pied sur un ballon à l'effigie d'un ministre,
09:59 c'est 4 millions et demi de retweets.
10:01 Voilà, c'est la preuve.
10:02 C'est qu'encore une fois, il n'y a plus vraiment de ratio entre le nombre de followers
10:06 et le nombre d'impact finalement.
10:08 Et cet impact-là, c'est quelque chose que tout le monde recherche.
10:11 Malheureusement, même des gens qui ne font pas des métiers de lumière.
10:14 La seule bonne nouvelle, c'est que ça ne vous touche plus.
10:16 Moi, j'en ai strictement rien à foutre maintenant, vraiment.
10:18 À un point qui est dingue, c'est-à-dire que c'est même flippant parfois.
10:21 C'est-à-dire que je suis détaché à un tel point que...
10:24 En fait, je me dis juste, c'est intéressant d'analyser ça presque en grand,
10:28 c'est pas seulement mon petit cas à moi dont on se fout,
10:31 mais plus je vois que tout est critiqué, tout est massacré
10:35 pour tout et n'importe quoi.
10:37 Je parle trop ?
10:39 Non, pas du tout.
10:39 C'est pas que vous parlez trop, c'est qu'il fallait qu'on marque une courte pause.
10:41 Kev Adams, ça s'appelle "Miroir", il sera au Dôme de Paris.
10:44 Il est avec nous dans Culture Média.
10:45 Je suis désolé Philippe.
10:46 Vous me lancez sur des sujets tellement passionnants.
10:48 C'est un tel plaisir.
10:49 On va parler de musique, on va parler de jeux vidéo,
10:51 on va parler surtout de Kev Adams.