Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée: "La majorité fait, en grande partie, de l'obstruction"
Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée, est l'invité de 3D Calvi alors que le débat sur la réforme des retraites fait du surplace dans l'Hémicycle. Les débats doivent s'achever vendredi prochain à minuit et les députés penchent toujours sur l'article 2.
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00:00 Je trouve que là, depuis hier 20h, il n'y a plus aucun amendement de l'opposition
00:05 et je vois que les amendements de la majorité qui sont les plus nombreux
00:08 sont examinés, j'allais dire dans une lenteur bien comprise.
00:12 Vous savez qu'il y a dans la présidence, il y a la possibilité offerte à la présidence
00:16 quand les amendements sont identiques, de les examiner par paquet.
00:19 Est-ce que la présidence le fait ? Elle ne le fait pas parce que, je crois,
00:24 qu'il n'y a pas beaucoup de désir de cette majorité en réalité d'aller à cet article 7.
00:28 Vous nous dites que c'est la majorité qui fait de l'obstruction parlementaire.
00:34 Je pense qu'elle en fait en grande partie.
00:37 Ce que je peux vous dire par ailleurs, c'est que ça fait des heures de débat
00:41 qu'il n'y a plus d'amendement de la gauche.
00:45 J'ajoute que, ayant entendu mes collègues écologistes, je peux le dire moi pour les socialistes,
00:50 nous allons accélérer et retirer un certain nombre d'amendements aussi d'ici l'article 7.
00:54 Nous, il doit nous en rester peut-être 220 d'ici l'article 7.
00:57 Comme les écologistes environ.
00:58 Donc à peu près comme les écologistes. De toute façon, c'est très significatif.
01:01 Gardons quelques amendements qui nous permettent de parler des dépenses.
01:04 Et puis il faut aller à l'article 7. J'ai entendu un certain nombre de collègues,
01:07 vous en évoquiez un, qui disait que nous pourrions les faire tomber par paquet de 1 000.
01:11 Voilà, je crois qu'on peut avancer comme cela.
01:13 Mais regardez là, il n'y a pas un amendement des parties de gauche.