Ursula Von Der Pfizer ?

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ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mercredi, il s'intéresse à la décision du New York Times de saisir la justice pour contraintre la Commission européenne à dévoiler les échanges entre Ursula Von Der Leyer et le patron de Pfizer à propos de contrat sur les doses de vaccin.   Retrouvez "L'édito international" sur : http://www.europe1.fr/emissions/vincent-hervouet-vous-parle-international LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video                                                                  Retrouvez-nous sur :                                 | Notre site : http://www.europe1.fr                                 | Facebook : https://www.facebook.com/Europe1                                 | Twitter : https://twitter.com/europe1                                 | Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts                                 | Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Transcript

00:00 Bonjour Vincent. Bonjour Dimitri, bonjour à tous. Le quotidien américain, le New York Times,

00:05 poursuit en justice la commission européenne pour faire la lumière sur les relations entre Ursula von der Leyen et le laboratoire Pfizer.

00:11 Bruxelles c'est elle et même davantage. Ursula von der Leyen se prend pour la présidente de l'Europe, elle est à l'aise

00:19 au milieu des chefs d'état et des chefs de gouvernement élus.

00:23 Son casque blond et ses vestes claires tranche parmi les petits hommes gris sur la photo souvenir à la COP 27 à Bali, à New York, partout.

00:31 Elle était encore à Kiev la semaine dernière, c'était la quatrième fois en un an. Elle sourit,

00:37 "Derrière moi la guerre, c'est photogénique". Les autres dirigeants n'en pensent pas moins car elle n'est présidente que de la commission,

00:45 c'est-à-dire nommée pour faire tourner la machine bureau technocratique, pas pour mener une campagne de com' planétaire

00:51 ou singer une politique étrangère. Selon voilà, il y a eu le Covid,

00:55 puis la guerre en Ukraine, la commission a profité de ces deux crises pour s'imposer

01:00 et de ces deux dossiers la présidente a fait son affaire. Et quand on est visible, on est visé.

01:06 - Alors le New York Times souhaiterait consulter ces SMS.

01:09 - D'abord il faut admirer la ténacité du quotidien américain, en creux s'interroger sur notre manque de curiosité.

01:16 Il y a 900 journalistes accrédités à Bruxelles, ils vivent dans une intimité quasi incestueuse avec les institutions.

01:22 Il y a 750 députés qui donnent des leçons à tout l'univers.

01:27 Il y a 27 pays dans l'union avec des médias puissants.

01:30 Mais c'est le New York Times qui prend le taureau par les cornes pour obtenir la transparence sur un contrat mirobolant

01:37 qui concerne les européens. C'est un média américain qui va affronter les avocats de la commission

01:44 devant la cour de justice des communautés européennes

01:47 car la commission est légalement tenue de publier les échanges sur les accords commerciaux qu'elle négocie.

01:52 Et en l'espèce, il s'agit des messages qu'a reçu la vendée laïenne à échanger avec Albert Bourla, le patron de Pfizer,

02:00 en janvier 21, au moment où il négociait le troisième contrat pour 1,8 milliard de vaccins.

02:07 C'est très inhabituel que la présidente négocie en direct.

02:10 - Sur ce contrat, il n'y a aucune transparence, alors ni pendant la négociation, ni après.

02:14 - On ignore pourquoi elle a acheté autant de vaccins, 10 doses par personne et pourquoi ils coûtent de plus en plus cher.

02:19 Il y a un an, un site allemand a saisi la médiatrice de l'union. L'enquête a conclu à la faute de l'administration, point barre.

02:25 La cour des comptes européenne, elle aussi saisie, ne répond pas.

02:28 La commission parlementaire sur le Covid-19 vient d'inviter Ursula von der Leyen à venir s'expliquer.

02:35 Elle n'est pas obligée d'accepter. - Alors elle ira ou elle ira pas ?

02:38 - Avec le catarguette, il y a un soupçon de corruption qui gêne tout le monde à Bruxelles et qui incite à faire moins de cachoterie.

02:45 Mais c'est la vice-présidente du Parlement qui est derrière les barreaux.

02:49 Et les eurodéputés perdent cette supériorité morale dont ils tiraient tant de superbes.

02:53 La commission, elle, est en position de force avec le risque, évidemment,

02:57 que les américains s'habituent à appeler la présidente Ursula von der Faiser.

03:02 - Bien vu, merci. Signature Vincent Herbouet, signature Europe.

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