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Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mercredi, il s'intéresse à l'avis de recherche lancé par la Russie à l'encontre de la Première ministre estonienne, Kaja Kallas.
Retrouvez "L'édito international" sur : http://www.europe1.fr/emissions/vincent-hervouet-vous-parle-international
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NewsTranscription
00:00 - Bonjour Vincent Herweth. - Bonjour Dimitri.
00:02 - Vincent, la Russie à l'enseillir des avis de recherche contre des responsables politiques polonais.
00:07 Balte également, dont la première ministre estonienne Kaja Kallas, tous sont accusés de falsifier l'histoire.
00:13 - Oui, c'est baroque cet avis de recherche. Les enquêteurs russes savent très bien où trouver Kara Kallas.
00:19 Elle est à son bureau 16h par jour, en résidence surveillée.
00:23 La protection rapprochée d'un premier ministre ressemble beaucoup à de la garde à vue.
00:27 Les russes connaissent parfaitement l'adresse, la belle maison Steinbock de Mintaline.
00:33 Ils l'ont squatée pendant 45 ans. À l'époque communiste, c'était leur palais de justice.
00:39 C'est là que 30 000 Estoniens ont été condamnés au goulag pendant les grandes purges staliniennes.
00:44 Parmi eux, la mère et la grand-mère de Kara Kallas, déportées en Sibérie.
00:49 Visiblement, le Kremlin aimerait bien recommencer avec la petite fille.
00:54 Et pour cause, elle est en Europe depuis deux ans, la figure de proue du front anti-Poutine.
00:59 Elle sera dans six mois peut-être, aux représentants de l'Union pour les affaires étrangères
01:04 et la politique de sécurité à la place de Joseph Borrell. C'est une cible.
01:08 - Alors Moscou l'accuse d'avoir détruit un monument aux soldats soviétiques.
01:12 - Les crimes contre la mémoire des libérateurs du monde, contre le nazisme et le fascisme doivent être punis.
01:17 Et ce n'est que le début, a déclamé hier un porte-parole à Moscou.
01:21 Ça rappelle la charge contre les nazis ukrainiens il y a deux ans.
01:25 On peut hausser les épaules devant cette manipulation.
01:29 Mais dans l'interview qu'il a donnée la semaine dernière aux Américains,
01:31 Vladimir Poutine s'est montré obsédé par les humiliations du passé,
01:36 par l'idée qu'il se fait de la grandeur russe,
01:38 le ressentiment est puissant contre ceux qui sabotent le récit historique
01:43 et racontent à la place la triste réalité de la colonisation, des persécutions communistes.
01:49 Ce sont les mêmes qui ont fait imploser l'Union soviétique le jour où ils se sont libérés, les Baltes.
01:55 C'est Skinkarn Karakalas.
01:58 A elle, l'histoire a prouvé qu'il fallait se méfier de ses voisins.
02:01 Au fil des siècles, les Baltes ont été envahies par les Allemands, les Danois, les Suédois, les Polonais,
02:07 mais les pires furent les Russes, elle les connaît par cœur.
02:10 Son père était membre du Soviète suprême, à l'indépendance il a même gouverné l'Estonie.
02:15 Elle sait que Boris Helsin a été sèchement éconduit.
02:18 Quand il a proposé des garanties de sécurité aux Baltes,
02:21 les Baltes ne voulaient qu'une chose, intégrer l'OTAN et l'Union européenne,
02:25 tourner le dos à la Russie et rompre tous les ponts.
02:28 - Mais ça ne suffit pas à les rassurer.
02:30 - Depuis 20 ans, ils dénoncent la menace russe et la naïveté des occidentaux.
02:34 Ils ont la joie amère d'avoir eu raison.
02:37 Le cours de la guerre en Ukraine leur donne maintenant des raisons de douter
02:41 de l'assurance vie qu'offrent les États-Unis et de la puissance militaire que constitue l'Europe.
02:46 Selon les experts, il faudrait moins de deux semaines à l'armée russe pour contrôler les trois pays baltes.
02:51 Elle maintient la tension avec des manœuvres aux frontières, des survols, des cyberattaques.
02:56 La présence d'un petit bataillon de soldats français, canadiens, britanniques,
03:01 participe de la dissuasion, mais est-ce que serait suffisant poser la question, s'y répondre ?
03:06 Pour finir, une histoire qui n'est pas falsifiée.
03:09 Celle des civils réfugiés au château de Cissis, qui ont préféré se faire exploser
03:15 plutôt que de se rendre à Ivan le Terrible qui les assiégeait.
03:19 C'était en Lettonie, il y a 500 ans.
03:22 L'Europe devrait la méditer et prier pour que l'histoire ne repasse pas les plats.
03:26 - Signature européen, Vincent Herouët. Merci beaucoup, Vincent.