Et si le Napoli était l'un des grands favoris ?

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LIGUE DES CHAMPIONS – Avant de défier l'Eintracht Francfort ce mardi en C1, le Napoli survole la Serie A et enchante l'Italie de son football magnifique. Au point d'en faire des favoris au sacre européen ? Eléments de réponse avec Guillaume Maillard-Pacini et Cyril Morin dans Tour d'Europe. (Real : S.Farvacque /Q.Guichard)

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Transcription
00:00 Alors la Ligue des Champions, on y revient cette semaine avec des matchs mardi et mercredi,
00:05 et notamment le Napoli qui se déplace sur le terrain de Frankfurt et de Leintracht.
00:10 Le Napoli qui survole la Serie A, c'est aussi simple que ça.
00:15 Il y a 15 points d'avance sur l'Inter.
00:18 Je crois que c'est du jamais vu à ce stade de la saison en Italie.
00:22 C'est la meilleure attaque de très loin du championnat.
00:24 C'est la meilleure défense de très loin du championnat.
00:27 On sait que Napoli en plus a battu des équipes du calibre de Liverpool et de l'Ajax en face de poule.
00:34 La question, est-ce que le Napoli est favori pour la Ligue des Champions ?
00:38 Alors écoute, favori, je n'irai pas jusqu'à là.
00:42 Par contre, la première chose, c'est qu'on ne peut oublier que le PSG affronte le Bayern,
00:47 que Liverpool affronte le Real.
00:49 On sait qu'il y a entre guillemets deux favoris qui vont sortir après la huitième.
00:53 Donc ça, c'est la première chose.
00:55 Et la deuxième, forcément, Napoli aura une carte à jouer
00:59 parce que quand on voit la saison qu'ils font en Italie et Cyril qui est vraiment monumental.
01:03 Alors évidemment, on va dire que toutes les planètes sont alignées.
01:06 Et tu sais, il y a aussi cet esprit de Maradona qui est là, comme l'Argentine.
01:10 Il a fait à la Coupe du Monde, on a l'impression, et Spagnetti, l'entraîneur,
01:14 on aura encore parlé après tes solo en disant Maradona est toujours avec nous.
01:17 Et on sent que c'est quelque chose qui habite ce club, qui habite cette équipe,
01:23 parce que c'est un rouleau compresseur qui est en marche.
01:26 Il y a eu une défaite contre l'Inka le 4 janvier,
01:29 mais sinon, tu l'as dit, c'est quasiment la saison parfaite.
01:32 On est sur du domaine quasiment de la perfection parce qu'on voit que tout colle à cette équipe.
01:38 Il y a ce duo devant, et on va en parler entre Ozilmen et Varashkelia,
01:42 mais c'est vraiment tout un collectif qui se sublime.
01:45 Il faut rappeler, ils arrivent d'un mercato compliqué, Stival,
01:48 un coulibalé qui passe à Chelsea, je pense que bien,
01:50 Mertens qui est parti en Turquie, Insigne qui est parti au Canada.
01:55 Il y a beaucoup de joueurs qui sont partis, beaucoup de tauliers.
01:57 Le NAP a quasiment reparti de zéro avec une nouvelle politique salariale pour baisser les coûts.
02:02 C'est ce qu'ils ont fait, ils ont terminé le mercato quand même dans le vert.
02:05 Donc, ils n'étaient pas dans le rouge. Donc, c'est hyper important.
02:07 Il y a une nouvelle politique qui est entamée avec des recrues un peu méconnues.
02:11 Et toute cette mayonnaise-là a pris.
02:13 Et aujourd'hui, vraiment, tu as un rouleau compresseur qui roule sur l'Italie.
02:17 Donc, vraiment, il y a quasiment une sorte d'admiration de la part de tout le monde.
02:20 Tu sais pourtant qu'en Italie, le clivage est très important entre les clubs.
02:24 Il y a beaucoup de polémiques, mais là, vraiment, on est tous ébahis devant une telle performance.
02:30 Et le sentiment de force est tellement énorme que même les adversaires,
02:36 même les supporters adverses, même les entraîneurs adverses,
02:38 même les joueurs adverses sont impuissants et disent, mais bravo, parce qu'il n'y a que ça à dire.
02:43 C'est tellement impressionnant que vraiment, en Italie, on est presque stoïque devant ce que réalise ce Naples.
02:50 Alors, il y a deux individualités, évidemment, qui se détachent du lot.
02:54 Victor Ossimène, qu'on connaît très bien en Ligue 1 et qui continue de planter semaine après semaine.
02:59 Et la révélation, Zvarg Zvart, qui est là, pardon, désolé, c'est un peu compliqué à prononcer à chaque fois.
03:06 Ils sont tous les deux impliqués dans 40 buts cette saison pour le Napoli.
03:10 Ça en fait le troisième duo le plus décisif d'Europe derrière, excusez-moi du peu, Alan de Bruyne et Neymar Messi.
03:17 On est sur ces niveaux-là, tout simplement.
03:19 C'est des joueurs qui sont parmi le gotha européen cette saison.
03:23 Oui, écoute, Vrachela, on le sait, c'est la surprise.
03:26 On n'a pas beaucoup parlé dans toute l'Europe sur Eurosport.fr.
03:29 Et Ossimène, évidemment, vous le connaissez en France, durant son passé à Lille.
03:33 Mais c'est vrai que cette saison, vraiment, il a explosé parce que le collectif derrière suit évidemment ses performances.
03:40 Mais si tu veux vraiment résumer la saison de ces deux-là, de ce duo-là,
03:44 il suffit de regarder les deux buts contre Sassoula au vendredi.
03:46 Outak Vrachela qui part du milieu de terrain tout seul, c'est pas un ventre, c'est un but assez dingue.
03:51 Et Ossimène qui marque d'une frappe puissante dans un angle impossible.
03:55 Il n'y a que lui qui pouvait mettre ce but-là.
03:56 C'est le meilleur lutter en Italie, c'est le capo canoniale, comme on dit ici.
04:00 Et vraiment, ces deux-là combinent à la perfection.
04:03 Et Ossimène, il a quand même marqué durant ses sept derniers matchs en Serie A.
04:07 C'est la première fois dans l'ère des trois points, donc depuis 1994-95.
04:11 Donc c'est pour te dire un peu le niveau qu'aujourd'hui a atteint Ossimène.
04:14 Outak Vrachela, c'est la surprise de cette saison.
04:17 Et on demandera évidemment confirmation la saison prochaine, même s'il a un niveau très élevé.
04:22 Outak Ossimène, c'est sa troisième saison en Italie.
04:25 Et là, on a vraiment le sentiment d'explosion.
04:27 On voit un joueur qui a progressé.
04:28 Tu sais, avant, il était très exubérant physiquement.
04:31 Là, il s'est canalisé.
04:32 On est vraiment sur la saison de l'avènement en Italie de Victor Ossimène.
04:37 Il devrait finir meilleur buteur.
04:39 Et c'est aussi parce que ces deux-là sont à ce niveau-là qu'en Italie,
04:43 vraiment, on croit à un Napoli qui peut aller au bout avec des champions.
04:47 On ne sait pas s'ils vont y aller.
04:49 Mais quand tu joues à l'Handbrake, quand même, qui est à la portée de ce Napoli,
04:53 il y a eu cette claque face à Liverpool, le 4-1, la victoire contre l'Ajax,
04:57 qui était assez dingue, à Amsterdam.
04:59 Donc, toutes ces choses combinées, en plus de ce duo-là,
05:03 aujourd'hui, en Italie, il y a vraiment…
05:05 On sait que la Serie A s'est hâtée.
05:06 Ils vont être champions pour la troisième fois de leur histoire.
05:08 Donc, ça, on l'a hâté.
05:09 Mais aujourd'hui, on se dit, mais ils sont tellement forts.
05:11 Pourquoi pas aller au bout cette saison en Ligue des Champions ?
05:14 Nous, vraiment, en Italie, il y a ce sentiment qui grandit
05:18 où vraiment, on commence à croire à un Napoli qui peut vraiment jouer sa carte en Ligue des Champions.
05:23 Et au sein du club, Cyril, les témoignages affluent.
05:26 Spalletti ne s'en cache pas des masses.
05:28 Il dit, on veut jouer la carte à fond.
05:29 Il ne dit pas, on va la gagner, mais il dit, on veut jouer la carte à fond et que l'on règne.
05:33 Oui, évidemment.
05:34 Il dit, le Napoli peut gagner la Ligue des Champions.
05:36 Oui, et le président aussi.
05:38 Le président, tu le sais, il est assez exubérant,
05:40 Aurelio Delerontis, qui est dans le milieu du football depuis des années.
05:45 Mais même lui, il dit…
05:46 Il y a évidemment ce sentiment de superstition à Naples
05:49 où vraiment, on dit non, mais voilà, on va la jouer, tu en verras bien.
05:51 Mais vraiment, quand tu prends du recul,
05:54 on sent vraiment qu'il y a une carte à jouer parce qu'en Europe,
05:57 et moi, ça me fait toujours penser à ce que disait Jurgen Klopp avant d'affronter Naples,
05:59 il disait, à l'époque, avant la trêve à l'Io Mondiale,
06:03 Naples est actuellement la meilleure équipe en Europe.
06:06 Et aujourd'hui, Cyril, il n'y a pas beaucoup d'équipes,
06:11 quand je vois le PSG aujourd'hui, quand je vois d'autres équipes,
06:14 même le Real ou d'autres, Liverpool,
06:17 moi vraiment, Naples me donne un sentiment de puissance qui me dit,
06:20 mais cette saison, je ne sais pas s'ils vont gagner les Champions évidemment,
06:23 mais je pense vraiment qu'ils peuvent aller au bout.
06:25 [Musique]
06:38 [Générique]

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