Steven Spielberg a reçu hier soir un Ours d'or d'honneur, soit la plus prestigieuse récompense décernée lors du festival de Berlin. Énorme fan du réalisateur américain, ce n'est autre que le chanteur du groupe U2, Bono, qui a eu le prestige de lui donner. Devant l'ensemble des invités, Steven Spielberg a tenu à assurer qu'il n'en avait pas terminé encore avec le cinéma.
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00:00 - Décidément, Lorraine, c'est l'homme de la semaine.
00:01 Steven Spielberg qui a reçu hier un ours d'or, un donneur pour l'ensemble de sa carrière à Berlin.
00:08 C'est l'équivalent d'une palme d'or donneur au Festival de Cannes.
00:12 - Oui, donc vous le comprenez bien, c'est la récompense d'une vie.
00:14 En fait, cet ours d'or donneur, regardez d'ailleurs la preuve.
00:17 Regardez sur les images, comment il sautille.
00:19 Il sautille, Steven Spielberg.
00:20 Oh, il est content !
00:22 Il tourne sur lui-même.
00:23 Il a 76 ans, on dirait un gamin.
00:25 Donc on peut avoir changé l'histoire du cinéma quand même
00:28 et être comme un enfant au moment de cette remise de prix.
00:31 Et c'est un fan qui lui a remis cet ours d'honneur.
00:33 Un fan, c'est Bono, le leader de U2.
00:36 - Ce n'est pas vraiment une célébrité, n'est-ce pas ?
00:39 Dieu merci pour ça.
00:41 Nous savons qu'il est l'une des plus grandes pointures d'Hollywood,
00:46 mais on a l'impression qu'il n'est pas vraiment à sa place là-bas.
00:49 Et c'est un soulagement.
00:51 C'est un homme du monde, mais pas de ce monde.
00:54 C'est une chanson que j'écrirai un jour.
00:57 - On attend la chanson de Bono sur Steven Spielberg.
01:00 Évidemment, Spielberg ovationné, tout le monde debout.
01:04 Il a rejoint Bono sur scène.
01:05 On le voit embrasser sa femme depuis 1984.
01:08 Il l'a rencontré en 1984 sur le tournage d'Indiana Jones.
01:11 Un peu de people aussi.
01:12 Et vous voyez ce câlin à Bono.
01:14 Il a donné un discours émouvant, un discours joyeux à Spielberg.
01:18 Parce qu'un ours d'honneur, c'est sympa, mais ça sent le sapin aussi.
01:21 Quand on te donne un prix comme ça, on t'enterre un peu avant l'heure.
01:25 - Le sapin, c'est un peu vite dit.
01:27 - C'est un peu vite dit, mais tu as raison.
01:28 Il a encore plein de choses à dire.
01:31 - Je suis un peu inquiet qu'on me dise que j'ai vécu toute une vie
01:35 parce que je n'ai pas fini.
01:37 - Because I'm not finished.
01:39 Applaudissements.
01:42 I'm not finished.
01:45 - Je veux continuer à travailler, à apprendre, à découvrir
01:49 et à me faire peur, et parfois à vous faire peur.
01:52 - Il n'a pas fini.
01:54 Il a annoncé pendant la Berlinale qu'il travaillait à son prochain projet.
01:58 C'est un projet incroyable.
01:59 Il planche sur une série, une grosse production sur Napoléon.
02:03 C'est d'après un scénario de Stanley Kubrick qui date de 1961.
02:07 Kubrick avait bossé comme un dingue sur ce scénario à l'époque.
02:09 Il envisageait Jack Nicholson comme Napoléon
02:12 et Audrey Hepburn pour Joséphine de Beauharnais.
02:14 Ça ne s'est jamais fait.
02:15 Ça a été terrible pour Stanley Kubrick.
02:17 Et là, Spielberg planche dessus une série en sept épisodes pour HBO.
02:21 On a hâte.
02:21 - Philippe, tu as vu The Fable ?
02:22 C'est l'un des plus grands films de Steven Spielberg.
02:25 C'est comme E.T. mais c'est son histoire.
02:30 - Ça raconte l'histoire de Spielberg.
02:31 On en parlait hier matin.
02:32 - Si vous avez aimé E.T., vous aimerez The Fable.