Pierre Lellouche : «La France prend un risque d’image sans précédent»

  • l’année dernière
Pierre Lellouche : «Aller concentrer le Village olympique et la majorité des épreuves dans le département le plus problématique de France en matière de sécurité, c’est un pari complètement fou. […] La France prend un risque d’image sans précédent. […] C’est ce département que nous choisissons pour montrer la France de demain en exemple au reste du monde».

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Transcription
00:00 Je crois que les gens qui ont pris cette décision de demander les JO à Paris en 2024,
00:06 en faisant valoir l'argument du Stade de France et tout ce qui est à la mode en ce moment aux États-Unis et ailleurs,
00:14 le walkie, la jeunesse, la mixité, etc.
00:18 n'ont pas exactement compris de quoi il s'agissait.
00:23 D'aller concentrer la totalité des villages olympiques, c'est-à-dire 15 000 actettes,
00:28 la moitié des épreuves dans le département le plus problématique de France en matière de cohésion sociale et de sécurité,
00:40 ça tient d'un pari complètement fou.
00:43 Tout ça va être, disons, audacieux.
00:48 D'autant que tout ça va être montré en direct à 3,5 milliards de gens sur la planète.
00:55 Donc la France, elle prend un risque d'image sans précédent.
01:00 C'est le vivre ensemble.
01:01 Nous allons dire, nous allons montrer au monde que le vivre ensemble,
01:06 que l'intégration à la française fonctionne parfaitement dans le territoire en France où ça se passe de moins bien,
01:12 où il y a 600 000 personnes qui résident sans papiers, 200 000 clandestins, un niveau d'insécurité record dans le pays.
01:21 C'est ce département là que nous, Français, nous choisissons pour montrer la France de demain en exemple au reste du monde.
01:28 Allez, soyons optimistes.
01:29 On aurait pu prendre la Côte d'Azur, ça aurait été...
01:32 Le Val-de-Loire.
01:33 Non, non, on va prendre ce qu'il y a de plus compliqué.
01:35 La France remplacée.
01:36 On construit un truc où...
01:38 Il n'y a pas de Stade de France dans le Val-de-Loire.
01:40 D'accord, mais il vous faut maintenant trouver 20 000 personnes formées pour la sécurité qu'on n'a pas,
01:47 qu'on ne sait pas, qu'elles vont coûter une fortune, en condition de les trouver.
01:50 Comme dit le monsieur tout à fait justement, il faut les former et leur donner derrière une carrière.
01:54 Allez, on...
01:55 Je trouve que ce pari est incroyablement risqué pour notre pays.
02:01 Sous-titrage Société Radio-Canada
02:05 [SILENCE]

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