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Invité à s'exprimer sur l'affaire Pierre Palmade dans TPMP, Benjamin Castaldi a reconnu avoir consommé de la cocaïne à plusieurs reprises.

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Transcription
00:00 -Non mais dis la vérité parce que... -Oui, il va dire la vérité.
00:01 -Mais ça suffit.
00:02 Moi, je trouve qu'effectivement, avec l'FR Palmade,
00:04 il y a quand même un beau bal de faux cul
00:05 concernant l'utilisation de la drogue dans notre métier.
00:09 Dans notre métier, je parle de chauvise.
00:11 Alors si la question est "Est-ce que ça m'est arrivé ?"
00:13 Je vais vous répondre franchement "Oui".
00:15 -C'est bien. -Merci d'avoir testé cette saloperie.
00:17 Si c'était votre question...
00:19 -Question, mais t'as fait des soirées de ouf, toi ?
00:22 -Non, des soirées de ouf... Non, pas des soirées de ouf.
00:23 J'ai fait des soirées. J'ai fait des soirées.
00:25 J'ai fait des soirées de Palmade, il y a très longtemps.
00:30 Et même quand j'avais 15 ans, je sortais dans une boîte
00:31 qui s'appelait l'Elysée Matignon, qui était une grande boîte
00:33 que vous avez connue.
00:34 J'ai vu des gens extrêmement... Non, mais si.
00:37 -Je l'ai pas connu. -Non, vous l'avez pas connu.
00:39 C'est vrai qu'ils vous refusaient l'entrée.
00:41 -Oui.
00:42 -Pas quand j'ai racheté, connard.
00:43 (Rires)
00:45 (Applaudissements)
00:50 -T'inquiète pas, tu rentres en Arabie.
00:53 -C'est vrai que moi, quand j'avais 17, 18 ans,
00:56 dans cette boîte de nuit, j'ai vu des gens extrêmement connus
00:59 consommer des produits stupéfiants.
01:01 Il y a une boîte, dont t'as parlé, Raymond, où j'étais,
01:03 quand j'étais jeune, quand j'avais 25 ans,
01:04 qui s'appelait le Banana Café.
01:06 C'était la fête du slip.
01:07 -C'était quoi, le Banana Café ?
01:08 -C'était un barguet.
01:09 -On buvait du café, on prenait le banana.
01:11 -Vous n'êtes pas loin, c'est le Banana Café.
01:12 C'était un barguet très sympa.
01:13 -On fumait des bananes ?
01:14 -Non, moi, j'en ai pas mangé personnellement,
01:16 mais j'en ai vu passer.
01:18 -Comme il y avait de la drogue, on boitait.
01:19 -Bien sûr, bien sûr, bien sûr,
01:20 mais il y a des tas de boîtes dans Paris, Cyril,
01:22 où vous allez dans les toilettes, c'est le défilé.
01:27 C'est un secret de police général.
01:28 Moi, ce qui m'a dérangé un peu avec Palma,
01:30 ce qui n'enlève rien à l'horreur de l'affaire,
01:32 c'est que j'ai vu parler des gens qui, honnêtement,
01:34 ils se foutent de la gueule du monde
01:36 parce que ça a été les premiers à faire la fête.
01:38 Et en soi, c'est interdit par la loi,
01:40 mais il y a plein de gens qui font la fête.
01:42 Moi, j'ai eu la chance de pas tomber dedans,
01:43 mais j'aurais pu tomber dedans.
01:45 -C'est-à-dire quoi ? Toi, un moment, tu...
01:46 -Non, mais j'ai...
01:48 Il y a eu une période de ma vie où, si j'avais pas été,
01:51 comme il faut l'être, entouré avec des enfants,
01:53 une femme, de l'amour, on peut faire des conneries.
01:55 Moi, j'ai eu cette chance-là.
01:56 -Des enfants, des femmes, de l'amour.
01:58 -Oui, vous voulez.
01:59 Non, mais voilà, très sérieusement, Cyril,
02:00 c'est vrai que c'est un piège
02:02 dans lequel on peut tomber très facilement dedans,
02:04 et c'est une connerie.
02:06 -Mais comment t'es tombé dedans, toi ?
02:08 Moi, j'ai envie de savoir comment t'es tombé dedans.
02:09 -Moi, je ne suis pas tombé dedans.
02:10 -Comment tu prends, pour la première fois,
02:12 comment tu prends ça ?
02:13 Comment ça arrive ?
02:15 -Ça arrive parce que...
02:16 Alors, la toute première fois de ma vie que j'ai essayé ça,
02:17 c'était à Los Angeles.
02:19 C'était très à la mode là-bas.
02:20 Il y a un mec qui vous dit "Tiens, essaye ça",
02:21 puis t'essayes, puis voilà.
02:23 -Toi, comme un con, t'essayes. -Et comme un con, j'essaye.
02:24 Après, j'ai essayé.
02:25 -Comme une sarrate.
02:26 -J'ai passé une tête, voilà, ça m'a pas plu plus que ça.
02:29 Et j'aurais pu... -La chance.
02:31 -J'ai eu de la chance.
02:32 Il y a des tas de gens, plein de gens qui ont essayé,
02:34 on va pas se mentir.
02:35 -Qu'est-ce que tu peux dire aux gens qui nous regardent ?
02:36 Est-ce que c'est de la merde ?
02:38 -Ah non, mais Cyril, c'est de la merde.
02:41 Et je veux dire pourquoi c'est de la merde,
02:42 parce qu'effectivement, c'est de la merde,
02:43 parce qu'au début, ça vous semble extraordinaire.
02:45 C'est pour ça que c'est de la merde.
02:46 Le piège, c'est que vous allez essayer cette saloperie,
02:48 et comme c'est pas ouf et que ça vous rend un peu mieux,
02:51 on tombe dedans.
02:52 Il ne faut pas essayer, il ne faut pas tomber dedans.
02:53 -C'est vrai que j'ai eu de la chance de m'en sortir, encore une fois,
02:54 parce que j'étais pas dans un état de dépendance, etc.,
02:57 et j'étais pas dans des soirées délirantes,
02:59 c'était plutôt à la maison avec mes copains.
03:01 Mais c'est vrai que je suis un peu étonné
03:04 que la bien-pensance, là, aujourd'hui, donne des leçons et parle,
03:08 alors que c'est vrai que dans ce métier,
03:10 c'est quand même monnaie courante.
03:11 -C'est pas dans ce métier.
03:13 Arrête, ici, t'en as vu ?
03:14 -Non, jamais. -Non, mais ici, c'est vrai.
03:16 Mais jamais de la vie.
03:17 Attendez, moi, je vous parle de ça, c'était il y a 10 ans,
03:19 mais c'est une chose qui a beaucoup circulé,
03:22 peut-être un peu moins maintenant, c'est peut-être moins tendance,
03:24 et je pense, je vous dis sincèrement,
03:25 que l'affaire Palmade va en calmer un certain nombre
03:28 qui vont faire bien plus attention qu'avant.
03:29 Mais je trouve qu'effectivement, commencer à crier au loup
03:32 quand on a traîné, comme j'ai pu traîner dans des soirées,
03:34 dans des boîtes, voir des gens chez moi, etc.,
03:36 c'est vrai que certains se foutent un peu de la gueule du monde,
03:38 mais ils manquent pas de culot, quand même.
03:39 - C'est bon.
03:40 [Musique]

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