Michel Jonasz, auteur-compositeur-interprète

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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Philippe Vandel reçoit chaque jour un invité.
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Transcript
00:00 - Philippe Vandel - Bonjour Michel Jonas, c'est pas la peine de vous présenter,
00:05 Anissa l'a fait parfaitement et tout le monde vous connaît. Et il y a deux ans vous étiez
00:09 venu dans Culture Média pour parler de cet album "La méouge, le rône, la durance",
00:12 à parler de chansons françaises. Là vous revenez au fondamentaux avec cet album "Chantez le blues".
00:17 Voici ce qu'a écrit Coser sur cet album, je vous lis la première phrase, attention les chevilles.
00:22 "Michel Jonas est de retour sur terre avec un album sublime. Flanqué par des musiciens
00:27 incroyables, il livre un diamant pur aux saphirs des platines. C'est signé Denis Achendot,
00:32 je veux savoir s'il était de votre famille ? - Non ! Mais maintenant il l'est !
00:36 - Très belle réponse. Comment vous est venue l'idée de faire un album tout autour du blues ?
00:41 - Elle vient de le résumer, c'est-à-dire qu'effectivement dans les interviews on m'interrogeait
00:44 beaucoup sur quelles étaient mes sources d'inspiration, donc je répétais toujours la
00:48 même chose. La musique tzigane de mes grands-parents parce que c'était la première musique que j'ai
00:52 entendue quand on se réunissait en famille, chez mes grands-parents paternels. La chanson française
00:57 parce que mes parents adoraient la chanson française, écoutaient tout le temps la radio,
01:01 ils me l'ont fait découvrir. Mon père, ça je l'ai raconté aussi mille fois mais ça a été très
01:05 important, m'a amené un jour voir Piaf, il m'a dit "je vais t'amener, il faut que tu ailles voir
01:10 quelqu'un". Donc il n'y a plus beaucoup de gens vous savez aujourd'hui qui ont vu Piaf sur scène,
01:13 j'en suis assez fier. - Attendez, je vais vous raconter une anecdote extraordinaire là-dessus,
01:18 c'est que j'ignorais ça, Piaf elle était toute seule avec un rideau derrière. Racontez la suite
01:23 parce que moi ça serait impensable aujourd'hui. - Déjà on a accompagné par le grand orchestre
01:26 de, je ne veux pas dire de bêtise, je ne me souviens pas qui, Edith Piaf et elle rentrait
01:30 sur scène comme ça, très doucement déjà, elle commençait à avoir du mal un petit peu à se
01:34 déplacer, elle se plantait devant le micro, il y avait le rideau derrière elle et le clou du
01:39 spectacle c'était que le rideau se levait et on découvrait enfin l'orchestre qui l'accompagnait.
01:44 - Mais à la toute fin. - Oui, pratiquement à la toute fin,
01:46 alors je ne sais pas si c'est la dernière chanson ou les deux dernières, je ne me souviens pas,
01:49 mais ce n'était pas très important, ce qui était incroyable c'était que cette petite bonne femme
01:53 qu'on voyait devant nous, je pense que c'était à l'Olympia je crois, avec sa petite robe noire,
01:59 elle ne bougeait pas, elle faisait juste des gestes comme ça, elle montait ses mains vers son visage
02:03 ou collait contre ses cuisses, mais donc on avait l'impression que si on était en huile elle allait
02:08 s'envoler, mais la voix qui sortait et qui remplissait cette salle et qui nous touchait
02:12 au plus profond. - Je raconte une petite anecdote
02:14 qui nous a raconté ici, qui n'est pas de moi, Antoine Decaune nous raconte que son père,
02:17 Georges Decaune, l'emmène un jour à l'Olympia, il dit "tu vas voir, il faut vraiment que tu vois,
02:21 c'est un phénomène, c'est Sylvie Vartan". Bon, il ne connaissait pas Antoine, le jeune Antoine,
02:25 et en première partie il y a les Beatles. - Les Beatles, j'étais là.
02:29 - Non ! - Ah bah oui, j'étais là,
02:31 il y avait même Trini Lopez, j'ai bien assisté à cette soirée, les Beatles, Sylvie Vartan,
02:35 Trini Lopez, j'ai assisté à pas mal de soirées, vous savez les premières fois où James Brown
02:39 venait et où c'était quand même très très important, Otis Reading aussi.
02:43 - Vous savez quoi ? Qu'on peut faire l'histoire de la musique parce qu'après on va remonter,
02:46 justement vous en parlez d'Otis Reading, il y a ce titre dans l'album "Mon pote le blues",
02:50 on entend quelques accords et on en parle.
02:52 ♫♫♫
02:54 ♫ Je suis content qu'il soit là ce soir mon pote le blues ♫
02:56 ♫♫♫
02:58 ♫ Je suis content qu'il soit là ce soir mon pote le blues ♫
03:00 ♫♫♫
03:02 ♫ Quand j'ai besoin de vider mon sac ♫
03:04 ♫ Quand y'a tout dans ma vie qui craint qu'il est là ♫
03:06 ♫ Il est toujours là mon pote le blues ♫
03:08 ♫ Quand y'a tout dans ma vie qui craint qu'il est là ♫
03:10 ♫ Il est toujours là mon pote le blues ♫
03:12 ♫♫♫
03:14 ♫ Ça tombe à pic et viens me voir mon pote le blues ♫
03:16 ♫♫♫
03:18 ♫ Ça tombe à pic et viens me voir mon pote le blues ♫
03:20 ♫♫♫
03:22 ♫♫♫
03:24 ♫ Qu'il me dise "Allez vas-y pleure" ♫
03:26 ♫ Allez viens dans mes bras chanteur ♫
03:28 ♫ Pour vire ma peine l'échappatoire c'est mon pote le blues ♫
03:30 ♫♫♫
03:32 ♫♫♫
03:34 ♫♫♫
03:36 - Vous vous adressez au blues dans la chanson,
03:38 vous dites "enveloppe-moi tes trois accords",
03:40 c'est pas seulement un "mi", un "la" et un "si",
03:42 y'a des harmonies complexes, mais on a pas eu
03:44 l'entièreté de votre réponse, M. Chaunaz.
03:46 Pourquoi cet album autour du blues ?
03:48 - Voilà, puisque c'est effectivement
03:50 le troisième volet de cette trilogie d'hommages.
03:52 J'ai voulu un jour
03:54 rendre hommage à ces musiques
03:56 qui m'ont inspiré. Et le blues
03:58 et le rock'n'roll,
04:00 ça a été très important, ça a été le déclencheur.
04:02 C'est cette musique-là qui m'a donné
04:04 envie de poser mes mains sur un piano.
04:06 Le vrai déclic, ça aussi je l'ai raconté
04:08 souvent, c'est Ray Charles. Un jour,
04:10 j'entends Ray Charles, j'entends Wadaïsseh,
04:12 qui m'a bouleversé quand même. Je me dis "mince,
04:14 qu'est-ce que c'est que ça ?" Parce que si vous voulez,
04:16 moi j'ai commencé ma carrière dans une période
04:18 extraordinaire pour les gens de ma génération,
04:20 les années 60. C'est-à-dire qu'il y avait,
04:22 on avait les grands maîtres,
04:24 nos aînés, et une grande
04:26 admiration pour nos aînés,
04:28 dont je viens de parler, enfin Piaf, Brel,
04:30 Brassens, Ferré, etc. L'importance
04:32 des textes
04:34 mis en musique, oui, mais d'un seul
04:36 coup arrive une musique qui est la nôtre,
04:38 qui est, nous, adolescents, d'un seul coup, on entend
04:40 une basse, on entend une batterie, on entend...
04:42 Et c'était ça, c'était ça qui m'a donné
04:44 envie d'en faire. Donc c'est aussi,
04:46 effectivement, un hommage aux blues,
04:48 mais un hommage à ces années 60 qui m'ont donné
04:50 envie de faire de la musique. - Il y a même une chanson
04:52 qui parle des Yeye, on attendait
04:54 pas ça chez vous. Comment cet album
04:56 a-t-il été enregistré ? Parce que là
04:58 aussi, il y a une histoire, les gars qui jouent
05:00 ça s'entend, sont des pointures.
05:02 Michel Jonas avec nous, Culture Média continue
05:04 sur Europe 1. - Culture Média
05:06 sur Europe 1 avec jusqu'à 11h,
05:08 Michel Jonas, Philippe Van Reef.
05:10 - Michel Jonas qui publie un nouvel album, "Chantez le
05:12 blues", puis il y aura une grosse, grosse tournée, on va en parler
05:14 parce que vous pourrez aller le voir sur scène, la tournée,
05:16 j'adore ce titre, du blues, du blues, comme ça tout
05:18 le monde comprend ce qu'il va y avoir au menu.
05:20 "Chantez le blues", 8 jours
05:22 enfermés en studio, pas avec n'importe
05:24 qui. Racontez, vos musiciens, il y en a
05:26 deux de la précédente équipe,
05:28 vous étiez venu nous en parler,
05:30 Jean-Yves D'Angelo, qui est
05:32 pianiste, arrangeur, il joue de l'orgamone,
05:34 Manu Katché à la batterie, mais
05:36 pas seulement ces deux-là. - Non, et ces deux-là
05:38 d'ailleurs se sont occupés
05:40 des... - Des arrangements.
05:42 - Des arrangements. Mais on a commencé notre
05:44 carrière ensemble avec Jean-Yves D'Angelo et Manu Katché
05:46 dans les années 80. Donc oui,
05:48 effectivement ils étaient là, mais effectivement pas seulement, il y avait
05:50 Dean Parks
05:52 à la guitare, alors lui vous avez
05:54 qu'à regarder avec qui il a joué,
05:56 Daryl Jones à la basse, qui
05:58 est quand même le bassiste des Rolling Stones.
06:00 - J'ai regardé ça, les Stones,
06:02 après avoir joué avec Miles Davis.
06:04 - Miles Davis, oui, il a commencé avec Miles Davis. - Il est passé derrière.
06:06 - Ah non, mais c'est des grosses pointures, et il y a Adrian Leclerc encore,
06:08 et il y a les Trois Cuivres, et Ritmula,
06:10 on en parlait, vous le connaissez,
06:12 Michel Gaucher et Pierre D'Angelo, qui est le frère
06:14 et qui joue du sax, il est le frère
06:16 de Jean-Yves D'Angelo. Grosse équipe,
06:18 effectivement, et on s'est enfermés
06:20 tous dans un studio qui s'appelle La Fabrique
06:22 dans le Sud,
06:24 et on a fait comme si on était sur scène, quoi,
06:26 parce que pour cet album-là,
06:28 c'était la seule manière de faire.
06:30 - Attendez, vous vous racontez, j'ai préparé cette interview
06:32 évidemment, vous racontez que vous étiez
06:34 déjà focus musique dès le petit déjeuner,
06:36 et là, attendez, un mythe s'est
06:38 effondré, parce que moi, je croyais que les bluesmen
06:40 ne jouaient d'un instrument qu'à la tombée
06:42 de la nuit. - Oui, peut-être quand ils jouent
06:44 dans les clubs, etc. - Non, mais même
06:46 les studios ! Moi, je croyais qu'on arrivait à 20h,
06:48 moi j'imagine, Miles Davis
06:50 et Charlie Parker, ils arrivent à 20h,
06:52 tout ça est embremé, il y a du whisky qu'est servi,
06:54 et on termine au petit matin.
06:56 - C'est fini, ça ! - Non, c'est pas comme ça, nous, on prenait
06:58 le petit-déj, à 10h, on était dans le studio,
07:00 à 13h, on déjeunait,
07:02 à 14h30, on était dans le studio,
07:04 on dînait le soir
07:06 vers 8h,
07:08 et voilà, et on bavardait, on s'amusait,
07:10 on pouvait boire un petit coup comme ça !
07:12 Mais non, c'était très sérieux.
07:14 - Vous commencez toujours par les paroles, Michel Jonas, c'est bien ça,
07:16 et ensuite, vous fabriquez la musique
07:18 autour, et elle se construit, elle se joue en live,
07:20 il y a ce titre
07:22 "Bodylay", qui raconte
07:24 ses premiers émois, avant toute chose, Bodylay, c'était qui ?
07:26 - C'était un rockeur très
07:28 célèbre pour ce fameux rythme qu'il avait inventé,
07:30 "tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom-tom"
07:34 et puis, vous savez, il avait cette guitare
07:36 rectangulaire, un petit peu... - Ah, la grosse guitare carré rouge ?
07:38 - Carré rouge, la rectangulaire !
07:40 A l'époque, elle était un peu rectangulaire,
07:42 et effectivement,
07:44 en fait, c'est un prétexte de dire
07:46 "Bodylay", moi, cette chanson, elle est surtout
07:48 sur ses premiers
07:50 émois qu'on a quand on commence
07:52 à regarder des filles, regarder des garçons,
07:54 le coeur qui palpite, etc.
07:56 - C'est la première "Boom" chez vous ? On écoute ça.
07:58 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:00 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:02 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:04 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:06 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:08 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:10 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:12 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:14 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:16 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:18 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:20 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:22 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:24 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:26 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:28 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:30 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:32 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:34 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:36 * Extrait "Boom" de Jean-Luc Mélenchon *
08:38 Alors je dois vous dire Michel Jonas,
08:40 j'avais pas entendu depuis des années
08:42 l'expression "roulage de pelle"
08:44 - Ah mais pourtant ! - Mais c'est ça quand vous étiez ados !
08:46 - Parce qu'on voulait des pelles ! - Mais oui mais c'est l'époque !
08:48 C'était un truc très important, on se demandait
08:50 comment on allait faire, on pouvait s'entraîner sur un oreiller !
08:52 - Mais c'est ce que vous avez fait ?
08:54 - Je me rappelle plus, mais peut-être. - Je suis très content de ce scoop,
08:56 merci beaucoup. Vous êtes malheureux en amour,
08:58 ou est-ce que vous aimez le chanter, mais vous êtes pas
09:00 malheureux en amour ? - J'aime le chanter,
09:02 je suis pas malheureux en amour,
09:04 mais j'aime le chanter, c'est une source d'inspiration
09:06 très importante, et une source très importante
09:08 pour le blues,
09:10 l'histoire d'amour qui a du mal à commencer,
09:12 l'histoire d'amour qui a du mal à finir, ou l'histoire d'amour
09:14 qui finit, ou l'histoire d'amour difficile,
09:16 impossible, voilà. - Vous connaissez
09:18 le paradoxe du bluesman ? - Allez-y.
09:20 - C'est un type, ça va mal pour lui,
09:22 et il a pas de quoi payer le chauffage,
09:24 sa petite amie l'a quitté, il se réveille, il est malheureux,
09:26 il prend sa gratte et il fait "I woke up this morning",
09:28 je me suis réveillé ce matin, il raconte sa...
09:30 - Beaucoup de blues commencent par "I woke up this morning".
09:32 - Il a tellement de talent qu'il remplit des stades,
09:34 et tout d'un coup il a de quoi payer le chauffage, et ses petites amies
09:36 ne le quittent plus, et il sait plus quoi chanter, c'est le paradoxe
09:38 du bluesman. - Bah non, en fait, si vous sortez
09:40 de prison, si votre copine est revenue,
09:42 et si vous avez du boulot, vous pouvez plus faire du blues.
09:44 - Ouais. Mais alors comment vous faites-vous ?
09:46 Parce que vous sortez pas tôt,
09:48 y a du chauffage chez vous, comment vous faites pour chanter ?
09:50 Comment vous retrouvez cette inspiration
09:52 pour écrire ? Vous dites à un moment donné,
09:54 vous dites "j'accumule les mauvaises nouvelles".
09:56 - Oui, mais c'est une chanson,
09:58 vous savez, c'est une chanson, et effectivement, ça peut être
10:00 un petit morceau de vie, mais c'est aussi
10:02 un mélange de fiction
10:04 et de réalité. Je pense que j'ai gardé
10:06 cette mélancolie
10:08 de la musique tigane que j'ai entendue quand j'étais
10:10 môme. Oui, apparemment
10:12 ça peut être de la tristesse, mais moi j'ai pas de tristesse
10:14 en moi, sauf que...
10:16 sauf que, ouais, c'était là,
10:18 c'était en moi, cette musique-là,
10:20 mais la tristesse, elle peut...
10:22 elle peut faire qu'on arrive à toucher
10:24 quelque chose en nous de profond,
10:26 vous savez, on se met en contact
10:28 avec des émotions profondes,
10:30 et la tristesse est un moyen d'exprimer
10:32 ça, et de se mettre en relation
10:34 avec une émotion profonde et un être profond
10:36 en soi, et c'est ça qui fait que... et ça dévoile
10:38 aussi chez celui qui écoute
10:40 ces émotions-là, c'est ça qui est beau. - Vous dites
10:42 une très jolie phrase, Michel Jonas, vous dites à propos
10:44 des tiganes, "les tiganes se réjouissent en pleurant".
10:46 - Alors ça, c'est un proverbe
10:48 anglois, "chilvor vigod en modior",
10:50 c'est effectivement ça.
10:52 Pas mieux.
10:53 Michel Jonas, invité de Culture Média jusqu'à 11h.