Le garde des Sceaux a avoué avoir fait deux bras d'honneur en direction du président du groupe LR à l'Assemblée. Le ministre a présenté ses "excuses" à Olivier Marleix et à la "représentation nationale".
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00:00 Vous n'avez pas à faire des bras d'honneur dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, M. le ministre.
00:04 L'exaspération de la vice-présidente de l'Assemblée nationale
00:07 quelques instants après que le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti,
00:10 ait avoué avoir fait deux bras d'honneur en pleine séance.
00:13 Il n'y a pas un bras d'honneur, il y en a deux,
00:16 mais accompagné de paroles à chaque fois.
00:17 Des gestes réalisés lorsqu'Olivier Marlex, le président des députés LR,
00:21 évoque la mise en examen d'Éric Dupond-Moretti.
00:24 Ce dernier précise donc à quoi étaient destinés ces deux bras d'honneur.
00:28 Non pas à viser le président Marlex, mais à viser le mépris,
00:34 c'est comme ça que je l'ai conçu,
00:36 qu'il avait pour le respect de ma présomption d'innocence.
00:41 Mais ces explications restent inaudibles.
00:43 Les oppositions fustigent le geste du garde des Sceaux.
00:46 On pensait jusque-là que c'était le ministre des racailles,
00:48 en fait on s'aperçoit que c'est un ministre racaille.
00:50 Pour ceux-mêmes qui nous donnent constamment des leçons de maintien
00:54 et qui nous expliquent sans cesse qu'ils sont les arbitres des élégances
00:57 et qui ne sont pas capables de s'excuser lorsqu'ils font de tels gestes.
01:01 De son côté, Olivier Marlex exige des excuses du ministre.
01:05 Vous imaginez l'exemple que vient de donner le garde des Sceaux.
01:08 On peut faire des bras d'honneur sans que ça pose de problème.
01:11 Des excuses qui arriveront finalement après deux suspensions de séance.
01:15 Je n'ai pas voulu viser le président Marlex,
01:18 mais si mon geste a été mal interprété,
01:21 je lui présente mes excuses ainsi qu'à toute la représentation nationale.
01:24 Olivier Marlex demande accès aux images enregistrées par les caméras de l'hémicycle
01:29 afin d'établir toute la transparence autour de ces gestes du ministre de la Justice.