• l’année dernière
La présidente du groupe Renaissance défendait une proposition de loi visant à étendre la peine d'inéligibilité aux personnes condamnées pour violences. Pointée du doigt par l'opposition qui l'accuse de manquer de sincérité, Aurore Bergé s'est défendue, les larmes aux yeux.

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Transcription
00:00 essayé de conclure et en vérité vous m'obligez à conclure de cette manière
00:05 là. Et ce que vous faites, c'est indigne.
00:10 Je sais exactement de quoi je parle quand je parle des violences
00:13 conjugales. Oui, je sais de quoi je parle.
00:18 Ce texte a été déposé en réaction au retour à l'Assemblée nationale d'un député
00:47 condamné à une peine d'emprisonnement avec sursis pour des faits de violences
00:51 conjugales. Ce n'est rien d'autre qu'un texte de
00:54 circonstance. Cette proposition ne répond pas non plus aux exigences des
00:59 citoyens et citoyennes en matière d'exemplarité des élus. Le cas d'Adrien
01:03 Katmins, que les auteurs de ce texte instrumentalisent de manière éhontée
01:07 pour le justifier, est l'arbre qui cache mal la forêt de turpitude macroniste
01:11 depuis cinq années.
01:15 Je vais essayer de conclure. Et en vérité, vous m'obligez à conclure de cette
01:24 manière là. Et ce que vous faites, c'est indigne.
01:29 Vous ne savez pas. Je n'accepte pas et je n'ai pas à accepter.
01:36 Je n'ai pas à accepter. Aucune femme dans cet hémicycle n'a à accepter les
01:41 procès en opportunisme politique sur la question des violences. Aucune femme.
01:46 Aucune femme. Non madame Obono, je ne l'instrumentalise pas.
01:54 Je ne l'instrumentalise pas.
01:57 Parce que madame Obono... Madame Obono, ça suffit, s'il vous plaît, vous arrêtez
02:04 d'interpeller madame la rapporteure.
02:10 Parce que madame la présidente, personne ne sait ici l'intimité de ce
02:16 que nous pouvons vivre, de ce que nous avons vécu. Mais oui, oui, je sais
02:23 exactement de quoi je parle quand je parle des violences conjugales.
02:25 Oui, je sais de quoi je parle. Je sais de quoi je parle. Et peut-être que beaucoup
02:31 ici savent de quoi elle parle et qu'elles n'en n'ont pas forcément fait
02:35 l'étalage avant ou qu'elles n'avaient pas forcément envie de le dire.
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