Lors de la passation de pouvoir entre Aurore Bergé et Paul Christophe, la ministre sortante a souhaité rendre hommage au combat que mène Gisèle Pelicot au cours du procès des viols de Mazan.
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00:00Deuxième conviction que je voudrais vous partager, c'est plus qu'une conviction, c'est le nom d'une femme que j'aimerais faire résonner ce matin.
00:07Parce que je ne sais pas si les Français mesurent le courage, la force de cette femme et l'impact, j'espère, décisif qu'elle va laisser pour les années à venir, qui est Gisèle Pellicot.
00:19La France est en train de vivre le plus grand des procès sur la question des violences sexuelles et sur la question du viol.
00:27Cette femme a eu le courage d'assumer et d'accepter que ce procès se fasse à visage découvert, d'exposer son visage qui n'est plus celui d'une victime, mais celui d'une combattante,
00:39qui a accepté de se mettre devant toutes les autres pour permettre justement que chacune et chacun se sentent légitimes à pouvoir dire, à pouvoir s'exprimer, à pouvoir dénoncer.
00:50Et avec elle, elle dénonce ce qui est le plus insupportable dans notre société. Malheureusement, la violence n'a pas un visage type, n'a pas une origine type, n'a pas un territoire type.
01:02Ce sont des hommes ordinaires qui comparaissent aujourd'hui dans son procès. Et c'est finalement ce qu'il y a de plus terrible.