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Richard Ramos, député "MoDem" du Loiret, était l’invité de BFMTV ce mercredi soir.

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Transcription
00:00 Est-ce que Emmanuel Macron doit rentrer dans le match et doit les écouter, doit discuter directement avec les syndicats ?
00:05 Alors que le président discute avec les syndicats, pour moi c'est une évidence, mais c'est quand même assez surprenant.
00:11 D'abord je croyais qu'on avait fait l'information en direct, maintenant on fait l'information avant l'information.
00:16 C'est-à-dire que la lettre n'est pas arrivée au président de la République, qu'on lui reproche déjà parce que des gens qui auraient dit qu'il ne va pas les recevoir,
00:22 alors que la lettre des syndicats n'a même pas été faite.
00:25 Donc je trouve qu'on devient dans un monde qui est fou, auquel faudrait-il qu'il ait une lettre pour pouvoir répondre officiellement.
00:32 Et moi je souhaite quelque part qu'il écoute.
00:35 Parce que la colère qui est celle des Français, c'est une colère profonde.
00:38 Mais donc ça veut dire que vous vous souhaitez, si vous avez dit un message ce soir à Emmanuel Macron, c'est "lis cette lettre et rencontre les syndicats" ?
00:45 Oui, mais par contre je dirais aux syndicats "rencontrez aussi les assemblées".
00:49 Parce que quand on disait que le président de la République était Jupiter, c'est-à-dire c'est lui qui décidait tout, etc.
00:56 et qui faisait fille finalement des deux chambres, que ce soit le Sénat ou le Parlement,
01:00 on pourrait dire aussi aux syndicats "écrivez au président des chambres".
01:04 Dans ce pays, la démocratie...
01:06 Ils l'ont fait, hein ?
01:07 Oui.
01:08 Ils ont envoyé une lettre à tous les députés ?
01:10 Mais on les a rencontrés, localement, évidemment.
01:14 Mais je parle au président des deux chambres.
01:16 Et donc il faut laisser aussi le temps parlementaire.
01:18 On ne va pas reprocher à Macron, finalement, de ne pas être dans un match alors qu'à chaque fois, on lui reproche tout le temps sa présence.
01:24 Il y a un temps parlementaire, on est dans ce temps parlementaire.

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