Christopher Weissberg sur les coupures ciblées: "C'est le paroxysme d'un syndicalisme contestataire qui fait fi de tout le reste"
Christopher Weissberg, député Renaissance des Français établis hors de France, était l’invité de BFMTV ce jeudi soir.
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00:00 pensez quoi de ces coupures sauvages ? C'est un fabuleux cri des responsabilités.
00:04 En fait, on est maître de rien, nous on a visé quelques sites, si ça touche d'autres
00:10 gens, c'est que c'est des dommages collatéraux. Ça vous choque ?
00:13 Évidemment que ça me choque. Je crois évidemment dans le syndicalisme, je crois dans la capacité
00:18 à revendiquer des choses mais pas à bloquer, pas à faire ce qu'il se passe. C'est vraiment
00:23 le paroxysme d'un syndicalisme contestataire qui fait fi de tout le reste.
00:31 Mais ce n'est pas le risque de ce mouvement social qui pour l'instant s'est comporté
00:34 dignement qui risque de se radicaliser puisque, comme l'a dit notre ami Nicolas Davan, finalement
00:42 le gouvernement reste sourd aux manifestations, au refus de cette réforme exprimée à la
00:47 fois dans la rue mais aussi dans tous les sondages.
00:49 Des réformes de retraite, il y en a eu dans tous les pays d'Europe, il y en a eu en Allemagne,
00:53 il y en a eu en Espagne, il y en a eu à peu près partout. On a été élu sur ce projet-là,
00:58 donc on a une légitimité démocratique. Les sénateurs ont voté ce texte et ont cette
01:06 proposition depuis des années. Donc nous, on a quand même dans notre rôle de faire
01:10 avec notre légitimité. Qu'il y ait des manifestations, qu'il y ait une contestation, mais quand
01:15 ça atteint ce stade-là, qu'est-ce qu'on peut faire ? C'est du chantage. Moi, je crois
01:19 que face au chantage, il n'y a jamais rien à faire.