Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l'invité de BFM Politique.
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00:00 Je crois que les parlementaires ont une responsabilité.
00:03 Quand vous êtes au Parlement, vous représentez les gens qui vous ont élus pour le faire
00:08 et que chacun et chacune des parlementaires est en face d'un choix de responsabilité.
00:14 Je les appelle à bien réfléchir.
00:16 Ce n'est pas une menace, un chantage, etc.
00:19 C'est une grande considération pour leur mission et leur responsabilité.
00:22 Je crois qu'il y a aujourd'hui dans ce pays une contestation de cette réforme des retraites et un problème démocratique.
00:35 Je crois qu'on a une France fatiguée et qu'on n'a pas pris ça en compte.
00:38 On a un monde du travail qui aujourd'hui est bouleversé.
00:41 D'un mot là-dessus, M. Berger, parce que ça fait deux fois que vous utilisez l'expression.
00:44 Vous nous dites ce matin, comme vous le pensez, pour reprendre vos mots,
00:47 que le président de la République, qui est garant des institutions et donc de la démocratie, l'a bafoué en ce moment.
00:51 Non, je n'ai pas dit qu'il a bafoué.
00:53 J'ai dit qu'il n'avait pas pris de constance de la crise démocratique qu'on est en train de traverser
00:57 et que l'épisode qu'on est en train de vivre la creuse.
01:00 Et moi, je ne m'y résous pas.
01:02 Et donc, vous savez, la grande considération des uns et des autres, c'est
01:05 « mais la CFDT aurait-elle changé ? » La CFDT n'a pas changé.
01:07 Elle est préoccupée par deux choses.
01:09 Elle est préoccupée par le devenir de chacun et chacune des travailleurs de ce pays
01:12 et notamment la reconnaissance de ceux qui sont les plus fragiles.
01:15 Et elle est préoccupée par la démocratie et notamment la démocratie sociale
01:19 et le fait que dans notre pays on puisse vivre correctement et de façon apaisée en termes de cohésion sociale.