Alexandre Devecchio sur les black blocks : «Soit l’Etat est incompétent, soit il est complaisant.»

  • l’année dernière
Alexandre Devecchio sur les black blocks : «L’État dit qu’interpeller ces personnes avant les manifestations n’est pas constitutionnel. […] On peut le faire avec les hooligans et les groupuscules d’extrême droite. Donc soit l’Etat est incompétent, soit il est complaisant avec ces groupes.»
Transcript
00:00 Ces Black Blocs ne représentent pas du tout les manifestants.
00:03 Et effectivement, ils peuvent arranger le gouvernement
00:07 dans la mesure où ça fait des images de chaos et de désordre.
00:11 Donc je ne suis pas forcément dans la théorie du complot,
00:13 mais en réalité, il n'y a que deux solutions.
00:16 Soit une très très grande impuissance de l'État,
00:18 ça fait des années et des années que ça dure.
00:21 L'État qui refuse d'interpeller ces gens qu'on connaît au préalable,
00:26 avant les manifestations.
00:27 Alors on nous dit que ce n'est pas constitutionnel,
00:28 mais je ne comprends pas pourquoi on peut le faire
00:30 dans le cas de match de foot avec les hooligans,
00:34 et pourquoi on ne peut pas le faire là ?
00:35 Pourquoi on a pu le faire avec l'extrême droite,
00:37 avec des groupuscules d'extrême droite par exemple,
00:40 au moment de France-Maroc, et pourquoi on ne peut pas le faire là ?
00:43 Donc soit l'État est incompétent,
00:45 soit il est complaisant effectivement avec ses groupes,
00:47 parce que ça permet de pourrir les manifestations.
00:50 Donc là, la responsabilité, c'est celle des Black Blocs d'abord,
00:55 ces espèces de bourgeois révolutionnaires,
00:57 parce que ce sont souvent des fils à papa
01:00 qui n'ont pas de projet politique, si ce n'est le chaos.
01:02 Et la deuxième responsabilité, c'est l'État qui faillit
01:04 dans sa première mission qui est de maintenir l'ordre.
01:06 [Musique]
01:10 [SILENCE]

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