Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 - Il meurt en 78 et là ce qui est hallucinant, c'est que encore aujourd'hui, quand on en parle, toutes les rumeurs courent.
00:06 Personne ne veut croire qu'un homme, on va dire extraordinaire, a une mort ordinaire.
00:10 J'ai encore lu, je me suis là pour préparer, il y en a encore qui disent qu'il y a eu de la drogue, il y a peut-être eu un assassinat, un suicide,
00:17 parce qu'il avait 39 ans et qu'il commençait à vieillir et qu'il avait très très peur de la vieillesse, qu'il voulait devenir une icône.
00:22 Est-ce que tout simplement il a voulu...
00:25 - Non, non, c'est des bavardages et en même temps ça appartient aux stars les bavardages. Il ne faut pas mourir dans son lit, il faut mourir d'une manière étrange.
00:31 - Ah oui, il perdait une visite d'hôteuse sur ses chiottes.
00:33 - Oui, mais il y a eu beaucoup de bavardages. - Oui.
00:36 - Mais Claude François, personne n'y croyait. En même temps, il y a eu deux phénomènes.
00:40 Il avait l'habitude de mettre sa vie privée et ses accidents qu'il avait eu tout au long de sa carrière en lumière.
00:45 Que ce soit quand on lui a tiré dessus en 77, quand il y a eu la bombe d'Hilton en 75, quand il y a eu un accident de voiture, etc.
00:50 Donc tout le monde était habitué, on dit ça y est, il a monté un coup, là il a dit qu'il était mort.
00:54 Et tout le monde a pensé ça alors.
00:57 - Il était seul chez lui ? - Une heure.
00:59 - Pas du tout ? - Non, non, il était chez lui, il s'est levé à 13h, 14h.
01:03 - On dirait Michel Marie, il était 13h, à peu près à 13h15.
01:06 - Non, mais j'ai le détail précis du rapport de police. - Oui.
01:10 - Il était rentré la veille de l'Esan, à 13h il se réveille.
01:14 - Ah, ça va, tranquille.
01:15 - Il téléphone à son chauffeur, à sa mère, à Rémi Grimba qui réalisait les rendez-vous du mois pour Michel Drucker.
01:21 Il donne des consignes, il y avait son attaché de presse qui était là, Marie-Thérèse à l'époque.
01:26 Et puis Kathleen, sa fiancée.
01:28 Et puis à un moment donné, il leur prépare un petit déjeuner, c'est-à-dire de la purée d'avocats sur des toasts.
01:32 J'ai tous les détails.
01:33 - On avance un peu, bébé.
01:34 - Non, mais c'est important de tout savoir.
01:35 Et à un moment donné, et à 14h10, il rentre dans la salle de bain, il dit "je prends une douche",
01:39 parce qu'il avait pris un peu les rayons du soleil, il s'était mis un peu une huile solaire, "je vais enlever ça".
01:43 Il prend simplement une douche.
01:44 Et à un moment donné, il voit l'applique qui a dévié de 1/2 cm, l'applique en cuivre, hélas.
01:52 Et chaque fois qu'il rentrait dans sa douche, il voyait cette applique, il faisait un petit geste avec deux doigts
01:58 pour la redresser parce qu'il était très maniaque, très précis.
02:00 Et c'est le souci du détail qui l'a tué quelque part.
02:02 - Il n'avait pas l'habitude de le faire.
02:03 - Et il l'a fait une fois de trop.
02:05 Il l'a fait une fois de trop.
02:06 Il est resté collé à l'applique.
02:07 Évidemment, il a fait ce qu'il ne faut jamais faire quand on prend le courant,
02:10 c'est-à-dire qu'on met l'autre main pour se dégager, ce qui fait qu'on fait un circuit fermé.
02:13 Et à partir de là, c'est foutu.
02:15 Donc c'est sa fiancée, Kathleen, qui l'a attrapé.
02:17 Heureusement, souvent, quand il y a un électrocuté, il y en a deux.
02:20 Parce qu'un autre court pour le défendre, et on prend aussi le courant.
02:23 Comme elle était isolée avec des sabots de bois, elle a arraché son fiancée.
02:27 - Mais qui parle de sabots de bois ?
02:28 - En 78, on n'est pas en 78.
02:30 - C'était une mode.
02:32 - En 70 ?
02:33 - C'était une très grande mode.
02:34 - D'accord. Une émission incroyable.
02:36 - Elle a été sauvée grâce à ça.
02:37 Elle a allongé dans le couloir.
02:40 Les pompiers sont arrivés très, très vite.
02:42 Seulement, c'est le 15e qui est arrivé, pas le 16e, parce qu'ils étaient sur un incendie.
02:47 C'est très compliqué.
02:48 Il y a eu tout un tas d'éléments.
02:49 Neuvième étage, les pompiers montent les étages à pied.
02:51 Ils ont tenté toutes les réanimations assez vite possible.
02:54 Et à un moment donné, à 14h45 précises, c'était fini.
02:59 - C'était fini. D'accord. Très bien.
03:00 Donc, effectivement, il meurt.
03:02 Au point même que des fans, il y avait tellement de fans,
03:04 il y a une fan qui s'est jetée d'un pont et qui est morte.
03:07 C'est pour vous dire à quel point c'était...
03:09 Alors, il avait un sacré caractère.
03:11 On va en parler dans un instant.
03:13 Mais comme on a tout de François Junior qui est avec nous...
03:15 - Priorité.
03:16 - Et Dieu sait si...
03:17 Je suis très, très... Bonjour.
03:19 Très heureux.
03:20 Ouh, je vais regarder là.
03:21 Très heureux de vous avoir.
03:22 Merci beaucoup.
03:23 - Bonjour.
03:24 - Merci beaucoup.
03:25 J'ai beaucoup d'admiration pour votre père.
03:26 Je précise que je ne...
03:27 - Merci.
03:28 - Voilà.
03:29 Je ne juge rien du tout, du tout et que...
03:31 Et que, voilà, je pose juste des questions.
03:33 C'est vrai que pour les 45 ans, malheureusement, de sa mort,
03:37 ressortent des mauvaises...
03:39 Des mauvaises histoires et j'aimerais que vous y répondiez.
03:41 Des histoires comme quoi, effectivement,
03:43 il était fan de Gamine.
03:45 En fait, on a...
03:46 Je vais être plus sincère.
03:47 On a un sonore d'RTL de lui à l'époque.
03:50 J'aimerais que vous l'écoutiez et que vous le commentiez.
03:53 - Qui parle ?
03:55 - Moi, je sais que je correspond à une catégorie de filles.
03:58 D'un certain âge, il se trouve que par bonheur,
04:00 ça soit la même catégorie.
04:01 Des filles hyper tendues, passionnées.
04:03 Ça représente cette espèce de foule de folie
04:05 qu'il y a entre 14 et 18 ans.
04:06 Et puis, je suis obsédé par la catégorie de filles
04:08 qui viennent me voir.
04:09 Je vais te dire, c'est...
04:10 Même si ça peut paraître physique parce que...
04:12 Bon, on me dit, bon, tu aimes les fruits verts.
04:14 Tu as une petite fille dès qu'elles ont 15 à 18 ans.
04:16 Après, 18 ans, c'est des vieillards.
04:17 On n'en parle plus.
04:18 Alors, je dis, c'est un petit peu ça.
04:19 Et en fait, c'est le contraire.
04:20 J'aime ou jusqu'à 17, 18 ans.
04:22 Après, je commence à me méfier.
04:23 Bon, Dieu se le sait, si j'ai des aventures
04:25 au-delà de 18 ans, bien sûr, heureusement.
04:27 Mais après 18 ans, je me méfie
04:29 parce que les filles commencent à réfléchir.
04:31 Elles sont plus naturelles, etc.
04:32 Ça commence même quelques fois avant.
04:33 Elle ne devient plus cette espèce de rêve
04:36 que représente pour moi la fille.
04:37 C'est-à-dire cette espèce de chose instinctive.
04:39 Ça, quand les filles piquent des crises, etc.,
04:41 je les trouve non civilisées.
04:43 Mais exactement comme je les aime, nature.
04:45 - Je le reprécise, hein.
04:46 Je l'ai déjà dit, mais j'adore cette phrase.
04:49 On ne juge pas les lois d'aujourd'hui,
04:51 plutôt les faits d'aujourd'hui, avec les lois d'hier.
04:53 Donc, il n'y a aucun jugement.
04:55 Et surtout de ma part, Claude-François Junior,
04:57 merci beaucoup.
04:58 C'est juste que ça ressort,
04:59 peut-être pour des mauvaises raisons,
05:00 des mauvais journalistes.
05:01 Je voulais voir votre réaction.
05:02 - Je suis déjà un peu surpris.
05:07 En tout cas, ce qu'il a dit, c'est...
05:11 - Et arrêter sa voiture.
05:15 - Alors, je suis désolé,
05:16 parce que je ne vous entends pas du tout.
05:18 Ça m'étonne un petit peu que ça marche ici, quand même.
05:20 Mais est-ce que ça marche ?
05:22 - Oui.
05:25 - Mais vous roulez, faudrait vous arrêter, quand même.
05:27 - Mais il y a au passager.
05:28 - Ah, alors, je vous écoute.
05:31 - Oui, je vous écoute.
05:33 - En gros, c'est une interview de 1995.
05:39 - On n'entend pas.
05:41 - Il y a des pannes et l'attention.
05:44 - Vous entendez pas ?
05:45 - Non.
05:47 - Il roule encore.
05:48 - Il m'interroge.
05:49 - Alors, je suis désolé, on va tenter par téléphone.
05:51 Je ne sais pas comment vous vous appelez, monsieur Claude.
05:53 - Monsieur Junior.
05:54 - Monsieur Junior.
05:55 On va tenter par téléphone, parce qu'on n'entend pas du tout du tout.
05:59 On va vous appeler.
06:00 - Vous êtes nuls, là.
06:02 - Voilà, on va vous appeler.
06:03 On va vous appeler.
06:04 Et rassurez-vous, je vous l'aurai dit, il n'y a aucun piège.
06:06 - Comment il s'appelle ?
06:07 - Fabien.
06:08 Du coup, puisqu'on est là-dessus, Fabien, effectivement,
06:10 les accusations sont mal épées.
06:12 - Monsieur Junior.
06:14 - Je ne sais pas comment il s'appelle, ce monsieur Junior.
06:16 - Comment il s'appelle ?
06:17 - Monsieur François.
06:18 - Il s'appelle Claude Junior.
06:20 - Non, non, mais c'est comme aux Etats-Unis.
06:22 - On reprend.
06:23 Merci d'être avec nous.
06:24 Merci, Claude François.
06:25 - On l'entend ?
06:26 - Ça fait bizarre de dire "Monsieur Claude François".
06:27 Allô, Junior, bonsoir.
06:28 - Oui, Claude, ne t'inquiète pas.
06:30 Monsieur Junior au téléphone.
06:31 - Monsieur Junior.
06:32 - Au moins, vous avez beaucoup d'humour.
06:39 Mais vous avez beaucoup d'humour.
06:40 Mais pardon, j'ai été gêné.
06:41 Ça fait bizarre de dire "Claude François".
06:43 Mais voilà, encore une fois, vous avez toute mon écoute.
06:46 Et je le redis et je le reprécise, je ne juge pas du tout.
06:50 C'était une autre époque.
06:51 Je veux juste votre…
06:52 Quand tout ça ressort, tout ce qu'on ressort sur votre père aujourd'hui,
06:55 pour ses 45 ans, je voulais votre avis.
06:57 - Beau cadeau.
06:58 - Et ça ressort depuis des années déjà, Mathieu, en réalité.
07:02 - Oui.
07:03 - En fait, je trouve ça scandaleux.
07:05 Je le passe juste parce qu'il n'est plus là pour me défendre.
07:07 - Oui.
07:08 - Et parce qu'en plus, la loi ne me permet pas
07:10 de faire des procédures de diffamation.
07:12 Et donc, tout le monde peut impunément dire, raconter, calomnier, colporter.
07:17 Et c'est exactement ce qui se passe.
07:19 Mon père est associé à la pédophilie.
07:23 Donc, ça revient à le mettre dans le même sac que Marc Butrou.
07:28 Encore une fois, ce qu'on a vu, je vous invite à regarder
07:30 la définition du mot "pédophilie".
07:32 - Absolument.
07:33 - Et on est impuissants.
07:34 Voilà.
07:35 Donc, en fait, ce que je voudrais, c'est que j'espère qu'on est dans une société
07:40 qui a un petit peu plus de sens moral, civil et de savoir-vivre.
07:45 Parce qu'encore une fois, il n'est plus là pour se défendre.
07:47 Je sais qui était mon père.
07:49 Et c'est honteux, en fait, d'avoir encore ces adjectifs associés à son nom.
07:56 - Alors, vous avez raison qu'on n'est pas dans une société très nuancée aujourd'hui,
07:59 ni d'ailleurs à la télévision.
08:00 Et je m'en excuse.
08:01 C'est vrai que...
08:02 Mais juste deux dernières questions.
08:04 Ce magazine dont on parle, qu'il avait créé, et on disait qu'il prenait lui-même
08:09 les mannequins en photo, voilà, c'était...
08:13 Il prenait des mannequins très jeunes en photo.
08:15 Il aimait bien les jolies filles jeunes, on va dire.
08:18 - Il aimait bien les jolies filles.
08:20 Il se trouve qu'il y avait des jeunes, des moins jeunes, mais...
08:24 - En dehors absolu, il n'y avait pas beaucoup de meufs de 35 ans.
08:26 - C'était des jeunes femmes.
08:28 Non, il y avait des filles...
08:29 Il était censé avoir autour de 20-25 ans, voilà, ou peut-être même un peu plus.
08:35 Mais on ne parle dans aucun cas d'enfants.
08:37 - D'accord, d'accord.
08:38 - Arrêtons.
08:39 - Mais c'est bien, c'est très bien.
08:40 - 14 ans, c'est ça ?
08:41 - C'est très bien de vous entendre, parce que j'entends beaucoup de gens qui sont parfois
08:43 aussi un peu complotistes et qui disent n'importe quoi.
08:45 Votre avis m'intéresse beaucoup.
08:46 Et j'ai une dernière question, je ne vais pas vous déranger, mais c'est de vous que ça doit sortir.
08:50 Il y a eu cette soi-disant enquête de la police belge qui avait enquêté sur votre soeur
08:55 qui serait née d'une femme qui avait 14 ans.
08:58 - Non, alors 15 ans.
09:01 - Ah.
09:02 - 15 ans, effectivement.
09:03 - 15 ans quand elle a accouché, 14 ans quand elle était enceinte.
09:05 - 15 ans quand elle a accouché, donc elle avait 14 ans.
09:07 - 9 mois, quoi.
09:08 - Je ne me suis jamais exprimé là-dessus à la télévision et je ne vais pas le faire
09:11 sur téléphone parce que ça ne peut pas se faire en une minute.
09:13 L'histoire est compliquée.
09:14 - Oui.
09:15 - Je peux vous dire ce que...
09:16 Voilà, je ne me suis pas exprimé parce que j'ai parlé à la maman.
09:22 - D'accord.
09:23 - Et j'ai compris qu'en réalité, Julie était une femme fragile et que c'était délicat
09:28 pour moi de rentrer en interaction dans cette histoire.
09:31 - D'accord.
09:32 - Mais on peut en gros dire que c'était un manque de vigilance et ce que je peux vous
09:39 assurer, c'est que mon père ne connaissait pas l'âge de sa maman quand il l'a rencontrée,
09:43 qu'elle était formée, qu'elle parlait quatre langues, qu'il avait tout lieu de croire
09:48 qu'elle était beaucoup plus vieille que ce qu'elle était en réalité.
09:51 - Et je vous crois, et ça m'a dit de ne vous poser que des questions là-dessus parce
09:54 qu'il y a tellement de choses que j'aime chez votre père, mais c'est très important
09:57 pour moi aussi d'entendre votre avis à vous parce que c'est votre père et vous...
10:01 - Je vais vous donner une histoire, parce que vous allez tout comprendre.
10:05 Un jour, elle lui a donné son âge.
10:07 Elle lui dit "mais tu crois que j'ai quel âge ?"
10:09 Et quand elle lui a dit "j'ai 15 ans", c'est elle qui me le raconte, il est devenu blême.
10:13 Il l'a regardé et il lui a dit "mais t'es folle, tu finis sans taule ?"
10:17 - Oui.
10:18 - Elle est flamande.
10:19 - Donc la taule, elle savait pas ce que ça voulait dire.
10:22 C'est l'argot français.
10:23 Et quand elle me raconte ça, ça s'invente pas.
10:26 - Je l'entends.
10:29 J'ai mes deux dernières questions et après je vous promets que si vous voulez venir en plateau,
10:32 on fera que danser et tout parce que je peux pas dire que...
10:35 - Ouais, c'est mieux en fait.
10:36 - Parce que votre père, c'est une icône.
10:38 - En réalité, c'est la réalité de mon père aujourd'hui, c'est ça.
10:40 C'est qu'il fait chanter les gens, il les rend heureux.
10:42 - Exactement.
10:43 Eh ben moi le premier, là, ça, je l'ai pas inventé.
10:46 Qu'est-ce que je voulais vous dire ?
10:47 Deux questions. Est-ce que votre soeur, vous la voyez ou jamais ?
10:49 - Non.
10:50 - Bon. Et j'ai une dernière question.
10:52 J'ai une dernière question qui est moyennement agréable.
10:54 Et après, je vous jure, vous venez en plateau, on déjeune ensemble, on est les meilleurs amis.
10:58 Il y a Dani qui a dit dans un documentaire sur Arte, quand je l'ai regardé,
11:01 c'était quelqu'un de formidable mais très colérique.
11:04 Elle dit "Un jour, je l'ai vu sortir de l'Olympia, des coulisses de l'Olympia.
11:08 Il avait une secrétaire qui lui tenait son verre d'eau, un miroir.
11:12 Le miroir était trop bas. Il l'a pris, il lui a éclaté sur la tête."
11:16 C'était un personnage particulier quand même.
11:19 - Oui, j'étais pas là pour... Qu'est-ce que je voulais vous dire là-dessus ?
11:23 - D'accord.
11:24 - J'étais pas là. Après, il était colérique, oui, parce que...
11:27 Et en fait, il avait trois emplois du temps dans la même journée.
11:29 Il était Rostat, il était homme d'affaires et il était artiste.
11:33 Et chacun de ses rôles avait des plannings bien chargés.
11:36 Et donc, bien sûr que ça rend insupportable le manque d'attention, de rigueur
11:40 et puis de l'exigence dans laquelle il était.
11:42 Il l'a voulu, de la part de tous son entourage.
11:46 Donc, ça pouvait l'excréver par moments.
11:48 Mais j'avais vu taper qui que ce soit avec un miroir sur la tête.
11:51 - J'ai une question de Laurent. Mais déjà, je voulais vous remercier
11:53 parce que je trouve ça très beau la manière dont vous défendez votre père.
11:55 Et je trouve ça très, très bien.
11:57 - Mais il n'y avait pas que des effos, mais...
11:59 - Bien sûr.
12:00 - Enfin, il y avait des qualités.
12:02 Mais là, on en receint un monstre régulièrement.
12:05 - Mais c'est pour ça que je voulais vous entendre.
12:07 Parce que c'est pas un monstre pour moi du tout.
12:08 Je peux vous promettre que c'est là où vous avez raison.
12:10 Et puis, je pense que quand on est à ce niveau d'exigence
12:12 et qu'on est premier pour rester premier, c'est une anxiété tous les jours.
12:15 Laurent, tu as une question ?
12:16 - Claude, salut. C'est Laurent Fontaine.
12:17 J'ai juste une question à te poser qui n'a rien à voir.
12:19 J'entends depuis des années, et j'ai envie d'avoir ton avis sur le sujet,
12:22 que les droits de, comme d'habitude, ont été cédés à un milliardaire français.
12:26 Est-ce que c'est vrai ou pas vrai ?
12:28 - Non. Alors, c'est une partie des droits.
12:30 C'est un catalogue éditorial qui a été cédé à un consensus d'investisseurs français.
12:37 Il sait ça très bien, parce que la plupart des copyrights partent aux Etats-Unis.
12:41 Donc, c'est géré par Emmanuel de Burton et Michel Duval.
12:44 C'est une société qui s'appelle Because.
12:45 C'est des anciens de chez Virgin Music.
12:47 C'est très bien géré.
12:49 Et ils sont heureux. Voilà.
12:51 - Bon. Mauvaise info.
12:52 - Eh ben, très bien.
12:53 Je vous embête plus avec les...
12:55 Je vous remercie beaucoup d'avoir répondu.
12:57 Est-ce que vous acceptez de venir en plateau une fois ?
13:00 - Oui.
13:01 - Attention, là, si vous venez, on fait juste des chorégraphies.
13:04 - Je me mets en Claudel.
13:05 - Là, ça déconne.
13:06 - On fait des chorégraphies. Pourquoi pas ?
13:07 - Je me mets en Claudette.
13:08 On fait des chorégraphies et on rigole.
13:10 Et on ne parle que de ce que j'aime de votre père, qui a amené les Claudettes.
13:14 - Oui, je pense que là, on a fait toutes les questions d'Iphage, de toute façon.
13:17 - Et là, on amènera l'intelligence qu'il a eue d'amener les Claudettes,
13:20 d'amener cette rigueur, les chansons, tous les tubes.
13:23 Et merci d'avoir répondu à ces questions.
13:26 - Il y a 45 ans encore après, sur toutes les générations.
13:29 C'est ça qui est vraiment magique.
13:31 - Exactement.
13:32 Merci beaucoup d'avoir répondu.
13:34 Et j'espère que vous allez accepter notre invitation parce qu'elle est très sincère.
13:38 - OK, merci.
13:39 - Merci à vous.
13:40 (Applaudissements)
13:42 [Musique]