Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 - Mon cher Philippe, Philippe Lamy est avec nous, c'est un grand bonheur.
00:04 Philippe, je suis ravi de te revoir, cher ami. L'album, on va en parler, "Sous le même soleil", il vient de sortir.
00:10 On est très heureux de t'accueillir. Alors tu vois, dès qu'on passe un petit peu de tes morceaux, toi tu représentes le soleil des Caraïbes.
00:15 - Bah ouais. - C'est tes origines, il faut quand même le dire. - Oui.
00:17 - La Martinique, Fort-de-France, où tu es né, etc. - Oui, oui.
00:20 - Alors, les amis... - C'est vrai, un peu soleil quand il fait gris, mais voilà.
00:24 - Oui, surtout en ce moment où il fait quand même très beau sur la France. Mais tes chansons font toujours plaisir.
00:27 - Je suis très emmerdé parce que j'ai pas de boulot, quoi.
00:30 - Bah si, justement, on va en parler avec ce nouvel album où il y a de très, très belles participations également.
00:35 Et puis en plus, tous les titres que nous aimons. D'ailleurs, allez, le préféré, on va le mettre. Tu veux, toi ?
00:40 - Moi, je ne l'aurais jamais pensé. Ah, je pensais que vous me demandiez ma chanson préférée, c'est "Colé-serré".
00:44 - Bah vas-y, allez, "Colé-serré", toi.
00:46 - Voilà !
00:48 - Tu vois, tu vois, Philippe... - C'est une grande fierté d'avoir fait cette chanson avec Jocelyne Berroir.
01:09 - Jocelyne Berroir, oui. De Cassave.
01:10 - Mais ce qui est sympa, c'est d'entendre quand on chante en province, enfin quand on est sur scène et qu'on chante la chanson,
01:14 les gens parlent créole. Donc nous sommes en train de coloniser la France.
01:19 Les petits Antillais sont en train de coloniser la France complètement.
01:22 Le créole sera une langue... C'est une vraie langue. Dès l'an prochain, monsieur le ministre d'éducation m'a promis
01:28 que le créole serait dans toutes les écoles l'année prochaine.
01:32 - C'est une idée. C'est une bonne suggestion, monsieur Papandial, c'est ça ? On va lui dire.
01:35 - Oui. - Voilà.
01:36 - Mais je lui ai dit déjà. - Tu lui as dit déjà ? Ah bon.
01:39 - Alors, on va écouter maintenant "L'amour en mer", peut-être, ça vous dit ?
01:41 - Ah oui. - Ah oui, c'est bien, ça.
01:43 - Bah oui, on adore.
01:45 - L'amour en mer, c'est juste des gens de très haut.
01:49 - Ah oui. - Il y a pas de médaille, c'est un petit tac.
01:53 - Je sens qu'il y a une petite anecdote là-dessus, non ? Ça va ?
01:57 - Une anecdote agréable ou... - Ah, j'aime bien.
01:59 - Ah, ce que tu veux. Oh, mais plutôt quand c'est agréable.
02:02 - C'est un duo avec Claudio Capeo. - Oui.
02:04 - Et qui est venu, mais... Alors, c'est un mec absolument charmant.
02:08 - Alors, ça, c'est dans l'album. - Voilà.
02:10 - C'est dans le nouvel album avec Claudio Capeo qu'on adore, évidemment.
02:13 - Oui, oui, moi, j'aime beaucoup.
02:15 - Et alors, c'est toi qui l'a appelé ? Comment ça s'est passé ?
02:17 - On s'est croisés, enfin, on s'est retrouvés à la Martinique l'an dernier
02:19 pour une émission de télévision produite par...
02:21 - Oui, oui, oui. - Bon, tu vois.
02:23 - Je vois. - Et j'arrive à 10h du soir,
02:26 parce que nous, on avait voyagé dans un avion au cargo
02:30 d'une compagnie aérienne qui dessert beaucoup...
02:33 Tu vois, je fais pas de pub, hein, qui dessert beaucoup les Antilles.
02:35 - Pourquoi est-ce que c'est ? - Et on était 11 dans l'avion.
02:37 - Ah oui, bien, là, on est à 40. - Avec 11 personnes pour s'occuper de nous.
02:40 Alors, inutile de te dire, quand on a débarqué là-bas, c'était...
02:43 - J'ai bourré. - On était un tout petit peu fatigués.
02:45 - Avec modération, bien sûr.
02:47 - Heureusement que j'avais une valise à roulettes, tu vois.
02:49 (rires)
02:51 - Grâce à ces chansons et grâce, du coup, à Philippe Flavie,
02:53 j'ai eu une de mes plus belles histoires amoureuses.
02:55 - Ah, vas-y, dis donc. - J'étais au ski sur un télésiège,
02:57 j'étais parti avec des potes et des copines qui connaissaient pas bien,
02:59 dont une que je trouvais très jolie,
03:01 mais qui se désintéressait complètement de moi.
03:03 Et puis, du coup, j'avais un peu lâché l'affaire comme ça.
03:05 Et en montant sur les pistes comme ça, sa copine était à côté de moi,
03:08 et elle me parle de sa copine, etc.
03:10 Puis moi, je faisais attention.
03:12 Elle me dit, en chanson, sa chanson préférée, c'est Philippe Laville,
03:15 c'est "Elle adore l'amour en mer".
03:17 Je me dis, elle me dit ça, que j'en ai un fou de moi, elle adore l'amour en mer.
03:19 Je suis content de dire, elle, mais enfin, tu sais...
03:21 - Toujours aimable, désolé. - Elle arrêtait pas de me répéter,
03:23 "L'amour en mer, mer". - Dans ta gueule. Mer.
03:25 - C'était moi, j'étais le premier heureux, c'était moi.
03:27 Et du coup, j'ai fini par réaliser que c'était ça.
03:29 Et du coup, après, j'ai commencé l'histoire d'amour avec elle.
03:31 - Ah, c'est mignon. - Sans cette chanson, je ne serais pas là.
03:33 (Rires)
03:35 (Musique)
03:37 (Applaudissements)
03:39 (Musique)
03:41 - Ce que j'aimerais, en fait,
03:43 j'aimerais entendre de nouveau ton premier titre,
03:45 "Avec les filles, je ne sais pas".
03:47 - Ah oui, j'aimerais. - Tu n'étais pas encore sûr
03:49 de te lancer dans la chanson.
03:51 - Avec les filles, je ne sais pas. - Je ne sais pas.
03:53 (Applaudissements)
03:55 (Musique)
03:57 - La jeune du tour.
03:59 - Très proche de "Je ne sais pas".
04:01 (Applaudissements)
04:03 (Musique)
04:05 - Est-ce que je me trompe, Philippe?
04:07 C'est ton premier titre, celui-là?
04:09 - Oui, la première chanson. - Première chanson, oui.
04:11 - Beaucoup passée en radio, qui, par ailleurs, a beaucoup,
04:13 beaucoup vendu. Je ne suis pas sûr
04:15 d'avoir tout vu, mais bon...
04:17 - Ah oui, d'accord, ça, c'est un autre problème.
04:19 - Non, mais bon, c'était une chanson.
04:21 Alors, c'était facile de chanter ça
04:23 quand on avait 20 ans, 22 ans, je crois.
04:25 75, c'est beaucoup plus compliqué.
04:27 (Rires)
04:29 Parce que t'es obligé d'arriver avec des prescriptions médicales,
04:31 tu vois. (Rires)
04:33 - Déborah, pour santé. - Mais à Sky Paré,
04:35 vous dites qu'avec les filles, vous ne saviez pas,
04:37 mais vous étiez quand même un beau...
04:39 - Playboy. - Un playboy.
04:41 - Non, je ne suis pas un playboy. - Et est-ce que c'est vrai?
04:43 - Si, playboy, non, il faut être très riche.
04:45 - Il y a une légende urbaine, et je rêverais de savoir
04:47 si c'est vrai ou pas, que le prince Régnet, en personne,
04:49 s'assesse avec sa fille Caroline de Monaco à l'époque,
04:51 avec qui vous aurez une petite histoire, alors qu'elle avait rencontré
04:53 Philippe de Hanovre. - Là, je vois les yeux de Philippe,
04:55 il se dit "je raconte ou je raconte pas?"
04:57 - Philippe de Hanovre. - Attention, Philippe.
04:59 Parce que moi, je suis au courant aussi.
05:01 - Donc, je dis "Joker", mais... - Non, pas "Joker".
05:03 - "Joker", ça veut dire "oui". - Non.
05:05 - C'était il y a tellement longtemps. - Simplement, c'est une affirmation
05:07 que je ne connaissais pas.
05:09 - D'accord. (Rires)
05:11 - Ah, là, le mec.
05:13 Bon, les enfants, moi, je suis très ami avec lui,
05:15 donc je ne dirai rien. Je peux vous dire
05:17 que Philippe, en tout cas, super playboy.
05:19 T'as toujours eu cette image de playboy, de beau gosse.
05:21 - Dandy. - Mais si, le dandy chic.
05:23 - J'aime ça. - Le dandy chic.
05:25 - Et Toc. - Mais t'es toujours dandy chic.
05:27 - Toc. - Mais t'es toujours dandy chic.
05:29 - T'es pas dandy chic parce que je connais les chics ouf,
05:31 mais je connais pas les dandy chic. - Non, mais...
05:33 - Elégant, mon ami. T'es élégant. - Vous l'engueulez.
05:35 Vous lui faites des compliments, vous lui criez tout le temps.
05:37 - Mais je l'engueule pas, il est magnifique. - Ah oui.
05:39 - Non, mais c'est vrai. Arrête de prendre les pestilles.
05:41 - T'as couché avec la princesse ou pas?
05:43 - Ta gueule. - Ah!
05:45 (rires)
05:47 - Bon, allez, on va calmer tout le monde.
05:49 Il tape sur des bambous, peut-être, parce qu'on l'adore.
05:51 - Non, non. Ah, il a dit non. - Non, il dit non.
05:53 - Il tape sur des bambous, il s'est mis les roues.
05:55 (musique)
05:57 (applaudissements)
05:59 (musique)
06:01 (applaudissements)
06:03 (musique)
06:05 (applaudissements)
06:07 (musique)
06:09 - Il y a Isabelle qui a une question qui lui brûle les lèvres.
06:11 - Ah, c'est quoi? - Tu as écrit cette chanson
06:13 sur quel bambou tu pensais.
06:15 - Oh! - Non, mais c'est ce qu'elle m'a dit.
06:17 C'est ce qu'elle m'a dit tout à l'heure pendant la pluie.
06:19 - Heureusement qu'il est là, parce que ça fait 40 ans
06:21 que j'attends la question. (rires)
06:23 - Tout à l'heure, il a dit il sort son gros tube.
06:25 Vous avez dit il sort son gros tube.
06:27 Donc, nous, ça nous a fait rire.
06:29 - Mais non, on peut rien dire. Non, mais Isa, Isa, tout va bien.
06:31 On peut amener une tisane pour Isabelle?
06:33 - Une calomnie.
06:35 - C'est plutôt du brebure, je l'ai appris.
06:37 (rires)
06:39 - Dis-moi, Philippe, ce sont des caraïbes,
06:41 qui est tellement typique d'abord de ce que tu fais,
06:43 de tes origines et tout ça. C'est un style band, toujours,
06:45 c'est ça? - Le style band, oui.
06:47 - C'est ça? - Le style pan, oui.
06:49 C'est un instrument de musique qui a été inventé...
06:51 - J'adore ça. - ...à Trinidad.
06:53 Il y avait beaucoup de pétrole.
06:55 Et il y a un monsieur qui s'appelle Elie Manette
06:57 qui a un jour coupé un flux de pétrole en ferraille.
06:59 - C'est ça. - Il l'a coupé en deux.
07:01 Et puis, avec des marteaux, il a commencé à mettre des notes,
07:03 faire des notes. Alors, c'était toujours un petit peu bancal.
07:05 Et là, maintenant, il y a des...
07:07 Ils ont perfectionné l'histoire. - Ah, il y a des synthétiseurs.
07:09 - Non, t'es fou, là. - Ça reste très artisanal.
07:11 - Il y a un mec qui joue et qui est avec moi sur scène.
07:13 - Ah, c'est bien. - Oui, tu sais, c'est ce rond
07:15 qu'on voit, tu sais, avec... Tu tapes dessus.
07:17 - On fait même des marmottes, je trouve, dedans.
07:19 - Mais alors, c'est formidable. Si vous avez l'occasion un jour
07:21 d'aller à Trinidad pendant le carnaval,
07:23 il y a des style band, à ce moment-là.
07:25 Il y a 40 personnes qui jouent. Donc, il y en a qui sont devant,
07:27 qui ont des guitares. Il y en a d'autres qui...
07:29 Ça s'appelle une guitare. Il y en a un autre qui fait
07:31 les graves, les aigus, les basses, les trucs.
07:33 C'est phénoménal. On peut pas rester assis.
07:35 C'est un truc de fou, quoi. - Mais dis-moi, je crois
07:37 quand même que tes parents n'étaient pas très favorables
07:39 à ce que tu chantes. Tu es un chanteur.
07:41 - Je connais des parents qui seraient vachement contents
07:43 de voir un gamin... - Il est un chanteur.
07:45 - Chanter. - Pourquoi? Ils avaient peur
07:47 que ça marche pas? - Mon père pensait
07:49 qu'on pouvait chanter sous la douche,
07:51 voire avec des potes, mais que c'était pas comme ça
07:53 qu'on pouvait, un, gagner sa vie.
07:55 Mais voilà. Et puis un jour,
07:57 il a senti que j'avais eu raison.
07:59 Voilà. - Tu as plus de 50 ans
08:01 de carrière, on peut le dire, mon cher ami.
08:03 18 albums. - Je ne cache rien.
08:05 - 5 participations à des séries, parce que tu fais aussi
08:07 l'acteur, 2 apparitions au cinéma.
08:09 Et je sais que tu étais un grand ami
08:11 de Johnny Hallyday, aussi. - Pas grand ami, non.
08:13 Parce qu'à l'idée, pour moi, il avait 3 ou 4 amis,
08:15 pas plus. Donc j'ai jamais été
08:17 un ami intime de Johnny Hallyday.
08:19 De temps en temps, on se voyait un petit peu
08:21 dans le midi. Et voilà.
08:23 Oui, chaque fois,
08:25 j'allais dans son restaurant, qu'il avait
08:27 avec mon petit copain, Claude Bouillon,
08:29 "Père, t'en a un, mec ?"
08:31 - Ah oui, c'est près des Champs-Élysées.
08:33 - Et quand il était seul, parfois,
08:35 on partageait un repas,
08:37 on parlait de choses et d'autres.
08:39 Mais il m'a jamais fait de confidence.
08:41 - Il adorait ta fille, Lola, je crois.
08:43 - Il l'aimait bien, parce que...
08:45 Enfin, il aimait bien les enfants,
08:47 il les a connus un petit peu.
08:49 Un jour, j'étais avec Lola
08:51 et un de ses petits copains de son école.
08:53 Je lui ai emmené déjeuner
08:55 au Balzac pour son anniversaire.
08:57 Et Claude Bouillon
08:59 était là, et arrive Johnny tout seul.
09:01 Et Claude lui dit,
09:03 "Tiens, tu vois, Johnny, Philippe est là
09:05 avec Lola, c'est son anniversaire aujourd'hui."
09:07 Alors il l'embrasse, il dit, "Tu vois, Lola,
09:09 si j'avais su, je t'aurais acheté un cadeau,
09:11 j'ai pas de cadeau du tout. Bon, écoute,
09:13 je vous invite à déjeuner."
09:15 C'était pas obligé. - Ah, c'est mignon !
09:17 - C'est vrai, c'est un mec...
09:19 C'est un mec énorme.
09:21 C'est un type bienveillant,
09:23 c'est un type incroyablement,
09:25 épouvantablement attachant.
09:27 - C'est vrai. D'ailleurs, Lola, qu'on retrouve aussi
09:29 sur cet album... - Oui.
09:31 - T'as eu du mal à la convaincre ou c'était elle qui voulait y aller ?
09:33 - Non. - Elle chante, c'est Ticas, non ?
09:35 - Oui, Ticas. Elle a une très jolie voix,
09:37 mais c'était pris... - Elle est belle !
09:39 - C'est la maison
09:41 où tu es née
09:43 qui te connaît
09:45 traversée. - Elle est très belle, hein ?
09:47 - Oui.
09:49 - Tu m'en as souvent parlé.
09:51 - Ah, voilà, elle est...
09:53 Top !
09:55 - Une maison rongée
09:57 par le ciel... - Ça me repose.
09:59 - Qui se débattent
10:01 contre le ciel. - C'est bien, ça.
10:03 C'est sympa, ça, j'aime bien. - Ouais.
10:05 - J'ai pas envie d'écouter ce qu'on entend là.
10:07 - C'est dans l'album "Sous le même soleil",
10:09 le nouvel album
10:11 de notre ami Philippe Laville. J'adore.
10:13 - Oui.
10:15 - Toi, qui as déjà mis des casques
10:17 quand tu faisais des émissions de télé
10:19 ou que tu participes, peu importe,
10:21 quand on entend sa voix dans un casque,
10:23 c'est en fait la voix que les gens entendent.
10:25 Alors que nous,
10:27 quand on parle, on a pas
10:29 une connaissance de notre voix. - C'est vrai.
10:31 - Et elle, quand elle a mis le casque
10:33 et qu'elle a la première fois... J'ai envoyé les premières notes
10:35 de musique. Elle a fait "Ouh, prie, le truc !"
10:37 Elle l'a arrachée, elle a dit "Mais c'est pas moi !"
10:39 - Ah, mais c'est drôle, mais c'est comme ça, toujours.
10:41 - C'est comme ça. Et puis finalement, au bout d'une demi-heure,
10:43 elle s'est acclimatée et elle a fait deux prises
10:45 et puis voilà, c'était fini. - Tu sais quoi? Je l'ai trouvée magnifique.
10:47 - Oui. - Tellement mignon,
10:49 tellement joli. - Ça me fait plaisir,
10:51 mais j'ai eu plusieurs fois de beaucoup
10:53 d'eau dans les yeux quand je l'ai achetée.
10:55 - C'est trop mignon. Vraiment, vous le trouvez dans l'album
10:57 "Sous le même soleil". Très content quand même que tu reviennes
10:59 comme ça à la chanson. Tu ne l'as jamais quittée, mais là,
11:01 enfin, un nouvel album. Ça faisait un petit moment.
11:03 - Oui, oui. - Voilà.
11:05 - Des chansons qu'on a réarrangées. Bon, en fait...
11:07 - Vas-y, vas-y. - Achetez mon disque et vous allez voir.
11:09 (rires)
11:11 - Déjà, on a envie, on retrouve déjà tous les excuses
11:13 qu'on dit avec des inédits. - Mais donc, oui, voilà,
11:15 ce sont des chansons que vous avez composées récemment
11:17 ou c'était des titres que vous aviez... - Non, des titres qu'on avait faits
11:19 qui sont passés un peu à côté et ça nous a énormément énervés.
11:21 - Et vous les avez remasterisés, enfin, retravaillés,
11:23 re-instrumentés. - C'est exactement ce qu'on fait sur scène.
11:25 - D'accord. - Voilà. - Non, mais parce que c'est
11:27 vachement bien. - Ah, ben, vous êtes...
11:29 - Ben, moi aussi. - Ça coule la bossa nova comme ça,
11:31 le soleil, les voix un petit peu...
11:33 velours et tout, c'est ça. - Oui, il a toujours eu
11:35 le son des Caraïbes avec lui. - Oui, c'est ça.
11:37 - Dans la série, j'en balle facile. - Oui, mais c'est un peu...
11:39 (rires)
11:41 - Tu vois, l'instinct, il revient.
11:43 - Je déconne. - Je peux me poser une toute petite
11:45 question ? - Oui. - Parce que, non, à part...
11:47 - Non, non, je disais, il y a un petit côté
11:49 un peu plus jazz, là, dans ce...
11:51 - Est-ce que t'as toujours été, enfin, on te connaît,
11:53 tous les gens de notre âge, t'as connaissé depuis toujours,
11:55 un côté nonchalant, limite touriste.
11:57 - Oui, vite et tendre. - Est-ce que, alors,
11:59 j'imagine que c'est une nature, est-ce que ça t'a pas un peu...
12:01 - Desservi ? - Desservi pour une plus grande
12:03 carrière au cinéma ? Moi, je suis tenu qu'on t'ait pas donné
12:05 plus de rôles dans les séries.
12:07 - Ben, écoute... - La nonchalance, ce côté,
12:09 j'ai pas faim, un peu. - Ah, c'est pas vrai, parce que...
12:11 Non, c'est pas vrai. Il y a... J'ai un travers
12:13 qui est énorme. Je ne sais pas demander.
12:15 - Ah, ouais. - Ah, je suis pareil que vous.
12:17 - Hein ? - Pareil. - Je sais pas dire...
12:19 - Ça suit le genre. - Non, non, sans blague.
12:21 Je ne sais pas demander.
12:23 Une seule fois, j'ai demandé quelque chose à la télé,
12:25 on me l'a accordé, mais je n'ai jamais
12:27 cavalé après des gens pour dire,
12:29 dis donc, les potes, mets-moi sur ton film ou machin,
12:31 ce truc, jamais, jamais, jamais, jamais.
12:33 - Bon, en tout cas, Philippe nous a parlé de "Junior Lydie"
12:35 juste avant. Maintenant, j'aimerais savoir pour Jean-Jacques Goldman.
12:37 Alors, raconte-moi comment tu as travaillé.
12:39 - On était très... - Il a été très sympa avec toi
12:41 à un moment, quand tu le voyais. - Oui, oui, oui, bien.
12:43 On était dans la même maison de disques, déjà,
12:45 on a quitté, lui, il est allé chez Sony,
12:47 moi, je suis allé chez RCA,
12:49 et BMG,
12:51 et un jour, je n'étais pas bien,
12:53 donc j'avais pas le moral.
12:55 J'ai appelé Jean-Jacques,
12:57 il était donc midi et demi,
12:59 un truc comme ça, et je lui ai dit, du coup, voilà,
13:01 je suis dans la merde, je ne me sens pas bien, je ne sais plus quoi faire,
13:03 je tourne en rond, etc., mais il était où ?
13:05 Je lui ai dit, je suis à la maison.
13:07 Ben, j'arrive. Et une demi-heure après,
13:09 il est arrivé à Moto, il est resté 2h30
13:11 ou 3h avec moi,
13:13 et il est reparti,
13:15 j'étais en pleine bourre. - Pas du tout étonnant.
13:17 - Il avait écrit un album. - Non, non,
13:19 il m'a fait une chanson qui s'appelle
13:21 "Comme un tout petit bébé",
13:23 que j'ai adoré chanter, et puis il y en avait une,
13:25 alors là, je vais clore
13:27 un truc, on dit Philippe Laville,
13:29 il y a un certain monsieur qui est très spécialiste
13:31 de la chanson française, que je ne nommerai pas,
13:33 et qui dit, oui, Philippe Laville,
13:35 il a refusé une chanson
13:37 que Jean-Jacques Goldman lui avait donnée,
13:39 et qui s'appelait "Elle a fait un bébé toute seule".
13:41 - Ah oui. - Mais j'étais en studio,
13:43 en train de faire un album,
13:45 et j'ai attendu
13:47 avant de lui répondre.
13:49 Et comme le nom restait assez longtemps
13:51 en studio, il m'a dit,
13:53 "Bon, écoute, je récupère la chanson,
13:55 je vais la... et je la fais."
13:57 C'était à lui, il apprend, il la fait.
13:59 Mais je ne lui ai pas refusé une chanson.
14:01 - Bien sûr.
14:03 - Voilà. - Oui, c'est ce que... Bon, il ne faut pas écouter
14:05 toutes les rumeurs, tu t'en fous, en fait.
14:07 - Oui, je m'en fous des rumeurs. - Oui, tu t'en fous.
14:09 - Ça, c'est sûr. - Non, j'ai...
14:11 Alors, tu vois, ça encore, c'est... - Oui, alors ça, c'est faux aussi.
14:13 - On m'a donné un texte de Alain... - De tout champ, oui.
14:15 - ...dans une édition, et on...
14:17 J'ai dit, "Est-ce que je peux faire une musique ?"
14:19 Donc oui, j'ai fait une mélodie, et quelques jours
14:21 après, j'ai amené une cassette.
14:23 Alain l'a entendue, et il a donné son accord.
14:25 Et c'est une chanson
14:27 qui était sur un album en 78
14:29 qui s'appelle
14:31 "Ne me dis rien".
14:33 - Voilà, les Dalton. Non, mais j'avais
14:35 juste une question. - Déborah. - Justement,
14:37 à cette époque-là, le temps avance,
14:39 et puis ça marche un peu moins, et
14:41 à un moment, vous écrivez la chanson
14:43 "Il tape sur des bambous"... - Non, j'écris pas.
14:45 Je produis juste et je chante.
14:47 - Voilà, cette fameuse chanson. - C'est déjà pas mal.
14:49 - Et là, ça devient numéro un des ventes.
14:51 Vous vendez je ne sais pas combien de millions
14:53 de disques. - Un million et demi.
14:55 - Et c'est vrai que juste avant cette chanson,
14:57 vous vous disiez, "Ça y est, j'arrête, j'en ai marre."
14:59 - J'avais déjà mon billet d'avion pour la Martinique,
15:01 et j'avais un aller simple, hein.
15:03 Alors je voyageais en première, parce que, après tout,
15:05 voilà, j'avais pas envie de croupir,
15:07 et puis... - De croupir ?
15:09 - Non, mais de croupir... - De croupir en écho ?
15:11 (rires)
15:13 - Au secours !
15:15 - Quand on n'a pas le moral,
15:17 on sauve des trucs, quoi.
15:19 Donc, voilà, et puis
15:21 on a fait cette chanson,
15:23 elle est sortie, et au bout de 15 jours, Bob Soka m'appelle,
15:25 me dit, "Philippe, garde la bagnole, garde le cig,
15:27 garde le sac, etc." - Tu restes à Paris.
15:29 - Je reste à Paris. Et puis voilà, je suis resté à Paris.
15:31 - C'est fou. - Voilà. - Rachel.
15:33 - Alors, moi, je me demande, parce qu'il y a
15:35 certains artistes qui disent, notamment, je me souviens
15:37 de Florent Panique, s'il avait commencé sa carrière,
15:39 il aurait accepté de faire des émissions
15:41 comme "Starac" ou "The Voice", parce que c'est un vrai booster.
15:43 Est-ce que vous, quel regard vous avez
15:45 sur ce genre d'émission ?
15:47 Est-ce que, voilà, vous auriez été tenté,
15:49 à l'époque, si ça avait...
15:51 On vous l'avait proposé ? - Je suis incapable
15:53 de faire ça, parce qu'il faut juger,
15:55 il faut... Je déteste juger.
15:57 - C'est marrant, c'est tout ça.
15:59 - Puis il faut...
16:01 Il faut prendre des parties, à un certain moment.
16:03 Je suis trop focu pour me permettre
16:05 de faire ce genre de choses. - Et en tant que participant,
16:07 vous le faites ? - Moi, je suis fou. Participant ?
16:09 - Oui. - Je sais pas. - Je ne sais pas.
16:11 - Oui. - J'en sais rien.
16:13 - C'était très aimable. - Je sais pas. Mais à l'époque,
16:15 il y avait des radio-crochets. - Ah oui ?
16:17 - Mais nous, non. J'ai eu d'autres...
16:19 Non, j'ai pas eu
16:21 une attirance pour ça. - Francesca ?
16:23 - Moi, je veux savoir s'il va y avoir une tournée.
16:25 Et vous disiez que vous hésitiez
16:27 à demander des choses. Donc, moi, j'ai essuyé
16:29 et refus avec plein de stars dont je vous le demande.
16:31 Est-ce que vous cherchez une choriste ? Peut-être ?
16:33 - Oh ! Elle veut se placer, elle.
16:35 Pourquoi tu veux nous quitter, toi, déjà ? - Non, en plus,
16:37 le week-end. - Ah, en plus, le week-end. Et là, qu'est-ce qu'on dit ?
16:39 On n'est pas week-end, là ? - Ah ouais, c'est bien, je trouve.
16:41 - Qu'est-ce que t'en penses ? Réponds honnêtement, Philippe.
16:43 - Pour l'instant, j'ai pas besoin de choriste.
16:45 - Bon. - Il a sa fille.
16:47 Il a Lola, je te signale. - Non, non.
16:49 - Et puis dans l'album, il y a aussi Clé de Capéo.
16:51 Il y a aussi Victor Lasso, les enfants. - C'est bon, c'est bon.
16:53 C'est ton échec de plus. - Et puis une sacrée choriste
16:55 qui s'appelle... Personne ne la connaît pour l'instant.
16:57 - Oui. - Mais qui s'appelle Chloé Cassandre.
16:59 Et je peux vous dire un truc, c'est que...
17:01 - Ça dégage. - Ça dégage.
17:03 - Le nouvel album, "Sous le même soleil",
17:05 Philippe Lavi, de retour dans les bacs.
17:07 On écoute un extrait, un extrait
17:09 de "La part des anges".
17:11 (applaudissements)
17:13 (musique)
17:15 - Ah non, c'est pas ça.
17:17 (musique)
17:19 - Alors ça, c'est "L'amour en mer",
17:21 "La part des anges".
17:23 - Ah oui.
17:25 (musique)
17:27 (applaudissements)
17:29 (musique)
17:31 (musique)
17:33 (musique)
17:35 (musique)
17:37 - Voilà!
17:39 (musique)
17:41 (musique)
17:43 (musique)
17:45 (musique)
17:47 (musique)
17:49 (musique)
17:51 - Merci!
17:53 J'ai envie de continuer avec toi, Philippe.
17:55 On adore vraiment. Bravo.
17:57 Très heureux de t'accueillir, Roger Philippe.
17:59 Je tiens à dire qu'il sera le 21 juin à Caen
18:01 et le 6 juillet, au Nuit Saint-Georges.
18:03 - Voilà. Pour l'instant, on commence comme ça
18:05 et puis... - Au cas où, c'est l'an.
18:07 - On va essayer de se faire une année 2024
18:09 orges olympiques. - Allez, les amis.
18:11 [Musique]