"Plus je vous vois, plus je comprends pourquoi les Français ne peuvent pas vous blairer"

  • l’année dernière
"Plus je vous vois, plus je comprends pourquoi les français ne peuvent pas vous blairer"
Échange tendu entre Ian Brossat et Loïc Signor



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Transcription
00:00 Si vous pensez que par un coup de sifflet à l'Assemblée nationale, vous allez faire en sorte que les Français...
00:05 Non, par un vote, Monsieur Poissard.
00:06 ... que les Français retournent chez eux et bossent comme des brutes du jour au lendemain, vous vous trompez.
00:11 Personne ne dit ça.
00:12 Absolument si, c'est ce que vous venez de dire à l'instant.
00:13 Vous tombez dans des caricatures.
00:14 Vous savez, vos leçons de républicanisme permanentes, gardez-les pour vous.
00:17 Parce que je fais partie...
00:18 Aucune leçon, non.
00:19 Je fais partie, c'est ce que vous venez de faire à l'instant.
00:20 Ecoutez-vous-même.
00:21 Un rappel de ce qu'est la réalité.
00:23 Arrêtez avec cette espèce d'arrogance.
00:24 Je ne vous ai pas coupé une seule fois.
00:27 Non, mais là, on débat.
00:28 Non, non.
00:29 C'est intéressant, d'ailleurs.
00:30 Vous croyez à la déstabilisation de la démocratie dans les rues ? Je crois au vote.
00:33 Arrêtez vos accusations permanentes.
00:35 Et vous savez, plus je vous vois, plus je comprends pourquoi les Français ne peuvent plus vous blairer.
00:38 Franchement.
00:39 Mais soyez respectueux, je pense que...
00:40 Non, vous n'êtes pas respectueux du tout.
00:42 Non, parce que quand vous insultez les gens, quand vous invectivez vos opposants, vous êtes irrespectueux.
00:48 Et ça prouve que vous êtes fébrile.
00:50 Non, si je peux juste terminer une phrase.
00:51 C'est tellement fébrile que vous vous invectivez.
00:53 Non, pas du tout. Je suis très tranquille et très serein.
00:55 Je fais partie d'une génération...
00:56 Vous avez peur que cette réforme me fasse ?
00:57 Oui, j'ai très peur pour les Français.
00:59 Et ça m'inquiète beaucoup.
01:00 La même chose qui pourrait le faire.
01:01 Parce que je pense que c'est une réforme qui veut que les gens terminent.
01:03 Je fais partie d'une génération qui a grandi en se mobilisant contre le contrat premier en Bourse.
01:08 Sans jamais travailler.
01:09 Le contrat premier...
01:10 Vous précisez peut-être autrement.
01:11 Vous n'avez jamais bossé, M. Brossard.
01:12 Pardon ?
01:13 Vous n'avez jamais bossé.
01:14 On ne va pas partir dans les attaques personnelles.
01:15 J'ai été enseignant à Sarcelles plusieurs années.
01:16 Ah oui, combien de temps ?
01:17 Dans une chaîne où il y a toute une série de racistes.
01:19 Sur son Céloigne, vous avez télévisé des mots.
01:22 Non, non, mais on va revenir sur la réforme des retraites.
01:24 J'en reviens à la réforme des retraites.
01:26 J'étais enseignant et croyez-moi, quand on est enseignant, on connaît le monde du travail.
01:30 Vous êtes un apparatchik.
01:31 Mais oui, oui.
01:32 Laisse répondre Jeanne Brossard.
01:33 Mais vous êtes malade.
01:34 Laisse répondre Jeanne Brossard et pas d'invectif personnel.
01:36 Vous insultez les enseignants.
01:37 Non, vous ne vous insultez pas les enseignants.
01:38 En parlant de cette manière-là, vous insultez les enseignants.
01:40 Vous ne vous connaissez pas le monde du travail.
01:41 J'ai travaillé plusieurs années comme enseignant à Sarcelles.
01:44 Et quand on enseigne à Sarcelles, on connaît le monde du travail.
01:46 J'ai enseigné huit ans avant d'être élu.
01:48 Parce que moi, j'ai été élu.
01:49 Vous n'avez pas été élu une seule fois.
01:51 Vous êtes élu depuis toujours.
01:52 J'en termine.
01:53 Mais vous mentez, M. Signor.
01:54 Mais on connaît la référence.
01:55 Mais vous êtes con.
01:56 Mais vous êtes ravagé.
01:57 Est-ce qu'on peut parler de la réforme des retraites et pas d'attaque personnelle ?
02:00 Vous êtes dans l'invectif permanent.
02:02 Vous n'avez plus rien à dire sur le débat.
02:03 J'en reviens au contrat première embauche.
02:05 Moi aussi, je ne parle que des vrais sujets.
02:06 Le contrat première embauche, il a été adopté.
02:09 Et c'est après qu'il a été adopté que finalement, il n'a pas été appliqué.
02:12 Parce que le mouvement social s'est poursuivi.
02:15 Ça n'était pas une atteinte à la République.
02:17 On a tout à fait le droit d'avoir des mobilisations,
02:20 y compris quand un texte est adopté.
02:22 Et ça ne pose aucun espèce de problème démocratique.
02:25 Donc oui, je le dis, la mobilisation se poursuivra.
02:28 Y compris s'il y a un vote favorable.
02:30 Parce qu'on ne gouverne pas durablement un pays
02:32 quand une réforme est à ce point rejetée.
02:34 Et ça vaudra pour la réforme des retraites.
02:36 Et vous en apercevrez.
02:37 [Musique]

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