Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 Vous regardez la matinale de CNews. Merci d'être avec nous.
00:00:03 A la une ce matin, 217 interpellations, cette nuit dans la capitale.
00:00:07 Il y a eu des débordements avec des incendies de poubelles après le rassemblement Place de la Concorde en face de l'Assemblée.
00:00:15 On va vous montrer toutes les images.
00:00:17 Après l'annonce de la Première ministre sur l'utilisation du 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites,
00:00:23 l'opposition va déposer des motions de censure.
00:00:25 La réposte s'organise à l'Assemblée, les informations de Gautier Lebrecht.
00:00:31 Les mobilisations contre la réforme des retraites ne s'arrêtent pas là.
00:00:34 Les syndicats appellent à manifester dès demain et préparent une nouvelle journée de grève nationale pour jeudi.
00:00:42 Dans l'actualité également, le trafic de drogue qui est partout en France, même dans les zones rurales.
00:00:46 On va vous emmener dans les Deux-Sèvres près de Niord où ce fléau explose.
00:00:50 Reportage CNews.
00:00:52 Et puis au pays de la baguette, les boulangeries vont mal.
00:00:55 Le nombre de fermetures augmente.
00:00:57 En janvier, 116 boulangeries ont fait faillite.
00:01:00 L'homique Guillot nous donnera les derniers chiffres.
00:01:02 Des révoltes cette nuit un peu partout en France.
00:01:07 Des milliers de personnes sont descendues dans la rue après l'annonce du recours au 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites.
00:01:13 Les manifestants dénoncent le passage en force du gouvernement des manifestants et des individus violents radicalisés.
00:01:20 Oui, ces rassemblements ont été émaillés de tensions, notamment à Paris où 217 personnes ont été interpellées.
00:01:27 Des magasins ont été saccagés, des feux allumés.
00:01:30 Les forces de l'ordre ont été prises pour cibles.
00:01:33 Geoffrey Defevre.
00:01:33 Tout avait bien commencé avant de dégénérer.
00:01:42 Vers 19h30, place de la Concorde à Paris.
00:01:45 Les forces de l'ordre dispersent le rassemblement contre l'utilisation du 49.3
00:01:49 pour adopter la réforme des retraites.
00:01:51 Après une tentative de dégradation du chantier de l'Obélisque,
00:01:54 des bouteilles épavées sont projetées sur les policiers qui répliquent avec du gaz lacrymogène et des canons à eau.
00:02:02 Plus tard dans la soirée, dans les rues alentours, du mobilier urbain et des poubelles sont incendiées.
00:02:07 Les sapeurs-pompiers interviennent pour éteindre plusieurs départs de feu,
00:02:11 certains protégés par les forces de l'ordre.
00:02:13 Pour les habitants, c'est la stupéfaction.
00:02:16 Mon voisin japonais qui m'appelle me dit "David viens tout de suite parce que ça commence à s'embraser".
00:02:19 Moi j'avais le store qui était ouvert.
00:02:22 Heureusement que mon voisin japonais était là à contenir le feu parce que sinon je n'osais pas imaginer ce qu'il allait suivre après.
00:02:29 J'étais à la fenêtre, je sentais les odeurs de brûlée.
00:02:32 En fait j'ai vu quelqu'un qui voulait allumer avec son briquet un feu.
00:02:36 Comme j'ai une très grosse voix, j'ai hurlé.
00:02:39 Et donc j'ai fait peur à ces gens-là mais ils sont allés mettre le feu un peu plus loin.
00:02:43 217 personnes ont été interpellées, notamment pour participation à un groupement vu de commettre des dégradations.
00:02:50 Voilà comment ça s'est passé cette nuit à Paris.
00:02:53 Des violences également à Rennes, à Bordeaux ou encore à Nantes.
00:02:57 Il y avait aussi des manifestations.
00:02:58 À Marseille, ils étaient nombreux à se réunir sur la Canebière.
00:03:01 Oui, vous allez voir que certains Marseillais veulent, je cite, "gilet jauniser" le mouvement.
00:03:07 Maintenant on va rentrer dans le dur, dans des actions beaucoup plus dures parce qu'effectivement,
00:03:10 les manifestations, la grève, c'est plus possible.
00:03:13 Donc on va "gilet jauniser" le mouvement.
00:03:19 Les bornes ont dégainé tout l'arsenal antidémocratique de la République,
00:03:23 la Seigneur République que l'on estime bonapartiste, nous.
00:03:26 Et donc ça pose la nécessité de la rupture avec la Seigneur République,
00:03:30 avec ce gouvernement que Macron dégage et avec lui sa réforme.
00:03:33 Et qu'il y a enfin un vrai gouvernement ouvrier qui soit mis en place,
00:03:36 qui prendra toutes les mesures d'urgence nécessaires pour les travailleurs.
00:03:41 À Dijon, la contestation a pris une autre tournure.
00:03:44 Des mannequins à l'effigie du président de la République, de la Première Ministre,
00:03:48 du porte-parole du gouvernement et du ministre du Travail ont été brûlés en pleine rue.
00:03:53 L'image est violente.
00:03:54 Oui, des images qui rappellent celles du 12 février dernier à Marseille.
00:03:57 Je rappelle qu'une poupée gonflable à l'effigie de la Première Ministre
00:03:59 avait été pendue à l'arrière d'un camion dans un cortège.
00:04:02 Le préfet va porter plainte au nom de l'État.
00:04:05 Gérald Darmanin a envoyé une note au préfet hier soir pour renforcer la protection des élus.
00:04:09 Des parlementaires font l'objet de menaces, d'injures ou encore d'actes de malveillance
00:04:14 depuis le début des débats sur les réformes des retraites, plusieurs permanences vandalisées.
00:04:17 Oui, alors le ministre de l'Intérieur demande entre autres de poursuivre la surveillance
00:04:20 aux abords des permanences ou des domiciles des parlementaires si besoin
00:04:24 ou encore de maintenir une veille renforcée des réseaux sociaux.
00:04:28 Voilà, et soyez là à 7h30.
00:04:29 On sera avec Karl Oliv, député Renaissance des Yvelines.
00:04:32 Et puis à 7h10, on sera avec Laurent Giacobelli, qui est député RN de Moselle.
00:04:37 Le gouvernement peut-il tomber ?
00:04:39 Il faudrait qu'une motion de censure soit adoptée pour cela.
00:04:42 Gauthier Lebrecht, trois motions de censure pourraient être déposées aujourd'hui avant 15h20
00:04:47 parce que les groupes ont 24 heures pour la déposer.
00:04:50 Exactement, et c'est à 15h20 hier qu'Elisabeth Borne a déclenché le 49-3,
00:04:55 a engagé la responsabilité de son gouvernement.
00:04:57 Donc aujourd'hui, avant 15h20, les groupes qui veulent déposer une motion de censure
00:05:01 doivent le faire avec 58 signatures de députés et c'est important.
00:05:05 Il pourrait donc y avoir une motion de censure,
00:05:08 il va même y avoir une motion de censure du RN et de la NUPES,
00:05:11 et il pourrait y avoir une motion de censure du groupe Lyott, c'est moins sûr,
00:05:15 puisque le groupe Lyott compte 20 députés et comme je vous le disais,
00:05:18 il faut qu'il trouve 38 signatures supplémentaires d'autres députés
00:05:22 pour déposer cette motion de censure.
00:05:23 Alors la motion de censure, si elle est déposée du groupe Lyott,
00:05:26 a-t-elle une chance d'aboutir ?
00:05:28 Car c'est celle qui pourrait, eh bien, in fine, comptabiliser le plus de voix de parlementaires,
00:05:33 l'ensemble du RN, de la NUPES et pourquoi pas une partie des Républicains
00:05:37 qui ont, j'allais dire, déclenché ce 49-3 en refusant de voter la réforme du gouvernement.
00:05:44 Alors j'ai échangé justement avec un député LR qui était contre la réforme des retraites,
00:05:48 qui a tout fait pour que le gouvernement passe par 49-3
00:05:51 et qui m'expliquait pour que la motion de censure passe, il faut 25 Républicains
00:05:56 si tous les autres députés des oppositions votent cette motion de censure
00:06:01 et il me disait qu'à l'heure où on se parle, réunir 25 Républicains sur une motion de censure,
00:06:05 c'est impossible et en plus, je vous le rappelle,
00:06:07 ça serait contre l'avis d'Eric Ciotti et d'Olivier Marlex
00:06:10 qui vont demander aux députés LR de ne voter aucune motion de censure.
00:06:14 Donc même sur les motions de censure, il y a dissension du côté des Républicains.
00:06:19 Merci Gauthier, le Rassemblement national doit donc déposer une motion.
00:06:23 Marine Le Pen veut aller plus loin.
00:06:24 Oui, elle est pour la dissolution de l'Assemblée nationale, écoutez.
00:06:28 Moi je suis pour la dissolution, il n'y a aucun problème.
00:06:31 Chiche ! Allez, qu'on aille au peuple.
00:06:34 Moi je n'ai pas peur du peuple, c'est à lui de décider et c'est à lui de sanctionner aussi.
00:06:38 Sanctionner les LR qui ont fait pression sur leurs propres membres
00:06:46 qui souhaitaient voter contre cette réforme.
00:06:48 Sanctionner évidemment Renaissance pour d'abord ses résultats
00:06:53 qui sont en tout domaine absolument pitoyables
00:06:55 et sur sa manière antidémocratique de gouverner.
00:06:58 Sanctionner ses alliés, puis peut-être aussi sanctionner la NUPES
00:07:02 qui en toutes circonstances a fait passer son intérêt politicien
00:07:05 avant l'intérêt supérieur des Français.
00:07:08 Elisabeth Borne était l'invitée du 20h de TF1 hier soir.
00:07:11 La Première ministre est revenue notamment sur les huées de l'opposition dans l'hémicycle.
00:07:16 Oui, c'était au moment où elle montait à la tribune.
00:07:19 Avant d'écouter sa réaction, je propose de regarder ce qu'il s'est passé.
00:07:23 [Applaudissements]
00:07:39 Voilà ce qu'il s'est passé hier après-midi.
00:07:42 Vous l'avez peut-être vu en direct.
00:07:45 Elisabeth Borne est donc revenue. Elle a été interrogée sur ce qui s'est passé à l'Assemblée.
00:07:50 C'était hier soir sur la Une. Écoutez.
00:07:53 Je n'étais pas en colère. Vous savez, j'ai été très choquée.
00:07:57 Je pense que ça ne s'entendait pas forcément dans les micros,
00:08:00 mais quand vous avez des hurlements, des chants du côté des députés de la NUPES,
00:08:08 des députés du Rassemblement national qui tapent sur leur pupitre,
00:08:12 des cris où on ne s'entend même pas parler.
00:08:16 Cap sur jeudi prochain.
00:08:18 Désormais, après l'annonce du recours au 49.3,
00:08:20 l'intersyndicale qui s'est réuni hier soir a annoncé une nouvelle journée de manifestations et de grèves nationales.
00:08:25 Oui, alors en attendant, les syndicats appellent à poursuivre les rassemblements locaux de proximité ce week-end.
00:08:30 Je vous propose d'écouter Catherine Perret, elle est secrétaire confédérale de la CGT.
00:08:35 Fort du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines,
00:08:41 l'intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance,
00:08:48 dans des actions calmes et déterminées.
00:08:50 Elle décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end
00:08:59 et à une nouvelle grande journée de grèves et de manifestations le jeudi 23 mars prochain.
00:09:06 Voilà, et on sera à 6h45 dans une demi-heure avec Luc Farré, secrétaire général de l'UNSA,
00:09:11 fonction publique.
00:09:12 À propos de la fonction publique, des éboueurs en grève ont été réquisitionnés.
00:09:18 Paris est submergé par plus de 9400 tonnes de déchets actuellement.
00:09:23 On va atteindre les 10 000 tonnes.
00:09:25 La préfecture de police va bientôt réquisitionner des agents municipaux pour ramasser les ordures.
00:09:29 Oui, mais alors en attendant, quelle est la situation dans les rues de Paris ?
00:09:32 Eh bien, on voit ça avec Maxime Lavandier et Régine Delfour.
00:09:36 17h, les parents viennent chercher leurs enfants à l'école,
00:09:40 mais devant l'entrée, des poubelles obstruent le passage et s'amassent même le long des trottoirs.
00:09:47 Une situation devenue inacceptable pour les parents.
00:09:49 Je trouve ça ignoble. Ils ont 7 ans et 3 ans.
00:09:53 Ils vont sortir au milieu de ces imbondices. C'est juste pas normal.
00:09:56 Non, mais c'est intolérable. On ne va pas revenir au Moyen-Âge quand même.
00:10:01 Une inquiétude qui porte surtout sur les risques sanitaires liés à cette accumulation de déchets.
00:10:06 De tout temps, les déchets, ça a été une source de maladies, une source d'infections,
00:10:11 parce que ce sont des produits en décomposition,
00:10:14 dans lesquels se développent des bactéries essentiellement,
00:10:18 et parfois peuvent se véhiculer aussi des virus.
00:10:21 Des bactéries comme la leptospirose, appelée aussi la maladie de l'égouttier,
00:10:24 mortelle pour l'homme, qui se répandent sur les déchets par l'urine des rats,
00:10:28 mais aussi la salmonellose, qui se transmet par simple contact de la nourriture
00:10:31 par la salive, l'urine ou les excréments des rats.
00:10:34 Des maladies dont certaines personnes sont plus à risque que d'autres.
00:10:37 Premier, aux femmes enceintes, vraiment, elles n'ont pas besoin d'une infection,
00:10:43 d'une infection salmonelle, d'une infection virale, d'une façon générale.
00:10:47 Bien évidemment les enfants, et d'une façon générale les gens malades.
00:10:50 Une situation qui devrait s'améliorer dans les prochains jours.
00:10:53 La préfecture de police a ordonné des réquisitions
00:10:55 pour vider les poubelles qui s'entassent dans la capitale.
00:10:59 Voilà, voilà comment ça se passe actuellement dans Paris et dans d'autres villes.
00:11:02 C'est compliqué dans beaucoup de villes.
00:11:04 Mais c'est vrai que les 10 000 tonnes, c'est dans la capitale.
00:11:06 On ira sur place, évidemment.
00:11:08 Ce matin, retrouvée Marine Sabourin.
00:11:12 Les sports avec Nice, qui s'est qualifiée pour les quarts de finale
00:11:14 de la Ligue Europe à Conférence, Chana.
00:11:16 Oui, c'est une bonne nouvelle puisque les Aiglons sont les derniers
00:11:18 représentants français en Coupe d'Europe.
00:11:20 Hier soir, les Niçois se sont imposés 2 buts à 0 face au Moldave du shérif Tiraspol.
00:11:26 La rencontre s'est faite au stade de l'Alliance Riviera.
00:11:28 Gaëtan Laborde a ouvert le score à la 29e minute,
00:11:31 suivi de Terrem Mofi et Bilal Brahimi.
00:11:34 Nice connaîtra à 14h son prochain adversaire.
00:11:37 Il pourrait, Nice, devenir le 3e club français à remporter une Coupe d'Europe
00:11:41 après Marseille et le Paris Saint-Germain.
00:11:43 C'est News, il est 6h11. Merci d'être avec nous.
00:11:46 On va revenir évidemment sur les dernières informations
00:11:49 concernant la réforme des retraites avec les violences de la nuit.
00:11:54 Et puis juste après le rappel des titres et la publicité,
00:11:58 on ira à la campagne en zone rurale.
00:12:02 Le trafic de drogue ne concerne pas que les grandes villes.
00:12:05 Vous allez voir. A tout de suite.
00:12:07 C'est News, il est 6h15. Merci d'être avec nous.
00:12:12 Trafic de drogue en zone rurale.
00:12:14 Reportage C'est News juste après le Point Info.
00:12:17 Chana Lusso.
00:12:18 217 personnes ont été interpellées cette nuit à Paris.
00:12:23 Des milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France
00:12:26 après l'annonce du recours au 49-3.
00:12:28 Ces rassemblements ont été émaillés de tensions.
00:12:31 Des magasins ont été saccagés à Marseille.
00:12:33 Arènes des feux ont été allumées.
00:12:35 Les forces de l'ordre ont été prises pour cibles à Nantes.
00:12:39 Cette information de la nuit,
00:12:40 l'Assemblée nationale a voté un article pour durcir les peines
00:12:43 en cas d'intrusion dans les centrales nucléaires.
00:12:45 Les peines pour intrusion seront portées de 1 à 2 ans de prison
00:12:48 et de 15 000 à 30 000 euros d'amende.
00:12:50 Ces intrusions sont souvent organisées par des groupes opposés au nucléaire.
00:12:56 Et puis ça fait 48 heures que ça tend les relations entre Moscou et Washington.
00:12:59 Deux avions de chasse russes Sukhoi ont fait tomber un drone américain
00:13:03 Reaper au-dessus de la mer Noire à l'ouest de la Crimée.
00:13:06 On a les images depuis hier, vous les voyez sur votre écran.
00:13:09 Elles ont été prises par la caméra du Reaper américain
00:13:12 et on voit bien les deux chasseurs russes larguer l'un après l'autre
00:13:15 du carburant à proximité du drone.
00:13:17 Voilà effectivement, image choc.
00:13:21 Filmé par ce Reaper, ce drone américain.
00:13:23 Effectivement, vous avez raison, ça tend les relations entre Washington et Moscou
00:13:27 si tant est qu'elles étaient détendues ces dernières semaines.
00:13:31 Mais enfin, ça les tend un petit peu plus depuis quelques jours.
00:13:34 Le trafic de stupéfiants ne concerne pas que les grandes villes.
00:13:37 Ce fléau touche aussi les zones rurales.
00:13:40 Dans les Deux-Sèvres, près de New-York, plusieurs saisies importantes
00:13:43 ont été effectuées par la gendarmerie depuis le début de l'année.
00:13:46 Vous avez bien entendu, dans les Deux-Sèvres, près de New-York.
00:13:49 Reportage CNews de Jean-Michel Decaze.
00:13:52 Dans les Deux-Sèvres, le trafic de stupéfiants a augmenté de 32%
00:13:57 entre 2021 et 2022.
00:14:00 Chiffre impressionnant qui inclut les consommateurs verbalisés.
00:14:04 Ces 15 derniers jours, la gendarmerie a opéré d'importantes saisies
00:14:08 dans des petites communes de l'Extasy.
00:14:10 25 kilos de cannabis sur Oleron, puis 2,5 kilos à Bressuire,
00:14:16 accompagnés de 18 arrestations.
00:14:18 On y trouve aussi des drogues dites dures, comme l'héroïne ou la cocaïne.
00:14:23 Au-delà du trafic lui-même, entretenir le trafic de drogues en consommant,
00:14:28 c'est aussi déstabiliser des quartiers entiers.
00:14:31 C'est le cas dans cette commune de 7300 habitants,
00:14:34 près de New-York, Saint-Mexant-l'École.
00:14:37 Là aussi, comme dans les grandes villes,
00:14:38 le hall de ce petit collectif a été squatté.
00:14:42 On voit les billets et les petits trucs qui passent de main en main.
00:14:46 À la vue de tout le monde, dehors ?
00:14:48 Oui, à la vue de tout le monde.
00:14:49 Si on les laisse tranquilles, voilà, ils vous laissent tranquilles.
00:14:52 Pour gêner les dealers, le maire de Saint-Mexant
00:14:55 organise des événements pour occuper l'espace public.
00:14:58 On fait des animations sportives et culturelles le mercredi après-midi
00:15:01 pour en limiter, pour occuper l'espace.
00:15:06 Il y a effectivement moins de dealers, disent les habitants.
00:15:11 Dans les Deux-Sèvres, le trafic de drogues qui explose.
00:15:15 À Lyon, les Rodéos Urbains pourraient bien faire leur retour.
00:15:17 La mairie a desserré la vis quant à l'interdiction de circuler sur la presqu'île.
00:15:21 Oui, chaque week-end, des agents de sécurité veillaient
00:15:23 à ce que les Rodéos Urbains ne perturbent pas la sécurité et la tranquillité des riverains.
00:15:29 Cette surveillance a été levée pour des raisons financières,
00:15:32 entraînant la colère du maire du deuxième arrondissement de Lyon, Olivier Madinier.
00:15:37 Les habitants de la presqu'île de Lyon ont été témoins de scènes comme celle-ci.
00:15:41 Chaque week-end, pendant des mois, des concerts de klaxons,
00:15:45 des voitures lancées à pleine vitesse.
00:15:47 Cette riveraine se souvient de ces nombreuses nuits sans sommeil.
00:15:50 Des voitures, des scooters, on a eu des quads également
00:15:53 qui faisaient des tours de presqu'île en klaxonnant, musique à fond,
00:15:58 dans le seul but de s'amuser et de nuire aux habitants qui étaient là
00:16:02 parce que réellement on était dans une provocation des habitants.
00:16:05 En 2019, Gérard Collomb, le maire de l'époque,
00:16:08 interdit la circulation des voitures dans l'hypercentre les nuits des vendredis et samedis.
00:16:13 Il embauche aussi des agents de sécurité afin de faire respecter l'interdiction.
00:16:18 Et ça marche, les rodéos se sont arrêtés.
00:16:21 Aujourd'hui, la municipalité écologiste maintient l'interdiction
00:16:24 mais supprime les agents de sécurité.
00:16:26 Le maire du deuxième arrondissement de Lyon est en colère.
00:16:29 Pour lui, c'est inévitable, les rodéos vont reprendre.
00:16:32 Pendant près de trois ans, nos habitants ont connu des klaxons,
00:16:35 des rodéos jusqu'au milieu de la nuit.
00:16:37 Et un dispositif avec des moyens humains avait été mis en place
00:16:40 et tout ça va être supprimé.
00:16:41 Et je regrette le signal qui est envoyé à nos habitants
00:16:44 mais aussi et surtout à ces voyous qui, à l'approche des beaux jours,
00:16:48 pourraient revenir faire ces pratiques dangereuses pour tout le monde.
00:16:51 Du côté de la mairie, on affirme que la vigilance va se poursuivre.
00:16:54 Elle compte sur un renforcement de la vidéoverbalisation.
00:16:58 Reste à savoir si cela suffira.
00:17:01 Voilà comment ça se passe à Lyon.
00:17:02 6h19, restez bien avec nous.
00:17:04 Dans un instant, l'éco, l'économie.
00:17:06 On va parler des boulangeries.
00:17:07 Le nombre de fermetures de boulangeries augmente.
00:17:10 Les tout derniers chiffres avec Lomigui.
00:17:12 Au revoir.
00:17:13 6h22, on part dans les boulangeries.
00:17:28 Enfin, celles qui ne ferment pas, malheureusement.
00:17:31 On a enregistré le mois dernier 116 défaillances de boulangeries.
00:17:35 Fermetures de boulangeries.
00:17:37 En clair, des fermetures pour raison financière.
00:17:39 C'est le pire chiffre depuis 20 ans.
00:17:42 Je voulais absolument qu'on en parle ce matin.
00:17:44 Lomigui, les temps sont vraiment durs pour les boulangers.
00:17:47 Oui, notamment pour les petites boulangeries.
00:17:49 Celles situées en zone rurale, dans les petits villages,
00:17:52 ce sont elles qui souffrent le plus parce qu'elles prennent de plein fouet
00:17:55 l'augmentation du coût des matières premières et celle de l'énergie.
00:17:58 On peut le rappeler, la hausse du coût des matières premières,
00:18:00 c'est 50% d'augmentation pour le beurre, le sucre, pardon,
00:18:04 on en parlait hier, et de 30 à 40% pour la farine, le beurre, les oeufs,
00:18:08 plus évidemment la flambée des coûts de l'énergie
00:18:10 dont on a beaucoup parlé ces dernières semaines.
00:18:13 Vous l'avez dit Romain, rien qu'en janvier,
00:18:14 on a enregistré 116 fermetures contre 58 un an plus tôt.
00:18:17 C'est donc le double et c'est surtout le pire chiffre observé depuis au moins 20 ans.
00:18:22 Si on regarde sur toute l'année 2022,
00:18:24 il y a eu 874 boulangeries qui sont entrées en défaillance,
00:18:28 donc avec des difficultés financières.
00:18:30 Un chiffre en croissance de 125% sur un an.
00:18:33 C'est une progression deux fois supérieure
00:18:35 à la moyenne nationale des défaillances d'entreprises.
00:18:37 En clair, les boulangeries ferment beaucoup plus massivement
00:18:40 que toutes les autres entreprises.
00:18:42 Est-ce que ça va continuer cette année ?
00:18:44 Alors, heureusement, sans doute pas.
00:18:46 D'abord parce que les coûts de l'énergie se calment un peu
00:18:48 et le bouclier tarifaire a été adapté pour les boulangeries.
00:18:53 Pour les matières premières, ça reste à voir,
00:18:55 mais on annonce une baisse d'ici l'été.
00:18:57 Dans le détail, le cabinet Altares, qui suit la santé des entreprises de près,
00:19:01 estime que les trois quarts des boulangeries ont des finances plutôt saines.
00:19:05 27% sont à risque faible et seuls 10% des boulangeries
00:19:09 présentent un risque sérieux de défaillance.
00:19:11 10%, ça fait quand même beaucoup.
00:19:13 Avec ces fermetures, est-ce qu'il y a de moins en moins de boulangeries en France ou pas ?
00:19:16 Alors, malgré tout, non, parce que les nouvelles créations compensent les fermetures,
00:19:21 mais ce ne sont pas le même type de boulangerie.
00:19:23 On a de plus en plus de chaînes qui s'installent,
00:19:25 notamment dans les zones industrielles et commerciales,
00:19:27 et de moins en moins de petites boulangeries de villages.
00:19:30 On comptait 33 469 boulangeries précisément en France en décembre dernier.
00:19:36 Le secteur emploie au total 180 000 personnes, dont les apprentis,
00:19:40 et réalise 11 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an.
00:19:43 C'est un poids lourd de l'économie et de l'industrie agroalimentaire,
00:19:47 mais c'est un poids lourd fragilisé.
00:19:49 Il y a beaucoup de boulangeries qui s'installent dans les anciennes stations de service.
00:19:52 Notamment.
00:19:53 On se gare, on achète, il y a souvent des promotions en drive.
00:19:57 4 baguettes pour le prix de 3.
00:20:02 Oui, Gauthier Lebret.
00:20:03 On rappelle que Bruno Le Maire avait promis qu'aucune boulangerie ne fermerait
00:20:07 en raison de factures d'énergie trop importantes.
00:20:10 Effectivement, il y en a sans cesse qui ont fermé dans des conditions parfois dramatiques.
00:20:14 6h25.
00:20:15 Merci d'être avec nous.
00:20:16 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
00:20:19 On commence la météo avec la météo des neiges.
00:20:25 Votre programme avec Rosbey.
00:20:27 Soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.
00:20:30 rosbey.com
00:20:31 Place à présent à votre météo des neiges où les conditions météo resteront globalement
00:20:36 assez calmes pour la fin de semaine.
00:20:38 A noter également le risque d'avalanche qui restera bien marqué.
00:20:41 On a eu beaucoup de neige ces derniers jours et donc conséquence, le manteau neigeux est
00:20:44 toujours particulièrement instable.
00:20:46 Soyez donc bien prudent.
00:20:47 Côté température, elle baisse un peu avec en moyenne 14 degrés relevés en haut de la
00:20:51 station du côté de Tignes, -9 degrés en bas de la station et un risque d'avalanche
00:20:55 qui restera également bien marqué pour la saison.
00:20:57 On prend à présent la direction de Val d'Isère où les températures aussi entre -12 et -7
00:21:02 degrés et le risque d'avalanche se maintiendra également tout au long de la journée.
00:21:05 Votre programme avec Rosbey.
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00:21:12 rosbey.com
00:21:13 Le temps Alexandra Blanc ce vendredi marqué par le retour des orages.
00:21:17 La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:20 Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
00:21:23 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:21:26 Où seront-ils ces orages Alexandra ?
00:21:29 Et bien entre le sud-ouest et le centre-est du pays, un petit peu à l'image du début
00:21:33 de semaine mais des orages qui seront quand même beaucoup moins forts.
00:21:36 On aura donc de nouveau de l'instabilité en cette journée de vendredi.
00:21:40 Alors ce matin le temps reste calme mais ça se dégrade par rapport à hier.
00:21:43 On vous en parlait il y a une trentaine de minutes.
00:21:45 Les températures se sont envolées hier.
00:21:47 Là on va retrouver des conditions météo un petit peu plus dégradées avec surtout
00:21:51 le retour de la pluie.
00:21:52 Et ça fait du bien, vous le savez.
00:21:53 On manque d'eau en France.
00:21:54 Donc conséquence cette perturbation qui va onduler ce matin sur le nord-ouest du pays.
00:21:59 Principalement entre le nord des Charentes, les Côtes de la Manche ou encore l'extrême
00:22:03 nord.
00:22:04 On retrouve également quelques entrées maritimes autour du Golfe du Lyon.
00:22:06 Un temps bien gris et parfois assez humide notamment entre Montpellier et les Cévennes.
00:22:11 On retrouve également du soleil en direction de la Côte d'Azur ou encore de la Corse
00:22:15 avec du plein soleil.
00:22:16 Dans l'après-midi, regardez ces orages qui vont de nouveau se mettre en place.
00:22:20 Des orages bien localisés principalement entre le Pays Basque et le sud des Charentes.
00:22:25 On retrouvera également un temps assez instable sur la Bretagne.
00:22:28 Et puis un temps très nuageux entre le bassin parisien et en redescendant un petit peu plus
00:22:32 au sud notamment du côté de la Touraine.
00:22:34 On maintient également des entrées maritimes autour du Golfe du Lyon.
00:22:37 Le vent d'automne va souffler fort une nouvelle fois sur le Midi-Toulousain avec des rafales
00:22:41 de l'ordre de 90 km/h.
00:22:43 Les températures, c'est plutôt doux ce matin.
00:22:46 Grande douceur, 9 degrés à Paris.
00:22:47 En moyenne, 10 degrés du côté de Clermont-Ferrand ou encore 12 degrés pour le Pays Basque.
00:22:51 Dans l'après-midi, les températures baissent par rapport à hier mais ça reste tout de
00:22:55 même très doux pour la saison.
00:22:57 21 degrés pour nos amis grenoblois par exemple.
00:22:59 Vous aurez 17 degrés à Paris.
00:23:01 14 degrés pour la pointe bretonne.
00:23:03 C'est très doux également entre Limoges et Clermont-Ferrand.
00:23:05 En moyenne, entre 18 et 19 degrés.
00:23:07 Ce sont des températures qui restent largement au-dessus des normales de saison.
00:23:12 La suite du programme, un temps assez mitigé, un temps de printemps finalement avec le retour
00:23:17 de l'instabilité pour la journée de samedi.
00:23:18 On aura de la pluie entre le nord et le sud du pays.
00:23:22 Et puis dimanche, les orages reviendront mais cette fois un petit peu plus au sud notamment
00:23:25 en allant vers les Alpes.
00:23:27 Et puis à l'arrière, regardez, retour du soleil entre la Normandie et la Bretagne
00:23:30 ou encore en redescendant vers le nord de l'Occitanie.
00:23:33 Lundi, quelques soleils sur le nord.
00:23:35 Côté températures, la douceur va se maintenir avec en moyenne 15 à 16 degrés sur les régions
00:23:40 du nord.
00:23:41 On prend la direction de Val-Morelle avec ces magnifiques images.
00:23:44 Regardez, il a fait très beau hier.
00:23:46 On dit sur météo très agréable.
00:23:47 Il fait beau mais attention avec le redoux, le mentonneigeux est parfois instable et donc
00:23:51 le risque d'avalanche restera une nouvelle fois bien marqué sur les Alpes.
00:23:55 En tout cas, ces images sont splendides et donnent envie de profiter des quelques derniers
00:23:59 jours à la montagne.
00:24:00 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
00:24:04 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:24:06 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:24:08 C News, il est 6h29.
00:24:11 Merci d'être avec nous.
00:24:12 Merci d'avoir choisi C News pour démarrer cette journée.
00:24:15 C'est la une des dégradations et des incendies dans plusieurs villes en France après l'utilisation
00:24:20 du 49.3.
00:24:21 Vous verrez ce qui s'est passé à Rennes, ce qui s'est passé à Nantes, ce qui s'est
00:24:25 passé à Marseille, ce qui s'est passé à Paris également.
00:24:28 Des violences donc, on en parle dans un instant.
00:24:32 Y a-t-il un risque de radicalisation du mouvement ? De gilet jaunisation comme certains le disent.
00:24:38 On verra ça avec Gautier Lebret et puis on sera dans un instant avec Luc Farré, secrétaire
00:24:43 général de l'UNESA, fonction publique.
00:24:45 Merci Luc Farré d'être avec nous ce matin et à tout de suite.
00:24:48 Il y a près de 10 000 tonnes de poubelles non ramassées à Paris, plus de 24 heures
00:24:52 après la réquisition annoncée par le préfet.
00:24:54 Qu'en est-il dans les rues ? On rejoindra Marine Sabourin, notre reporter ce matin.
00:25:00 Voilà où on en est arrivé dans la ville de Nantes.
00:25:05 Écoutez, deux Nantais ont dû créer, enfin ont créé, une application pour vous guider
00:25:11 dans les rues et éviter les agressions.
00:25:14 On va vous en parler de cette application.
00:25:17 Il y a eu des débordements cette nuit partout en France.
00:25:21 La décision du gouvernement d'utiliser le 49.3 pour faire passer la réforme des retraites
00:25:25 ne passe pas justement.
00:25:26 Oui, à Rennes, Marseille ou encore Nantes, des tensions ont éclaté.
00:25:29 Le récit de la nuit avec Geoffrey Defevre.
00:25:31 Rennes, plongée dans un nuage de gaz lacrymogène.
00:25:38 Hier soir, 700 personnes ont participé à un rassemblement sauvage.
00:25:42 Mobilier urbain dégradé, vitrines saccagées, poubelles incendiées ont poussé les forces
00:25:47 de l'ordre à intervenir dans les rues de la ville.
00:25:50 Des affrontements ont aussi opposé casseurs et policiers à Nantes.
00:25:54 Des tirs de mortier d'artifice ont été signalés, quelques vitrines saccagées et
00:25:58 là aussi des poubelles incendiées.
00:26:00 À Marseille, l'une des principales rues commerçantes de la ville a été la cible
00:26:04 d'un groupe de casseurs.
00:26:05 Malgré les tensions qui ont émaillé le pays, les manifestants restent mobilisés.
00:26:09 Certains revendiquent même une radicalisation de la contestation.
00:26:13 On va rentrer dans le dur, dans des actions beaucoup plus dures parce qu'effectivement,
00:26:17 les manifestations, la grève, c'est plus possible.
00:26:19 Donc on va gilet jauniser le mouvement.
00:26:24 Que Macron dégage et avec lui sa réforme.
00:26:27 C'est pas à coup de 49.3 qu'on va nous faire taire.
00:26:29 C'est en retirant cette réforme, cette tentative de réforme.
00:26:35 L'intersyndicale a d'ores et déjà appelé à une nouvelle mobilisation, ce week-end
00:26:40 et jeudi prochain.
00:26:41 Il y a eu des tensions également dans les rues de la capitale.
00:26:45 217 personnes interpellées, des incendies de voitures, des incendies de poubelles.
00:26:49 Des magasins ont été saccagés, des feux ont été allumés, les forces de l'ordre
00:26:54 ont été prises pour cibles.
00:26:56 C'était le début de la manifestation, il y a eu des violences dans la soirée.
00:26:59 Regardez les images de la rue Royale.
00:27:01 Les voici, les images des violences de la soirée.
00:27:03 Des images de la rue Royale, en direct ce matin.
00:27:07 Voilà à quoi ça ressemble la rue Royale, c'est entre la Madeleine et la place de la
00:27:12 Concorde.
00:27:13 Gauthier Lebrecht, ça va devenir un mouvement de plus en plus radical.
00:27:16 C'est le risque effectivement et c'est la crainte des renseignements que le mouvement
00:27:21 s'essouffle dans la rue.
00:27:22 J'entends par là le mouvement de l'intersyndicale.
00:27:23 On a vu que les deux dernières mobilisations s'essoufflaient et à ce moment-là, effectivement,
00:27:29 de l'autre côté, une radicalisation du mouvement de quelques ultras.
00:27:34 Ce qu'on a vu hier, en plus, c'est très symbolique parce qu'au moment où l'intersyndicale
00:27:38 se réunissait pour annoncer une nouvelle journée de mobilisation la semaine prochaine,
00:27:42 jeudi prochain, c'est à ce moment-là que ça dérapait du côté de l'Assemblée
00:27:47 nationale dans la rue et qu'on a vu effectivement ces scènes de violence qui étaient donc
00:27:52 la crainte des renseignements nourries par l'utilisation du 49.3.
00:27:57 Donc on verra effectivement dans les jours qui viennent si ça se confirme, mais c'est
00:28:02 la crainte très clairement des renseignements que ça s'essouffle encore une fois du côté
00:28:06 des cortèges de l'intersyndicale et que ça se radicalise de l'autre côté.
00:28:10 Et Fabien Vildieu, cheminot représentant Sud Rail, a répété plusieurs fois sur notre
00:28:16 antenne qu'il était très compliqué d'expliquer aux manifestants pacifiques qu'ils n'obtiennent
00:28:21 jamais rien alors que les Gilets jaunes, eux, qui n'ont pas été pacifiques loin de là,
00:28:25 ont obtenu plusieurs milliards de concessions.
00:28:27 Merci Gauthier.
00:28:28 Après l'annonce de l'utilisation du 49.3, tous les regards sont tournés vers les Républicains.
00:28:33 Le gouvernement misait beaucoup sur leur vote pour faire adopter le texte.
00:28:38 Certains LR se sont désolidarisés, mais aucune motion de censure ne sera déposée
00:28:43 ni votée par le parti.
00:28:45 Éric Ciotti, le président des Républicains, et Aurélien Pradié qui est sur une autre
00:28:50 ligne.
00:28:51 Le groupe a décidé que nous ne nous associerons pas à aucune motion de censure.
00:28:57 Nous avons voté et tous les membres qui étaient présents se sont rangés à la décision majoritaire,
00:29:04 très majoritaire du groupe.
00:29:06 J'ai dit clairement que je ne souhaitais pas à ce stade voter d'autres motions de
00:29:10 censure que celles que ma famille politique pourrait déposer.
00:29:12 Nous avons eu ce débat en réunion de groupe, nous avons eu un vote, nous avons été quelques-uns
00:29:16 à plaider pour que les Républicains déposent eux-mêmes une motion de censure parce que
00:29:20 je ne me reconnais dans aucune autre famille politique.
00:29:22 Voilà la vérité.
00:29:23 Je ne me reconnais ni avec les mélenchonistes dont l'objectif est de renverser nos institutions,
00:29:27 ni avec les lupénistes qui n'ont aucunement les valeurs qui sont les miennes et je souhaite
00:29:31 que la droite ne soit pas à la remorque des uns et des autres.
00:29:34 Alors Elisabeth Borne était l'invité du 20h de TF1 hier soir, elle a expliqué pourquoi
00:29:38 elle est allée au 49.3, parce que certains Républicains, avec les prises de position
00:29:44 de certains Républicains, le compte n'était pas écouté.
00:29:46 Certains au sein de ce groupe ont joué une carte personnelle en contradiction avec ce
00:29:53 que portent les Républicains depuis des années et aussi en contradiction pour certains avec
00:29:59 ce qu'ils ont même proposé il y a quelques mois.
00:30:01 Donc on a échangé autour du président de la République, avec les ministres, avec la
00:30:07 majorité et on a constaté que le compte n'y était pas.
00:30:11 Certains LR ont joué une carte personnelle, en clair c'est de la faute des Républicains.
00:30:15 Bon on va en parler tout au long de la matinale.
00:30:18 Paris est submergé par près de 10 000 tonnes de déchets.
00:30:22 La préfecture de police a annoncé il y a plus de 24h maintenant la réquisition des
00:30:26 éboueurs.
00:30:27 Qu'est-ce qu'il en est sur le terrain ? C'est ça qui est important.
00:30:30 On rejoint tout de suite Marine Sabourin en direct du 15ème arrondissement de la capitale
00:30:34 dans le sud de Paris.
00:30:35 Qu'est-ce que vous voyez devant vous et autour de vous Marine ? J'allais ajouter,
00:30:39 excusez-moi mais qu'est-ce que vous sentez également ?
00:30:41 Eh bien Romain l'odeur n'est pas agréable ici dans le 15ème arrondissement.
00:30:48 Vous le voyez il y a plus d'1m50 de déchets et cela s'accumule sur toute la rue.
00:30:53 Alors on discutait avec un habitant il y a quelques instants qui nous expliquait que
00:30:58 tous les soirs avec plusieurs résidents du quartier, ils essayaient de regrouper les
00:31:03 déchets puisque dans la capitale il y a du vent et donc cela se propage sur toute la
00:31:08 rue.
00:31:09 On a mis tous les soirs ces déchets au sol, ces déchets qui jonchent le sol.
00:31:12 Tous les soirs ces habitants essaient de les regrouper mais vous voyez cela s'accumule
00:31:17 il n'y a plus de place dans les poubelles.
00:31:19 Et puis on discutait avec une autre habitante qui nous expliquait qu'avec la hausse des
00:31:23 températures elle craignait que juste en haut de chez elle ces odeurs se fassent sentir,
00:31:29 soient de plus en plus désagréables.
00:31:31 Donc une situation très compliquée.
00:31:33 Plus de 9000 tonnes de déchets dans la capitale aujourd'hui.
00:31:36 Les poubelles toujours là malgré les réquisitions.
00:31:41 On va en parler avec vous Luc Farré dans un instant.
00:31:42 Pas que de ça mais notamment de ça.
00:31:45 On va partir à Nantes à présent.
00:31:47 Une mesure 2.0 pour lutter contre l'insécurité à Nantes.
00:31:52 Insécurité grandissante à Nantes.
00:31:54 Deux Nantais qui ont déjà été victimes d'agressions la nuit lancent une application
00:31:58 chez elles.
00:31:59 Oui alors c'est un GPS intelligent, ça s'appelle WAIF et en fait c'est une application qui
00:32:03 propose les itinéraires les plus sécurisés pour rentrer chez vous à pied.
00:32:07 Alors comment ça marche concrètement ? On voit ça avec Jean-Michel Decaze.
00:32:10 Le nez sur l'écran, geste bien connu des piétons pour trouver leur itinéraire.
00:32:18 Cette nouvelle appli permettra aux Nantais d'emprunter les chemins les plus sécurisés
00:32:23 de jour comme de nuit.
00:32:24 Des trajets où il y a le plus de monde possible.
00:32:27 On part d'une map qui recommande essentiellement des rues éclairées et avec des caméras
00:32:32 de surveillance des grands boulevards.
00:32:34 Nos utilisateurs ont la possibilité d'effectuer plein de signalements en direct.
00:32:38 S'ils voient une agression physique, une agression verbale, ils peuvent le signaler et tous ces
00:32:42 signalements sont pris en compte et modifient les itinéraires suivants des futurs utilisateurs
00:32:47 en conséquence.
00:32:48 Autre fonction essentielle de l'appli WAIF, prévenir automatiquement un cercle d'amis
00:32:53 en cas d'agression sans avoir à sortir le téléphone de sa poche grâce à une intelligence
00:32:59 artificielle comportementale.
00:33:00 Par exemple, je me fais agresser, je tombe par terre ou alors je me mets à courir parce
00:33:06 qu'on est en train de me courir après.
00:33:07 Mon téléphone me connaît, il sait l'altitude de laquelle il est de manière normale et
00:33:11 il sait quand il est par terre.
00:33:12 L'appli sera disponible à Nantes le 13 avril prochain.
00:33:16 Viendront ensuite Toulouse et Bordeaux en septembre avant les 10 plus grandes villes
00:33:19 françaises.
00:33:20 L'appli de base sera gratuite.
00:33:22 Bon, pourquoi pas, mais c'est un sparadrap sur une jambe de bois.
00:33:28 C'est-à-dire que comme on ne sait pas régler les problèmes d'insécurité et assurer
00:33:31 la sécurité dans une ville comme Nantes où l'insécurité augmente de jour en jour,
00:33:37 de semaine en semaine, on vous dit par où passer pour éviter les voyous.
00:33:41 Ce serait quand même mieux s'il n'y avait pas de voyous dans la rue et si on les arrêtait,
00:33:45 on les interpellait.
00:33:46 Mais bon, en tout cas, en attendant, c'est une application intéressante.
00:33:51 Voilà, c'est pour ça que je voulais qu'on vous en parle ce matin.
00:33:54 Ça fait 48 heures que ça tend encore un peu plus les relations entre Moscou et Washington.
00:33:59 Deux avions de chasse russes, Sukhoi, ont fait tomber un drone américain, Reaper, au-dessus
00:34:04 de la mer Noire à l'ouest de la Crimée.
00:34:05 Et on a les images depuis quelques heures.
00:34:08 Oui, alors il est important de préciser que ces images ont été prises par la caméra
00:34:10 du Reaper américain.
00:34:12 On voit bien les deux chasseurs russes, regardez, larguer du carburant à proximité du drone.
00:34:17 Alors au deuxième passage, vous allez voir que le flux d'images est interrompu.
00:34:22 Et quand il reprend, on voit l'hélice endommagée du drone américain.
00:34:26 Voilà, les images, choc.
00:34:28 Fournies par les Américains, fournies par le drone américain.
00:34:31 Du rugby, du rugby avec le 15 de France qui s'apprête à affronter le pays de Galles
00:34:36 pour le tournoi des 6 nations après leur exploit de la semaine dernière contre les
00:34:39 Anglais.
00:34:40 Oui, les Français rencontrent les Gallois demain après-midi à 15h45.
00:34:44 Précise au Stade de France, les Bleus sont en bonne voie puisqu'ils restent sur une
00:34:47 victoire écrasante et historique à Tickenham 53 à 10.
00:34:52 La France doit sortir victorieuse de la rencontre et espère un faux pas des Irlandais pour
00:34:56 conserver le trophée des 6 nations.
00:34:57 C'est News, il est 6h40.
00:34:59 Dans un instant, on sera avec Luc Farré, secrétaire général de l'UNSA, fonction
00:35:03 publique.
00:35:04 La mobilisation syndicale, où en est-elle ? Les violences cette nuit, est-ce qu'il
00:35:09 les condamne ? On va parler de tous les sujets du 49.3 bien sûr.
00:35:13 A tout de suite.
00:35:14 Il est 7h moins le quart, merci d'être avec nous sur C News dans la matinale.
00:35:22 Dans un instant, Luc Farré, secrétaire général de l'UNSA, fonction publique.
00:35:25 Mais tout d'abord, le Point Info avec Chana Lusso.
00:35:28 La riposte s'organise à l'Assemblée.
00:35:31 Trois motions de censure pourraient être déposées aujourd'hui par le Rassemblement
00:35:35 national, la NUPES et le groupe Lyot.
00:35:37 Les Républicains, quant à eux, ont voté pour ne déposer ni voter aucune motion de
00:35:42 censure.
00:35:43 Cap sur jeudi prochain.
00:35:45 Après l'annonce du recours au 49.3, l'intersyndicale a annoncé une nouvelle journée de manifestations
00:35:50 et de grèves nationales contre la réforme des retraites.
00:35:52 En attendant, les syndicats appellent à poursuivre les rassemblements locaux de proximité ce
00:35:57 week-end.
00:35:58 Et puis Gérald Darmanin a envoyé une note au préfet hier soir pour renforcer la protection
00:36:03 des élus.
00:36:04 Des parlementaires se font menacer ou encore insulter depuis le début des débats sur
00:36:07 la réforme des retraites.
00:36:08 Alors le ministre de l'Intérieur demande entre autres de poursuivre la surveillance
00:36:12 aux abords des permanences des parlementaires ou encore de maintenir une veille renforcée
00:36:16 des réseaux sociaux.
00:36:17 Luc Farré est avec nous, secrétaire général d'une sa fonction publique.
00:36:23 Bonjour Luc Farré.
00:36:24 Bonjour.
00:36:25 Merci d'être sur le plateau de la matinale.
00:36:26 Bon déjà je voulais vous entendre sur ce qui s'est passé cette nuit dans plusieurs
00:36:29 villes.
00:36:30 On l'a vu dans le journal, vous l'avez vu comme nous, à Paris mais aussi à Nantes,
00:36:33 à Marseille.
00:36:34 Quel est votre commentaire sur ces violences ? Des voitures incendiées, des poubelles incendiées,
00:36:38 ce qui accessoirement peut être extrêmement dangereux, ça peut mettre le feu à un immeuble.
00:36:42 Quel est votre point de vue de syndicaliste ?
00:36:43 Écoutez, ce n'est pas du tout à ce que l'UNSA appelle.
00:36:47 L'UNSA appelle à des manifestations, à des mouvements, mais calmes, qu'ils soient
00:36:52 dans le respect de chacun et de tous et de tous les biens.
00:36:56 Maintenant je vais revenir sur la responsabilité.
00:36:59 La responsabilité de ce qui se passe.
00:37:00 Je ne vous entends pas condamner ce qui se passe.
00:37:02 Vous dites que vous n'appelez pas à…
00:37:04 Je condamne toute violence, qu'elle soit contre les personnes, contre les forces de
00:37:10 l'ordre ou contre les biens.
00:37:11 Maintenant, une fois qu'on a dit ça, il faut essayer de comprendre pourquoi nous
00:37:15 en sommes là.
00:37:16 Et nous en sommes là parce que l'utilisation du 49-3 décrété par la Première ministre
00:37:23 et le Président de la République montre qu'à l'évidence, cette réforme n'a
00:37:29 pas de majorité au Parlement.
00:37:31 Et dans notre démocratie, si un texte n'a pas de majorité au Parlement, un texte fondamental
00:37:38 pour la vie de tous les Français qui va leur faire perdre deux années par rapport à leur
00:37:42 retraite et les obliger à travailler deux ans de plus…
00:37:44 On le verra avec les motions de censure.
00:37:45 Si le gouvernement n'est pas renversé suite aux dépôts de motions de censure.
00:37:49 Alors oui, ce que vous dites est exact.
00:37:53 Mais par rapport à l'importance de ce texte, le fait de le faire voter par l'intermédiaire
00:37:59 d'une motion de censure qui serait éventuellement rejetée, fait qu'aujourd'hui pour nous,
00:38:05 il ressemble à des organisations syndicales, c'est un déni de démocratie vu l'importance
00:38:10 du texte.
00:38:11 Ce qu'a dit le Président de la République, il est d'accord avec vous sur un point, c'est
00:38:13 vu l'importance du texte.
00:38:15 Il dit que c'est tellement important pour les finances publiques qu'il fallait le
00:38:17 faire passer coûte que coûte.
00:38:19 Et s'il fallait en passer par un 49-3, il fallait aller au bout, ce qu'il a décidé.
00:38:25 C'est la raison pour laquelle il a utilisé le moyen de cette loi complémentaire aux
00:38:35 financements de la Sécurité sociale, puisque c'est un moyen financier, et il peut utiliser
00:38:38 le 49-3.
00:38:39 Mais je le redis ici, il n'a pas de majorité à l'Assemblée, il n'a pas donc assez
00:38:46 de parlementaires pour pouvoir voter cette loi qui touche tous les Français.
00:38:52 Les syndicats appellent à manifester demain, chacun chez soi, et grande journée jeudi
00:38:58 prochain.
00:38:59 Qu'est-ce que vous espérez obtenir maintenant ?
00:39:02 Je le redis ici, le retrait de ce texte.
00:39:05 Il suffit que le président de la République décide de retirer cette réforme.
00:39:11 Et je le dis comme ça, c'est bien le président de la République qui a tout fait pour que
00:39:16 cette réforme soit mise au Parlement et devant le Parlement.
00:39:21 Mais tous les Français la rejettent, tous les Français actifs la rejettent.
00:39:24 Il y a 90% des Français actifs, selon les sondages, c'est-à-dire qui ne sont pas
00:39:29 retraités, qui disent que cette réforme n'est pas juste, n'est pas utile.
00:39:33 Il y a des sondages qui disent qu'il faut bien passer par là pour sauver les systèmes
00:39:39 par répartition.
00:39:40 Je ne suis pas d'accord avec cette formulation.
00:39:43 Le système par répartition n'est pas en danger.
00:39:45 Le président du Conseil d'orientation des retraites le dit.
00:39:49 Les dépenses sont stabilisées et on voit aujourd'hui que 13 milliards, 12 milliards,
00:39:54 11 milliards, suivant les façons de calculer, n'est pas insurmontable.
00:39:58 En particulier si les Français peuvent travailler réellement jusqu'à 62 ans, âge légal
00:40:03 actuel.
00:40:04 Luc Farré, est-ce que vous craignez, est-ce que vous voyez arriver un risque de radicalisation,
00:40:09 une sorte du syndicalisme avec des méthodes violentes comme ce qu'on a vu ces dernières
00:40:15 heures dans plusieurs villes de France ?
00:40:17 Il y a toujours un risque de radicalisation.
00:40:19 Mais soyons aussi objectifs.
00:40:21 On voit qu'il y a 200 personnes qui, cette nuit à Paris, ont procédé à des violences.
00:40:30 Mais soyons aussi, je vais dire, objectifs.
00:40:34 Et reconnaissons que tous les mouvements organisés par l'intersyndical ont montré que nous
00:40:44 étions en capacité de défiler calmement pour défendre les idées et pour défendre
00:40:48 les Français.
00:40:49 La grève des poubelles dans plusieurs villes, notamment dans la capitale, le préfet réquisitionne.
00:40:54 Il y a plus de 24 heures qu'il a annoncé vouloir réquisitionner des éboueurs.
00:40:59 Combien ont été réquisitionnés pour l'instant avec un succès assez limité puisque quand
00:41:02 on se promène dans les rues de la capitale, il y a toujours autant de poubelles.
00:41:05 On va atteindre les 10 000 tonnes.
00:41:06 Je ne sais pas combien de personnes ont été réquisitionnées réellement.
00:41:09 Mais moi, je tiens à rappeler deux choses.
00:41:12 Un, les éboueurs ont le droit de grève et c'est important qu'ils puissent l'avoir.
00:41:15 Deuxièmement, ils sont les premiers impactés par cette réforme.
00:41:19 Et en particulier parce que c'est un métier très difficile qui fait partie des métiers
00:41:23 de la fonction publique qualifiée d'interview.
00:41:25 Ils partiront toujours à la retraite avant la moyenne des Français, mais avec deux ans
00:41:29 de plus.
00:41:30 Ils vont devoir travailler deux ans de plus.
00:41:31 Avec deux ans de plus, mais avant la moyenne des Français.
00:41:32 Mais je crois qu'il faut aussi qu'on reconnaisse la difficulté de ce métier et les conséquences
00:41:37 de ce métier parce qu'il fait partie des métiers dont les acteurs ont moins d'espérance
00:41:44 de vie que les autres.
00:41:45 Et ça, c'est un élément qu'il faut que toujours on se rappelle.
00:41:48 Pourquoi est-ce que ces personnels, ces agents ont la possibilité de partir un peu plus
00:41:53 tôt ? C'est parce qu'ils vivent moins longtemps que les autres.
00:41:56 Luc Farré avec nous ce matin sur le plateau de la matinale.
00:41:59 Merci Luc Farré, secrétaire général une sa fonction publique.
00:42:03 Dans un instant, la politique avec vous Gauthier Lebret.
00:42:06 Trois réunions à l'Elysée, Emmanuel Macron a fait le choix du 49-3.
00:42:10 L'exécutif de plus en plus isolé.
00:42:12 Quel avenir pour Elisabeth Borne ? On verra ça dans un instant avec vous Gauthier.
00:42:16 A tout de suite.
00:42:17 Rendez-vous avec Jean-Marc Morandini dans Morandini Live du lundi au vendredi de 10h30 à midi.
00:42:24 Merci d'être avec nous La Politique après plusieurs heures de suspense.
00:42:32 Après trois réunions à l'Elysée, Emmanuel Macron a fait le choix du 49-3.
00:42:37 Gauthier Lebret, l'exécutif est ce matin de plus en plus isolé.
00:42:42 Oui, c'est le choix d'un gouvernement minoritaire, minoritaire dans le pays.
00:42:45 7 Français sur 10 sont contre la réforme et donc minoritaire à l'Assemblée.
00:42:49 Bref, plus isolé, vous le disiez Romain, que jamais.
00:42:52 Depuis le début de la semaine, le gouvernement nous répétait pourtant qu'il ne voulait pas d'un 49-3.
00:42:58 Ce n'était qu'une méthode de communication pour démontrer qu'il faisait tout pour l'éviter
00:43:03 et quasiment qu'on lui tordait le bras et qu'il devait donc utiliser ce fameux 49-3.
00:43:06 Et qu'il recourt n'était donc même pas de son fait et loin de sa volonté.
00:43:10 Et puis, ultime coup de bluff de l'Elysée, la dissolution en cas de vote négatif.
00:43:16 Le président aurait pu avec panache aller au vote et prendre le risque de la dissolution.
00:43:21 C'est même ce qu'il aurait dit à ses ministres.
00:43:23 Lui, en cas de dissolution, il garde son siège, contrairement aux députés
00:43:29 et même à certains ministres qui, je vous le rappelle, étaient candidats aux législatives.
00:43:32 Mais ce n'était que des mots au vote des députés.
00:43:35 Il a préféré le passage en force.
00:43:37 Le 49-3, c'est de la faute des Républicains ?
00:43:39 C'est très clair, ils ont une vraie responsabilité, les Républicains.
00:43:42 Je ne sais d'ailleurs pas si on peut continuer à les rassembler sous une même étiquette
00:43:46 tant il y a de divisions.
00:43:48 Même sur la motion de censure, ils ne sont pas d'accord.
00:43:51 Olivier Marlex avait promis à Elisabeth Borne, notamment en début de semaine,
00:43:55 de lui fournir les voies manquantes.
00:43:57 Hier, il aurait appelé la première ministre pour lui dire
00:44:00 qu'il n'était plus en capacité de tenir cette promesse.
00:44:03 Elisabeth Borne pensait que des députés de droite qui ont soutenu des candidats
00:44:08 à la présidentielle qui portaient des propositions plus dures que celles-ci,
00:44:12 une retraite à 65 ans, aurait un peu de cohérence.
00:44:15 Eh bien non, ils ont refusé de voter après toute une série de concessions en plus.
00:44:20 Les dernières en commission mixte paritaire en début de semaine,
00:44:23 quitte à cramer la caisse pour reprendre l'expression de Valérie Pécresse,
00:44:27 le problème des Républicains depuis plusieurs années,
00:44:30 c'était celui de la ligne politique.
00:44:32 On ne sait plus ce que défend ce parti.
00:44:34 C'est encore pire aujourd'hui.
00:44:36 La grande perdante, c'est Elisabeth Borne.
00:44:38 Oui, bien sûr, c'est la grande perdante.
00:44:39 Elle le sait d'ailleurs, Elisabeth Borne.
00:44:41 Elle a même dit hier au président de la République qu'elle pouvait être infusible.
00:44:45 Elle n'a pas pu retenir ses larmes face aux députés de la majorité
00:44:49 après avoir utilisé le 49-3.
00:44:52 Elle a dû faire face au chahut des députés de la NUPES,
00:44:55 qui ont chanté la Marseillaise pendant qu'elle a essayé de prendre la parole,
00:44:58 qui ont brandi des pancartes, face également au chahut du Rassemblement national.
00:45:02 Elle s'est dite choquée hier au journal de 20h de TF1.
00:45:06 Hier, c'était un anniversaire en plus pour Elisabeth Borne.
00:45:09 Ça faisait 10 mois, jour pour jour, qu'elle était à Matignon.
00:45:13 Édith Cresson a tenu 10 mois et 18 jours à Matignon.
00:45:17 Les 18 prochains jours vont secouer pour Elisabeth Borne.
00:45:21 Sera-t-elle encore Première ministre dans 18 jours ?
00:45:24 Même elle, elle doit l'ignorer.
00:45:26 Merci beaucoup Gauthier Lebret.
00:45:28 Votera-t-il la motion de censure du RN ?
00:45:31 Votera-t-il la motion de censure de la NUPES ou de l'IOT ?
00:45:35 Je lui poserai la question, bien sûr.
00:45:37 Nicolas Dupont-Aignan sera l'invité de la matinale.
00:45:39 8h15, soyez là, président de Boulafrance et député de l'Essonne.
00:45:42 Le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:45:46 Et juste après, évidemment, on vous montre toutes les images des violences de cette nuit,
00:45:49 des incendies volontaires, incendies de poubelles
00:45:53 et dégradations diverses dans plusieurs villes de France.
00:45:56 La météo tout de suite.
00:45:58 La météo avec Groupe Verlaine.
00:46:00 Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
00:46:04 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:46:06 Un temps printanier aujourd'hui, Alexandra Blanc,
00:46:10 avec des températures encore très douces.
00:46:12 Oui, en effet, hier, on a frôlé les 30 degrés dans le sud-ouest.
00:46:15 Regardez, température remarquable hier, digne d'un mois de juillet,
00:46:18 voire même d'un mois d'août, avec localement près de 28 degrés
00:46:21 du côté de Bustens dans les Pyrénées-Atlantiques,
00:46:23 ou encore 27 degrés à Biarritz.
00:46:25 Vous avez eu 26 degrés à Pau, température en moyenne 10 à 12 degrés,
00:46:29 au-dessus des normales de saison, grande douceur.
00:46:31 On parle même d'un pic de chaleur dans le sud-ouest.
00:46:33 Hier, on devrait avoir des températures un petit peu moins élevées.
00:46:36 Aujourd'hui, même si elles vont rester un petit peu plus douces pour la saison.
00:46:39 On prend la direction d'Anglette.
00:46:40 Regardez, vous étiez nombreux à profiter de la plage,
00:46:43 plein soleil, des conditions météo estivales.
00:46:46 Et donc, vous avez eu bien raison de profiter de ces quelques moments
00:46:49 où le soleil était vraiment bien présent.
00:46:51 C'était vraiment une très belle journée hier,
00:46:52 puisqu'aujourd'hui, les conditions météo vont commencer à changer.
00:46:55 Avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation,
00:46:57 le temps se dégrade sur le nord-ouest.
00:46:59 Avec l'arrivée de cette perturbation assez peu active que l'on retrouve ce matin
00:47:02 entre l'Echarente, le bassin parisien ou encore le nord du pays,
00:47:06 en passant également du côté de Cherbourg, où là, le temps va rester bien nuageux.
00:47:09 Et vous aurez localement quelques averses, quelques entrées maritimes également
00:47:13 autour du golfe du Lyon et un temps assez nuageux en remontant vers le massif central.
00:47:17 Puisqu'on a ce vent, ce vent d'est qui pousse donc les nuages venus de la mer Méditerranée.
00:47:21 Dans l'après-midi, toujours beaucoup de vent d'autant.
00:47:23 Le maintien des entrées maritimes autour du golfe du Lyon.
00:47:25 Et puis, le fait important, évidemment, c'est le retour des orages
00:47:28 prévus dans le courant de l'après-midi entre l'Occitanie, le Pays basque
00:47:32 ou encore en remontant vers le sud de la Touraine.
00:47:35 On retrouvera également un temps nuageux et pluvieux sur le bassin parisien,
00:47:38 le nord ou encore du côté du département de la Seine-Maritime.
00:47:41 Plein soleil en revanche entre les Alpes, la Côte d'Azion ou encore du côté de la Corse.
00:47:45 Grande douceur ce matin en termes de température.
00:47:48 9 à Paris, 12 degrés pour le Pays basque ou encore 10 degrés en allant vers la pointe bretonne.
00:47:52 Et dans l'après-midi, les températures restent toujours très douces pour la saison.
00:47:55 17 degrés du côté de Paris, 17 degrés également à Dijon ou encore 18 degrés à Besançon.
00:48:00 La maximale, ce sera pour nos amis grenoblois avec 21 degrés cet après-midi.
00:48:04 Et vous aurez localement 20 degrés à Bordeaux.
00:48:06 On perd quelques degrés en allant vers le Pays basque, mais ça reste très doux.
00:48:10 Suite du programme, attention aux orages et à la pluie prévue pour la journée de demain.
00:48:14 Et puis dimanche, les orages vont se cantonner aux régions du sud
00:48:17 avec le maintien de cette douceur température qui resteront au-dessus des normales de saison.
00:48:22 Vous regardez la matinale de CNews.
00:48:35 Merci d'être avec nous.
00:48:36 À la une ce matin, 217 interpellations dans Paris ces dernières heures.
00:48:41 Il y a eu des débordements avec des incendies de poubelles après le rassemblement Place de la Concorde
00:48:46 en face de l'Assemblée nationale.
00:48:48 On va vous montrer ce qui s'est passé.
00:48:50 Après l'annonce de la Première ministre sur l'utilisation du 49.3
00:48:53 pour faire adopter la réforme des retraites, l'opposition va déposer des motions de censure.
00:48:57 La riposte s'organise à l'Assemblée.
00:48:59 Les informations de Gauthier Lebrecht et puis dans un instant,
00:49:01 on sera avec Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national et député de Meuselles.
00:49:07 Les mobilisations contre la réforme des retraites ne s'arrêtent pas là.
00:49:11 Les syndicats appellent à manifester dès demain
00:49:13 et préparent une nouvelle journée de grève nationale pour jeudi.
00:49:18 Les bulles automobiles, avant 7h30, c'est important.
00:49:21 Conduire une voiture coûte cher aujourd'hui.
00:49:23 Pour un jeune permis, la première année de conduite coûte environ 10 000 euros.
00:49:27 Pour un jeune, bien ça serait pour le détail.
00:49:31 Mouvement de révolte cette nuit dans certaines villes de France.
00:49:35 Des éléments radicaux sont descendus dans la rue après l'annonce du recours au 49.3
00:49:40 pour faire adopter la réforme des retraites.
00:49:41 Il y a eu des tensions notamment à Paris où 217 personnes ont été interpellées.
00:49:46 Et justement, regardez ces images prises ce matin par nos équipes.
00:49:50 Alors nous sommes rue Royale, c'est entre la place de la Concorde et la Madeleine.
00:49:53 Et vous le voyez, il y a beaucoup de dégâts.
00:49:56 Le récit de la nuit de Geoffrey Defevre.
00:49:59 Des poubelles incendiées, des scooters brûlés.
00:50:02 Des casseurs ont pris d'assaut les rues alentours de la place de la Concorde
00:50:05 après la dispersion du Rassemblement contre la réforme des retraites.
00:50:08 Les sapeurs-pompiers sont intervenus pour éteindre plusieurs départs de feu,
00:50:12 certains protégés par les forces de l'ordre.
00:50:14 Plutôt dans la soirée, une tentative de dégradation du chantier de l'Obelisk
00:50:18 a nécessité l'intervention des policiers.
00:50:20 Des bouteilles et des pavés sont projetés.
00:50:22 Ils répliquent avec du gaz lacrymogène et des canons à eau pour évacuer la place.
00:50:26 Face à ces dégradations, les habitants sont stupéfaits.
00:50:29 Mon voisin japonais qui m'appelle, il me dit "David, viens tout de suite
00:50:32 parce que ça commence à s'embraser".
00:50:33 Et moi j'avais le store qui était ouvert.
00:50:35 Et heureusement que mon voisin japonais était là à contenir le feu
00:50:38 parce que sinon je n'osais pas imaginer ce qu'il allait suivre après.
00:50:42 J'étais à la fenêtre, je sentais les odeurs de brûlée
00:50:46 et en fait j'ai vu quelqu'un qui voulait allumer avec son briquet un feu.
00:50:50 Comme j'ai une très grosse voix, j'ai hurlé.
00:50:53 Et donc j'ai fait peur à ces gens-là,
00:50:54 mais ils sont allés mettre le feu un peu plus loin.
00:50:57 217 personnes ont été interpellées,
00:51:00 notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations.
00:51:05 - À Rennes, à Marseille ou encore à Nantes, des tensions ont éclaté.
00:51:09 À Marseille, ils étaient nombreux à se réunir sur la cannebière.
00:51:12 - Oui, vous allez voir que certains Marseillais veulent, je cite,
00:51:14 "gilet jaunisé" le mouvement.
00:51:17 - Maintenant on va rentrer dans le dur, dans des actions beaucoup plus dures
00:51:20 parce qu'effectivement, les manifestations, la grève, ce n'est plus possible.
00:51:24 Donc on va "gilet jauniser" le mouvement.
00:51:30 - On a dégainé tout l'arsenal antidémocratique de la République,
00:51:34 la Seigneur République, que l'on estime bonapartiste, nous.
00:51:37 Et donc ça pose la nécessité de la rupture avec la Seigneur République,
00:51:41 avec ce gouvernement que Macron dégage et avec lui sa réforme,
00:51:45 et qu'il y a enfin un vrai gouvernement ouvrier qui soit mis en place,
00:51:48 qui prendra toutes les mesures d'urgence nécessaires pour les travailleurs.
00:51:52 Le gouvernement peut-il tomber ?
00:51:55 Pour cela, il faudrait qu'une motion de censure soit votée avec une majorité.
00:51:58 - A l'Assemblée nationale, Gauthier Lebret, trois motions devraient être déposées
00:52:02 aujourd'hui, avant 15h20.
00:52:04 - Oui, on dit avant 15h20, puisque les groupes d'opposition ont 24 heures
00:52:07 et c'est hier à 15h20 qu'Elisabeth Borne a déclenché le 49.3.
00:52:11 Alors effectivement, trois motions de censure pourraient être déposées.
00:52:13 L'une du Rassemblement national, l'autre de la NUPES,
00:52:16 et une troisième du groupe Lyott.
00:52:19 Et c'est le groupe Lyott qui pourrait rassembler le plus de voix dans l'hémicycle.
00:52:21 Mais avant de rassembler des voix dans l'hémicycle,
00:52:23 il faut que le groupe trouve 58 signataires.
00:52:26 Il n'y a que 20 députés Lyott, donc il faut 38 autres députés
00:52:30 pour signer cette motion de censure, pour qu'elle soit déposée.
00:52:33 Alors, elle pourrait être votée par qui, cette motion de censure, si elle est déposée ?
00:52:36 Par le RN, par la NUPES, l'ensemble de groupes d'opposition,
00:52:40 mais aussi par quelques Républicains, ceux qui sont responsables
00:52:44 de l'utilisation de ce fameux 49.3.
00:52:46 Alors, j'ai échangé hier avec un député LR qui a tout fait pour que
00:52:50 Elisabeth Borne déclenche ce fameux 49.3, qui ne voulait pas voter cette réforme
00:52:54 des retraites, qui est prêt à voter la motion de censure du groupe Lyott.
00:52:58 Il m'expliquait que pour que le gouvernement tombe,
00:53:01 si tous les autres députés des oppositions votent, il faut 25 Républicains.
00:53:07 Il oubliait de me le dire aussi qu'il y a des accords entre les LR,
00:53:11 ils ne sont à peu près d'accord sur rien, les Républicains,
00:53:14 et y compris les motions de censure, puisqu'hier, Eric Ciotti et Olivier Marlex
00:53:18 ont annoncé que les députés s'étaient mis d'accord pour ne déposer
00:53:21 aucune motion de censure, n'en signer aucune et n'en voter aucune.
00:53:24 Eh bien, patatras, certains députés LR vont outrepasser les consignes
00:53:28 de leur patron et voter donc possiblement la motion de censure du groupe Lyott.
00:53:32 Merci Gauthier. Elisabeth Borne était l'invité du 20h TF1 hier soir.
00:53:36 Elle est revenue sur les huées de l'opposition dans l'hémicycle,
00:53:39 au moment où elle est montée à la tribune.
00:53:42 Avant d'écouter sa réaction, regardez ce qui s'est passé exactement.
00:53:46 La parole est à Madame la Première ministre.
00:53:48 *Applaudissements*
00:54:08 Hier soir, la Première ministre Elisabeth Borne est donc revenue sur ses huées
00:54:12 et elle a dit à Gilles Boulot qu'elle était très choquée.
00:54:15 *J'étais pas en colère, vous savez j'ai été très choquée.
00:54:19 Je pense que ça ne s'entendait pas forcément dans les micros,
00:54:24 mais quand vous avez des hurlements, des chants du côté des députés de la NUPES,
00:54:31 des députés du Rassemblement National qui tapent sur leurs pupitres,
00:54:35 des cris où on ne s'entend même pas parler.*
00:54:38 J'ai été très choqué. Cap sur jeudi prochain, après l'annonce du recours au 49.3,
00:54:45 l'intersyndicale a annoncé hier soir une nouvelle journée de manifestations et de grèves nationales.
00:54:49 *Oui, en attendant, les syndicats appellent à poursuivre les rassemblements locaux de proximité ce week-end.*
00:54:55 Un monosport avec Nice qui s'est qualifié pour les quart de finale de la Ligue Europa-Conférence.
00:54:59 *Oui, c'est une bonne nouvelle puisque les Aiglons sont les derniers représentants français en Coupe d'Europe.
00:55:04 Hier soir, les niçois se sont imposés 3 buts à 1 face au Moldave du shérif Tiraspol.
00:55:10 La rencontre s'est faite au stade de l'Alliance Riviera.
00:55:12 Gaëtan Laborde a ouvert le score à la 29e minute,
00:55:15 suivi de Terrem Mofi et Bilal Brahimi.
00:55:18 Nice connaîtra à 14h son prochain adversaire.
00:55:21 Il pourrait devenir le 3e club français à remporter une Coupe d'Europe après l'OM et le PSG.
00:55:27 Les violences d'hier soir, le 49.3, le rôle des Républicains, la motion de censure.
00:55:33 Elisabeth Borne doit-elle démissionner ou pas ?
00:55:35 On va en parler avec vous Laurent Jacobelli. Bonjour.
00:55:38 Député RN, porte-parole du RN, ce sera juste après la petite pause publicitaire.
00:55:42 A tout de suite.
00:55:44 [Générique]
00:55:46 C'est Newsy, il est 7h10, on est avec Laurent Jacobelli.
00:55:50 Bonjour Laurent Jacobelli.
00:55:51 Merci d'être avec nous, porte-parole du RN.
00:55:53 Député RN de la Meuselle.
00:55:55 Des violences cette nuit dans plusieurs grandes villes,
00:55:56 après l'annonce de l'utilisation du 49.3.
00:55:58 On va regarder bien sûr les images.
00:56:01 Votre réaction quand vous avez appris ce qui s'est passé ?
00:56:04 Sur les violences ?
00:56:05 Oui.
00:56:05 Écoutez, j'étais extrêmement triste, extrêmement triste de voir mon pays à feu et à sang.
00:56:10 Vous savez bien que nous condamnons les violences
00:56:12 et que nous souhaitons que tous ceux qui mettent le feu, qui cassent des vitrines,
00:56:14 soient arrêtés.
00:56:16 En revanche, moi je regrette que par son action, le président de la République,
00:56:20 qui refuse d'entendre les Français par la voix des syndicats,
00:56:22 par la voix des partis politiques, par la voix du Parlement,
00:56:24 crée une situation de chaos en France.
00:56:26 Une situation où le gouvernement gouverne contre le peuple,
00:56:30 dans une bulle, seul, complètement déconnecté du pays, avec un mépris terrible.
00:56:34 Vous savez, quand on envoie des signaux de mépris aux Français,
00:56:39 de manque d'écoute, d'instinct, de sentiment de supériorité,
00:56:42 malheureusement on ne crée pas un sentiment d'affection chez les Français.
00:56:45 Ce qui se passe là, c'est de la faute d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne ?
00:56:47 Oui, de A à Z.
00:56:49 L'attitude qu'ils ont eue en disant, grosso modo,
00:56:51 soit le Parlement vote comme nous, l'Assemblée vote comme nous,
00:56:54 et alors on les laisse voter, soit ils ne votent pas comme nous,
00:56:56 et alors, pan, on leur met un coup sur le coin de la figure avec le 49-3.
00:56:59 Je crois qu'aucun Premier ministre n'avait osé faire ça avant.
00:57:03 C'est un déni de démocratie.
00:57:05 Il y a eu le fameux bras d'honneur de M. Dupont-Moretti, bras d'honneur physique.
00:57:08 Il y a maintenant un bras d'honneur moral fait par le Président
00:57:11 et Elisabeth Borne aux Français.
00:57:13 On va aller à l'Assemblée, on va parler politique.
00:57:16 Enfin, politique, politicienne j'allais dire.
00:57:18 Bon, vous avez jusqu'à 15h20 pour déposer une motion de censure.
00:57:21 Le groupe pour un rassemblement national, vous allez la déposer ?
00:57:22 Oui, bien sûr.
00:57:23 Évidemment.
00:57:25 Elle n'a aucune chance d'être votée ?
00:57:26 Nous verrons bien.
00:57:27 Nous verrons bien.
00:57:28 Mais vous voyez, c'est intéressant le réflexe que vous avez,
00:57:30 qui est un réflexe journalistique normal d'ailleurs,
00:57:31 parce que c'est l'expérience qui parle.
00:57:33 Quand on a déposé une motion de rejet, une motion de censure
00:57:36 ou même une motion référendaire pour que les Français puissent choisir leur texte,
00:57:39 il y a des gens à l'extrême gauche NUPES
00:57:41 qui ont pensé que leur petit intérêt boutiquier valait plus que l'intérêt général
00:57:45 et qu'on refusait de voter avec nous.
00:57:46 Et c'est à cause de la NUPES qu'aujourd'hui cette réforme va être,
00:57:50 a été adoptée à coup de 49-3.
00:57:52 La NUPES est co-signataire de cette réforme, il faut le dire, à voter les spectateurs.
00:57:57 La motion de censure de la NUPES n'a pas plus de chance que la vote de PASSEY.
00:58:01 Il y en a une qui a une chance de passer,
00:58:03 vous le savez très bien parce que vous observez ce qui se passe,
00:58:06 comme moi j'allais dire, et on en parlait il y a un instant avec Gauthier Lebrecht,
00:58:10 c'est la motion de censure du groupe LIOTS,
00:58:13 des trans-partisanes, que vous, vous pourriez voter
00:58:16 parce que vous allez voter pour toutes les motions de censure.
00:58:19 Et la gauche pourrait la voter également.
00:58:22 Oui, tout à fait.
00:58:23 Nous, vous savez, on n'est pas sectaires,
00:58:25 nous sommes un parti politique, pas une secte.
00:58:28 Je salue d'ailleurs à propos de secte mes amis de la France insoumise.
00:58:30 Non, nous allons voter toutes les motions de censure.
00:58:33 C'est une secte, les filles ?
00:58:35 Clairement, quand vous refusez de voter avec les autres,
00:58:37 que c'est un gourou non élu qui vous dicte votre façon de procéder,
00:58:41 quand quelqu'un qui n'a pas la même opinion que vous parle,
00:58:43 vous l'insultez ou vous gesticulez.
00:58:45 Oui, on n'est plus dans un parti politique, mais ça c'est mon avis personnel.
00:58:48 Mais peu importe, ils ont été élus, ceci dit,
00:58:50 je reconnais leur légitimité démocratique.
00:58:52 Mais ce n'est pas ça le sujet.
00:58:52 Le sujet est que nous, on ne se défilera pas.
00:58:54 Tous les moyens constitutionnels en notre pouvoir
00:58:56 pour faire reculer cette réforme, nous les utiliserons.
00:58:59 Est-ce qu'Elisabeth Borne doit démissionner ?
00:59:02 Oui, oui, elle est grillée, pulvérisée, décrédibilisée.
00:59:07 D'abord, reconnaissons-le, ce n'est pas une femme de dialogue.
00:59:10 Elle veut gouverner la France de matière semi-autocratique.
00:59:14 Or, personne ne lui a donné ce pouvoir-là.
00:59:16 Nous sommes en démocratie parlementaire.
00:59:18 Elle a bafoué cette démocratie.
00:59:19 Imaginez, sur la réforme des retraites, qui est une réforme importante,
00:59:22 puisqu'elle met à bas, elle casse ce modèle social
00:59:25 que nous avons depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:59:27 L'Assemblée nationale n'a pas pu voter.
00:59:29 Vous imaginez ça ?
00:59:30 C'est impossible dans une démocratie.
00:59:32 Voilà ce qu'elle incarne.
00:59:33 Maintenant, ne nous trompons pas, même si Mme Borne passe,
00:59:36 on aura son clone masculin ou féminin.
00:59:39 Mme Borne n'est finalement que le petit robot technocrate
00:59:42 qui obéit aux logiciels édictés par Emmanuel Macron.
00:59:45 C'est de la faute des Républicains, c'est ce qu'elle dit,
00:59:47 si vous n'avez pas pu voter.
00:59:49 Non, écoutez, elle en veut à certains Républicains
00:59:52 de défendre leurs convictions et leurs électeurs
00:59:56 plutôt que leur intérêt, j'allais dire, électoral ou financier.
01:00:00 Oui, à la tête des Républicains, il y a des gens
01:00:02 qui sont prêts à s'allier avec Emmanuel Macron.
01:00:04 Je vais vous dire, chez les chefs des Républicains,
01:00:07 si un jour vous avez faim, vous les suivez,
01:00:08 vous serez où est la gamelle.
01:00:10 Mais il y a des députés qui, eux, ont des convictions encore.
01:00:14 Moi, j'en côtoie sur les banques, et eux ne se laisseront pas faire
01:00:16 parce que ce sont des députés de terrain.
01:00:18 Et moi, j'appelle d'ailleurs tous ceux qui nous regardent
01:00:20 à écrire à leurs députés, à leur dire qu'ils ne veulent pas de la réforme
01:00:22 et que ces députés ne doivent pas se défiler.
01:00:24 Parce que s'ils se défilent en s'abstenant ou en votant contre
01:00:27 la motion de censure, ça veut dire qu'ils sont d'accord
01:00:29 avec la réforme des retraites.
01:00:30 Laurent Jacobilli, j'aimerais qu'on réécoute
01:00:32 ce qu'a dit la Première ministre hier à l'Assemblée.
01:00:35 Cet extrait.
01:00:36 Je n'ai pas envie de revenir sur le mutisme de ceux
01:00:40 à l'extrême droite de cet hémicycle
01:00:43 qui sont restés tapis dans l'ombre tout au long des débats,
01:00:48 qui ont préféré se taire, profitant en silence
01:00:52 des outrances des uns et des revirements des autres.
01:00:56 Qu'est-ce que vous vous êtes dit quand vous avez entendu ça ?
01:00:58 C'est un ennemi, c'est un agresseur qui est tapis dans l'ombre.
01:01:02 Vous savez, je suis plutôt calme normalement
01:01:04 et j'avoue que j'étais très énervé sur les bancs de l'Assemblée.
01:01:07 Entendre Mme Borne donner des leçons de démocratie,
01:01:10 elle qui a malmené notre démocratie parlementaire,
01:01:13 en train de donner des leçons de ce qu'il faut faire ou pas faire,
01:01:15 alors que de A à Z, elle a tout faux depuis le début.
01:01:18 C'est soit savoureux, soit révoltant.
01:01:21 Moi j'étais révolté.
01:01:22 Vous savez, elle dit qu'on était tapis dans l'ombre.
01:01:24 Je crois qu'on n'est pas dans l'ombre, on est à l'Assemblée nationale
01:01:26 et c'est suffisamment éclairé.
01:01:27 Je crois que nous avons été raisonnables.
01:01:30 Nous avons déposé des motions, notamment une motion référendaire.
01:01:33 Nous avons fait des amendements en nombre raisonnable
01:01:36 pour ne pas bloquer le processus parlementaire.
01:01:38 Nous avons considéré que l'Assemblée était un lieu de dialogue,
01:01:41 de proposition et pas un lieu de one-man show comme la France insoumise.
01:01:46 Et nous n'avons jamais trahi nos électeurs comme l'ont fait certains LR.
01:01:49 Donc je crois que les leçons de la lambe-borne,
01:01:51 nous ne sommes pas prêts à les recevoir.
01:01:52 D'ailleurs, vous savez, si un sondage récent montrait
01:01:54 que la meilleure opposante à la réforme des retraites était Marine Le Pen,
01:01:57 ce n'est pas un hasard.
01:01:58 Les Français, ils ont compris.
01:01:59 Ils ont compris qu'ils veulent une alternance à ce système en place
01:02:02 et que cette alternance doit être démocrate et raisonnable.
01:02:04 Et je crois que c'est à cela qu'ils nous disent, qu'ils s'identifient.
01:02:07 Est-ce qu'elle ne faisait pas allusion à ça en réalité ?
01:02:10 Que vous vous êtes montré raisonnable,
01:02:14 que vous n'avez pas bordélisé l'Assemblée nationale ?
01:02:17 Et on peut lire ici ou là, d'ailleurs, des gens et certains de mes confrères
01:02:21 qui ne partagent pas vos idées, mais qui disent,
01:02:23 c'est Marine Le Pen et l'ERN plus globalement
01:02:26 qui sort gagnant de cet épisode.
01:02:27 Vous savez, je crois que tout le monde sort perdant,
01:02:29 les Français les premiers, de cet épisode des réformes des retraites.
01:02:32 Je crois que tout simplement, on a joué notre rôle d'élu de la démocratie.
01:02:35 Et je crois que tout le monde devrait se comporter comme ça,
01:02:37 c'est-à-dire défendre ses convictions,
01:02:39 essayer de les faire avancer à coup de propositions de loi ou d'amendement
01:02:42 et puis respecter le cadre républicain.
01:02:44 Vous savez, l'opposition qui monte sur les tables,
01:02:47 qui crie, qui s'habille en jogging et qui insulte,
01:02:51 ça fait, je crois, le miel du président de la République et de Mme Borne.
01:02:55 Parce qu'avec une opposition aussi caricaturale,
01:02:58 voilà ce qu'ils peuvent faire après.
01:03:00 Je pense que le fait que nous soyons une vraie opposition,
01:03:02 une opposition de gouvernement,
01:03:03 et je pense que maintenant, 2027 est clairement l'objectif
01:03:07 et ce sera d'ailleurs une chance supplémentaire d'enlever cette réforme,
01:03:11 bien sûr, ils ont peur, ils sont morts de trouille.
01:03:13 Si Emmanuel Macron dissout l'Assemblée,
01:03:14 vous récupérez autant de députés ? 88 aujourd'hui.
01:03:17 Je pense qu'on en aura beaucoup plus.
01:03:19 Je pense que tout ce qu'on vient de se dire
01:03:20 montre que les Français qui sont contre cette réforme des retraites
01:03:22 savent très bien pour qui il faut voter.
01:03:24 Les Français qui sont contre l'immigration submersive,
01:03:27 qui veulent plus de sécurité, plus de social dans l'économie,
01:03:30 ont identifié que les députés du groupe Rassemblement National,
01:03:33 que le Rassemblement National de Jordan Bardella et de Marine Le Pen
01:03:37 est le parti qui les représentera, bien sûr.
01:03:39 Merci beaucoup Laurent Géry.
01:03:40 Merci à vous.
01:03:41 Porte-parole du Rassemblement National,
01:03:42 les députés de la Meuselle avec nous ce matin en plateau.
01:03:45 7h, vous allez la déposer à quelle heure la motion de censure ?
01:03:49 Là, vous me posez une colle, mais probablement,
01:03:51 enfin, on sera dans les temps, en tout cas rassurez-vous.
01:03:53 Avant 15h20.
01:03:54 Très bien, merci Laurent Jacobelli.
01:03:56 7h18, l'économie, tout de suite.
01:03:58 Avec vous, Lomid Guillaume.
01:04:01 Il va être encore question de la réforme des retraites.
01:04:03 Hier, la facture des concessions faites par le gouvernement,
01:04:06 notamment sur le recul de l'âge de départ pour les carrières longues,
01:04:08 s'est alourdée de 700 millions d'euros.
01:04:11 À combien en tout s'élèvent désormais les mesures de compensation
01:04:13 prévues dans le projet de loi sur les retraites, Lomid ?
01:04:15 7 milliards de compensations pour un projet vendu au départ
01:04:19 comme étant destiné à réaliser le plus d'économies possibles
01:04:22 afin d'éviter l'effondrement du système de retraite par répartition.
01:04:25 Ce n'est pas moi qui le dit, c'est comme ça qu'il a été vendu.
01:04:27 Parmi les nouvelles dépenses qui se sont ajoutées,
01:04:29 il y a donc 300 millions d'euros pour étendre le dispositif carrière longue
01:04:32 aux personnes qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans.
01:04:35 S'ajoutent à cela 100 millions supplémentaires
01:04:37 pour financer l'expérimentation du CDI senior
01:04:40 en exonérant de cotisations les embauches de salariés de plus de 60 ans.
01:04:43 Et puis 300 millions d'euros pour financer la surcote de 5%
01:04:47 pour les mères de famille d'au moins un enfant
01:04:48 qui ont eu une carrière complète.
01:04:50 Des mesures a priori justes, mais qui coûtent très cher.
01:04:53 Avec tout ça, est-ce que la réforme est encore à l'équilibre ?
01:04:56 Au total, la principale mesure, le report de l'âge légal de 62 à 64 ans,
01:05:01 devait rapporter 18 milliards d'euros,
01:05:03 un tout petit peu moins d'ici 2030 selon le ministère du Travail.
01:05:06 Alors vous aurez fait le calcul vous-même,
01:05:07 18 milliards moins 7 milliards de dépenses supplémentaires,
01:05:10 ça fait un peu moins de 11 milliards d'euros de recettes,
01:05:13 soit moins que le déficit prévu par le COR,
01:05:15 le Conseil d'orientation des retraites.
01:05:17 On rappelle en effet que selon les documents fournis par Matignon
01:05:19 au moment de la présentation de ce projet,
01:05:22 si on ne faisait rien, les déficits des caisses de retraite,
01:05:25 disait le document, devaient atteindre 13,5 milliards d'euros en 2030
01:05:29 et même 43,9 milliards en 2050.
01:05:32 Là, on a fait quelque chose,
01:05:34 mais on va quand même se retrouver avec pratiquement
01:05:36 3 milliards de déficit en 2030,
01:05:37 pas vraiment une réforme à l'euro près,
01:05:40 comme elle avait été vendue.
01:05:41 Si vous fumez, écoutez bien le mic.
01:05:44 Comment le gouvernement compte-t-il équilibrer de nouveau les comptes ?
01:05:46 Alors pour équilibrer les comptes et les déficits,
01:05:48 il n'y a pas 15 recettes, vous la connaissez,
01:05:50 c'est forcément augmenter les taxes.
01:05:52 D'abord pour les retraites, ça va passer par une hausse
01:05:54 des cotisations vieillesse pour les employeurs
01:05:56 et puis une hausse de ce qu'on appelle le forfait social.
01:05:59 C'est un prélèvement qui se fait sur une partie des indemnités
01:06:01 en cas de rupture conventionnelle.
01:06:03 On vous prenait en gros 20%, jusque-là ce sera 30%.
01:06:06 Ça devrait rapporter 300 millions d'euros par an.
01:06:09 Et puis vous le disiez, les dernières concessions faites hier
01:06:12 pour tenter de séduire les députés LR avec le résultat qu'on connaît,
01:06:15 ça ne suffira pas.
01:06:16 Il manque encore plusieurs centaines de millions d'euros
01:06:19 pour atteindre l'équilibre.
01:06:20 Eh bien le Parisien nous apprend que le gouvernement réfléchirait
01:06:22 à une taxe additionnelle sur le tabac cette fois-ci.
01:06:25 Ce sont donc les fumeurs qui vont payer pour les cadeaux
01:06:27 faits aux Républicains hier.
01:06:29 Pour certains, la prochaine cigarette risque d'avoir un goût amer.
01:06:32 - L'homie Guillot, Laurent Jacobly voulait y réagir.
01:06:35 - Oui, des taxes une fois encore.
01:06:37 C'est-à-dire que les Français vont devoir travailler
01:06:39 deux ans de plus en payant plus de taxes.
01:06:40 Elle est belle cette réforme dont on nous avait vendu
01:06:42 que c'était une réforme financière et qui finalement
01:06:44 n'équilibrera pas les comptes et rendra le quotidien
01:06:47 des retraités beaucoup plus difficile.
01:06:48 C'est vraiment un échec, un fiasco de A à Z.
01:06:51 - 7h21, merci d'être avec nous.
01:06:54 Ce matin dans la matinale CNews, on va parler du permis de conduire.
01:06:56 Le permis de conduire qui coûte une fortune,
01:06:59 un pognon de dingue comme dirait le président de la République,
01:07:02 fut un temps en tout cas, 10 000 euros si vous êtes jeune
01:07:05 et que vous voulez passer le permis.
01:07:07 Et c'est le budget global.
01:07:09 Le détail avec Pierre Chasseret, à tout de suite.
01:07:11 - On va faire les comptes avec vous Pierre Chasseret.
01:07:25 Bonjour Pierre.
01:07:26 - Bonjour Romain.
01:07:26 - Délégué général de 40 millions d'automobilistes
01:07:28 entre le permis de conduire, l'assurance, le carburant
01:07:32 et accessoirement la voiture, il faut débourser
01:07:35 plus de 10 000 euros la première année pour un jeune conducteur.
01:07:38 - Oui Romain, j'ai eu la petite idée de tout additionner
01:07:41 pour voir quel était le coût la première année
01:07:43 d'utilisation d'une voiture.
01:07:45 Eh bien, on se rend compte déjà qu'il va falloir passer
01:07:47 par le permis de conduire.
01:07:48 Le prix moyen qui cache énormément de disparités
01:07:51 à l'échelle nationale.
01:07:52 Ce n'est pas le même coût dans les grandes villes,
01:07:54 on peut passer les 2 000 euros.
01:07:55 Mais le prix moyen en France selon l'UFC que choisir,
01:07:58 c'est 1 800 euros pour passer le permis de conduire.
01:08:02 La facture peut s'alourdir, si vous êtes en couronne parisienne
01:08:05 ou dans les grandes villes, il n'est pas rare de dépasser
01:08:08 en moyenne aussi les 2 000 euros.
01:08:10 Donc attention, c'est un tarif lissé sur la France.
01:08:13 - Et ensuite, il faut acheter la voiture.
01:08:15 - Alors cette fois-ci, j'ai regardé le prix d'une première voiture
01:08:18 qui permet, toute petite citadine, mais qui permet de rouler
01:08:21 dans les zones à faible émission des grandes villes.
01:08:23 Le premier prix, alors j'ai pris trois voitures,
01:08:25 une Clio 3 de 2007, c'est 6 300 euros,
01:08:28 une Peugeot 207, on est à 5 500 euros,
01:08:31 une Volkswagen Polo à 5 700 euros.
01:08:33 La moyenne, elle est donc à 6 000 euros
01:08:36 pour acquérir un véhicule qui a juste le droit de rouler partout.
01:08:40 - Et enfin, il y a l'assurance.
01:08:42 - Et là, l'assurance, ça fait très mal.
01:08:43 Quand vous êtes jeune conducteur, vous avez l'impression
01:08:45 que vous payez pour tout le monde et toute la famille.
01:08:47 On est en moyenne, pour un conducteur titulaire du permis,
01:08:50 depuis moins de 3 ans.
01:08:52 On est à 1 321 euros selon le Lynx.
01:08:57 Et quand on regarde aussi le nombre de kilomètres parcourus,
01:09:00 c'est intéressant parce que j'ai voulu regarder en carburant
01:09:01 combien ça coûtait.
01:09:02 Un jeune, il va rouler 11 300 kilomètres par an
01:09:06 contre 12 200 pour nous qui ne sommes plus jeunes conducteurs.
01:09:09 Tout cela, ça fait en moyenne 1 410 euros de carburant annuel.
01:09:14 Je vous propose la petite addition finale.
01:09:16 Allez, on fait les comptes.
01:09:18 - Parce que là, ça passe vite.
01:09:20 On a eu la peine de l'autant de lire l'assurance.
01:09:22 - Permis de conduire, 1 800.
01:09:24 - Voiture, assurance à 1 300, carburant, un jeune dépense
01:09:28 en moyen, après un an, 10 500 euros qu'il n'a pas encore
01:09:32 puisqu'il ne travaille pas pour l'acquisition
01:09:35 et l'utilisation de sa voiture.
01:09:37 Et après, on va s'étonner, Romain.
01:09:38 On va s'étonner que selon l'Observatoire Cetelem,
01:09:41 61 % des 18-34 ans se dit qu'ils ne pourraient peut-être
01:09:46 pas posséder et songent à ne pas posséder de véhicule.
01:09:50 La réponse, elle est là.
01:09:51 Quand on a une automobile qui malheureusement redevient élitiste,
01:09:55 on risque d'avoir une jeunesse privée de permis de conduire,
01:09:58 privée de voiture et à terme, privée d'emploi.
01:10:00 C'était votre programme avec Eden Boîte,
01:10:05 le spécialiste de la boîte de vitesse.
01:10:08 Boîte de vitesse cassée, Edenboite.com.
01:10:10 - 10 500 euros en moyenne pour la première année
01:10:16 de permis.
01:10:17 Souvent, il y a les parents qui aident, parfois, souvent,
01:10:20 parfois quand ils peuvent, bien sûr.
01:10:22 7h27, le temps Alexandra Blanc et on commence avec la météo des neiges.
01:10:26 - Votre programme avec Rosbey,
01:10:30 soins d'excellence pour sublimer vos cheveux.
01:10:33 Rosbey.com.
01:10:34 - Place à présent à votre météo des neiges où les conditions
01:10:38 météo resteront globalement assez calmes pour la fin de semaine.
01:10:40 À noter également le risque d'avalanche qui restera bien marqué.
01:10:44 On a eu beaucoup de neige ces derniers jours et donc conséquence,
01:10:46 le manteau neigeux est toujours particulièrement instable.
01:10:48 Soyez donc bien prudent.
01:10:50 Côté température, elle baisse un peu avec en moyenne 14 degrés
01:10:52 relevés en haut de la station du côté de Tignes,
01:10:55 moins 9 degrés en bas de la station et un risque d'avalanche
01:10:57 qui restera également bien marqué pour la saison.
01:11:00 On prend à présent la direction de Val d'Isère où les températures
01:11:03 aussi entre -12 et -7 degrés et le risque d'avalanche
01:11:06 se maintiendra également tout au long de la journée.
01:11:08 - Votre programme avec Rosbey,
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01:11:15 rosbey.com
01:11:16 - Le temps Alexandra Blanc avec le retour des orages aujourd'hui.
01:11:21 - La météo avec Groupe Verlaine,
01:11:25 installateur de panneaux solaires Thomson garantie 25 ans.
01:11:28 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:11:30 - Où seront-ils ces orages Alexandra ?
01:11:33 - Et bien entre le sud-ouest et le nord-ouest du pays
01:11:36 avec des conditions météo qui vont donc se dégrader aujourd'hui.
01:11:38 Hier c'était le printemps, conditions météo même estivales
01:11:41 dans le sud-ouest avec localement jusqu'à 28 degrés
01:11:43 relevés dans les Pyrénées-Atlantiques.
01:11:45 Là on va retrouver un temps un petit peu plus mitigé,
01:11:47 arrivé d'une nouvelle perturbation ce matin sur le nord-ouest.
01:11:50 On a toujours un temps assez nuageux en remontant vers les Cévennes
01:11:53 ou encore du côté du Gard avec le retour de quelques entrées maritimes.
01:11:56 Maintient également du vent d'automne autour du golfe du Lyon
01:11:59 sur le Languedoc-Roussillon.
01:12:00 Dans l'après-midi, de nouveau un temps instable avec des orages
01:12:03 prévus entre les Pyrénées, le Pays Basque ou encore
01:12:06 en remontant vers les Charentes.
01:12:08 Des orages parfois bien localisés mais quand même moins forts
01:12:10 que ce que nous avons eu en début de semaine.
01:12:12 Grisailles et pluies sur les régions du nord ou encore sur le bassin parisien
01:12:15 et toujours ces entrées maritimes autour du golfe du Lyon.
01:12:18 Plein soleil en revanche sur les régions de l'Est.
01:12:20 Les températures, températures plutôt douces ce matin,
01:12:23 9 à Paris, 12 degrés pour le Pays Basque ou encore 10 degrés
01:12:26 du côté de Montpellier.
01:12:27 Dans l'après-midi, les températures restent très douces
01:12:29 même si elles s'orientent à la baisse dans le sud-ouest
01:12:31 par rapport à hier, 20 degrés à Bordeaux,
01:12:33 17 degrés pour le Pays Basque, 17 degrés également à Lyon
01:12:36 ou encore 16 degrés pour la région lilloise.
01:12:38 Et vous aurez localement 21 degrés à Grenoble.
01:12:41 Un week-end en demi-teinte avec toujours des orages à un temps instable
01:12:44 pour la journée de samedi.
01:12:46 Mais la douceur devrait se maintenir au nord comme au sud.
01:12:49 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
01:12:53 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:12:55 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:12:58 Vous regardez la matinale de CNews.
01:13:00 Merci d'être avec nous.
01:13:02 Il est 7h30.
01:13:02 A la une ce matin, des dégradations et des incendies
01:13:06 dans plusieurs villes en France après l'annonce
01:13:09 par la Première Ministre de l'utilisation du 49.3.
01:13:12 Vous verrez ce qui s'est passé à Rennes, ce qui s'est passé à Nantes
01:13:15 ou encore à Marseille, mais également dans la capitale.
01:13:18 Après l'annonce par la Première Ministre de l'utilisation du 49.3
01:13:23 pour faire adopter la réforme des retraites,
01:13:24 l'opposition doit déposer des motions de censure.
01:13:27 La riposte s'organise à l'Assemblée nationale.
01:13:29 On sera avec un député de la majorité,
01:13:32 député Renaissance des Yvelines, Karl Oliv.
01:13:34 Bonjour Karl Oliv.
01:13:35 Merci d'être avec nous.
01:13:36 A tout de suite.
01:13:37 Il y a près de 10 000 tonnes de poubelles non ramassées à Paris,
01:13:42 plus de 24 heures après la réquisition annoncée par le préfet.
01:13:44 Qu'en est-il dans les rues, sur le terrain ?
01:13:47 On verra ça avec Marine Sabourin,
01:13:49 en direct du 12e arrondissement de Paris.
01:13:51 A tout de suite Marine.
01:13:52 Il y a donc eu des débordements cette nuit un petit peu partout
01:13:56 en France, dans certaines grandes villes en tout cas.
01:13:58 La décision du gouvernement d'utiliser le 49.3
01:14:00 pour faire passer la réforme des retraites
01:14:02 ne passe pas auprès de certains.
01:14:04 Oui, à Rennes, Marseille ou encore Nantes,
01:14:06 des tensions ont éclaté.
01:14:07 Le récit de la nuit avec Geoffrey Defebvre.
01:14:09 Rennes, plongée dans un nuage de gaz lacrymogène.
01:14:15 Hier soir, 700 personnes ont participé à un rassemblement sauvage.
01:14:19 Mobiliers urbains dégradés, vitrines saccagées, poubelles incendiées
01:14:23 ont poussé les forces de l'ordre à intervenir dans les rues de la ville.
01:14:26 Des affrontements ont aussi opposé casseurs et policiers à Nantes.
01:14:31 Des tirs de mortier d'artifice ont été signalés,
01:14:33 quelques vitrines saccagées et là aussi des poubelles incendiées.
01:14:37 À Marseille, l'une des principales rues commerçantes de la ville
01:14:40 a été la cible d'un groupe de casseurs.
01:14:42 Malgré les tensions qui ont émaillé le pays,
01:14:44 les manifestants restent mobilisés.
01:14:46 Certains revendiquent même une radicalisation de la contestation.
01:14:50 On va rentrer dans le dur, dans des actions beaucoup plus dures
01:14:52 parce qu'effectivement, les manifestations, la grève,
01:14:55 c'est plus possible.
01:14:56 Donc on va gilet jauniser le mouvement.
01:15:01 Que Macron dégage et avec lui sa réforme.
01:15:03 Ce n'est pas à coup de 49.3 qu'on va nous faire taire,
01:15:06 c'est en retirant cette réforme, cette tentative de réforme.
01:15:13 L'intersyndicale a d'ores et déjà appelé à une nouvelle mobilisation,
01:15:16 ce week-end et jeudi prochain.
01:15:18 Des tensions également dans la capitale, 217 personnes interpellées,
01:15:24 des magasins ont été saccagés, des feux allumés
01:15:27 et les forces de l'ordre ont été prises pour cibles par des éléments radicaux.
01:15:30 Je vous propose de regarder ces images prises ce matin.
01:15:34 Nous sommes rue Royale, c'est entre la place de la Concorde et de la Madeleine,
01:15:38 dans le 8e arrondissement et vous le voyez,
01:15:40 il y a beaucoup de dégâts encore ce matin.
01:15:42 Paris submergée par près de 10 000 tonnes de déchets.
01:15:46 La préfecture a annoncé il y a plus de 24 heures maintenant
01:15:49 qu'elle voulait réquisitionner des agents municipaux pour ramasser les ordures.
01:15:52 Mais en attendant, ça ne semble pas beaucoup bouger dans les rues.
01:15:56 On rejoint tout de suite Marine Sabourin, en direct du 12e arrondissement de Paris.
01:16:00 Bonjour Marine, dites-nous qu'est-ce que vous voyez autour de vous ?
01:16:03 On a un petit indice derrière vous.
01:16:04 Et bien Shana, comme vous le voyez sur les images de Charles Bagé,
01:16:09 il y en a partout dans cette rue du 12e arrondissement.
01:16:13 Alors ça devient compliqué, on échange depuis ce matin avec des livreurs dans cette rue
01:16:19 qui nous disaient qu'il était déjà compliqué de circuler dans Paris habituellement,
01:16:23 mais alors là, avec toutes ces poubelles, c'était impossible.
01:16:25 Et puis il y a aussi ces odeurs, juste au-dessus,
01:16:28 il y a des habitations, un habitant nous disait à sa fenêtre tout à l'heure
01:16:31 que cela devenait insupportable.
01:16:33 Alors on a échangé avec ces livreurs, nous avons recueilli leurs témoignages,
01:16:37 je vous propose de les écouter.
01:16:38 Je pense que les motivations sont compréhensives.
01:16:50 Bien évidemment, c'est désolant de voir autant de déchets s'accumuler.
01:16:55 J'espère que le gouvernement fera le nécessaire pour débloquer la situation.
01:16:59 Niveau hygiène ou niveau regard des gens, ce n'est pas très présentable.
01:17:05 Après on soutient quand même parce qu'on comprend pourquoi ils font ça.
01:17:08 Ils ne font pas que ça juste pour le plaisir,
01:17:10 ça les fait chier aussi de devoir arrêter de bosser pour ça,
01:17:13 parce que pendant un temps, ils ne sont pas payés non plus.
01:17:15 Voilà, donc vous le voyez, plus de 9 000 tonnes de déchets
01:17:21 se sont accumulées dans la capitale aujourd'hui.
01:17:24 Marine Sabourin avec Charles Baget pour les images.
01:17:28 Merci beaucoup Marine.
01:17:30 Le Conseil d'administration de Total Energy
01:17:31 demande une augmentation de 10% pour le PDG de Total Energy.
01:17:34 Patrick Pouyanné, l'homiguillot, c'est une hausse qui risque de faire parler ?
01:17:38 Oui, pour certains, ça va être mettre du diesel sur le feu.
01:17:41 La hausse n'est pas encore validée.
01:17:43 C'est une proposition du Conseil d'administration
01:17:45 qui doit être votée lors de l'Assemblée générale des actionnaires le 26 mai prochain.
01:17:49 Il est prévu, d'après la demande de Total,
01:17:51 que la rémunération du PDG soit augmentée de 10%.
01:17:54 Son salaire fixe ne va pas bouger, il est de 1,5 million d'euros par an.
01:17:58 C'est la part variable de la rémunération qui va augmenter de 10%
01:18:01 et 10% d'actions en plus dites de performances.
01:18:04 Selon le groupe, il s'agit d'une augmentation normale,
01:18:07 équivalente à celle d'autres cadres du groupe.
01:18:09 Rappelons qu'en 2021, Patrick Pouyanné, le PDG, avait touché près de 6 millions d'euros,
01:18:14 un montant qui avait fait polémique alors que les salariés des raffineries étaient en grève.
01:18:18 C'est pourtant un salaire équivalent à celui des PDG des autres entreprises du CAC 40.
01:18:22 Il est même inférieur à celui des patrons d'autres groupes pétroliers dans le monde.
01:18:27 On est avec Karl Olive, député Renaissance des Yvelines.
01:18:29 Bonjour Karl Olive.
01:18:30 Bonjour.
01:18:30 Merci d'être avec nous ce matin.
01:18:32 On vient de le voir, à l'instant, il y a eu des violences ces dernières heures,
01:18:36 pendant la nuit, dans plusieurs villes de France.
01:18:39 Déjà votre commentaire sur ce que vous avez vu.
01:18:43 Peut-être ce que vous avez vu dans ce journal et peut-être en arrivant dans le studio de CNews.
01:18:46 Non mais ce n'est pas là, ce n'est pas notre beau pays.
01:18:48 Ce n'est pas la France, ça.
01:18:50 On voit bien que depuis des années, on a une dégradation de l'autorité de l'État
01:18:54 et que finalement, tout est permis, y compris lorsque des décisions difficiles,
01:19:00 responsables sont prises.
01:19:02 Moi, je suis évidemment frustré de ce que je vois parce que,
01:19:06 encore une fois, c'est une minorité.
01:19:07 Je ne suis pas convaincu que les images qu'on a vues de tous ces,
01:19:11 pardon, il n'y a pas d'autre mot, ces abrutis qui viennent casser les commerces, etc.
01:19:15 soient, fassent partie des manifestants.
01:19:18 À qui la faute ?
01:19:19 Laurent Jacobelli, qui est votre collègue, député, comme vous,
01:19:22 mais du Rassemblement National, était à votre place il y a 20 minutes.
01:19:26 Il disait que c'est de la faute de Macron et de Borne.
01:19:28 Bien sûr, c'est toujours la faute de l'État.
01:19:29 Quoi qu'il arrive, c'est toujours la faute de l'État,
01:19:31 y compris quand les casseurs viennent bousiller des commerces,
01:19:34 y compris quand on vient taguer, c'est la faute de l'État.
01:19:36 Non, ce n'est pas la faute de l'État.
01:19:38 C'est une minorité qui vient polluer l'immense majorité de celles et ceux
01:19:42 qui ont le droit de manifester, qui l'ont démontré d'ailleurs avec les organisations syndicales.
01:19:46 Dans ce pays, on a une belle démocratie, on a une cinquième république,
01:19:49 on a des institutions solides qui imposent de pouvoir effectivement respecter
01:19:55 les uns et les autres sans pour autant être d'accord.
01:19:57 Elisabeth Borne, ce matin, est-ce qu'elle est fragilisée ou pas ?
01:20:02 Évidemment que nous sommes fragilisés, il faut le dire.
01:20:06 Moi, je vais vous dire la frustration qui est la mienne,
01:20:08 comme celle de l'ensemble de mes collègues parlementaires de l'Assemblée
01:20:11 et de la majorité présidentielle.
01:20:14 On s'est tous battus, on a mouillé la chemise pendant des heures et des heures
01:20:19 pour, et certainement pas suffisamment, pour expliquer, et je le redis aujourd'hui,
01:20:23 que la France a besoin de cette réforme.
01:20:26 Sinon, nous allons droit dans le mur et ce sont les jeunes générations
01:20:29 qui devront payer la note.
01:20:32 Évidemment qu'on ne sort pas indemne.
01:20:34 Moi, je suis frustré parce que je souhaitais aller au vote.
01:20:36 La majorité souhaitait aller au vote.
01:20:38 Il manquait aucune voix, M. Désarmes, sur Renaissance,
01:20:42 aucune voix sur le modem et ce n'était pas gagné d'avance.
01:20:44 Non, mais il en manquait chez les Républicains.
01:20:45 Alors, parlons des Républicains.
01:20:48 M. Sarkozy, M. Fillon, Mme Pécresse avaient placé l'âge légal à 65 ans
01:20:56 au cours des trois dernières présidentielles.
01:20:59 Je regardais tout à l'heure sur mon téléphone,
01:21:01 et je vais ressortir le message que j'ai posté
01:21:05 et je vais vous lire quelque chose si ça fonctionne.
01:21:09 Ma génération ne se demande pas quand elle partira à la retraite,
01:21:12 mais si elle en bénéficiera encore.
01:21:14 Notre espérance de vie augmente.
01:21:15 Chacun peut comprendre que nous devrons travailler davantage.
01:21:18 64 ans est un cap responsable et raisonnable
01:21:21 pour assurer un avenir aux retraites.
01:21:24 Aurélien Pradié, tout juste deux ans.
01:21:27 Le même Aurélien Pradié qui, aujourd'hui, fait le pan,
01:21:32 comme un pan fait la roue, pour expliquer le contraire.
01:21:35 Le même Aurélien Pradié avec un certain nombre de ses amis,
01:21:37 pas tous, et je vais vous dire, je ne veux pas généraliser.
01:21:39 Le même Aurélien Pradié qui a martelé que s'il y avait un effort
01:21:45 qui serait fait sur les carrières longues, c'est-à-dire avant 20 ans,
01:21:48 et c'est quelque chose que nous pouvons comprendre,
01:21:51 que nous avons décidé de rajouter dans la loi,
01:21:55 alors cette loi serait votée "naturellement".
01:21:58 Ce n'a pas été le cas.
01:22:00 Et je ne veux pas généraliser parce que les sénateurs républicains,
01:22:04 je dirais, ont fait le boulot, y compris dans l'adversité
01:22:08 qui était la leur par rapport à un contenu qui ne les satisfaisait pas.
01:22:11 Mais ils ont amendé, corrigé.
01:22:13 Une partie des républicains députés l'a fait également.
01:22:16 Mais vous avez une partie, je dirais aujourd'hui,
01:22:19 un parti irrationnel, incontrôlable.
01:22:21 Monsieur Marlex, comme Monsieur Ciotti, ont fait le travail,
01:22:25 je dois le dire, mais avec des gens qui sont aujourd'hui
01:22:29 plus proches de penser à leur carrière personnelle
01:22:31 plutôt qu'à l'intérêt du pays.
01:22:32 Je dis souvent que ces gens-là passent leur temps à parler du pays,
01:22:35 mais ce qui les intéresse, c'est le parti.
01:22:37 Alors moi, je vais vous dire, Monsieur Désarmes,
01:22:38 finalement, la retraite, elle peut être,
01:22:43 le vote de la retraite, il va être fait.
01:22:44 Il y aura un vote.
01:22:45 Ce sera le vote sur la motion de censure.
01:22:47 Et les mêmes qui aujourd'hui se pavanent partout,
01:22:49 je leur dis, allez à la motion de censure.
01:22:51 Prenez vos responsabilités.
01:22:52 Mais le problème de base, Carle Lille,
01:22:54 le problème de base, c'est que vous n'avez pas de majorité
01:22:55 à l'Assemblée nationale.
01:22:57 Le problème de base, c'est que vous ne pouvez pas,
01:22:59 c'est que le président de la République ne peut pas s'appuyer
01:23:00 sur une majorité forte.
01:23:02 Mais il est là le problème de base.
01:23:04 Et Renaissance et la majorité ont perdu les législatures,
01:23:07 enfin, non, pardon, ne les a pas gagnées.
01:23:09 Oui, ce n'est pas un problème.
01:23:11 Ah si !
01:23:11 Non, ce n'est pas le problème de base.
01:23:13 C'est ce qu'ont souhaité les Français.
01:23:14 Nouvelle composition de l'hémicycle.
01:23:16 C'est le vôtre en tout cas le problème.
01:23:17 Avec une majorité relative.
01:23:19 Il faut l'accepter avec l'idée de pouvoir trouver des compromis
01:23:24 sans tomber dans la compromission.
01:23:26 C'est ce que nous essayons et parfois,
01:23:28 nous sommes parvenus à faire depuis le début de cette 16e législature.
01:23:30 Ça va se reproduire avec le projet de loi de migration.
01:23:33 Ce blocage de la majorité.
01:23:36 C'est l'essence même, encore une fois,
01:23:38 de ces nouvelles élections de juin 2022.
01:23:41 Donc, il faut l'accepter.
01:23:42 Mais on peut travailler.
01:23:44 Il faut dissoudre ou pas ?
01:23:46 Est-ce qu'il faut dissoudre ?
01:23:46 Écoutez, on a une motion de censure qui va être faite,
01:23:50 qui va être déposée aujourd'hui.
01:23:52 Moi, j'invite celles et ceux qui n'ont pas eu,
01:23:55 je dirais, ce qu'on ne rêve pas,
01:23:57 la responsabilité de pouvoir voter cette loi,
01:24:01 à aller jusqu'au bout de ce qu'ils souhaitent.
01:24:03 C'est-à-dire renverser le gouvernement.
01:24:04 Qu'ils votent la motion de censure.
01:24:06 Les députés LR.
01:24:07 Les députés LR.
01:24:07 Certains députés LR.
01:24:09 Il manque à peu près 30 voix.
01:24:10 Ce sont les mêmes qui ne voulaient pas voter.
01:24:13 Qu'ils prennent leur responsabilité.
01:24:14 C'est ça, s'engager en politique.
01:24:16 Et puis derrière, s'il y a une motion de censure,
01:24:18 le gouvernement sera renversé.
01:24:21 Vous savez, quand on s'engage en politique,
01:24:23 il faut, ce n'est pas de la séduction,
01:24:24 c'est des convictions, qu'ils y aillent.
01:24:26 Merci beaucoup, Karl Oliv.
01:24:28 Karl Oliv avec nous ce matin, député Renaissance des Yvelines.
01:24:31 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:24:34 Il est 7h40.
01:24:35 Dans un instant, stop à la folie de l'interdiction des véhicules thermiques en 2035.
01:24:41 C'est ce que va nous dire Agnès Verdier-Mollinier,
01:24:44 qui va rentrer sur le plateau, à tout de suite.
01:24:45 CNews, il est 8h moins le quart.
01:24:50 Merci d'être avec nous.
01:24:51 Dans un instant, l'écho Agnès Verdier-Mollinier.
01:24:53 Mais tout d'abord, le point info avec de toutes nouvelles informations.
01:24:56 Chana Lusso.
01:25:00 Les blocages contre la réforme des retraites se poursuivent.
01:25:02 Attention, si vous prenez le périphérique parisien ce matin,
01:25:05 regardez ces images en direct.
01:25:06 Portes de clignancourts à l'appel des syndicats.
01:25:10 La route est actuellement bloquée dans le nord de la capitale.
01:25:14 Et puis, la riposte s'organise à l'Assemblée.
01:25:16 Trois motions de censure pourraient être déposées aujourd'hui
01:25:18 par le Rassemblement national, la NUPES et le groupe Lyot.
01:25:21 Les Républicains, quant à eux, ont voté pour ne déposer ni voter aucune motion de censure.
01:25:27 Et puis, Gérald Darmanin a envoyé une note au préfet hier soir
01:25:30 pour renforcer la protection des élus.
01:25:32 Des parlementaires se font menacer ou encore insulter
01:25:35 depuis le début des débats sur la réforme des retraites.
01:25:37 Alors, le ministre de l'Intérieur demande entre autres
01:25:39 de poursuivre la surveillance aux abords des permanences des parlementaires
01:25:43 ou encore de maintenir une veille renforcée des réseaux sociaux.
01:25:47 Regardez ce qui se passe sur le périphérique parisien,
01:25:51 comme nous le disait Chana à l'instant.
01:25:53 Blocage donc mené par des militants CGT, on voit des drapeaux de la CGT.
01:26:00 Blocage de la circulation sur le périphérique au nord de la capitale.
01:26:05 Images qui nous parviennent donc en direct.
01:26:07 Inutile de vous préciser que ce sont des actions menées
01:26:11 dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites.
01:26:16 Alors, images qui nous parviennent en direct.
01:26:20 Agnès Verdier-Molinier est avec nous.
01:26:21 Bonjour Agnès.
01:26:22 Bonjour Romain, bonjour à tous.
01:26:23 Les Allemands se sont réveillés et ils ne sont finalement plus du tout
01:26:27 favorables à l'interdiction de vente de véhicules thermiques neufs,
01:26:31 thermiques donc essence diesel, en 2035 en Europe.
01:26:34 Qu'est-ce qui se passe ?
01:26:35 Oui Romain, Berlin refuse de voter ce fameux texte
01:26:38 qui interdit la vente de véhicules thermiques à moteur à partir de 2035.
01:26:43 Il faut dire qu'il y a beaucoup de concessionnaires automobiles en Allemagne.
01:26:46 On le sait, Audi, Volkswagen, Mercedes, BMW.
01:26:50 Et puis en France aussi d'ailleurs, Stellantis et puis Renault.
01:26:54 Et même si les constructeurs européens font tout pour produire
01:26:57 plus de voitures électriques, le moins cher possible,
01:27:01 personne en Europe ne sera prêt à produire uniquement des véhicules électriques
01:27:05 à prix abordable en 2035 pour que les ménages puissent les acheter.
01:27:09 En réalité, elles resteront toujours beaucoup plus chères que les thermiques.
01:27:13 Ça veut dire quoi ?
01:27:14 Ça veut dire que cette obligation dogmatique qui a été votée
01:27:17 au Parlement européen de la fin des véhicules thermiques en 2035
01:27:21 est totalement hors sol.
01:27:23 En Europe, la filière automobile, c'est quand même 8% du PIB.
01:27:27 C'est quand même 15 millions d'emplois.
01:27:30 Rien qu'en France, c'est 2,2 millions d'emplois.
01:27:32 C'est 8% de la population active au travail.
01:27:35 Alors bon, on n'est pas les seuls à le dire.
01:27:37 Carlos Tavares l'a dit, le patron de Stellantis, mais aussi Mobiliance,
01:27:41 qui est l'organisation des professionnels du secteur.
01:27:44 Il y a vraiment besoin plutôt d'une transition douce.
01:27:47 Économiquement soutenable, socialement aussi, puisqu'il y a la question du prix,
01:27:51 et pas de cette date coupe-près de 2035.
01:27:54 Comment font les autres pays ou autres régions du monde ?
01:27:57 Quand on regarde la carte, c'est assez saisissant.
01:28:00 En Europe, on est vraiment ceux qui vont le plus vite,
01:28:03 avec une interdiction rapide, massive.
01:28:05 Alors certes, on va dire qu'il y a le Canada qui interdit aussi.
01:28:08 Oui, mais ce n'est pas en 2035, c'est en 2040.
01:28:11 Et puis on va dire, mais aux États-Unis aussi.
01:28:13 Oui, mais c'est juste en Californie.
01:28:15 En réalité, sur le reste des États américains,
01:28:17 qu'est-ce qui va se passer ?
01:28:18 Ce sera en 2030, mais avec 50% de véhicules neufs thermiques encore à ce moment-là.
01:28:25 Et puis dans les véhicules électriques, il compte aussi les véhicules hybrides.
01:28:29 Donc ce n'est pas du tout la même chose que nous, c'est beaucoup plus souple
01:28:32 et finalement beaucoup moins destructeur d'emplois.
01:28:34 Rien qu'en France, on évalue à 100 000 emplois menacés par cette interdiction.
01:28:38 100 000 emplois.
01:28:39 Du côté de la Chine ou des Émirats, qu'est-ce qui se passe ?
01:28:42 Forcément, il n'y a pas du tout les mêmes interdictions, bizarrement.
01:28:45 Et puis d'ailleurs, ils tirent bien leur épingle du jeu du côté de la Chine,
01:28:48 puisque ce sont eux aussi qui ont des métaux rares qui permettent de construire les batteries.
01:28:52 Et puis, il faut dire aussi que la Chine détient 70% de la chaîne de valeur
01:28:57 de construction de véhicules électriques.
01:29:01 Et finalement, il y a aussi le problème que l'électrification totale du parc en France,
01:29:06 ça va demander une puissance énorme.
01:29:10 Et on sait qu'on a déjà des problèmes de coupure potentielle d'électricité.
01:29:14 Et on est aussi en retard sur le déploiement des bornes de recharge.
01:29:17 Donc tout ça, c'est extrêmement compliqué.
01:29:19 Les Allemands, les Polonais, les Italiens, les Tchèques ont raison de se rebiffer, Agnès ?
01:29:23 Mais totalement, ils ont totalement raison, bigrement raison.
01:29:26 Il faut bien souligner une chose qu'on ne souligne pas assez.
01:29:29 Par exemple, en France, on n'a que 1% des émissions de CO2 mondiales,
01:29:34 alors qu'on représente 4% du PIB.
01:29:36 Donc on est en train de se tirer encore une fois une balle dans le pied.
01:29:39 Agnès Verdier-Molinier, merci Agnès.
01:29:41 Regardez ces images, on va retourner sur le périphérique.
01:29:43 Tiens, à propos de voiture, ça roule mal sur le périphérique parisien actuellement.
01:29:48 Ça doit être complètement bloqué puisqu'il y a des manifestants
01:29:51 qui bloquent la circulation de façon totalement illégale.
01:29:55 Alors les images sautent parfois.
01:29:58 C'est une initiative donc des militants et des manifestants anti-réforme des retraites, bien sûr.
01:30:07 Cette information donnée à l'instant par le ministre de l'Intérieur sur RTL,
01:30:12 sur les tensions hier soir dans la capitale.
01:30:14 258 interpellations à Paris, 310 avec la province.
01:30:20 Entre les régions et Paris, 310 interpellations au total.
01:30:26 Voilà comment ça se passe actuellement sur le périphérique au nord de Paris,
01:30:31 au lendemain de l'utilisation du 49.3.
01:30:35 Retraite, est-ce que c'est tout ça ?
01:30:37 C'est de la faute de la droite.
01:30:38 Tiens, je poserai la question à Paul Sujit qui sera avec nous dans un instant.
01:30:42 A tout de suite.
01:30:43 Regardez ces images qui nous parviennent en direct.
01:30:51 Vous avez entendu écouter Paul Sujit.
01:30:53 C'est le périphérique parisien, le nord du périphérique parisien.
01:30:56 Des militants de la CGT, également de sud, des syndicalistes contre la réforme des retraites
01:30:59 qui bloquent totalement la circulation.
01:31:02 Il doit y avoir des kilomètres et des kilomètres de bouchons derrière ces manifestants.
01:31:08 Tous ceux qui sont en voiture et qui veulent aller travailler ne peuvent pas le faire.
01:31:12 Il y a quelques scooters qui passent sur la file de gauche, mais c'est vraiment tout.
01:31:16 Retraite, la faute à qui ?
01:31:19 Paul Sujit avec nous.
01:31:20 Finalement, Emmanuel Macron a donc décidé d'utiliser le 49.3 pour aller au bout de la réforme des retraites.
01:31:25 La Première ministre n'a donc pas su trouver une majorité sur le texte.
01:31:30 C'est un échec pour Elisabeth Borne, Paul ?
01:31:32 C'est sûr que ce n'est pas une victoire éclatante.
01:31:34 Puis, ça aurait été un petit peu mieux si elle n'avait pas répété.
01:31:36 Puis, c'est ministre avec elle, Olivier Véran en tête.
01:31:39 Bien qu'elle ferait tout pour l'éviter et que si possible, elle n'y aurait pas recours.
01:31:42 Bon, elle manque de peau aussi.
01:31:43 Enfin, on ne va pas se mentir, ça n'aurait pas été non plus beaucoup plus glorieux
01:31:47 si l'Assemblée avait voté à quelques voix près, peut-être deux ou trois, le texte.
01:31:50 Et personne ne peut dire que l'extrême gauche n'aurait pas quand même été dans la rue
01:31:54 pour aller brûler une partie de la nuit les poubelles étalées dans les beaux quartiers des grandes villes.
01:31:58 Maintenant, la réforme avance.
01:32:00 C'est quand même d'abord la première mission qui a été fixée pour Elisabeth Borne.
01:32:03 Et puis, le chemin est certes semé d'embûches, mais enfin,
01:32:06 Elisabeth Borne n'est quand même inquiétée que raisonnablement.
01:32:09 Certes, il y a le risque d'une motion de censure qui est d'autant plus menaçante
01:32:12 que pour mettre toutes les oppositions d'accord, c'est le député du centre, Charles de Courson,
01:32:15 70 ans, Charles de Courson, pardon, 70 ans, dont 30 à l'Assemblée nationale,
01:32:18 qui s'est décidé sur le tard de mener une carrière de rebelle punk
01:32:22 et donc qui a finalement proposé une motion de censure qui était censée rassembler tout le monde.
01:32:27 Elle a quand même assez peu de chances d'arriver à terme.
01:32:30 D'abord parce que même si tous les députés qui étaient contre la réforme des retraites la votent,
01:32:34 il faudra encore trouver une trentaine de voix chez LR.
01:32:36 C'est là qu'est l'astuce.
01:32:37 Elisabeth Borne le sait.
01:32:38 Ceux des Républicains qui s'apprêtaient à s'abstenir ou à voter contre sa réforme des retraites
01:32:42 ne sont pas pour autant tous prêts à franchir le Rubicon
01:32:45 et à prendre le risque pour de bon de censurer le gouvernement
01:32:47 et donc, en toute bonne logique, de pousser le chef de l'État à la dissolution.
01:32:51 En tout cas, Paul, Elisabeth Borne leur en veut aux Républicains.
01:32:54 Selon elle, c'est à cause d'eux qu'elle a dû utiliser,
01:32:57 qu'elle a été obligée d'utiliser le 49-3. C'est ce qu'elle dit.
01:33:00 Ah bah oui, la chose est entendue car le livre votre invité à l'instant l'a redit aussi.
01:33:04 Bon, pour la majorité, l'après-ministre et le gouvernement ont pris leurs responsabilités
01:33:08 et à les entendre, tout est de la faute de la droite.
01:33:11 Bon. Et d'ailleurs, dès les premiers mots qu'Elisabeth Borne a eus à l'Assemblée hier
01:33:15 pour annoncer l'usage du 49-3, elle l'a dit,
01:33:17 même sans les citer nommément, on voit très bien vers qui son regard s'est tourné.
01:33:20 C'était à cause donc, selon elle, des échappées personnelles
01:33:23 qui peuvent faire oublier à certains les positions qu'ils défendaient
01:33:25 il y a quelques mois plutôt avec leur famille politique.
01:33:27 À première vue, c'est difficile de les donner tort.
01:33:30 Il y a effectivement une grave question de cohérence qui s'est posée chez les Républicains,
01:33:33 d'autant qu'ELR en plus a négocié directement le texte avec la majorité,
01:33:36 ils ont obtenu d'importantes concessions et finalement, c'est sur ce texte,
01:33:40 celui qui a été topé en commission de mixte paritaire,
01:33:42 que les deux assemblées étaient censées voter.
01:33:45 Et Éric Ciotti et Oliver Lex n'ont clairement pas su tenir leur troupe.
01:33:49 Enfin, ça suffit pas non plus pour exempter la majorité de toute sa responsabilité dans l'affaire.
01:33:53 Vous voulez dire qu'Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont aussi à faire leur examen de conscience ?
01:33:57 Bah oui, déjà pardon de rappeler une évidence,
01:33:59 mais enfin si le président avait davantage convaincu autour de son projet,
01:34:02 le texte aurait été voté sans encombre,
01:34:04 ce qui disposera encore d'une majorité absolue dans l'hémicycle.
01:34:07 Ensuite, la réforme a été mal expliquée, elle a été défendue de façon brouillonne,
01:34:10 je vais pas vous rappeler tous les couacs de communication qu'il y a pu avoir
01:34:13 autour du minimum autour de 1 200 euros etc.
01:34:16 Et ensuite, et surtout, Elisabeth Borne n'a pas su trouver non plus de pacte avec les Républicains.
01:34:20 Alors vous allez me dire, c'est vrai, au lendemain des législatives,
01:34:23 la plupart des députés à droite n'en voulaient pas.
01:34:26 Mais enfin, est-ce que la Première ministre a cherché à écouter les propositions des Républicains,
01:34:29 à se mettre d'accord sur les sujets jugés essentiels par LR ?
01:34:32 Est-ce qu'elle a cherché à obtenir des garanties en échange par exemple
01:34:35 de promesses claires sur les batailles que mène la droite ?
01:34:37 Je rappelle quand même que le gouvernement qui espérait voter la réforme des retraites
01:34:40 avec les Républicains est aussi celui qui a accueilli l'Ocean Viking malgré leurs avertissements à l'automne
01:34:45 et celui qui s'apprête maintenant à faire voter l'immigration travaillée avec la loi Darmanin.
01:34:49 A reconnaissait que la partie a été mal engagée depuis longtemps.
01:34:51 Paul Sujit avec nous, merci beaucoup Paul.
01:34:54 On va retourner sur le périphérique parisien.
01:34:56 Regardez ce qui se passe actuellement.
01:34:58 Des militants CGT qui bloquent le périphérique.
01:35:01 Il y a d'autres syndicats représentés, Solidaire qui est pas ça à l'instant.
01:35:07 C'est dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, c'est au nord de la capitale.
01:35:11 Ça veut dire, pour connaître un petit peu la circulation dans Paris,
01:35:15 que toute la circulation dans le nord de Paris est totalement bloquée.
01:35:20 C'est illégal, accessoirement.
01:35:23 On sera dans un instant, vous avez vu la petite vignette s'afficher avec Nicolas Dupont-Aignan.
01:35:27 On va en parler et puis de toute la réforme des retraites.
01:35:30 En attendant, c'est le temps avec Alexandra Blanc tout de suite.
01:35:35 La météo avec Groupe Verlaine.
01:35:37 Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
01:35:41 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:35:44 Des conditions météo qui vont se dégrader en cette journée de vendredi.
01:35:47 Avec le retour d'un temps assez instable en début de semaine.
01:35:49 On a eu beaucoup d'orages, beaucoup d'instabilité, également de la grêle.
01:35:52 Alors là, on va retrouver quelques orages dans une moindre mesure.
01:35:55 Ça sera quand même moins fort qu'en début de semaine.
01:35:57 Mais on va retrouver de l'instabilité entre le Pays Basque et les Chars-en-Ontre.
01:36:01 On va retrouver également un temps bien gris et humide entre le nord, le bassin parisien.
01:36:05 Ou encore en redescendant vers la Touraine, quelques coups de tonnerre sont également possibles du côté de la Bretagne.
01:36:09 Et puis, on a toujours ces entrées maritimes autour du golfe du Lion.
01:36:12 Ou encore en remontant vers le centre du pays avec localement toujours de fortes rafales de vent.
01:36:17 Regardez le vent d'Otan qui souffle bien fort, qui souffle en tempête avec des rafales de l'ordre de 90 à 100 km/h.
01:36:23 On retrouve en revanche d'excellentes conditions entre la Côte d'Azur et la Corse.
01:36:27 Les températures s'orientent à la baisse.
01:36:29 Hier, on a eu localement près de 29 degrés dans le sud-ouest.
01:36:32 Là, ça va un petit peu baisser, mais globalement, ça reste toujours assez doux.
01:36:35 21 degrés à Grenoble, 20 degrés à Bordeaux cet après-midi.
01:36:38 En moyenne, 17 degrés pour le Pays-Basque ou encore pour le bassin parisien.
01:36:42 Vous aurez 14 degrés en Bretagne et localement 16 degrés sous le soleil de Strasbourg.
01:36:46 La suite du programme, votre samedi.
01:36:48 Je sais que ça vous intéresse.
01:36:49 Les conditions météo vont rester de nouveau très mitigées avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation qui donnera des orages,
01:36:55 mais également de la neige au pied des Pyrénées.
01:36:58 Finalement, pour retrouver un temps un petit peu plus clément, il faudra aller entre la Lorraine et l'Alsace ou encore sur la Côte d'Azur.
01:37:03 Ouh là, le temps va s'ennuager au fil des heures.
01:37:06 Côté température, la douceur va se maintenir.
01:37:08 Mais c'est une journée de samedi assez instable et mitigée qui vous attend,
01:37:11 avec donc le retour des orages entre aujourd'hui et demain au minimum.
01:37:15 Excellente journée à tous.
01:37:17 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
01:37:21 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:37:23 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:37:25 Vous regardez la matinale de CNews.
01:37:28 Merci d'être avec nous.
01:37:30 Il est 8 heures.
01:37:31 Regardez ce qui se passe actuellement sur le périphérique parisien.
01:37:34 Action de la CGT sur le périphérique parisien.
01:37:36 Circulation entravée.
01:37:38 C'est au nord de Paris.
01:37:41 On note effectivement quelqu'un de totalement cagoulé,
01:37:44 ce qui est excessivement interdit depuis la célèbre loi
01:37:48 qui interdit de se voiler totalement le visage,
01:37:51 enfin de se recouvrir totalement le visage.
01:37:55 Manifestation en ce moment même.
01:37:57 C'est illégal.
01:37:58 C'est interdit.
01:38:01 Paul Sujit, qu'est-ce que ça dit du moment politique ?
01:38:03 Ce que ça dit effectivement, c'est qu'il y a une colère qui est très présente,
01:38:07 qui est liée au passage en force.
01:38:08 C'est ce que disent les opposants au projet de loi sur les retraites.
01:38:12 Mais ce que ça montre aussi, c'est une forme de désorganisation.
01:38:15 Et c'est peut-être aussi, je crois, ce qu'il faut noter.
01:38:17 On avait un mouvement syndical qui faiblissait de plus en plus
01:38:19 à mesure que les manifestations se succédaient.
01:38:21 Celle de cette semaine n'était pas une franche réussite
01:38:23 du point de vue de la mobilisation.
01:38:25 Hier soir, pour mettre un peu promené à côté de la place de la Concorde,
01:38:28 c'était le chaos total parce qu'il n'y avait aucun leader.
01:38:31 C'étaient des curieux qui se sont rassemblés là
01:38:32 et qui se sont ensuite retrouvés entraînés par un mouvement collectif.
01:38:36 Et là, on voit bien ce côté spontané
01:38:37 rend à la fois le mouvement dangereux, imprévisible.
01:38:40 Et en même temps, cette désorganisation fait qu'on imagine mal
01:38:42 qu'il puisse tenir dans la durée.
01:38:43 Voilà, alors ce qui est en train de se passer,
01:38:45 c'est qu'il y a les forces de l'ordre qui les guident
01:38:47 vers la sortie du périphérique parisien.
01:38:48 Donc, il y a eu une action, comme on dit.
01:38:51 Et puis, voilà, a priori, ils sortent du périphérique parisien.
01:38:57 Gauthier Lebret, vous vouliez intervenir ?
01:38:58 Oui, c'est intéressant de noter que c'est la CGT.
01:39:00 On ne voit pas de drapeau de la CFDT.
01:39:02 Sur place, et on sait qu'il y a des différences d'appréciation
01:39:06 et de stratégie entre la CGT et la CFDT,
01:39:09 avec évidemment une radicalité plus forte du côté de la CGT que de la CFDT.
01:39:14 Voilà pour ce qui se passe sur le périphérique au nord de la capitale.
01:39:19 Hier soir, il y a eu des violences.
01:39:21 310 interpellations au total dans tout le pays.
01:39:23 258 à Paris, le ministre de l'Intérieur l'a dit il y a quelques instants sur RTL.
01:39:30 Et justement, on va écouter le ministre de l'Intérieur
01:39:32 qui déplore les débordements d'hier soir.
01:39:34 Non, on va l'écouter un petit peu plus tard.
01:39:42 Moi, ce que je vous propose, on va aller dans la capitale,
01:39:45 retrouver Geoffrey Defebvre dans le 8e arrondissement.
01:39:47 Les dégâts d'hier soir sont encore visibles ce matin, Geoffrey.
01:39:50 Geoffrey Defebvre avec nous.
01:39:57 Bonjour, Geoffrey.
01:39:59 Les dégâts d'hier soir, encore visibles ce matin, Geoffrey.
01:40:01 Oui, Romain. Alors ici, en plus, on est à peu près un kilomètre de la place de la Concorde
01:40:06 où les manifestants ont été évacués.
01:40:09 Pardon, Romain.
01:40:11 Il y a un petit décalage, mais tout va bien.
01:40:13 Oui, bien sûr, Romain. Regardez là.
01:40:15 Là, on est rue de la Boétie.
01:40:17 Donc là, vous voyez des poubelles qui n'ont pas été ramassées.
01:40:19 Et juste derrière, sur les images d'Alexandre Distel, vous pouvez voir.
01:40:25 Oui, Romain, pardon.
01:40:26 Je vous disais que là, vous pouvez voir justement des,
01:40:29 on va dire des résidus de poubelles qui ont été brûlés hier soir.
01:40:34 Alors pour l'instant, ça n'a pas encore été.
01:40:37 Donc les éboueurs sont toujours en grève.
01:40:38 Il y a la ville de Paris et les services propriétaires qui essayent de faire un peu de ménage.
01:40:43 Nous, on a rencontré une gardienne qui était présente hier soir.
01:40:47 Et je vous propose de l'écouter.
01:40:50 Moi, je les ai rentrés à l'intérieur, pleine et avec des gros sacs.
01:40:55 Les gros sacs, j'ai mis tout ce qui est dedans.
01:40:57 Et puis, j'ai même rentré un peu les sacs.
01:40:59 Et puis après, vers minuit ou un peu plus tard, j'ai ressorti.
01:41:02 Et ce matin, j'ai sorti les poubelles ce matin.
01:41:05 Je n'ai pas laissé les poubelles dehors.
01:41:06 Parce que j'avais peur quand même que ça reprenne feu.
01:41:11 C'est dangereux.
01:41:12 Je vous fais plein de dessins.
01:41:13 Mettre le feu à des poubelles à Rennes, Marseille ou encore Nantes.
01:41:17 Des tensions ont également éclaté hier soir.
01:41:19 À Marseille, ils étaient nombreux à se réunir sur la Canbière, Chana.
01:41:22 Et vous allez voir que certains Marseillais veulent, je cite,
01:41:25 "gilet jaunisé" le mouvement.
01:41:26 Écoutez.
01:41:28 Maintenant, on va rentrer dans le dur, dans des actions beaucoup plus dures.
01:41:30 Parce qu'effectivement, les manifestations, la grève, ce n'est plus possible.
01:41:34 Donc, on va "gilet jauniser" le mouvement.
01:41:40 Les bornes ont dégainé tout l'arsenal antidémocratique de la République,
01:41:44 la Seigneur République, que l'on estime bonapartiste, nous.
01:41:48 Et donc, ça pose la nécessité de la rupture avec la Seigneur République,
01:41:51 avec ce gouvernement que Macron dégage et avec lui, sa réforme.
01:41:55 Et qu'il y a enfin un vrai gouvernement ouvrier qui soit mis en place,
01:41:58 qui prendra toutes les mesures d'urgence nécessaires pour les travailleurs.
01:42:02 À Dijon, regardez ce qui s'est passé.
01:42:05 Des mannequins à l'effigie d'Emmanuel Macron, d'Elisabeth Borne, d'Olivier Véran
01:42:09 et d'Olivier Dussopt ont été brûlés en pleine rue.
01:42:13 Des images qui rappellent celles du 12 février dernier à Marseille,
01:42:18 quand une poupée gonflable à l'effigie de la Première ministre
01:42:20 avait été pendue à l'arrière d'un camion dans un cortège.
01:42:22 J'ai écouté ce qu'en disait ce matin le ministre de l'Intérieur.
01:42:25 L'opposition, oui, elle est légitime et les manifestations sont légitimes,
01:42:31 même après le 49.3 qui sera évoqué lundi avec la motion de censure.
01:42:35 Et le ministre de l'Intérieur sera là pour organiser,
01:42:37 pour aider les manifestants à manifester aussi nombreux qu'ils veulent.
01:42:40 Le bordel ou la bordélisation et la violence, non.
01:42:43 Ce débat sur les retraites a été d'une énorme violence.
01:42:46 Des têtes de ministres sur des ballons de football ensanglantés,
01:42:50 des effigies du président de la République, de la Première ministre,
01:42:53 d'Olivier Dussopt qui a fait un travail formidable et de calme
01:42:56 pendant cette période brûlée en place publique,
01:42:59 des insultes extrêmement nombreuses.
01:43:01 Le nombre de plaintes qui ont été déposées ces dernières semaines
01:43:03 par les parlementaires, quel que soit d'ailleurs leur vote,
01:43:06 est très important.
01:43:10 Le gouvernement peut-il tomber ?
01:43:12 Pour cela, il faudrait qu'une motion de censure soit adoptée.
01:43:15 Gauthier Lebret avec nous.
01:43:16 Trois motions de censure devraient être déposées aujourd'hui,
01:43:19 avant 15h20.
01:43:20 Oui, puisque les oppositions ont 24 heures pour déposer
01:43:23 leur motion de censure et c'est hier à 15h20
01:43:25 qu'Elisabeth Borne a déclenché le fameux 49-3.
01:43:28 Alors, trois motions de censure, vous le disiez Romain,
01:43:30 une du RN, une autre de la NUPES et une dernière du groupe Lyott.
01:43:34 Et c'est sur cette dernière qu'on va se pencher,
01:43:37 puisque c'est la plus intéressante.
01:43:38 Alors déjà, il faut que le groupe Lyott réunisse 58 signatures
01:43:41 pour déposer cette motion de censure.
01:43:43 Or, ils n'ont que 20 députés,
01:43:44 donc il faut qu'ils aillent trouver 38 autres députés
01:43:47 pour signer cette motion de censure.
01:43:49 Et ensuite, par qui elle peut être votée cette motion ?
01:43:51 Eh bien, bien sûr, par l'ensemble de la NUPES, l'ensemble du RN
01:43:54 et par quelques Républicains, notamment ceux qui sont la cause
01:43:57 de ce fameux 49-3, parce qu'ils ont refusé de voter la réforme des retraites.
01:44:01 J'ai contacté hier un député LR,
01:44:04 qui a tout fait pour que le gouvernement aille au 49-3,
01:44:06 qui veut voter cette motion de censure du groupe Lyott.
01:44:09 Il me disait que si l'ensemble des députés de l'opposition,
01:44:13 même les non-inscrits, votaient la motion de censure du groupe Lyott,
01:44:16 il faudrait 25 Républicains, 25 Républicains,
01:44:20 pour que le gouvernement tombe si tous les députés d'opposition
01:44:23 votent cette motion de censure.
01:44:24 Et puis, je vous rappelle que les Républicains
01:44:26 sont à peu près d'accord sur rien,
01:44:27 eh bien, y compris les motions de censure,
01:44:29 puisque les patrons Olivier Marlex, patron du groupe,
01:44:32 Eric Ciotti, patron du parti, ont demandé aux députés LR
01:44:35 de ne déposer aucune motion de censure,
01:44:36 d'en signer aucune et d'en voter aucune.
01:44:38 Eh bien, encore une fois,
01:44:39 ils ne vont pas être écoutés par leur troupe.
01:44:41 Merci beaucoup Gautier Lebret.
01:44:43 Cette information qui tombe à l'instant
01:44:45 concernant justement les motions de censure,
01:44:48 la France Insoumise va soutenir la motion de censure
01:44:51 du groupe des indépendants à l'Assemblée.
01:44:52 C'est ce qu'annonce Jean-Luc Mélenchon.
01:44:54 Ils vont donc la voter.
01:44:56 Et par contre, information importante,
01:44:58 s'il y a des insoumis qui signent la motion de censure du groupe Lyott
01:45:02 pour qu'elle soit déposée,
01:45:03 la LLR pourrait ne pas la voter
01:45:05 pour ne pas voter une motion de censure signée par les insoumis.
01:45:09 Elisabeth Borne, invitée du journal de TF1 hier soir,
01:45:13 elle s'est exprimée.
01:45:15 Le gouvernement a tout fait pour aller au vote
01:45:18 jusqu'à la dernière minute.
01:45:19 C'est ce qu'elle a dit.
01:45:20 Jusqu'à la dernière minute,
01:45:27 avec mes ministres,
01:45:29 nous avons tout mis en œuvre
01:45:30 pour réunir une majorité sur ce texte.
01:45:33 Vous savez, avec le président de la République,
01:45:35 nous voulions aller au vote.
01:45:37 Comme vous le savez, le président des Républicains,
01:45:40 Éric Ciotti, le président du groupe
01:45:42 à l'Assemblée nationale, Olivier Marlex,
01:45:45 voulait voter cette réforme
01:45:47 après les compromis qui ont été trouvés.
01:45:49 Il va y avoir de nouvelles manifestations demain en région.
01:45:53 Et jeudi, une grande manifestation,
01:45:56 c'est ce qu'ont annoncé les syndicats hier soir.
01:45:59 Oui, exactement.
01:45:59 Après l'annonce du recours au 49.3,
01:46:01 l'intersyndical a annoncé hier soir
01:46:02 une nouvelle journée de manifestations
01:46:04 et de grèves nationales.
01:46:05 Ça sera donc jeudi prochain.
01:46:07 Et en attendant, ils appellent à poursuivre
01:46:09 les rassemblements locaux de proximité ce week-end.
01:46:12 Il est 8h09.
01:46:13 Restez bien avec nous.
01:46:14 Dans un instant, on sera avec Nicolas Dupont-Aignan,
01:46:16 député de l'Essonne,
01:46:18 président de Debboula France, bien sûr.
01:46:20 À tout de suite.
01:46:21 C'est News, il est 8h15.
01:46:28 Bienvenue à tous.
01:46:29 Merci d'être avec nous.
01:46:30 Dans un instant, on sera avec Nicolas Dupont-Aignan,
01:46:33 député de l'Essonne et président de Debboula France.
01:46:35 Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
01:46:36 Bonjour.
01:46:36 On va évoquer ce qui est en train de se passer dans le pays
01:46:40 juste après le Point Info.
01:46:41 Chana Lusto.
01:46:42 310 personnes ont été interpellées cette nuit en France,
01:46:48 dont 258 à Paris.
01:46:50 Des milliers de personnes sont descendues dans la rue
01:46:52 après l'annonce du recours au 49.3.
01:46:54 Ces rassemblements ont été émaillés de tensions.
01:46:57 Des magasins ont été saccagés à Marseille.
01:46:59 À Rennes, des feux ont été allumés
01:47:00 et les forces de l'ordre ont été prises pour cibles à Nantes.
01:47:04 Cette information de la nuit, l'Assemblée nationale a voté
01:47:07 un article pour durcir les peines en cas d'intrusion
01:47:10 dans les centrales nucléaires.
01:47:11 Les peines pour intrusion seront portées de 1 à 2 ans de prison
01:47:15 et de 15 000 à 30 000 euros d'amende.
01:47:17 Ces intrusions sont souvent organisées
01:47:19 par des groupes opposés au nucléaire.
01:47:22 Et puis ça fait 48 heures que ça tend un peu plus
01:47:25 les relations entre Moscou et Washington.
01:47:27 Deux avions de chasse russes Sukhoi ont fait tomber
01:47:29 un drone américain Reaper au-dessus de la mer Noire,
01:47:32 à l'ouest de la Crimée.
01:47:33 On a les images depuis hier.
01:47:35 Elles ont été prises par la caméra du Reaper américain
01:47:39 et on voit bien les deux chasseurs russes
01:47:40 larguer du carburant à proximité du drone.
01:47:43 Merci Shana.
01:47:46 Nicolas Dupont-Aignan est avec nous.
01:47:47 Nicolas Dupont-Aignan, déjà je voudrais vous entendre
01:47:49 sur ce qui s'est passé ce matin sur le périphérique parisien
01:47:51 qui est en train encore de se passer,
01:47:53 des militants CGT qui bloquent la circulation,
01:47:55 manifestation totalement illégale.
01:47:57 Votre commentaire, on va voir les images.
01:48:01 On a un incendiaire au sommet de l'État.
01:48:04 Cela suscite des désordres inacceptables.
01:48:07 Je suis très inquiet pour mon pays et je crois que
01:48:11 ce conflit de légitimité entre un président solitaire
01:48:14 et inconscient et une Assemblée nationale
01:48:16 qui refuse sa réforme doit être tranchée par le peuple.
01:48:19 Sinon, ça finira dans la violence et dans la rue.
01:48:22 Voilà, vous savez, à force de tirer sur la corde, elle casse.
01:48:25 Je condamne bien évidemment ce qui se passe.
01:48:28 Mais si on ne traite pas la cause, on va faire quoi ?
01:48:32 On va voir le pays s'abîmer ?
01:48:34 C'est extrêmement grave.
01:48:35 Vous savez, je n'ai jamais, je suis élu depuis un certain temps
01:48:38 à l'Assemblée nationale, je n'ai jamais ressenti
01:48:42 une telle fin de règne à un début de quinquennat.
01:48:45 C'est ça qui est terrible.
01:48:47 C'est qu'on est au début, ça fait à peine 10 mois,
01:48:49 10 mois juste que la première ministre est en fonction
01:48:52 et le président de la République veut gouverner
01:48:55 contre le peuple français.
01:48:57 Ce n'est pas possible.
01:48:58 Il n'y a aucun de ses prédécesseurs n'aurait osé,
01:49:01 aucun de ses prédécesseurs, de gauche, de droite,
01:49:03 qu'on soit d'ailleurs pour ou contre la réforme,
01:49:06 n'aurait osé passer un 49.3 sur une réforme
01:49:10 qui a autant d'impact sur la vie quotidienne des Français
01:49:13 et qui suscite une telle réprobation.
01:49:15 Ce n'est pas possible.
01:49:16 On va aller sur le 49.3 sur l'Assemblée.
01:49:18 Déjà, parlons de la rue.
01:49:20 Vous parliez d'un incendie à l'au sommet de l'État.
01:49:22 Vous mettez dans le même sac le président de la République
01:49:26 et ceux qui incendient les poubelles.
01:49:28 On va voir les images.
01:49:29 C'est la même chose.
01:49:30 Mais quand on a un irresponsable,
01:49:35 un irresponsable à la tête d'un État,
01:49:38 quelqu'un qui ne connaît pas le pays,
01:49:40 qui est immature.
01:49:42 Laurent Berger n'est pas un révolutionnaire.
01:49:44 C'était son soutien à la présidentielle.
01:49:47 Donc, on ne peut pas continuer avec un chef d'État
01:49:50 irresponsable, immature, incendiaire au sommet de l'État.
01:49:55 Ce n'est pas possible.
01:49:56 Je demande au président de la République
01:49:59 de reprendre ses esprits.
01:50:01 Reprendre ses esprits.
01:50:02 C'est-à-dire, à un moment, soit de retirer sa réforme,
01:50:06 soit de demander un référendum,
01:50:08 parce que ce serait au peuple de trancher,
01:50:11 soit de dissoudre.
01:50:13 Le peuple français est le seul capable d'arbitrer
01:50:16 ce conflit de légitimité.
01:50:18 C'est extrêmement grave ce qui se passe dans le pays.
01:50:20 Et la France perd du temps parce que ces violences
01:50:23 abîment la France.
01:50:25 C'est ça la question.
01:50:26 Protéger les députés.
01:50:29 Il y a des actes de vandalisme qui ont été commis.
01:50:31 On va aller sur l'Assemblée,
01:50:31 on va aller sur le 49-3 et sur la réforme elle-même.
01:50:34 Je voudrais qu'on parle déjà de ces dernières heures,
01:50:36 parce que c'est marquant.
01:50:37 Plus de 300 personnes interpellées un peu partout en France
01:50:39 et des actes de vandalisme commis contre des permanences
01:50:42 de députés.
01:50:43 Inacceptable, bien sûr.
01:50:44 Inacceptable.
01:50:46 Mais vous savez, quand il y a une révolution,
01:50:48 on peut la condamner.
01:50:50 Mais il faut peut-être éviter de l'alimenter.
01:50:53 Le pays est contre à plus de 80% contre cette réforme.
01:50:58 90% de ceux qui travaillent.
01:51:00 Est-ce que vous réalisez qu'il y a eu un accord politique,
01:51:04 incroyable d'ailleurs, entre les responsables républicains
01:51:07 qui se disaient dans l'opposition, qui se sont fait élire
01:51:10 dans l'opposition, qui passe un accord avec Elisabeth Borne
01:51:13 et Emmanuel Macron.
01:51:14 Et cet accord n'aboutit même pas à une majorité
01:51:16 puisque les députés républicains refusent de voter.
01:51:19 Donc quand on n'a pas une majorité,
01:51:21 après un bricolage politique de cette nature,
01:51:25 on s'interroge, on réfléchit.
01:51:28 Encore une fois, il y a des économies à faire
01:51:31 dans notre pays.
01:51:31 Vous savez, moi, je suis raisonnable.
01:51:34 Le même jour qu'il y a eu ce passage en force,
01:51:37 vous savez ce qui s'est passé le même jour ?
01:51:38 Bruno Le Maire a autorisé Bercy à emprunter encore
01:51:42 à taux variable la dette de la France,
01:51:45 à lancer un emprunt indexé sur l'inflation à taux variable
01:51:48 à 9% quand on pourrait emprunter à 3%.
01:51:51 Cette plaisanterie nous coûte 15 milliards par an.
01:51:54 Donc d'un côté, on gaspille l'argent public
01:51:57 et de l'autre, on veut imposer une réforme
01:51:59 pour économiser 7 milliards et on met la France
01:52:02 dans le désordre.
01:52:03 Il faut arrêter cette réforme.
01:52:05 Tout de suite.
01:52:06 Des motions de censure vont être déposées avant 15h20.
01:52:09 C'est 24 heures après l'annonce du 49.3.
01:52:11 Vous connaissez ça par cœur.
01:52:12 Est-ce que vous allez en voter une ?
01:52:13 Mais je voterai toutes.
01:52:15 Celles du RM comme celles de Nupes.
01:52:19 C'est une question de salut public.
01:52:21 Il faut arrêter ce gouvernement.
01:52:23 Il y en a une seule qui a une chance ou un risque,
01:52:25 c'est ce long d'aboutir.
01:52:26 C'est celle de la Lyotte, des indépendants.
01:52:29 Ça ne veut rien dire d'où elles viennent.
01:52:31 La seule question qui se pose,
01:52:33 quand un gouvernement met en danger le pays,
01:52:35 sème la violence, ne résout pas les problèmes du pays.
01:52:39 Il faut l'arrêter.
01:52:40 Et d'ailleurs, Mme Borne a dit une chose juste hier.
01:52:44 Une seule chose juste sur TF1.
01:52:47 Elle a dit "ceux qui ne voteront pas la censure
01:52:51 approuveront la réforme des retraites".
01:52:53 Elle a le mérite de la clarté.
01:52:54 Moi, je dis aux collègues députés républicains qui…
01:52:58 C'est eux qui ont les clés.
01:52:59 Qui ont les clés.
01:53:00 Ils ont bloqué la réforme, heureusement.
01:53:02 Et ils ont désavoué leurs chefs qui ont trahi leurs électeurs.
01:53:05 Et ils ont été courageux, de jeunes députés républicains.
01:53:08 Je leur dis "votez la censure".
01:53:11 Il faut que ce gouvernement s'en aille.
01:53:13 Il faut arrêter cette réforme.
01:53:15 Il faut la réécrire.
01:53:16 Il faut travailler sérieusement.
01:53:18 Et puis, seul l'arbitrage du peuple peut permettre de dénouer la situation.
01:53:22 Parce que la France perd du temps.
01:53:24 Parce qu'elle donne une image internationale déplorable
01:53:26 pour une réforme inutile et dangereuse.
01:53:28 - Elisabeth Borne… - Et injuste.
01:53:29 - Peut rester Premier ministre ? - Absurde.
01:53:31 Non, bien sûr, c'est fini.
01:53:33 Vous savez, vous ne pouvez pas encore une fois
01:53:35 gouverner contre un peuple tout entier.
01:53:37 Ce n'est pas possible.
01:53:38 Et je veux le dire, même Jacques Attali.
01:53:40 Jacques Attali est un soutien du gouvernement.
01:53:43 De toujours.
01:53:44 Il a écrit quoi dans les échos il y a 15 jours ?
01:53:46 À nouveau hier, dans un autre journal.
01:53:47 Il a dit "cette réforme n'a aucun sens".
01:53:49 Elle n'a aucun sens.
01:53:51 Les vraies économies, elles ne sont pas là.
01:53:53 Les vraies économies, les fausses cartes vitales.
01:53:55 Ces emprunts à taux variable qui nous coûtent 15 milliards d'euros.
01:53:58 Que fait M. Le Maire ?
01:53:59 Est-ce que vous connaissez quelqu'un qui emprunte à 9 %
01:54:01 quand il peut emprunter à 3 ?
01:54:02 Et qui gaspille l'argent public ?
01:54:04 L'immigration qui n'est pas contrôlée.
01:54:06 L'école publique qui est à l'abandon.
01:54:08 Enfin, est-ce qu'on peut régler les problèmes du pays
01:54:10 au lieu de créer une crise nerveuse par orgueil ?
01:54:12 Parce qu'en fait, c'est l'orgueil du président qui est là.
01:54:15 Vous savez, vous vous souvenez de François Mitterrand
01:54:17 qui avait abandonné une réforme sur l'enseignement
01:54:20 quand il y avait eu d'immenses manifestations de la droite ?
01:54:22 En 1984, ça fait...
01:54:24 Mais tous les présidents un peu sages qui connaissent le pays.
01:54:27 Qui connaissent le pays.
01:54:28 Lui, il ne connaît pas le pays.
01:54:30 Il ne le ressent pas. Il ne l'aime pas.
01:54:32 Est-ce qu'il doit dissoudre ?
01:54:33 Mais c'est à lui de choisir.
01:54:35 En tout cas, les Français doivent arbitrer.
01:54:36 Moi, je suis pour le référendum.
01:54:38 Je pense que le référendum serait une sortie de crise par le haut.
01:54:41 C'est aux Français de voter.
01:54:42 Pour ou contre la réforme des retraites ?
01:54:43 Mais bien évidemment.
01:54:44 Ils voteront contre.
01:54:45 Mais vous n'en savez rien.
01:54:46 Non, je n'en sais rien.
01:54:48 Je regarde les sondages.
01:54:51 Est-ce qu'un président peut gouverner contre un peuple ?
01:54:54 Il y a eu deux exemples.
01:54:55 Louis XVI était un roi, c'est un mal fini.
01:54:57 Mac Mahon, il a été désavoué ensuite.
01:55:00 Il a dû partir.
01:55:01 Voilà.
01:55:02 On cite souvent Mitterrand également
01:55:04 qui a aboli la peine de mort contre...
01:55:06 Non, c'est différent.
01:55:07 Il n'a pas passé par un 49-3.
01:55:10 Une réforme aussi importante ne peut pas passer sans vote.
01:55:14 Mais il ne peut pas passer sans vote.
01:55:16 Mais même s'il l'a fait passer,
01:55:18 cela va créer tellement de ressentiment,
01:55:20 tellement de crispation,
01:55:22 tellement de violence rentrée
01:55:23 que ça nuit à nos entreprises.
01:55:25 Ça nuit à l'avenir du pays.
01:55:27 Moi, je veux que le pays s'en sorte.
01:55:28 Je veux que le pays fasse les réformes nécessaires.
01:55:30 Je veux qu'on fasse des économies
01:55:32 et je veux qu'on assure la dignité de nos retraités
01:55:34 par une retraite digne,
01:55:35 ce qui ne serait pas le cas avec cette réforme.
01:55:37 Et s'il y a autant de gens opposés,
01:55:39 de droite comme de gauche,
01:55:40 c'est parce que cette réforme va paupériser
01:55:42 des millions de retraités
01:55:43 qui d'ailleurs sont licenciés à 55 ans
01:55:46 et qui sont RSA.
01:55:47 Ça va paupériser.
01:55:48 Mais quand vous êtes licencié à 55 ans,
01:55:51 entre 62 et 64 ans, vous ferez quoi ?
01:55:54 Vous serez au RSA.
01:55:56 Et économiser 7 milliards d'euros en 2030
01:55:59 sur les plus pauvres,
01:56:01 alors qu'il y a tant de gaspillage dans notre pays,
01:56:03 c'est de la provocation.
01:56:04 Et voilà pourquoi ça bouge dans le pays.
01:56:07 Mais sinon, vous croyez vraiment,
01:56:09 avec cet accord entre les Républicains et la Macronie,
01:56:13 que s'il n'y avait pas une vraie protestation populaire,
01:56:15 les députés républicains n'auraient pas voté la réforme ?
01:56:17 Ils l'auraient votée.
01:56:19 Est-ce que ça ne dit pas que la France est irréformable ?
01:56:21 Ce n'est pas vrai. La France est réformable.
01:56:23 Mais il faut des réformes justes.
01:56:24 Vous savez, les Français attendent quoi ?
01:56:26 De l'ordre et de la justice.
01:56:28 Nous avons l'injustice et le désordre.
01:56:30 Et moi, j'ai toujours demandé l'ordre et la justice.
01:56:33 Et vous pouvez réformer le pays.
01:56:34 Faites des économies sur les millions de fausses cartes vitales.
01:56:37 Faites des référendums.
01:56:38 Gouvernez avec le peuple.
01:56:39 Le général de Gaulle a gouverné avec les Français.
01:56:41 C'est comme ça qu'il a résolu la crise algérienne.
01:56:44 On ne peut gouverner la France qu'avec l'appui des Français.
01:56:48 Est-ce que ça ne dit pas également que les institutions sont usées ?
01:56:52 Un président de la République élu qui ne peut pas réformer comme il veut.
01:56:56 Mais non, elles ne sont pas usées.
01:56:58 La Vème République offre au président de la République le référendum.
01:57:03 La Vème République du général de Gaulle a donné de grands pouvoirs au président de la République.
01:57:08 Mais attention, il y avait toujours l'appel au peuple.
01:57:13 À la fin, pour le général de Gaulle, c'est la souveraineté populaire qui s'exprime.
01:57:17 Vous ne pouvez pas gouverner un pays contre le peuple, surtout le peuple français.
01:57:21 Ça finit dans la rue et dans la violence.
01:57:23 Et ça, je ne l'accepte pas pour mon pays.
01:57:25 On dit que le Rassemblement national sort vainqueur.
01:57:28 Est-ce que c'est votre sentiment ?
01:57:29 C'est en substance ce que disait la Première ministre quand elle a parlé de l'extrême-droite tapis dans l'ombre.
01:57:38 En clair, qu'on n'a pas entendu, qui a été calme, qui n'a pas bordélisé l'Assemblée, contrairement à d'autres.
01:57:43 Mais moi, je me réjouis que Marine Le Pen ait eu un comportement exemplaire, comme je crois l'avoir eu.
01:57:48 Et je suis convaincu, vous le savez, qu'une coalition patriote allant de Marine Le Pen,
01:57:53 de Boula France que je représente, des Républicains qui, je l'espère, rejoindront de Boula France.
01:57:58 D'ailleurs, j'appelle les électeurs de Boula France.
01:58:00 Je n'ai jamais eu autant d'adhésion à Boula France d'adhérents républicains.
01:58:04 Pourquoi ? Parce qu'ils savent que je suis gaulliste et que je ne veux pas cette compromission.
01:58:09 Éric Ciotti, Bruno Retailleau, Gérard Larcher se sont compromis avec Emmanuel Macron.
01:58:15 Ils le paieront très cher. C'est un suicide politique.
01:58:17 Qui, si les Républicains, pourrait vous rejoindre et rejoindre cette union des droites avec le RN également ?
01:58:21 Ceux qui voteront la motion de censure, parce que c'est la majorité de demain.
01:58:26 Et je suis convaincu qu'on peut redresser le pays par une vaste coalition patriote comme en Italie.
01:58:31 On peut redresser notre pays.
01:58:33 Il y a des réformes à faire. Il y a des économies à faire.
01:58:36 Il y a l'école publique à reconstruire. Il y a l'immigration à contrôler.
01:58:39 Il y a la sécurité à rétablir. Il y a plein de choses magnifiques à faire.
01:58:42 Pourquoi crisper le pays sur une réforme absurde ? Pourquoi ?
01:58:47 Par orgueil. Je vais vous dire derrière, c'est l'orgueil d'un homme isolé, immature, dangereux.
01:58:53 Et incendiaire, vous disiez tout à l'heure.
01:58:56 Le gouvernement prépare la prêt et planche sur une nouvelle loi travail.
01:58:59 L'objectif de cette loi, améliorer le bien-être au travail en lui redonnant du sens,
01:59:03 mais aussi en l'articulant d'une meilleure manière avec la vie personnelle et les loisirs.
01:59:08 C'est une réforme qui aurait dû être votée avant la réforme des retraites.
01:59:10 Mais bien évidemment, mais de qui se moque-t-on ?
01:59:12 De qui se moque-t-on ?
01:59:14 Vous savez, des ouvriers usés par le travail.
01:59:17 On leur dit, vous n'avez pas de travail, vous êtes au chômage à 60 ans.
01:59:21 Vous allez devoir être au RSA jusqu'à 64 ans.
01:59:24 Et après, ils osent dire, on va faire une loi sur le bien-être au travail.
01:59:27 Mais de qui se moque-t-on ?
01:59:29 Vous savez, c'est Marie-Antoinette.
01:59:32 Vous n'avez pas de pain, on va vous donner des brioches.
01:59:34 Mais c'est ridicule.
01:59:36 Ils sont complètement déconnectés de la réalité.
01:59:39 Est-ce que vous voyez un retour des gilets jaunes ?
01:59:42 Je ne souhaite pas qu'ils aient de la violence.
01:59:45 S'il n'y a pas une soupape démocratique du suffrage universel,
01:59:51 il y aura obligatoirement un retour de la protestation sourde
01:59:56 qui fera perdre du temps au pays.
01:59:58 Et le pays n'a pas beaucoup de temps.
01:59:59 Regardez l'évolution du monde, la guerre en Ukraine,
02:00:02 la compétitivité, le plan de soutien des Américains à leurs industries,
02:00:07 l'explosion du prix de l'énergie.
02:00:09 Mais il y a urgence à régler les problèmes du pays.
02:00:11 Il faut arrêter avec cette réforme.
02:00:13 Elle ne passera jamais. Elle n'est pas légitime.
02:00:15 Donc il vaut mieux dire stop, on retravaille,
02:00:18 on rouvre des négociations et on en sortira.
02:00:22 Ce n'est pas la première qu'on aura arrêtée.
02:00:24 L'orgueil est toujours très mauvais conseiller.
02:00:26 Comment voyez-vous la suite du quinquennat ?
02:00:27 Il va y avoir le projet de loi immigration ?
02:00:30 Qui est un faux projet.
02:00:31 Il n'y aura pas de majorité non plus ?
02:00:33 Bien évidemment, puisque c'est une régularisation massive
02:00:36 des clandestins, sous prétexte des permis de travail.
02:00:39 Ce n'est pas possible.
02:00:40 C'est une régularisation massive.
02:00:42 Ce gouvernement est mort.
02:00:44 Et si le quinquennat ne veut pas disparaître,
02:00:47 il faut un remaniement, il faut le retrait,
02:00:50 ou alors un référendum, ou alors une dissolution.
02:00:53 Il faut une sortie politique.
02:00:54 On ne va pas traîner quatre ans et faire perdre
02:00:57 quatre ans à la France.
02:00:57 C'est pas possible.
02:00:58 À qui ça bénéficiera la dissolution s'il y en a une ?
02:01:01 Mais c'est le peuple qui tranchera.
02:01:03 Et moi, j'appelle Marine Le Pen,
02:01:04 j'appelle les Républicains.
02:01:06 Il y a quelques instants, vous connaissez parfaitement
02:01:08 la vie politique.
02:01:10 J'appelle les Républicains qui veulent une alternance patriote,
02:01:12 une reprise en main dans l'ordre et la justice,
02:01:15 à se rassembler.
02:01:16 Et je peux vous dire qu'on peut gagner les législatives.
02:01:18 Il y a une soixantaine de députés, les Républicains, aujourd'hui.
02:01:21 Il y en a combien qui pourraient ?
02:01:22 Une vingtaine peut-être.
02:01:23 Et puis d'autres qui pourraient se faire élire.
02:01:26 Vous savez, les Français ne veulent plus de Macron,
02:01:29 du moins de sa politique, puisqu'il est élu.
02:01:32 Ils ne veulent pas des désordres de la nupes.
02:01:34 On a vu la nupes, comment elle s'est illustrée.
02:01:36 Moi, je ne veux pas du désordre de la nupes.
02:01:38 La seule issue, c'est un rassemblement patriote,
02:01:40 républicain, avec un programme raisonnable.
02:01:43 Avec Marine Le Pen dont vous saluez le comportement exemplaire.
02:01:46 Je l'ai dit et je n'ai pas de raison de ne pas le dire.
02:01:49 Moi, vous savez, j'ai plaidé depuis 2017
02:01:51 pour une coalition intelligente,
02:01:53 où chacun fait un compromis et où on a un programme raisonnable.
02:01:57 Raisonnable pour redresser le pays.
02:01:59 Ne perdons pas quatre ans. Voilà.
02:02:01 Nicolas Dupont-Aignan était l'invité de la matinale ce matin.
02:02:03 Merci beaucoup, Nicolas Dupont-Aignan,
02:02:05 président de Debout la France et député de l'Essonne.
02:02:07 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
02:02:10 La matinale qui continue tout de suite.
02:02:12 C News, il est 8h30.
02:02:18 Merci d'être avec nous.
02:02:19 Merci d'avoir choisi C News pour démarrer cette journée de vendredi.
02:02:24 Il y a eu des débordements cette nuit un petit peu partout en France.
02:02:26 310 interpellations.
02:02:28 Au total, la décision du gouvernement d'utiliser le 49.3
02:02:32 pour faire passer la réforme des retraites ne passe pas.
02:02:35 Et à Rennes, Marseille ou encore Nantes,
02:02:37 des tensions ont éclaté.
02:02:38 Alors le récit de la nuit avec Geoffrey Defebvre.
02:02:40 Rennes, plongée dans un nuage de gaz lacrymogène.
02:02:47 Hier soir, 700 personnes ont participé à un rassemblement sauvage.
02:02:51 Mobiliers urbains dégradés, vitrines saccagées, poubelles incendiées
02:02:54 ont poussé les forces de l'ordre à intervenir dans les rues de la ville.
02:02:59 Des affrontements ont aussi opposé casseurs et policiers à Nantes.
02:03:03 Des tirs de mortier d'artifice ont été signalés,
02:03:05 quelques vitrines saccagées et là aussi des poubelles incendiées.
02:03:09 À Marseille, l'une des principales rues commerçantes de la ville
02:03:11 a été la cible d'un groupe de casseurs.
02:03:14 Malgré les tensions qui ont émaillé le pays,
02:03:16 les manifestants restent mobilisés.
02:03:18 Certains revendiquent même une radicalisation de la contestation.
02:03:22 On va rentrer dans le dur, dans des actions beaucoup plus dures
02:03:24 parce qu'effectivement, les manifestations, la grève,
02:03:26 ce n'est plus possible.
02:03:28 Donc on va gilet jauniser le mouvement.
02:03:32 Que Macron dégage et avec lui sa réforme.
02:03:35 Ce n'est pas à coup de 49.3 qu'on va nous faire taire.
02:03:38 C'est en retirant cette réforme, cette tentative de réforme.
02:03:44 L'intersyndicale a d'ores et déjà appelé à une nouvelle mobilisation,
02:03:48 ce week-end et jeudi prochain.
02:03:51 Des tensions dans la capitale également.
02:03:55 258 personnes interpellées.
02:03:57 Rien que dans Paris, des magasins saccagés, des feux de poubelles allumés.
02:04:01 Les forces de l'ordre ont été prises pour cibles par des éléments radicaux.
02:04:04 On rejoint tout de suite Geoffrey Defeff dans le 8e arrondissement de la capitale.
02:04:08 Geoffrey, les dégâts sont encore bien visibles ce matin.
02:04:11 Oui, les dégâts sont bien visibles.
02:04:15 Derrière moi, vous pouvez voir, les poubelles sont encore assez intactes.
02:04:18 Mais si on se tourne sur ma droite,
02:04:21 vous allez pouvoir voir des poubelles qui ont été complètement calcinées.
02:04:26 Ici, l'odeur des ordures a été remplacée par une odeur de brûlée
02:04:31 qui est encore assez forte ce matin.
02:04:34 On a rencontré des habitants, notamment une gardienne
02:04:37 qui habite à proximité de la rue de la Boétie.
02:04:41 Je vous propose de l'écouter.
02:04:42 Moi, je les ai rentrées à l'intérieur, pleines, avec des gros sacs.
02:04:51 J'ai mis tout ce qui est dedans et j'ai même rentré un peu les sacs.
02:04:55 Et puis après, vers minuit ou un peu plus tard, j'ai ressorti.
02:04:59 Et ce matin, j'ai sorti les poubelles.
02:05:01 Je n'ai pas laissé les poubelles dehors.
02:05:03 Parce que j'avais peur quand même que ça reprenne feu.
02:05:06 - Alors, vous l'avez rappelé, Gérald Darmanin a annoncé ce matin
02:05:12 que 258 interpellations ont eu lieu cette nuit, après les débordements.
02:05:16 - Merci beaucoup, Geoffrey Defevre.
02:05:20 Les blocages contre la réforme des retraites et cette action
02:05:23 qui a eu lieu sur le périphérique parisien, au nord de la capitale.
02:05:27 Ça s'est passé dans le nord de Paris,
02:05:29 provoquant de gros embouteillages, évidemment,
02:05:31 et aux abords du périphérique parisien, ici, porte de Clignancourt,
02:05:35 des militants CGT qui ont bloqué la circulation.
02:05:38 Écoutez.
02:05:39 - C'est une action qui s'inscrit bien sûr dans la mobilisation
02:05:44 contre la réforme des retraites qu'on mène depuis deux mois.
02:05:48 Mais c'est aussi une réaction au blocage du pays
02:05:52 décidé par le gouvernement hier en instaurant le 49-3.
02:05:55 Au blocage du gouvernement, nous répondons le blocage par les grévistes.
02:06:00 - Ce matin, Gérald Darmanin lance un appel aux Républicains.
02:06:03 Il leur demande de reprendre leurs esprits.
02:06:06 C'était sur RTL. Écoutez.
02:06:07 - Moi, je ne crois pas qu'il y ait une majorité d'alternance
02:06:12 à celle que nous représentons.
02:06:14 Et je ne crois pas que les Républicains aient très envie
02:06:15 de retourner voir les électeurs.
02:06:17 Maintenant, si jamais ils veulent renverser le gouvernement,
02:06:20 alors qu'ils ont toujours défendu une retraite à 65 ans,
02:06:22 je sais, j'en viens des Républicains,
02:06:24 ce sera très incohérent, me semble-t-il, pour eux.
02:06:27 Donc, je crains malheureusement qu'il n'y ait pas de majorité alternative
02:06:31 pour être en responsabilité de notre pays.
02:06:34 Donc, lundi, moi, j'appelle effectivement les parlementaires,
02:06:36 et c'est clairement les parlementaires des Républicains,
02:06:39 pour une partie d'entre eux, de reprendre effectivement leurs esprits
02:06:43 et de ne pas renverser le gouvernement.
02:06:44 - Gauthier Lebret, Gérald Darmanin a peur que les LR
02:06:47 fassent tomber le gouvernement, vraiment ?
02:06:49 - C'est amusant parce que Karl-Olivre, qui était sur notre plateau,
02:06:51 appelait les Républicains qui ont fait en sorte que
02:06:53 Elisabeth Borne utilise le 49.3 puisqu'il ne voulait pas la voter,
02:06:57 vote la motion de censure pour être un minimum cohérent.
02:06:59 Et on entend le ministre de l'Intérieur leur demandant
02:07:01 de reprendre leur esprit, effectivement, puisqu'il est vrai,
02:07:04 on le rappelle depuis le début de ces débats
02:07:05 et depuis les revirements des Républicains sur les retraites,
02:07:08 qu'ils ont soutenu pendant des années,
02:07:11 une réforme des retraites plus dure à 65 ans.
02:07:14 Alors, est-ce que le gouvernement peut tomber ?
02:07:16 Il faudrait 25 LR pour faire tomber le gouvernement
02:07:19 s'il vote la motion de censure déposée par Charles de Courson,
02:07:23 par le groupe Lyot, si l'ensemble des autres députés de l'opposition
02:07:27 la votent également.
02:07:28 25 Républicains, pour le moment, on n'y est pas.
02:07:31 Mais vous savez aussi qu'il y a des divisions chez LR
02:07:34 sur à peu près tous les sujets et aussi sur la motion de censure,
02:07:37 puisque Éric Ciotti et Olivier Marlex ont demandé à leurs députés
02:07:41 de ne déposer, de ne signer et de ne voter aucune motion de censure.
02:07:44 Et donc, une nouvelle fois, les deux patrons des LR
02:07:47 pourraient ne pas être écoutés par une partie de leur troupe.
02:07:49 - Merci, Gauthier.
02:07:51 Écoutez ce que disait il y a quelques instants
02:07:52 Nicolas Dupont-Aignan au sujet d'Emmanuel Macron.
02:07:56 - Quand on a un irresponsable, un irresponsable à la tête d'un État,
02:08:01 quelqu'un qui ne connaît pas le pays, qui est immature,
02:08:05 Laurent Berger n'est pas un révolutionnaire,
02:08:07 c'était son soutien à la présidentielle.
02:08:10 Donc, on ne peut pas continuer avec un chef d'État irresponsable,
02:08:15 immature, incendiaire au sommet de l'État.
02:08:19 Ce n'est pas possible.
02:08:20 Et donc, moi, je demande au président de la République
02:08:22 de reprendre ses esprits, c'est-à-dire à un moment,
02:08:27 soit de retirer sa réforme, soit de demander un référendum,
02:08:32 parce que ce serait au peuple de trancher,
02:08:34 soit de dissoudre.
02:08:37 Et le peuple français est le seul capable d'arbitrer
02:08:40 ce conflit de légitimité.
02:08:41 C'est extrêmement grave ce qui se passe dans le pays.
02:08:44 Et la France perd du temps parce que ces violences abîment la France.
02:08:48 Un président immature, nous a dit Nicolas Dupont-Aignan.
02:08:52 Cette information qui tombe à l'instant,
02:08:53 la raffinerie Total Énergie de Normandie sera arrêtée
02:08:56 dès ce week-end, c'est ce qu'annonce la CGT.
02:08:58 La raffinerie de Normandie où les salariés sont en grève,
02:09:01 mais où les expéditions se poursuivent,
02:09:04 sera arrêtée à partir de ce week-end,
02:09:06 c'est ce qu'annonce le coordonnateur CGT au sein de Total.
02:09:11 Annonce faite à l'instant.
02:09:13 Paris submergée par 10 000 tonnes de déchets.
02:09:17 La préfecture de police a annoncé, enfin le préfet,
02:09:20 a annoncé qu'il allait réquisitionner des agents.
02:09:22 Il a fait cette annonce il y a déjà plus de 24 heures.
02:09:24 Pour l'instant, ça ne bouge pas beaucoup sur le terrain, Chana.
02:09:26 Oui, on va rejoindre d'ailleurs tout de suite Marine Sabourin
02:09:29 en direct du 8e arrondissement de Paris.
02:09:31 Marine, vous avez rencontré des riverains,
02:09:33 ils sont agacés et les commerçants sont inquiets.
02:09:36 Oui, Chana, alors les riverains, on vous le disait, agacés,
02:09:41 puisque certains nous disaient tout à l'heure qu'ils voyaient
02:09:43 des rats traverser ces poubelles quand il faisait nuit
02:09:46 et qu'ils se rapprochaient dangereusement de leur habitation.
02:09:50 Et puis, on a aussi ces riverains qui ont déposé des autocollants
02:09:53 sur ces poubelles. Merci à Nidalgo, la maire de Paris.
02:09:56 On a vu certains déposer ces autocollants.
02:09:59 Et puis, il y a aussi des touristes qui traversent cette rue
02:10:02 et qui prennent en photo ces tas de poubelles.
02:10:06 Et puis, derrière nous, il y a des restaurants
02:10:08 qui nous disaient tout à l'heure qu'ils étaient inquiets
02:10:10 de voir une baisse de fréquentation de leurs commerces.
02:10:13 C'était le même constat pour un boucher
02:10:15 que nous avons rencontré dans le 12e arrondissement de Paris.
02:10:18 Je vous propose de l'écouter.
02:10:20 Niveau hygiène ou niveau regard des gens,
02:10:24 c'est pas très présentable.
02:10:26 Après, on soutient quand même parce qu'on comprend pourquoi ils font ça.
02:10:29 Ils font pas que ça juste pour le plaisir.
02:10:31 Ça les fait chier aussi de devoir arrêter de bosser pour ça
02:10:35 parce que pendant un temps, ils sont pas payés non plus.
02:10:36 Voilà, beaucoup d'inquiétude.
02:10:41 Il y a plus de 10 000 tonnes de déchets
02:10:43 qui se sont accumulées dans la capitale aujourd'hui.
02:10:46 Merci beaucoup Marine Sabourin avec Charles Baget pour les images.
02:10:50 Voilà, il y a l'autocollant derrière avec des Parisiens
02:10:53 qui remercient leur maire. Merci Hidalgo.
02:10:55 Voilà.
02:10:57 Tiens, Lomiguillot, cette information dont on parle ce matin,
02:11:00 le Conseil d'administration de Total Energy
02:11:02 demande une augmentation de 10% pour le PDG Patrick Pouyanné.
02:11:06 C'est une hausse qui risque de faire parler, vous nous dites ?
02:11:10 Oui, de mettre du diesel sur le feu.
02:11:11 On parlait des raffineries à l'instant où les salariés se mettent en grève.
02:11:15 La hausse n'est pas encore validée.
02:11:16 C'est une proposition du Conseil d'administration
02:11:18 qui doit être votée lors de la prochaine Assemblée générale
02:11:20 des actionnaires qui se tiendra le 26 mai prochain.
02:11:23 Il est prévu que la rémunération du PDG de Total soit augmentée de 10%.
02:11:26 Son salaire ne va pas bouger, 1,5 million par an.
02:11:29 C'est la partie variable qui va augmenter,
02:11:31 mais ça reste dans la norme de ce qui se fait ailleurs, nous dit Total.
02:11:34 Pascal Lagrue est avec nous,
02:11:36 secrétaire confédéral, Force ouvrière,
02:11:38 la réforme des retraites, le 49-3.
02:11:40 Merci d'être avec nous.
02:11:42 Des violences cette nuit, déjà, Pascal Lagrue, bonjour.
02:11:45 Des violences cette nuit, votre commentaire sur ce qui s'est passé ?
02:11:50 Alors, j'ai envie de vous dire, pour poser tout de suite le débat,
02:11:53 qui sème le vent, récolte la tempête.
02:11:56 On ne cautionne pas, bien évidemment,
02:11:58 parce que nous, on est sur le terrain de la revendication
02:12:00 et le terrain des manifestations, puisque, comme vous le savez,
02:12:04 il faut, depuis le début, avertir que cette réforme
02:12:08 avait des impacts brutaux et injustes.
02:12:11 Et aujourd'hui, avec le 49-3, on voit ce que ça a produit cette fois-ci,
02:12:16 alors qu'on avait vraiment beaucoup prévenu.
02:12:19 Frédéric Soudon, notre secrétaire général, avait été particulièrement pertinent
02:12:23 lorsqu'il avait annoncé, au gré des manifestations,
02:12:26 un certain nombre de risques.
02:12:29 Et on voit aujourd'hui ce que ça donne.
02:12:31 Nouvelle journée de manifestation, jeudi prochain, vous l'avez annoncé.
02:12:36 Vous pensez pouvoir relancer la mobilisation ou pas ?
02:12:40 Parce qu'elle s'était essoufflée jusqu'à ces derniers jours.
02:12:44 Alors, pour notre part, la manifestation, elle n'était pas dans l'essoufflement,
02:12:47 elle était dans une notion un peu polyforme.
02:12:52 C'est-à-dire que les manifestations du samedi,
02:12:54 c'est une manifestation du samedi, c'est un peu différent
02:12:57 de celle qu'on voyait la semaine.
02:12:58 Effectivement, nous avons neuf jours de manifestation.
02:13:02 On voit quand même, ne serait-ce que les derniers comptages de cette semaine,
02:13:06 une manifestation qui se passe, et je le rappelle,
02:13:10 de manière encadrée par les organisations syndicales,
02:13:13 de manière revendicative,
02:13:15 qui, au final, arrive tout de même à réunir
02:13:19 plus de 1,5 million, 1,7 million de personnes sur le territoire.
02:13:23 C'est quand même majeur.
02:13:24 Donc, ça ne va que se poursuivre.
02:13:27 Et la seule issue possible pour nous,
02:13:29 c'est en tout cas le retrait de ce projet-là.
02:13:33 C'est le 49.3 qui peut relancer la mobilisation ?
02:13:38 Alors, le 49.3, c'est ni plus ni moins qu'une allumette
02:13:42 qui met le feu aux poudres.
02:13:44 Mais nous avons prévenu de nombreuses fois
02:13:47 qu'il fallait le retirer.
02:13:48 S'il avait été retiré avant ce projet,
02:13:51 on n'en serait pas là,
02:13:52 et on serait bien évidemment sur d'autres sujets,
02:13:56 parce que les sujets ne manquent pas.
02:13:59 Les travailleurs sont impactés au quotidien
02:14:02 dans leur vie de salarié,
02:14:04 et il convient de répondre à un certain nombre de problématiques.
02:14:08 Mais pour nous, cette réforme, elle doit,
02:14:09 et elle doit aujourd'hui, c'est indispensable,
02:14:12 être retirée.
02:14:13 Être retirée, c'est le retrait ou rien,
02:14:16 ce que vous réclamez ?
02:14:17 Alors, nous, aujourd'hui, les mobilisations se poursuivent
02:14:21 et se poursuivront si le retrait,
02:14:23 si le 49.3 continue d'être maintenu par l'exécutif,
02:14:27 qui n'écoute pas les salariés,
02:14:29 qui n'écoute pas le peuple des salariés,
02:14:30 puisque lorsqu'on regarde les sondages d'opinion,
02:14:33 et vous l'illustrez parfaitement sur vos antennes,
02:14:36 lorsqu'on a 74% de personnes dans le pays
02:14:39 qui sont contre cette réforme,
02:14:41 lorsqu'on a 90% des actifs qui eux-mêmes disent
02:14:44 "oh si on est contre",
02:14:45 ça donne un peu la granularité de cette contestation.
02:14:49 Olivier Dussopt, le ministre du Travail,
02:14:51 déclare à l'instant que le recours au 49.3
02:14:53 n'est pas un échec, Pascal Lagree.
02:14:55 Eh bien, pour le coup,
02:14:59 je pense que Gérard Darmanin,
02:15:01 non seulement se trompe d'analyse,
02:15:03 mais en tout cas, fait pour le moins une analyse orientée.
02:15:06 C'est Olivier Dussopt, hein, c'est Olivier Dussopt, là.
02:15:08 Pardon, pardon, Olivier Dussopt.
02:15:10 Olivier Dussopt.
02:15:12 Le ministre du Travail, Olivier Dussopt,
02:15:13 lorsqu'il dit ça, c'est une analyse orientée.
02:15:15 Pourquoi ? Pour quelle raison ?
02:15:16 Et vous allez le comprendre, c'est facile.
02:15:18 S'il avait été sûr de...
02:15:19 Si le gouvernement avait été sûr de lui,
02:15:22 il l'aurait soumis au vote.
02:15:24 Mais ils se sont bien rendus compte
02:15:26 que le vote arrivant de minute en minute,
02:15:30 eh bien, ce qui se dessinait, c'était un rejet.
02:15:33 Et ils n'ont pas voulu essuyer un camouflet.
02:15:35 Donc ils ont passé en force, tout simplement.
02:15:38 Donc c'est bien, lorsque vous passez en force,
02:15:40 c'est que vous êtes faible.
02:15:42 Il n'y a pas d'autre explication.
02:15:43 Pascal Lagree, secrétaire confédéral, Force ouvrière.
02:15:46 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin
02:15:47 dans la Métinale C News.
02:15:49 Merci à vous.
02:15:50 Il est 9h moins le quart.
02:15:52 La santé.
02:15:53 La santé avec Brigitte Millot.
02:15:54 Docteur Brigitte Millot avec nous.
02:16:06 Bonjour, Brigitte.
02:16:07 Bonjour.
02:16:07 C'est la journée mondiale du sommeil.
02:16:09 Et ce matin, vous allez nous expliquer
02:16:11 si on dort mieux seul ou à deux.
02:16:14 Je vais tenter de l'expliquer.
02:16:17 Ce n'est pas évident.
02:16:17 Alors déjà, il faut rappeler,
02:16:20 je crois qu'il faut le rappeler tous les jours,
02:16:23 que le sommeil est indispensable.
02:16:24 On a encore 20% des jeunes qui pensent quand même
02:16:26 que dormir est une perte de temps.
02:16:29 Ce n'est pas du tout.
02:16:30 Si on passe un tiers de sa vie à dormir,
02:16:31 ce n'est pas pour rien.
02:16:32 C'est la récupération physique,
02:16:34 c'est la récupération psychique.
02:16:35 C'est là que notre cerveau travaille le plus.
02:16:37 Il travaille le plus pendant la nuit, finalement.
02:16:39 C'est là qu'il trie ce qu'il faut garder en mémoire.
02:16:41 L'oubli fait partie aussi de la mémoire.
02:16:43 C'est là qu'il élimine ce qu'il ne faut pas garder.
02:16:45 Les synapses se créent.
02:16:46 C'est là qu'on régule notre poids.
02:16:48 C'est là que libérez l'hormone de croissance,
02:16:50 que notre immunité travaille.
02:16:52 Enfin bon bref, c'est utile et indispensable.
02:16:54 Alors pour revenir à cette question,
02:16:56 on a 50% des Français qui dorment à deux.
02:17:00 On a 40% des Français qui dorment seuls.
02:17:03 Je sais compter, ça fait 90.
02:17:05 Donc il reste 10% qui font, on va dire,
02:17:08 du compagnonnage nocturne intermittent.
02:17:12 On voit ce que ça signifie.
02:17:13 On a pour préviser.
02:17:17 Et donc si on écoute les études,
02:17:20 on a l'impression qu'il vaut mieux
02:17:22 que c'est meilleur pour notre santé de dormir à deux.
02:17:24 Déjà, les gens qui vivent en couple
02:17:26 ont une espérance de vie plus longue
02:17:28 et une meilleure santé que les célibataires.
02:17:32 On peut être en couple et dormir séparément.
02:17:34 Oui, oui, mais là je parle déjà des faits.
02:17:38 Ensuite, il y a une étude américaine
02:17:42 qui a montré très sérieuse,
02:17:44 avec du dosage d'hormones, etc.,
02:17:47 qui a montré qu'en fait, dormir à deux
02:17:49 allait augmenter la sécrétion de l'ocytocine.
02:17:53 L'ocytocine, c'est l'hormone de l'attachement.
02:17:56 C'est l'hormone qui fait qu'on est bien.
02:17:59 C'est l'hormone qui est libérée par la maman
02:18:01 quand elle a accouché.
02:18:03 Donc c'est vraiment l'hormone du bien-être.
02:18:06 Après, ça diminuerait la sécrétion des cytokines.
02:18:10 Les cytokines, ce sont des petites molécules inflammatoires.
02:18:12 Donc ça calmerait les douleurs, ça apaiserait, etc.
02:18:16 Ça diminuerait aussi la sécrétion de cortisol.
02:18:19 Le cortisol, c'est l'hormone du stress
02:18:21 qui diminue déjà pendant la nuit.
02:18:23 Donc là, ça accentuerait cette diminution du cortisol.
02:18:26 Donc si on s'en tient aux études,
02:18:28 oui, c'est mieux de dormir à deux.
02:18:31 Après, il y a la vraie vie.
02:18:31 Voilà.
02:18:32 Surtout quand on est en matinale.
02:18:36 Voilà. Déjà, il faut être chrono-compatible.
02:18:39 Quand on se réveille à 1h30 du matin pour la matinale,
02:18:43 c'est compliqué quand même pour l'autre.
02:18:44 Pas que pour la matinale, quand on n'a pas les mêmes horaires.
02:18:47 Il y a d'autres activités, oui.
02:18:48 C'est un peu compliqué pour l'autre.
02:18:49 Donc il faut être déjà à peu près chrono-compatible.
02:18:52 C'est vrai que c'est assez difficile
02:18:53 s'il y en a un qui se réveille tôt ou un qui se couche plus tard,
02:18:56 enfin, qui rentre du travail, etc.
02:18:58 Pour que l'autre aie le sommeil lourd.
02:19:00 Oui, non mais...
02:19:01 Après, il paraît qu'on s'habitue.
02:19:03 Il paraît qu'on s'habitue même au réveil de l'autre, etc.
02:19:06 Il paraît.
02:19:07 Il faut être chrono-compatible.
02:19:10 Après, il faut être thermo-compatible.
02:19:12 Il y en a qui veulent dormir la fenêtre ouverte,
02:19:14 il y en a qui veulent une couette bien lourde bien sur eux,
02:19:17 il y en a qui veulent au contraire une couette légère.
02:19:20 C'est vrai que c'est une niche de chaleur l'autre quand même.
02:19:23 Donc il faut être aussi thermo-compatible,
02:19:25 avoir les mêmes envies de chaleur.
02:19:28 Il y a les débarrasseurs de couettes,
02:19:30 ceux qui l'envoient valdinguer la nuit parce qu'ils ont trop chaud.
02:19:33 Au contraire, il y a les tireurs de couettes qui la veulent sur eux.
02:19:36 Donc c'est difficile d'être thermo-compatible.
02:19:39 Il faut bien savoir se choisir.
02:19:40 Ensuite, il y a d'autres choses qui entrent en jeu.
02:19:43 Par exemple, on bouge à peu près 50 à 60 fois par nuit.
02:19:47 Mais quand je dis qu'on bouge, on ne bouge pas le petit doigt.
02:19:49 On bouge vraiment avec les jambes qui partent à droite, à gauche,
02:19:52 on se retourne, etc.
02:19:53 Donc ce n'est pas évident non plus de dormir comme ça.
02:19:56 Après, il y en a qui préfèrent un matelas dur,
02:19:58 il y en a qui préfèrent un matelas mou.
02:19:59 Enfin voilà.
02:20:00 Et puis après, il y a les ronfleurs.
02:20:01 Ah, ça c'est terrible.
02:20:02 Eh oui.
02:20:03 Un tiers des Français ronflent, hommes comme femmes.
02:20:06 Un tiers des Français ronflent.
02:20:08 Donc là aussi, c'est assez compliqué.
02:20:09 Et parfois, les boules quiessent.
02:20:11 Voilà.
02:20:12 Après, ce qui est principal...
02:20:13 Elles ne sont pas suffisantes.
02:20:14 Non, mais ce qu'il faut surtout, c'est consulter parce que ça peut avoir...
02:20:17 Le ronfler, ce n'est pas grave.
02:20:18 S'il y a des apnées du sommeil, ça peut être embêtant pour la santé.
02:20:20 Donc voilà.
02:20:21 Donc voilà ce qu'on pouvait dire sur le sommeil.
02:20:24 Après, c'est vrai que parmi tous ces gens qui vivent ensemble,
02:20:27 il y en a 40 % qui désiraient dormir seul.
02:20:30 Enfin, les 50 % qui...
02:20:31 Mais oui.
02:20:32 Mais après, d'abord, ils ont peur de vexer l'autre.
02:20:34 Ah ben voilà.
02:20:35 Mais oui.
02:20:36 Ils ont peur que ce soit vécu comme une rupture affective.
02:20:38 Pas du tout.
02:20:39 Ça n'a rien à voir.
02:20:40 Sommeil et intimité n'ont rien à voir.
02:20:43 Après, il y a le manque de moyens.
02:20:45 Parfois, on ne peut pas avoir deux chambres, etc.
02:20:46 Ce qu'on peut faire, c'est mettre soit des lits jumeaux,
02:20:48 soit éventuellement sur le même lit, des matelas différents,
02:20:51 avec des couettes différentes et des draps différents.
02:20:53 Vous voyez, il y a toujours des solutions.
02:20:54 Et bien, on peut décider de dormir seul quand vraiment on est très fatigué,
02:20:57 qu'on a besoin de faire une très bonne nuit.
02:20:59 Oui, mais l'autre, s'il n'y a pas la place, vous le mettez où ?
02:21:01 Dans la salle.
02:21:02 On va faire un tour de cuisine.
02:21:04 Je rêve.
02:21:05 Dans la voiture.
02:21:08 Dans la baignoire.
02:21:10 Non, mais je rêve.
02:21:12 Donc voilà, c'est une question assez difficile.
02:21:14 Après, juste d'endormir à deux, il y en a qui dorment avec leurs enfants.
02:21:18 Le co-dodo, le co-sleeping, ça, non, non, non.
02:21:22 Oui, mais il y a des pro-co-dodo.
02:21:24 Et on sait que malheureusement, il y a une étude britannique
02:21:27 qui a montré que ça multiplie par cinq le risque de mort subite du nourrisson
02:21:30 chez les enfants de moins de trois mois.
02:21:31 Donc, on fait attention, étouffement, hypothermie.
02:21:34 Et puis, il y en a qui dorment aussi avec leurs animaux.
02:21:38 Un tiers des propriétaires de chiens ou de chats
02:21:41 dorment avec l'animal dans la chambre.
02:21:43 Alors déjà, on précise qu'ils n'ont pas le même rythme de sommeil, les animaux,
02:21:45 et qu'ils font beaucoup plus de bruit que les humains en dormant.
02:21:48 Voilà ce qu'on pouvait dire.
02:21:49 Merci, Brigitte.
02:21:51 On peut, il vaut mieux dormir seul que mal accompagné, ça, c'est sûr.
02:21:55 Et c'est vrai la journée également.
02:21:57 Merci beaucoup, Brigitte.
02:21:59 C'était votre programme avec Curcumax.
02:22:02 Protège vos articulations et aide rapidement à réduire les états inflammatoires.
02:22:06 Voilà, et pour les fans du Dr Millaud,
02:22:11 dont on fait tous partie, qui sont très nombreux, bien sûr.
02:22:13 Bonjour, Dr Millaud.
02:22:14 Tous les samedis à 10h.
02:22:14 Demain, vous nous expliquerez, Brigitte, en quoi le passage à l'heure d'été
02:22:17 est mauvais pour notre organisme.
02:22:20 On se retrouve lundi pour une nouvelle matinale avec Chana Lusso,
02:22:22 le Dr Brigitte Millaud, Gautier Lebret, Alexandra Blanc et Lomique Guillot.
02:22:27 Merci à tous dans un instant, c'est l'heure des pros.
02:22:29 Bien sûr, avec Pascal Praud.
02:22:30 Et puis, vous retrouvez la matinale en replay sur cnews.fr.
02:22:33 Belle journée à vous sur CNews.
02:22:34 ♪ ♪ ♪
02:22:37 Tout de suite, Pascal Praud, dans l'heure des pros.
02:22:40 [Musique]