Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est News 5h59.
00:00:03 Merci d'être avec nous.
00:00:04 A la une ce matin, Emmanuel Macron qui lance un appel à l'apaisement.
00:00:07 A quelques heures du vote, des motions de censure à l'Assemblée.
00:00:11 Journée politique sous très haute tension.
00:00:13 Florian Tardif est avec nous.
00:00:16 Les syndicalistes et des militants d'extrême gauche organisent des blocages sporadiques
00:00:21 et des manifestations illégales malgré les réquisitions.
00:00:24 Les poubelles ne sont toujours pas ramassées.
00:00:27 Le président Paris Thomas Bonnet est sur place dans le 15e arrondissement de la capitale.
00:00:33 Les épreuves de spécialité du bac aujourd'hui et demain.
00:00:37 Est-ce que du personnel enseignant anti-réforme des retraites va en profiter pour désorganiser l'examen ?
00:00:42 Nos informations.
00:00:44 Les conséquences de l'inflation sur notre consommation.
00:00:47 On achète moins de produits.
00:00:49 Par exemple, les ventes de produits de décoration se sont effondrées ces derniers mois,
00:00:53 nous dira le Mic Guillaume.
00:00:56 Et puis, 8e victoire consécutive pour les Marseillais qui ont battu Reims 2-1 hier soir en Ligue 1.
00:01:03 L'OM repasse 2e au classement.
00:01:07 À 16h, deux motions de censure seront débattues à l'Assemblée nationale.
00:01:12 La motion du groupe Lyotte, co-signée par des élus de la NUPES,
00:01:15 a davantage de chance que celle du RN d'être votée.
00:01:20 Florian Tardif est avec nous.
00:01:22 Déjà, on va se pencher sur ce que dit Emmanuel Macron.
00:01:25 Il a envoyé un communiqué à l'agence France Presse.
00:01:28 Qu'est-il dit exactement ?
00:01:29 Emmanuel Macron a appelé à l'apaisement alors que la colère reste vive dans la rue.
00:01:33 On l'a vu ce week-end et qu'une nouvelle journée de mobilisation est prévue contre la réforme des retraites.
00:01:37 Ce jeudi, le président de la République a expliqué à nos confrères de l'agence France Presse
00:01:41 qu'il souhaitait que la réforme des retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique
00:01:46 dans le respect de tous.
00:01:48 Je le cites, insistant sur le fait qu'il y a eu plus de 170 heures de débat au Parlement.
00:01:52 Le chef de l'État, qui ne s'est pas exprimé, vous le voyez, ce qu'il a dit dans ce communiqué de l'Élysée à l'agence France Presse,
00:01:58 qui ne s'est pas exprimé depuis le déclenchement du 49.3 pour faire passer sa réforme des retraites,
00:02:02 estime en coulisses que la séquence qui aura lieu cet après-midi,
00:02:05 lorsque les deux motions de censure seront débattues à l'Assemblée nationale,
00:02:09 ceci permettra qu'il y ait un vote au Parlement.
00:02:14 Et donc, entre guillemets, cela lui permettra d'éviter le procès qu'on lui fait aujourd'hui,
00:02:20 d'un passage en force de sa réforme.
00:02:22 Pas sûr que cela suffise, Romain, à éteindre la colère sociale qui semble monter dans le pays néanmoins.
00:02:26 Les deux motions vont être étudiées à partir de 16h.
00:02:29 Question Florian, très simple, réponse qu'il sera tout autant,
00:02:33 le gouvernement peut-il les traverser ?
00:02:35 Alors, une motion de censure, Romain, effectivement, c'est un moyen pour les députés de répondre au 49.3,
00:02:41 le 49.3 qui engage la responsabilité du gouvernement.
00:02:44 Et donc, si une motion de censure est adoptée à l'Assemblée nationale,
00:02:47 le gouvernement tombe.
00:02:50 Comment faire tomber le gouvernement concrètement ?
00:02:52 Il faut, pour qu'une motion de censure soit adoptée à l'Assemblée nationale,
00:02:55 que cette motion puisse recueillir une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
00:03:00 D'habitude, la majorité absolue est de 289 voix, c'est-à-dire la moitié des députés plus une voix.
00:03:07 Aujourd'hui, il y a un tout petit peu moins de députés à l'Assemblée nationale,
00:03:10 donc la majorité absolue est de 287,
00:03:13 c'est-à-dire que si 287 députés, en l'occurrence, votent pour l'une des deux motions de censure déposées,
00:03:21 alors le gouvernement tombe.
00:03:22 Cela ne s'est produit qu'une seule fois sous la Ve République, c'était en 1962.
00:03:26 Merci, Florian.
00:03:27 Ce matin, Laurence Ferrari recevra Jordan Bardella à 8h15, président du Rassemblement national.
00:03:33 Et puis, le député, les Républicains du Pas-de-Calais, Pierre-Henri Dumont,
00:03:40 sera avec nous à 8h30.
00:03:42 Et pour le premier, je lui demanderai s'il votera ou pas la motion de censure.
00:03:45 Ce week-end a été marqué par de nombreuses manifestations illégales contre la réforme des retraites, Chana.
00:03:49 Oui, hier, des centaines de personnes se sont rassemblées au HAL, c'est dans le centre de Paris.
00:03:53 17 personnes ont été interpellées, même si dans l'ensemble, ce rassemblement s'est déroulé dans le calme.
00:03:59 Et puis regardez ces images des militants de gauche en pêche, le ramassage des poubelles à Paris.
00:04:05 Ils appellent cela "attacher les poubelles".
00:04:09 Ils appellent à faire cela, attacher les poubelles les unes aux autres, Chana.
00:04:14 Oui, avec un serflex en plastique, comme vous voyez sur ces images, pour, je cite,
00:04:18 "aider les éboueurs grévistes" sur Twitter.
00:04:21 Ils ont carrément publié ce que vous voyez, c'est-à-dire ce qu'on pourrait appeler un tuto.
00:04:25 Et justement, les poubelles débordent toujours dans Paris, Nantes ou encore Rennes.
00:04:30 Dans la capitale, les réquisitions des grévistes mobilisés contre la réforme ont commencé.
00:04:35 Thomas Bonnet, en direct du 15e arrondissement de la capitale. Thomas, qu'est-ce que vous voyez autour de vous ?
00:04:40 Eh bien, écoutez, Romain, une nouvelle fois, les Parisiens vont se réveiller avec des poubelles sur les trottoirs.
00:04:48 C'est le cas ici, sur cette artère très animée de la rue du Commerce, dans le 15e arrondissement.
00:04:53 Encore de nombreuses poubelles qui débordent.
00:04:56 On imagine plutôt des détritus qui proviennent des commerces, qui sont très présents dans cette artère animée.
00:05:02 Des situations similaires dans les rues adjacentes, y compris jusqu'aux abords très immédiats de cette église,
00:05:07 qui se trouve à proximité, les habitants du 15e arrondissement.
00:05:11 Donc toujours avec ces nombreuses poubelles, on sait que le maire de l'arrondissement, Philippe Goujon,
00:05:16 milite pour un service minimum des éboueurs.
00:05:19 Il a même mobilisé la société privée qui est en charge du ramassage des ordures ici,
00:05:23 pour faire appel à des agents venus de province pour suppler leurs collègues.
00:05:27 Et cela porte un petit peu ses fruits, même si la situation n'est évidemment pas revenue à la normale.
00:05:31 Le maire de l'arrondissement a fait appel à des agents venus de la province pour suppler leurs collègues.
00:05:36 Il a même mobilisé la société privée qui est en charge du ramassage des ordures ici,
00:05:40 pour faire appel à des agents venus de province pour suppler leurs collègues.
00:05:43 Merci beaucoup Thomas Bonnet.
00:05:45 On va retrouver tout le monde de la matinale.
00:05:47 A partir d'aujourd'hui jusqu'à mercredi, près de 540 000 élèves de Terminal, bon courage à vous,
00:05:52 vont plancher sur les épreuves de spécialité du bac.
00:05:55 Oui, le contrôle pour un tiers des résultats du baccalauréat,
00:05:58 cette année pourrait être perturbé par une grève.
00:06:01 Des surveillants, lancés par plusieurs syndicats enseignants,
00:06:03 ajoutaient à cela la grève dans les transports.
00:06:05 Bref, de nombreux étudiants craignent le blocage, voire l'annulation de leurs épreuves.
00:06:10 Sarah Varnier.
00:06:11 Cette année, à cause des grèves, les élèves du baccalauréat, déjà stressés par l'examen,
00:06:16 craignent de ne pas pouvoir passer leurs épreuves de spécialité.
00:06:19 On est plutôt sur d'éventuelles initiatives locales,
00:06:23 et prises de décisions locales dans tel ou tel lycée.
00:06:26 On peut aussi imaginer des épreuves qui se passent en mode "dégradé",
00:06:29 c'est-à-dire qu'au lieu d'avoir deux surveillants par salle,
00:06:32 il ne pourrait n'y en avoir qu'un seul.
00:06:33 Lucas, 17 ans, passe son épreuve de géopolitique dans quelques heures,
00:06:36 et redoute la série de grèves qui pourraient le mettre en difficulté.
00:06:39 J'ai peur que les épreuves soient bloquées,
00:06:43 par exemple avec des problèmes de transport pour les gens qui viennent en train,
00:06:48 des choses comme ça.
00:06:49 Moi, personnellement, je n'ai pas de problème,
00:06:51 parce que j'irai en voiture dans tous les cas,
00:06:53 mais si le lycée est bloqué pour x ou y raison,
00:06:56 que les profs font grève, on ne va pas pouvoir passer le bac
00:06:59 parce qu'ils ne vont pas pouvoir nous surveiller.
00:07:00 De son côté, Marc, parent d'élève, fait de son mieux pour soutenir sa fille.
00:07:04 On va l'accompagner parce que déjà on veut être sûr
00:07:06 qu'elle va pouvoir rentrer tranquillement sans qu'il y ait trop de problèmes.
00:07:09 Si jamais il y a un petit cafouillage à l'entrée,
00:07:11 on veut être sûr qu'elle peut atteindre sa salle d'examen.
00:07:15 Et puis au cas où il y aurait des problèmes,
00:07:18 on ne sait pas trop comment ça va se passer.
00:07:19 De son côté, le ministère de l'Éducation tente de rassurer et précise
00:07:23 que des dispositions nécessaires seront prises
00:07:25 pour permettre l'accès des candidats au centre d'examen,
00:07:28 alors que la grève des enseignants devrait couvrir
00:07:30 toute la période des épreuves de spécialité.
00:07:32 Attention, si vous prenez les transports en commun aujourd'hui,
00:07:36 il y aura quelques perturbations sur les rails.
00:07:38 Au niveau national, 4 TGV sur 5 circuleront en moyenne,
00:07:41 3 intercités sur 5 et 2 TER sur 3.
00:07:45 En revanche, en Ile-de-France, le trafic sera normal dans le métro,
00:07:47 le tramway et les bus.
00:07:49 Dans le RER, seule la ligne A fonctionnera normalement
00:07:53 et des perturbations sont également à prévoir dans le Transilien,
00:07:55 à l'exception des lignes H et K.
00:07:57 Le gouvernement met tout en œuvre, dit-il,
00:08:00 pour protéger les parlementaires menacés par des opposants
00:08:03 à la réforme des retraites, c'est ce qu'a déclaré Emmanuel Macron hier soir.
00:08:05 Il faut dire que la pression sur les élus est montée d'un cran ce week-end.
00:08:10 La vitrine de la permanence d'Éric Ciottia à Nice a été complètement détruite.
00:08:14 Oui, un rassemblement a également été organisé hier
00:08:18 et les manifestants ont été très clairs, ils n'arrêteront pas
00:08:21 tant que la réforme des retraites n'est pas rejetée.
00:08:23 Quentin Gribel et Mathilde Ibanez.
00:08:25 Un trou béant en pleine vitrine,
00:08:28 stigma d'une attaque sur la permanence d'Éric Ciotti.
00:08:31 Quelques heures après ces dégradations,
00:08:33 des manifestants contre la réforme des retraites
00:08:35 se sont rassemblés devant le local.
00:08:37 Il y a une volonté à continuer de se mobiliser
00:08:39 et à continuer à aller jusqu'au bout, comme je vous l'ai dit,
00:08:42 jusqu'au retrait, au respect de la démocratie.
00:08:44 Les parlementaires vont être amenés à être consultés
00:08:47 sur les motions de censure déposées.
00:08:49 L'objectif était de leur faire comprendre
00:08:51 qu'à un moment donné, ils devaient prendre leurs responsabilités aussi,
00:08:54 que nous, en tant qu'organisation syndicale,
00:08:56 représentant des travailleurs, on saurait prendre les nôtres.
00:08:59 Car le chef de file des Républicains s'est prononcé à plusieurs reprises
00:09:02 en faveur de la réforme.
00:09:04 Il a également annoncé qu'il ne voterait aucune motion de censure
00:09:07 déposée contre le gouvernement.
00:09:09 Dans le centre-ville, les niçois interrogés, eux, condamnent ces attaques.
00:09:12 C'est désolant d'exprimer son opinion en vandalisant des locaux.
00:09:16 Il faut faire porter sa voix différemment par exemple les journalistes.
00:09:20 Je ne soutiens pas Assauti, mais je suis très choquée, je n'accepte pas.
00:09:24 Je trouve qu'il y a trop de violence, en fait.
00:09:26 C'est une escalade de la violence et on se demande
00:09:28 comment on va sortir de tout ça.
00:09:30 Dans un communiqué, le président de la République, Emmanuel Macron,
00:09:33 l'a assuré. Le gouvernement va tout mettre en œuvre
00:09:36 pour protéger les parlementaires menacés.
00:09:39 Cette information de la nuit.
00:09:43 La Suisse a réussi à rassurer les marchés financiers.
00:09:46 La banque Crédit Suisse en difficulté a été rachetée par son concurrent UBS.
00:09:50 Que ce soit la Banque Centrale Européenne ou le Trésor Américain,
00:09:53 les réactions sont plutôt rassurantes.
00:09:55 Les banques centrales les plus puissantes du monde ont annoncé
00:09:58 cette nuit une action coordonnée pour améliorer l'accès à l'argent
00:10:01 et rassurer les marchés.
00:10:02 On part à Marseille.
00:10:03 Les Marseillais qui ont eu la bonne surprise de découvrir des dauphins.
00:10:07 On va regarder des images amateurs prises depuis un voilier.
00:10:10 Les dauphins qui ont été... Ah c'est formidable !
00:10:12 Ils ont été aperçus au niveau de la digue des Catalans.
00:10:15 Petit rappel des consignes de sécurité quand même.
00:10:17 Si vous avez la chance de croiser la route d'un dauphin,
00:10:19 même s'il s'est très tentant, il est recommandé de ne pas le toucher.
00:10:23 Et pour les plaisanciers, il faut abaisser sa vitesse à moins de 5 nœuds.
00:10:26 Ah oui, pour éviter la collision, pour ne pas les blesser.
00:10:33 Allez, on va continuer à parler de Marseille le sport.
00:10:37 L'OM s'est sorti du piège Raymois.
00:10:50 Oui, les Marseillais sont imposés deux buts à un grâce à un doublé d'Alexis Sanchez.
00:10:54 Marseille signe une 8e victoire consécutive et comptabilise 59 points au classement.
00:11:00 Soit deux points en dessous du PSG Marseille qui retrouve sa deuxième place.
00:11:03 En Liga, cette fois, le FC Barcelone rafle le Classico en s'imposant deux buts à un face à son grand rival, le Real Madrid.
00:11:12 Et c'est Franck Kessier qui a délivré un Camp Nou plein à craquer en marquant le but de la victoire dans le temps additionnel.
00:11:18 Le Barça compte désormais 12 points d'avance sur son adversaire du jour et est donc en bonne voie pour remporter le championnat.
00:11:24 Et puis du tennis avec Carlos Alcaraz qui redevient numéro 1. Voilà le but.
00:11:30 Carlos Alcaraz qui redevient numéro 1 mondial devant Djoko.
00:11:33 Oui, l'Espagnol s'est imposé en finale du tournoi d'Indian Wells face à Danil Medvedev.
00:11:37 Ce titre est le 8e de sa carrière en 11 finales disputées.
00:11:40 Il avait déjà occupé la place de numéro 1 mondial en septembre dernier après sa victoire à l'US Open.
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00:11:55 Des manifestations illégales, des blocages sporadiques.
00:11:59 Une semaine à haute tension s'ouvre ce matin. On en parle dans un instant.
00:12:04 A tout de suite. Bon réveil à tous.
00:12:06 Vous regardez la matinale de CNews. Merci d'être avec nous.
00:12:12 On va parler de cette semaine à très haute tension avec des manifestations illégales,
00:12:16 des cortèges violents, des blocages ici ou là. Mais tout d'abord le Point Info, Chana Lusso.
00:12:21 Journée décisive pour le gouvernement. A partir de 16h, les deux motions dépensées par Lyot et par l'URN seront débattues et votées à l'Assemblée nationale.
00:12:31 Si elles sont rejetées, la réforme des retraites sera définitivement adoptée.
00:12:35 En revanche, si elles sont votées, même si ce scénario semble moins probable, la Première ministre devra présenter la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron.
00:12:43 Les Parisiens accablent Anne Hidalgo. Une enquête IFOP fiduciale est publiée dans le Figaro ce matin.
00:12:49 Elle révèle que 63% des Parisiens sont actuellement mécontents.
00:12:53 C'est deux fois plus qu'en 2011, quand Bertrand Delannoye était maire.
00:12:57 Et à la question qui pourrait succéder à Anne Hidalgo, c'est Rachida Dati qui arrive en tête.
00:13:02 Et puis cette information de la nuit. En Corée du Nord, Kim Jong-un a dirigé des exercices militaires pendant deux jours.
00:13:08 Une simulation de contre-attaque nucléaire, comprenant un tir de missile balistique, a été organisée.
00:13:13 Il s'agit de la quatrième démonstration de force de Pyongyang en une semaine, au moment où Séoul et Washington conduisent leurs plus importants exercices militaires conjoints depuis cinq ans.
00:13:24 Les blocages et les manifestations illégaux devraient se poursuivre cette semaine.
00:13:30 Et ce, quel que soit le résultat du vote aujourd'hui, le JDD, journal du dimanche, a pu se procurer une note du renseignement de la préfecture de police de Paris, datée de samedi dernier.
00:13:41 Qu'est-ce qu'on y apprend, Shana ?
00:13:42 La direction s'attend à une montée en puissance des éléments radicaux.
00:13:46 Et c'est la jeunesse qui concentre particulièrement les craintes, tout comme le rôle de certaines organisations politiques.
00:13:52 Voici un abonné.
00:13:54 Vigilance maximum du côté des autorités, pour cette semaine qui s'annonce tendue.
00:13:59 Policiers et gendarmes s'attendent à une possible recrudescence de tensions lors des manifestations à venir.
00:14:05 Dans une note de la préfecture de police, citée par le JDD, la direction du renseignement évoque le rôle de certains partis de gauche, comme le NPA et la LFI.
00:14:14 Ils attisent le débat sur l'illégitimité du président et du gouvernement et tentent de mobiliser la jeunesse.
00:14:20 Dans la même note, la préfecture de police accuse ces organisations de cautionner les violences contre les forces de l'ordre.
00:14:27 Les deux organisations tentent de mobiliser ces mêmes jeunes sur la thématique des violences d'État en allant soutenir des jeunes interpellés.
00:14:34 Le but, toujours selon cette même note, serait d'encadrer politiquement cette jeunesse qui n'adhère à aucun parti.
00:14:41 Un contexte explosif que le ministère de l'Intérieur prend particulièrement au sérieux.
00:14:46 Les réquisitions des grévistes mobilisés contre la réforme des retraites ont commencé à Paris.
00:14:52 Réquisition des éboueurs évidemment. Pourtant l'amélioration, c'est le moins qu'on puisse dire, n'est pas flagrante.
00:14:58 Oui, les agents font le service minimum et ne ramassent pas ce qu'ils ramassent d'habitude.
00:15:01 C'est une manière pour eux de poursuivre le mouvement. Laura Lestrade, Mathilde Ibanez et Maureen Vidal.
00:15:06 Ils se relaient jour et nuit à l'entrée du plus grand centre d'incinération de déchets d'Europe.
00:15:13 Dans les Hauts-de-Seine, ces éboueurs rejettent les réquisitions et sont bien décidés à ne rien lâcher.
00:15:19 C'est une atteinte à nos droits individuels, de droit de grève, de droit d'expression collectif.
00:15:25 Dans un cadre légal, on ne va pas se laisser faire. La mobilisation ne va pas s'éteindre comme ça.
00:15:32 On ne peut pas nous interdire de faire la grève pour ne pas mourir au travail.
00:15:37 Et certains d'entre eux ont même déjà trouvé des parades pour remporter le bras de fer avec le gouvernement
00:15:42 et déjouer ces réquisitions, quitte à faire le strict minimum.
00:15:46 Ils n'auront pas trop le choix dans certains cas, hormis se mettre en arrêt maladie, prendre des congés, etc.
00:15:51 pour ne pas reprendre le travail. L'Etat cherche à passer en force, on en a conscience.
00:15:56 Maintenant, on a d'autres bastions qui, un peu plus loin dans la chaîne ou un peu plus haut dans la chaîne,
00:16:00 permettent de continuer à résister. C'est ce qu'on fait actuellement.
00:16:04 On peut aussi esquiver la réquisition d'une certaine façon ou déplacer le problème.
00:16:09 On a du ramassage, mais où est-ce qu'on met les déchets aujourd'hui ?
00:16:12 Aujourd'hui, l'Etat n'a pas forcément de réponse au stockage des déchets.
00:16:16 De quoi expliquer que les poubelles parisiennes débordent toujours autant aujourd'hui.
00:16:21 Voilà à quoi ressemble la capitale en ce moment.
00:16:26 Près de 10 000 tonnes de déchets disséminés à travers les arrondissements gérés par le service public.
00:16:33 Le service public de la propreté de Paris, qui porte bien mal son nom en ce moment.
00:16:37 C'est vrai que c'est le service de la propreté de Paris.
00:16:39 Bon, ça peut prêter à sourire, c'est plutôt le service de la saleté en ce moment.
00:16:43 Le service de la saleté de la capitale.
00:16:45 D'ailleurs, il y a un sondage sur la mer de Paris à Nidalgo qui est catastrophique.
00:16:48 On va vous en parler à 6h30.
00:16:50 Restez bien avec nous, dans un instant on va parler de l'inflation.
00:16:53 L'inflation qui change forcément nos méthodes de consommation.
00:16:57 On consomme beaucoup moins.
00:16:59 Et l'OMIC Guillaume, les tout derniers chiffres, c'est dans un instant, juste après la pub.
00:17:03 A tout de suite.
00:17:04 L'inflation, la hausse des prix, on la constate tous.
00:17:19 C'est cette hausse des prix.
00:17:21 Face à la hausse des prix, beaucoup de Français n'ont pas le choix.
00:17:24 Ils sont obligés de réduire leurs achats.
00:17:26 Vous nous dites ce matin, l'OMIC Guillaume, qu'on constate ça tous les jours aux caisses des supermarchés.
00:17:30 Oui, en effet Romain, les ventes sont en net recul sur un an et encore plus quand on regarde sur un mois en février,
00:17:36 selon les derniers relevés de Nielsen IQ, un institut qui surveille ce qui se passe dans les rayons des grandes surfaces.
00:17:41 On parle là des ventes en volume, c'est-à-dire le nombre de produits.
00:17:44 Parce que pour l'instant, les Français dépensent autant, simplement pour la même somme.
00:17:48 Ils en ont moins.
00:17:49 Tous produits confondus, les achats en grandes surfaces et supermarchés sont en recul de 3% sur un an.
00:17:54 Mais le problème, c'est qu'il y a des achats qui sont incompressibles, incontournables.
00:17:59 Et en premier lieu, évidemment, l'alimentation.
00:18:01 Pourtant, même là, on le constate, les Français font des arbitrages sur ce qu'ils mettent dans leurs assiettes.
00:18:07 Ils achètent moins de produits superflus, pourrait-on dire, moins de frais.
00:18:10 On le voit par exemple sur les ventes de vin.
00:18:12 C'est classé dans l'alimentation, mais évidemment qu'on peut s'en passer.
00:18:15 Résultat, sur un an, les ventes de vin sont en recul de 5,2% et ça s'accélère même, puisqu'en février, c'est moins 6%.
00:18:22 Sur le reste de l'alimentation, les Français réduisent aussi leurs achats ?
00:18:27 Oui, on le voit dans tous les rayons.
00:18:28 Je le disais, dans le rayon d'alimentation dit traditionnel, c'est-à-dire les fruits et légumes, la boucherie à la découpe, la poissonnerie, le fromage.
00:18:35 Par exemple, les ventes sont en recul de près de 10% sur un an.
00:18:38 Et pour le reste du frais en libre-service, c'est moins 1,7% de baisse en volume.
00:18:43 Sur un an, les consommateurs se reportent par exemple sur les conserves, les pâtes, les produits de premier prix.
00:18:49 Sur les produits dits essentiels qu'on classe dans la catégorie des produits de consommation, la baisse est ainsi beaucoup plus légère, c'est moins 0,2% sur un an, même si ça s'accélère à nouveau en ce début d'année.
00:19:00 Voilà pour l'alimentation, pour les autres produits, vous avez également des chiffres.
00:19:03 Oui, alors là, on sent vraiment nettement les effets de l'arbitrage.
00:19:06 Pour tout le non-alimentaire vendu dans les grandes surfaces, les ventes sont en recul de 11% sur un an.
00:19:12 Et c'est encore plus marqué dans les dernières semaines.
00:19:15 Les ventes de vêtements reculent de 10% rien que sur février.
00:19:18 Pour les loisirs, les jeux, les jouets, le sport, la musique et les livres par exemple, c'est moins 12%.
00:19:22 Et pour tout ce qui concerne l'univers de la maison, la décoration, l'électroménager, la vaisselle par exemple, là c'est moins 15%.
00:19:29 Nielsen IQ évalue à 13 millions le nombre de ménages français qu'il dit fragilisés par l'inflation,
00:19:36 plus 3 millions de français qui étaient déjà en difficulté avant la vague d'inflation.
00:19:41 Mais on peut parier que ce sont en réalité bien plus de ménages qui sont touchés et inquiets, voire très inquiets désormais quand ils font leurs courses.
00:19:49 Lomic Guillot, merci beaucoup Lomic.
00:19:51 Les français qui réduisent leurs achats, c'est pas étonnant.
00:19:54 En fait, les français, mais bon, c'est nous tous, on part avec 100 euros et on dépense 100 euros.
00:20:01 Mais comme on aura moins de produits, il y a moins de produits dans le panier.
00:20:05 Le volume de vente baisse.
00:20:06 150 euros, 200 euros, voilà, mais c'est ça, en volume ça baisse.
00:20:11 Merci Lomic.
00:20:12 Allez, la météo tout de suite, le temps.
00:20:15 Le temps avec vous Alexandra Blanc.
00:20:27 Les températures remontent pour le premier jour du printemps.
00:20:30 Oui, ça y est, nous sommes le 20 mars et nous tenions à vous en parler évidemment.
00:20:34 C'est le printemps, retour du printemps.
00:20:37 Aujourd'hui, premier jour du printemps et conditions météo relativement agréables pour fêter ça.
00:20:42 Vous êtes nombreux à attendre un séjour qui rallonge.
00:20:44 Évidemment, on vous le rappelle, le week-end prochain, on va changer d'heure et donc forcément, il fera nuit beaucoup plus tard.
00:20:51 Et c'est une bonne nouvelle pour bon nombre d'entre vous.
00:20:53 20 mars, premier jour du printemps.
00:20:55 Alors au programme aujourd'hui, des conditions météo plutôt calmes ce matin, grâce à qui ?
00:21:00 Grâce au retour de l'anticyclone des Açores.
00:21:02 Il faut savoir que cet anticyclone des Açores, à cette période de l'année, a un petit peu tendance à plaquer les nuages au sol, à un petit peu bloquer l'humidité.
00:21:09 Donc forcément, on a ce matin beaucoup de brouillard, notamment en remontant vers Lyon ou encore vers le nord-est.
00:21:14 Un temps assez mitigé également le long de la Garonne et puis près des Côtes de la Manche, un temps gris avec localement quelques petites averses attendues dans l'après-midi.
00:21:22 Et bien, toujours ce même type de conditions.
00:21:23 Alors oui, les brouillards devraient se dissiper dans le sud-ouest, mais sur les régions du nord ou encore entre la Bourgogne et le nord-est,
00:21:29 on devrait conserver un temps assez nuageux.
00:21:31 Peut-être quelques éclaircies entre le bassin parisien et la Touraine, mais globalement, ça va rester très nuageux près des Côtes de la Manche,
00:21:37 entre le nord de la Bretagne ou encore en allant vers la Côte d'Opale et les régions du nord, ainsi que sur les Ardennes dans le sud.
00:21:44 Plein soleil, retour du Mistral en basse-vallée du Rhône et puis du côté de la Côte, regardez un temps un petit peu plus mitigé avec localement quelques petits orages attendus.
00:21:53 Les températures, températures fraîches ce matin à la faveur d'un ciel dégagé.
00:21:56 Les températures ont tendance à baisser, 5 degrés sur les régions centrales, 3 degrés pour le Pays-Basque ou encore 4 degrés à Paris,
00:22:02 un petit degré en Champagne et dans l'après-midi, les températures remontent.
00:22:06 On gagne en moyenne 2 à 4 degrés par rapport à hier.
00:22:08 C'est plutôt doux pour la saison, 14 à Paris, 15 degrés en moyenne du côté de Rennes ou encore en Bourgogne,
00:22:14 18 degrés en allant entre Bordeaux et le Pays-Basque et vous aurez 20 degrés à Perpignan.
00:22:19 La suite du programme, demain de bonnes conditions même si une perturbation de faible activité devrait traverser le pays.
00:22:25 Et puis mercredi et jeudi, ce sera un petit peu plus compliqué sur les régions du nord, on aura du vent mais également de la pluie.
00:22:31 Ça c'est plutôt une bonne nouvelle puisque la pluie permettra en quelque sorte d'enrayer la sécheresse.
00:22:35 Côté température, pas de changement, température qui va rester stationnaire et à peu près conforme au normal de saison.
00:22:44 C'était La Météo avec Pipal and Baby, des crèches où les enfants apprennent en s'amusant.
00:22:50 Bienvenue à tous, merci d'être avec nous.
00:22:55 Vous regardez la matinale de CNews, on est ensemble, c'est le premier jour du printemps.
00:22:59 On est le lundi 20 mars, c'est le premier jour du printemps, ça semble donner un air léger mais la situation est compliquée dans le pays.
00:23:07 On va le voir tout au long de la matinale, bien sûr il va y avoir les motions de censure qui vont être votées à l'Assemblée nationale.
00:23:12 À partir de 16h, c'est à vivre bien sûr ce moment politique sur CNews.
00:23:18 À la une ce matin, les salariés des raffineries en grève qui espèrent susciter des craintes de pénuries chez les automobilistes
00:23:25 et les pousser à faire des pleins de précautions.
00:23:28 Pour le moment, pas de pénuries, sauf localement, notamment dans les Bouches-du-Rhône, vous verrez.
00:23:33 Le ras-le-bol des Parisiens qui voient les montagnes de poubelles grossir de jour en jour.
00:23:38 Les éboueurs réquisitionnés ne travaillent que le strict minimum et ce n'est pas suffisant pour un retour à la normale.
00:23:44 Thomas Bonnet dans le 14e arrondissement de Paris.
00:23:48 L'extrême gauche cherche à bloquer les facultés et à enrôler des étudiants.
00:23:54 On va en parler avec le président de l'Uni, syndicat étudiant de droite, qui sera avec nous sur le plateau de la matinale.
00:24:00 Les Parisiens très mécontents de leur maire, c'est ce qui ressort d'un sondage publié dans le Figaro ce matin.
00:24:06 Le détail dans un instant.
00:24:08 Un joueur de l'équipe de France, Oussem Awar, préfère jouer dans l'équipe algérienne. Faut-il changer les règles ?
00:24:15 Et la question des binationaux, on en parle dans un instant.
00:24:18 Les premières conséquences de la grève dans les raffineries se font sentir.
00:24:23 Certaines stations-essence commencent à manquer de carburant, c'est le cas notamment dans les Bouches-du-Rhône, Chana.
00:24:28 Oui, où 18% des stations-service seraient en rupture totale ou partielle.
00:24:32 Reportage de Kinson, Jules Bedot, Laure Parra et Solène Boulan.
00:24:36 Après plusieurs rondes aux alentours de Marseille, on trouve enfin une station-service ouverte.
00:24:42 Elle est prise d'assaut par les automobilistes, la file d'attente est interminable.
00:24:47 Car dans les raffineries, le mouvement se durcit contre la réforme des retraites.
00:24:51 Alors dans les Bouches-du-Rhône, ce sont 25% des stations-service qui rencontrent des problèmes d'approvisionnement.
00:24:57 Ça fait déjà une heure qu'on est là, on en a marre, on ne peut pas aller travailler.
00:25:01 J'ai ma voiture, elle est en réserve totale.
00:25:03 Il y a plusieurs stations qui sont vides, donc ça devient un peu ennuyeux.
00:25:07 Mais bon, on va faire les efforts nécessaires et être patient.
00:25:10 Dans cette station-service en région parisienne, pas de ruée à la pompe.
00:25:14 Il est encore trop tôt pour parler de pénurie, mais tous s'y préparent.
00:25:18 Pour l'instant, on a de la chance, on s'en sort bien, on peut mettre de l'essence tout le temps.
00:25:22 J'espère que ça sera pareil toute la semaine.
00:25:24 On vient vite remplir notre bac pour être sûr de ne pas être embêté dans la semaine.
00:25:28 Parce que je sens que ça va venir.
00:25:30 À Paris, seulement 4,5% des stations se trouvent en difficulté.
00:25:35 Les poubelles débordent toujours dans plusieurs villes.
00:25:40 Rennes, Nantes, encore dans la capitale, on en parle beaucoup.
00:25:44 Dans Paris, les réquisitions des grévistes mobilisés contre la réforme des retraites ont commencé.
00:25:48 On repart sur le terrain, Chana.
00:25:50 Oui, on rejoint tout de suite Thomas Bonnet en direct du 14e arrondissement de Paris.
00:25:54 Thomas, bonjour. Comment évolue la situation autour de vous ?
00:25:58 Eh bien, écoutez, toujours beaucoup de poubelles ici dans le 14e arrondissement.
00:26:03 Vous allez le voir sur ces images, des déchets qui continuent de s'amonceler sur les trottoirs parisiens.
00:26:09 Avec même, vous le voyez, des messages qui ont été disposés, semble-t-il, par des manifestants.
00:26:14 Donc sur ces tas d'ordures qui continuent de s'accumuler.
00:26:18 Fait notable, on a vu un camion Ben ramasser des poubelles il y a quelques instants à peine.
00:26:23 Il s'agissait d'une société privée qui a été missionnée spécialement par une chaîne de fast-food,
00:26:28 un restaurant qui se trouve juste à côté de là où nous sommes.
00:26:31 Il a donc ramassé quelques poubelles, mais vous le voyez, l'ensemble des ordures est toujours bien présent sur les trottoirs parisiens.
00:26:38 On rappelle que dans le 14e arrondissement de Paris, le ramassage des déchets est opéré par des agents municipaux.
00:26:43 Et donc la grève ici, elle a un impact considérable.
00:26:45 On voit d'ailleurs la différence entre les arrondissements où cela est effectué par des sociétés privées,
00:26:49 comme dans le 15e arrondissement par exemple, et ici le 14e où je m'en suis.
00:26:53 Merci beaucoup Thomas.
00:26:55 Thomas Bonnet en direct du 14e arrondissement de la capitale.
00:26:58 Situation toujours aussi compliquée.
00:27:01 Les Parisiens, justement, ils accablent leur maire, Annie Dalgo.
00:27:04 Une enquête IFOP fiduciale pour le Figaro, issue de radio, révèle que 63% des Parisiens sont actuellement mécontents.
00:27:12 C'est deux fois plus qu'en 2011, quand Bertrand Delanoë était maire.
00:27:16 Vous le voyez, 68% ! Plus des deux tiers des Parisiens mécontents de leur maire.
00:27:22 C'est énorme.
00:27:23 Et regardez à la question qui pourrait succéder à Annie Dalgo.
00:27:28 Rachida Dati arrive en tête, suivie de Gabriel Attal et de Yannick Jadot.
00:27:35 Emmanuel Macron appelle à l'apaisement à la veille d'une journée décisive.
00:27:39 Le président de la République a dit hier soir souhaiter que le projet de loi sur la réforme des retraites
00:27:43 puisse aller au bout de son cheminement démocratique, Chana.
00:27:47 Oui, à partir de 16h, je rappelle que les deux motions déposées par l'IOT et par l'ERN seront débattues,
00:27:53 puis votées à l'Assemblée nationale.
00:27:55 Alors si elles sont rejetées, la réforme des retraites sera définitivement adoptée.
00:27:59 En revanche, si elles sont votées, même si ce scénario semble moins probable,
00:28:02 la Première ministre devra présenter la démission de son gouvernement.
00:28:06 Merci beaucoup Chana.
00:28:07 Notez que ce matin, Laurence Ferrari reçoit Jordan Bardella, président du Rassemblement national.
00:28:12 Pour l'interview politique à 8h15.
00:28:14 Et puis à 8h30, on sera avec Pierre-Henri Dumont, qui est député LR du Pas-de-Calais.
00:28:20 Je lui ai demandé tout simplement, est-ce que vous allez voter ou pas la motion de censure ?
00:28:24 Réponse à 8h30.
00:28:26 Opération péage gratuit, si d'habitude les grèves pénalisent les Français,
00:28:30 ce blocage-là est plutôt bien pris par les automobilistes.
00:28:35 Pas tous, hein ?
00:28:36 Il y en a qui tiennent à payer, je ne sais pas vous, mais c'est du vol, accessoirement.
00:28:41 Parce que quand la barrière est levée et qu'on passe sans payer, c'est du vol.
00:28:45 Donc voilà, il y en a qui payent.
00:28:48 Surtout ça pourrait engendrer derrière peut-être des hausses pour compenser cette grève et ces pertes.
00:28:51 Il y a toujours quelqu'un qui paye à la fin. Petite parenthèse refermée.
00:28:55 En tout cas sur l'autoroute A13 à Buchelet dans les Yvelines,
00:28:58 des manifestants ont levé les barrières du péage, rendant le passage des automobilistes gratuit.
00:29:02 Une manière de protester évidemment contre la réforme des retraites.
00:29:05 Une opération similaire a été organisée à Saint-Lys dans l'Oise.
00:29:09 Et comme tous les matins, on vous donne la parole dans la matinale.
00:29:12 Ce matin, on vous pose cette question. Est-ce que vous craignez un blocage du pays ?
00:29:16 Écoutez vos réponses, c'est votre avis.
00:29:18 Moi en tant qu'étudiant, c'est sûr que je ne pourrais plus aller en cours.
00:29:22 Mais en même temps, étant donné que ce serait une réaction normale,
00:29:24 je dirais que je ne la crains pas vraiment et je pense que ce serait juste normal que ça arrive.
00:29:29 Ça va impacter notre quotidien aussi pour les métros.
00:29:32 Je vois les poubelles dans la rue, etc. Mais en même temps, c'est quelque chose que je comprends.
00:29:35 Je pense qu'il va y avoir un grand blocage bientôt. J'espère que ça va bien se passer.
00:29:40 Mais je suis un peu craintive.
00:29:42 À Marseille, la fin du carnaval de la Plaine a été marquée par des incidents.
00:29:46 Des individus ont jeté des conteneurs poubelles et des trottinettes électriques dans un feu.
00:29:51 Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour mettre fin à ces dégradations.
00:29:55 Elles ont fait l'objet de nombreux jets de projectiles et ont dû faire usage de gaz lacrymogènes.
00:29:59 Selon Rudy Mana, du syndicat Alliance Police, ces individus violents sont souvent d'extrême gauche.
00:30:05 Chaque fois qu'on a des incidents, soit pour le carnaval, soit pour les manifestations qu'il y a actuellement avec le climat social,
00:30:12 il est évident qu'on retrouve souvent des individus qui sont plutôt classifiés à l'extrême gauche
00:30:18 et qui sont dans vraiment l'extrême-extrême gauche très radicalisée, qui ne veulent qu'une chose,
00:30:25 c'est, comme le disait le ministre Darmanin, une bordélisation totale du pays.
00:30:29 Et ça commence par s'en prendre violemment, physiquement, aux forces de l'ordre.
00:30:34 Voilà ce que l'on pouvait dire dans un instant.
00:30:37 On sera avec vous, vous êtes président de l'Uni. Rémi Perrin, bonjour.
00:30:41 Délégué national.
00:30:43 Délégué national de l'Uni. On va parler de ce qui se passe dans les facultés actuellement.
00:30:48 Vous allez voir des militants d'extrême gauche qui soufflent sur les braises.
00:30:51 Du football, avec la décision du joueur Oussama Ouar, le milieu de terrain de l'Olympique lyonnais
00:30:57 a décidé de défendre désormais les couleurs de l'Algérie.
00:31:00 Il a porté le maillot de l'équipe de France et il préfère désormais l'Algérie.
00:31:04 Oui, en 2020, il avait été sélectionné en équipe de France. Alors le détail avec Thibault Marcheteau.
00:31:09 Nous sommes le 7 octobre 2020. Le milieu de terrain Oussama Ouar porte le maillot de l'équipe de France
00:31:14 pour un match amical contre l'Ukraine. Mais il y a quelques jours, retournement de situation.
00:31:19 Le joueur de 24 ans annonce sur les réseaux sociaux se mettre à la disposition de la sélection algérienne.
00:31:25 Vous savez, ce genre de décision, ça se prend en famille en règle générale.
00:31:28 Et donc, je crois qu'il a parlé avec ses parents. Et puis, il a eu un moment d'incertitude dans sa tête.
00:31:35 Et il a décidé de rejoindre la sélection algérienne pour 10 000 raisons.
00:31:40 Des raisons sportives, des raisons affectives et aussi, il faut savoir que ses parents, ses grands-parents sont algériens.
00:31:48 Sur le plan sportif, certains observateurs évoquent une décision opportuniste.
00:31:53 D'essayer d'abord de jouer avec les Bleus parce que c'est ce qui semble le plus naturel.
00:31:57 Mais au bout d'un moment, forcer de constater que quand ils n'ont plus leur place, ils préfèrent, grâce justement à cette règle,
00:32:03 que l'on pourrait d'ailleurs, même que l'on devrait changer, ils ont la possibilité de basculer sur une autre sélection.
00:32:10 À disposition de sa nouvelle équipe nationale, Oussama War n'a pas été retenu par le sélectionneur Jamel Belmadji pour les deux prochains matchs de l'Algérie.
00:32:18 Voilà, il a joué avec la sélection française et puis il préfère désormais la sélection algérienne.
00:32:26 Face à la saleté, tous ne réagissent pas de la même façon. Certains s'en amusent.
00:32:30 C'est le cas de Pierre Perret qui raille la mairie de Paris dans sa chanson "Paris saccagé".
00:32:37 Je voulais qu'on la réécoute ce matin. Tiens, écoutez.
00:32:41 Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents.
00:32:47 Ils savent qu'ici les véganes pas idiots, les nourrissent qu'avec du bio.
00:32:54 Pour traverser les tranchées, les travaux, c'est pire que le col de Roncesvaux.
00:33:01 Les déjections qui fleurissent les trottoirs, décorcent grand les potoirs.
00:33:09 Voilà, seuls les rats sont contents. C'est bien résumé. Seuls les rats sont contents dans la capitale.
00:33:15 On a vu le résultat du sondage du Figaro sur Annie Delgo. Les Parisiens qui en ont vraiment ras-le-bol.
00:33:22 Les sports tout de suite avec de la Formule 1.
00:33:25 Votre programme en équipe avec les pros de maxouti.com. Maisons, bricolages, équipements jardinage.
00:33:32 Maxouti.com
00:33:36 La Formule 1 avec le Grand Prix d'Arabie Saoudite de F1. Red Bull a écrasé la concurrence.
00:33:42 Sergio Perez s'est imposé devant Max Verstappen, pourtant parti en 15e position sur la grille de départ.
00:33:48 Fernando Alonso arrivé 3e malgré une pénalité de 10 secondes, récupère sa place sur le podium.
00:33:54 Du football avec une nouvelle défaite du PSG à la maison face à Rennes. Score final 2-0.
00:33:59 Léo Messi a même été sifflé par ses propres supporters à l'annonce de la composition des équipes.
00:34:05 La fin s'annonce proche pour l'Argentin qui voit son contrat se terminer en juin prochain.
00:34:09 Il y avait du beau monde au Parc des Princes.
00:34:11 Kim Kardashian était dans les tribunes. La star est venue avec ses enfants qui ont pu rencontrer Kylian Mbappé.
00:34:19 J'imagine que ça fait des souvenirs. Au classement, Paris reste leader devant Marseille et Lens.
00:34:27 Trois Ajaccios et Angers sont relégables.
00:34:31 C'était votre programme en équipe avec les pros de Maxouti.com. Maisons, bricolages, équipements jardinage.
00:34:38 Maxouti.com
00:34:40 C'est News, il est 7h moins 20. Bon réveil à tous. Merci d'être avec nous. Dans un instant, on est avec Rémi Perra, délégué national de l'Uni.
00:34:48 Syndicat étudiant de droite, que se passe-t-il dans les facs ? Certains à l'extrême gauche soufflent sur les braises.
00:34:56 Avant de parler avec vous, Rémi Perra, merci d'être là sur le plateau ce matin. A tout de suite.
00:35:00 C'est News, il est 7h moins le quart. Bon réveil à tous. Tout d'abord, le point faux avec Sean Alusto.
00:35:08 Emmanuel Macron appelle à l'apaisement à la veille d'une journée décisive.
00:35:15 Le président de la République a dit hier soir souhaiter que le projet de loi contre la réforme des retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique.
00:35:23 A partir de 16h, je rappelle que les deux motions déposées par l'IOT et par l'ERN seront débattues et votées à l'Assemblée nationale.
00:35:29 Top départ des premières épreuves du baccalauréat. Elles pourraient être perturbées par une grève des surveillants lancée par plusieurs syndicats enseignants.
00:35:37 A partir d'aujourd'hui jusqu'à mercredi, 540 000 élèves de terminal vont plancher sur les épreuves de spécialité.
00:35:43 Des dispositions nécessaires seront prises par le ministère pour permettre l'accès des élèves au centre d'examen.
00:35:52 La Suisse a réussi à rassurer les marchés financiers. La banque Crédit Suisse en difficulté a été rachetée par son concurrent UBS,
00:35:59 que ce soit la Banque Centrale Européenne ou le Trésor Américain. Les réactions sont rassurantes.
00:36:04 Les banques centrales les plus puissantes du monde ont annoncé cette nuit une action coordonnée pour améliorer l'accès à l'argent et rassurer les marchés.
00:36:10 Semaine à haute tension politique, haute tension sociale. Certains rêvent de faire descendre les étudiants dans la rue.
00:36:21 Rémi Perra, délégué national UNI, bonjour. Bonjour.
00:36:24 Merci beaucoup d'être avec nous sur ce plateau. Déjà, quelle est la situation dans les facs actuellement ?
00:36:29 Actuellement, ces dernières semaines, on a eu quelques universités bloquées, mais j'ai envie de dire des universités habituées au blocage
00:36:36 par toujours les mêmes professionnels du blocage, UNEF, CGT, etc.
00:36:41 C'était des universités très ciblées, donc Rennes 2, Lyon 2, Montpellier 3, vraiment des universités qui ont l'habitude d'être bloquées.
00:36:48 Avec, pour l'instant, une grande majorité d'étudiants qui n'ont pas été impactés, heureusement.
00:36:53 Mais on a peur de ce qui peut arriver cette semaine, parce qu'on voit que ces militants d'extrême gauche qui bloquent les facs
00:37:00 et agressent des étudiants qui veulent se rendre en cours sont face à une impunité, tout simplement.
00:37:04 C'est-à-dire qu'ils peuvent faire absolument tout ce qu'ils veulent, ils ne seront jamais condamnés pour ça.
00:37:09 Ils sont les seuls à bénéficier d'une telle impunité. Comment ça se fait ?
00:37:13 C'est historique. C'est clairement le terreau de l'extrême gauche.
00:37:18 Quelle université ? C'est-à-dire qu'on laisse absolument tout faire, il n'y a aucune condamnation,
00:37:23 le principe de casseur-payeur n'existe malheureusement pas.
00:37:27 Et tout ça, ça nuit à la liberté d'enseignement, à la liberté d'étudier,
00:37:33 de millions d'étudiants qui, dans leur immense majorité, peuvent manifester, etc.
00:37:40 Il n'y a pas de problème, mais souhaitent quand même aller en cours, souhaitent quand même réussir ses études.
00:37:43 Et aujourd'hui d'ailleurs, on voit que c'est le premier jour des épreuves du bac.
00:37:47 Donc encore une fois, une minorité de lycéens a bloqué pendant des semaines une minorité de lycées.
00:37:53 Mais c'est complètement irresponsable aujourd'hui de vouloir les bloquer,
00:37:56 de vouloir pour certains lycées sûrement de les empêcher d'aller passer ces épreuves,
00:38:00 alors qu'ils préparent leur orientation et leur avenir.
00:38:03 Ce que vous constatez dans les facultés, mais c'est la même chose dans les lycées,
00:38:09 on a des dizaines, dizaines de militants qui n'ont rien d'étudiant,
00:38:12 qui sont peut-être inscrits mais qui n'étudient pas.
00:38:15 On peut bloquer une faculté ou un lycée ?
00:38:18 Mais bien sûr. Alors, cette année, c'est un peu la première fois,
00:38:22 la police intervient sur certaines universités.
00:38:24 Ce qui est inédit, puisque sur les blocages précédents,
00:38:28 jamais un président d'université n'appelait la police pour venir débloquer son université.
00:38:32 Là, ça arrive cette année, donc on verra si ça continue cette semaine, on l'espère.
00:38:37 Les universités interviennent sur demande des présidents ?
00:38:39 Oui, parce que la loi ne permet pas à la police d'intervenir dans une université
00:38:43 si le président ne l'a pas demandé.
00:38:45 Qui sont les présidents les plus actifs ?
00:38:47 Ceux qui réclament le respect de la liberté d'étudier, donc en clair le déblocage ?
00:38:51 On a constaté par exemple dernièrement l'université de Lille qui a été débloquée,
00:38:55 ce qui nous a un peu surpris.
00:38:57 Après, il y a des universités dans le sud qui sont historiquement bien tenues,
00:39:01 je pense à l'université d'Aix-Marseille ou d'autres.
00:39:05 Mais globalement, les militants d'extrême-gauche, de toute façon,
00:39:09 quand ils bloquent, sont impunis.
00:39:11 On a vu à Rennes-de-Rennes-2, la façade du campus enflammée,
00:39:16 après la venue de Louis Boyard qui vient faire sa tournée des universités
00:39:19 pour appeler au blocage, etc.
00:39:21 On a vu quand même les bloqueurs de Rennes-de-Rennes-2 mettre le feu devant l'université,
00:39:26 ce qui est absolument scandaleux et personne ne l'a condamné encore une fois.
00:39:29 Il y a un deux poids deux mesures qui est insupportable.
00:39:32 C'est-à-dire qu'à l'Uni, on essaie de mettre en place des conférences dans les universités,
00:39:35 on se les fait annuler sous pression d'extrême-gauche.
00:39:37 Par contre, eux peuvent mettre la pagaille, foutre le feu et personne ne leur dit rien.
00:39:41 Est-ce qu'en ce moment, vous constatez des violences physiques
00:39:45 de la part de certains militants d'extrême-gauche dans les facs ?
00:39:48 Bien sûr, mais ça a toujours été le cas.
00:39:50 C'est leur méthode, c'est-à-dire qu'ils considèrent qu'il est légitime
00:39:53 de frapper quelqu'un qui n'a pas les mêmes idées.
00:39:56 Encore pire, si on se revendique de droite,
00:40:00 alors là, c'est une catastrophe pour nous,
00:40:02 pour les professeurs aussi, c'est-à-dire qu'on peut frapper un professeur,
00:40:04 on peut menacer de voir un professeur qui tient des propos dans ses cours,
00:40:09 qui ne reflèterait pas les opinions ou auc d'une minorité agissante.
00:40:13 Qu'est-ce que vous vous dites quand vous voyez des étudiants
00:40:16 qui manifestent contre la retraite à 64 ans ?
00:40:19 Je me dis que pour la plupart, de toute façon,
00:40:22 ils ne manifestent pas vraiment pour ça,
00:40:24 c'est-à-dire que ça pourrait être un autre sujet.
00:40:27 Mais voilà, ils manifesteraient quand même.
00:40:30 La réforme n'est pas parfaite, donc on peut évidemment la critiquer,
00:40:34 il y a des tas de questions qui ne sont pas soulevées.
00:40:36 Il y a aussi la méthode du gouvernement,
00:40:38 on voit que le 49-3, c'est clairement un aveu d'échec d'Emmanuel Macron.
00:40:41 Donc il y a quand même des raisons légitimes de s'opposer à ce gouvernement,
00:40:44 sur ça et sur beaucoup d'autres sujets.
00:40:47 Maintenant, c'est quand même dans certains lycées,
00:40:50 dans certaines universités, toujours les mêmes professionnels
00:40:53 qui font face à la grève et au blocage qui exercent leurs activités favorites.
00:40:57 Merci beaucoup Rémi Perra, délégué National Uni,
00:41:00 d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
00:41:03 Merci beaucoup, bonne journée à vous.
00:41:05 Dans un instant, la politique avec Florian Tardif,
00:41:08 est-ce que le mouvement va se radicaliser ?
00:41:11 Est-ce qu'il va y avoir une crime à la violence ?
00:41:13 Je vais poser la question à Florian dans un instant.
00:41:15 A tout de suite.
00:41:18 Rendez-vous avec Jean-Marc Morandini dans Morandini Live,
00:41:21 du lundi au vendredi de 10h30 à midi.
00:41:24 La politique depuis le déclenchement du 49-3.
00:41:31 Jeudi dernier, les actes de violence se multiplient.
00:41:35 Dernier en date, le saccage de la permanence d'Éric Ciotti.
00:41:39 Florian Tardif avec nous, ça fait craindre une radicalisation du mouvement ?
00:41:43 Écoutez Romain, la crainte d'une radicalisation du mouvement
00:41:46 ne se pose plus, non, cette crainte-là, elle est engagée.
00:41:49 Incendie de la place de la Concorde, de la mairie du 4ème arrondissement de Paris.
00:41:52 Saccage de l'hôtel de ville de Bordeaux, de Lyon, attaque de permanence d'élus.
00:41:56 Vous avez cité celle d'Éric Ciotti, le patron des Républicains.
00:41:59 C'était cette semaine, les actes de violence.
00:42:01 Depuis le déclenchement du 49-3, il se multiplie, donc en France,
00:42:05 et marque une rupture après deux mois de contestations syndicales
00:42:08 qui se sont déroulées.
00:42:10 Globalement, il faut le redire, sans grande violence,
00:42:12 ni dégradation importante.
00:42:15 Le président, il faut retirer le texte avant la catastrophe, explique ainsi Laurent Berger,
00:42:19 le patron de la CFDT.
00:42:21 On a été hyper clean depuis le début, mais on voit que la tentation
00:42:23 de violence, de radicalité, de politisation de ce conflit social
00:42:27 est très présente, vous le voyez.
00:42:29 Violence, radicalité et politisation du conflit.
00:42:31 Car oui, Romain, pendant ce temps, non content d'avoir gagné
00:42:34 les précédentes élections, l'extrême gauche, on en parlait à l'instant,
00:42:37 souffle sur les braises, espérant ainsi réussir, grâce à la rue,
00:42:41 ce qu'elle a réussi à faire grâce aux urnes, c'est-à-dire
00:42:44 faire tomber le gouvernement.
00:42:45 Ce qui va se passer cet après-midi à l'Assemblée nationale
00:42:47 ne permettra pas à l'exécutif d'éteindre l'incendie.
00:42:51 Sauf surprise, les motions de censure débattues cet après-midi
00:42:54 seront rejetées, le gouvernement ne tombera pas,
00:42:56 et le texte devrait être adopté ainsi.
00:42:59 On reviendra donc à notre point de départ, Romain,
00:43:01 et à cette crainte d'un mouvement qui s'est donc radicalisé
00:43:04 et qui peut s'inscrire aujourd'hui dans la durée.
00:43:06 Justement, cette violence, si elle s'inscrit dans la durée,
00:43:10 Florian, est-ce qu'elle pourrait faire reculer le gouvernement
00:43:13 en clair ? Est-ce qu'il peut y avoir une prime à la violence ?
00:43:16 Je serais tenté, Romain, de vous dire non.
00:43:18 Non, la violence ne paie jamais en politique, mais j'aurais tort.
00:43:22 J'aurais tort, car récemment, la violence, malheureusement, a payé.
00:43:25 En 2018, les manifestations de Gilets jaunes avaient été,
00:43:28 à Paris notamment, émaillées de violence.
00:43:30 On avait vu ces images qui sont juste derrière moi.
00:43:33 L'Arc de Triomphe avait été saccagé,
00:43:35 l'avenue des Champs-Élysées défigurée,
00:43:37 bon nombre de ministères attaqués.
00:43:39 A l'époque, ces manifestations étaient bien moins importantes
00:43:42 que celles qui se font aujourd'hui,
00:43:43 que ne l'ont été les défilés syndicaux
00:43:46 contre la réforme des retraites, bien moins importantes,
00:43:48 mais bien plus payantes, puisque le gouvernement,
00:43:51 pour répondre au mouvement, avait décidé de débloquer
00:43:54 une enveloppe de 17 milliards d'euros,
00:43:57 tout comme les 17 milliards d'euros de déficit
00:44:00 du système des retraites annoncé pour 2030.
00:44:03 Souhaitons que la violence, aujourd'hui, bien évidemment, Romain,
00:44:06 ne prime pas, mais lorsqu'on en a un jour répondu
00:44:08 à l'appel de la violence pour éteindre un conflit social,
00:44:11 il ne faut pas s'étonner, aujourd'hui,
00:44:13 que ce procédé soit utilisé de nouveau contre soi,
00:44:16 et en l'occurrence, aujourd'hui, par ces militants radicalisés
00:44:19 contre le gouvernement.
00:44:21 Florian Tardif avec nous, merci Florian.
00:44:23 Jordan Bardella sera l'invité de Laurence Ferrari,
00:44:25 8h15, soyez là si vous le pouvez.
00:44:27 8h30, autre rendez-vous politique,
00:44:29 on sera avec le député LR, Pierre-Henri Dumont.
00:44:32 Il nous dira s'il votera pour ou contre la motion de censure.
00:44:37 8h30, autre rendez-vous politique.
00:44:40 Allez, la musique tout de suite.
00:44:41 La musique avec Louis Bertignac, ce matin,
00:44:53 pour présenter son nouvel album, il dévoile le titre,
00:44:56 "Le film de ma vie", accompagné d'un clip
00:44:59 qui retrace sa carrière et ses années
00:45:01 aux côtés du groupe Téléphone. Profitez.
00:45:03 Et l'album blanc dans mes oreilles,
00:45:08 tout le week-end.
00:45:11 J'gratte, pour que les filles me regardent,
00:45:17 ça me fait redoubler la terminale,
00:45:21 et Jean-Louis me dit "joue pas trop mal".
00:45:24 Aucun regret, c'est le film de ma vie,
00:45:29 un peu rebarré, c'est le film de ma vie,
00:45:33 parfois élargué, dans le film de ma vie.
00:45:36 Le bac, pour faire plaisir à mon père,
00:45:41 fac de médecine, c'est la galère,
00:45:45 je vais jouer du rock, m'rouler par terre,
00:45:49 hey baby, hey,
00:45:53 pendant que les potes fumaient la terre.
00:45:58 C'était votre programme avec Imola,
00:46:00 fabricant de canapés et fauteuils de relaxation.
00:46:03 -Le Temps, Alexandra Blanc, tout de suite.
00:46:09 -Alexandra Blanc, le Temps, avec vous,
00:46:21 il y a encore de nombreux brouillards ce matin.
00:46:23 -Oui, beaucoup de brouillards, un temps très brumant en cause.
00:46:26 L'anticyclone des Açores a tendance à plaquer l'humidité
00:46:29 dans les basses couches.
00:46:31 Conséquence, un temps très brumeux ce matin,
00:46:33 notamment à Charleville-Mézières,
00:46:35 avec une visibilité de seulement 100 m.
00:46:37 Du brouillard également à Auxerre, dans l'Ionne,
00:46:39 ou encore du côté de Saint-Dizier,
00:46:41 avec 800 m de visibilité,
00:46:43 avec un temps très nuageux sur les régions du Nord.
00:46:45 On retrouve cette humidité bloquée par l'anticyclone des Açores.
00:46:48 Conséquence, visibilité réduite,
00:46:50 notamment le long de la Garonne,
00:46:52 ou encore en remontant vers le centre,
00:46:55 on retrouve également un temps un peu brumeux
00:46:57 entre la Côte d'Azur et la Corse,
00:46:59 et toujours un temps très nuageux près des Côtes de la Manche.
00:47:02 Dans l'après-midi, une France coupée en deux.
00:47:04 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du beau temps.
00:47:06 Sur les régions du Nord, les nuages vont gagner du terrain
00:47:08 entre le nord du bassin parisien, l'extrême nord du pays,
00:47:11 ou encore en allant près des Côtes de la Manche,
00:47:13 sur le Calvados, ou encore pour le département de la Seine-Maritime.
00:47:16 A noter également un peu de vent en basse-vallée du Rhône.
00:47:19 Et si vous êtes du côté de la Corse, attention,
00:47:21 retour de l'instabilité en cette journée de lundi.
00:47:24 Donc France coupée en deux, mais temps plutôt calme.
00:47:26 Les températures restent hivernales ce matin,
00:47:29 à la faveur d'un ciel dégagé, il fait froid.
00:47:31 3 degrés en moyenne pour le sud-ouest, 4 degrés à Paris,
00:47:34 1 degré du côté de Reims seulement,
00:47:36 ou encore 5 degrés entre Lyon et Clermont-Ferrand.
00:47:38 Et puis dans l'après-midi, les températures remontent.
00:47:40 C'est très fréquent à cette amplitude thermique,
00:47:42 à cette période de l'année.
00:47:44 Froid le matin, les grandes douceurs l'après-midi,
00:47:46 14 degrés en moyenne à Paris, vous aurez 15 degrés à La Rochelle,
00:47:49 18 degrés en allant vers le Pays Basque,
00:47:52 15 degrés entre Lyon et Clermont-Ferrand,
00:47:53 et localement jusqu'à 20 degrés du côté de Perpignan.
00:47:56 La suite du programme, petite faiblesse de l'anticyclone
00:47:59 pour le milieu de semaine.
00:48:01 Mardi, ça ira avec une petite perturbation
00:48:03 qui ne devrait pas vraiment dégrader les régions du nord.
00:48:05 Mais en revanche, à partir de mercredi,
00:48:07 mercredi-jeudi, on retrouvera un temps très nuageux,
00:48:09 beaucoup de vent près des Côtes de la Manche,
00:48:11 et surtout de la pluie.
00:48:13 C'est plutôt une bonne nouvelle.
00:48:15 Côté température, la douceur va se maintenir au nord comme au sud.
00:48:18 C'était La Météo avec Pipal and Baby,
00:48:21 des crèches où les enfants apprennent en s'amusant.
00:48:25 -Vous regardez la matinale de CNews.
00:48:27 Merci d'être avec nous.
00:48:29 Il est 6h59 à la Une, ce matin.
00:48:31 Emmanuel Macron qui lance un appel à l'apaisement
00:48:34 à quelques heures du vote des motions de censure
00:48:36 à l'Assemblée nationale.
00:48:38 Journée politique sous très haute tension
00:48:40 qu'on va vivre ensemble sur CNews.
00:48:42 Florian Tardif est avec nous.
00:48:44 A tout de suite, Florian.
00:48:46 Les syndicalistes et des militants d'extrême gauche
00:48:48 organisent des blocages sporadiques
00:48:50 et des manifestations illégales
00:48:53 malgré les réquisitions.
00:48:54 Les poubelles ne sont toujours pas ramassées à Paris.
00:48:57 Thomas Bonnet sur place.
00:48:59 A tout de suite, Thomas.
00:49:01 Les épreuves de spécialité du bac,
00:49:03 aujourd'hui et demain.
00:49:05 Bon courage à tous les futurs bacheliers, on l'espère.
00:49:07 Est-ce que du personnel enseignant,
00:49:09 anti-réforme des retraites,
00:49:11 va en profiter pour désorganiser l'examen ?
00:49:13 Nos informations.
00:49:15 Une station-service ferme
00:49:17 tous les 3 à 4 jours en France.
00:49:19 Jamais la France n'en a compté aussi peu.
00:49:22 Avec Pierre Chasseret.
00:49:23 Emmanuel Macron s'est exprimé à quelques heures
00:49:27 du vote des motions de censure à l'Assemblée nationale.
00:49:29 Florian Tardif, dans un communiqué à l'agence France Presse,
00:49:32 le président de la République appelle à l'apaisement.
00:49:34 Que dit-il exactement ?
00:49:36 Oui, le président de la République a expliqué hier
00:49:38 à nos confrères de l'agence France Presse
00:49:40 qu'il souhaitait que la réforme des retraites, je le cite,
00:49:42 puisse aller au bout de son cheminement démocratique
00:49:45 dans le respect de tous, vous le voyez,
00:49:47 insistant sur le fait qu'il y ait eu plus de 170 heures
00:49:49 de débat au Parlement.
00:49:51 Le chef de l'État, qui je le précise ne s'est pas exprimé
00:49:52 depuis le déclenchement par Elisabeth Borne du 49.3
00:49:55 pour faire passer sa réforme des retraites,
00:49:57 estime en coulisses que la séquence
00:49:59 qui aura lieu cet après-midi aux Romains au Parlement
00:50:01 sera un vote pour ou contre son projet de loi.
00:50:04 Je parle bien évidemment des deux motions de censure
00:50:06 qui seront débattues à l'Assemblée nationale
00:50:08 permettant ainsi, espère-t-il, d'éviter le procès
00:50:10 qu'on lui fait aujourd'hui, d'un passage en force
00:50:12 de sa réforme. Pas sûr que cela suffise
00:50:14 à éteindre la colère sociale qui semble monter
00:50:16 dans le pays en ce moment.
00:50:18 Deux motions de censure ?
00:50:20 Deux motions de censure seront donc débattues
00:50:21 à l'Assemblée cet après-midi à partir de 16h.
00:50:23 Est-ce que le gouvernement peut être renversé ?
00:50:25 Alors concrètement, pour qu'une motion de censure
00:50:27 soit adoptée par les députés de l'Assemblée nationale,
00:50:29 il faut obtenir une majorité absolue
00:50:31 à l'Assemblée.
00:50:33 287 voix.
00:50:35 D'habitude c'est 289, mais il y a un tout petit peu moins
00:50:37 de députés en ce moment à l'Assemblée nationale,
00:50:39 d'où ce chiffre de 287 voix
00:50:41 qui sont nécessaires pour faire tomber
00:50:43 le gouvernement.
00:50:45 On va voir ensemble,
00:50:47 est-ce que ce chiffre peut être retenu
00:50:49 ou est-ce que ce chiffre peut être atteint concrètement ?
00:50:50 En ce moment, 262 voix sont d'ores et déjà inscrites
00:50:54 pour un vote pour.
00:50:56 Voix de la NUPES, du Rassemblement national,
00:50:59 de l'IOT et des députés non inscrits
00:51:01 qui sont au nombre de cinq.
00:51:03 Il manquerait donc 25 voix
00:51:05 pour que le gouvernement tombe.
00:51:07 On ne sait pas combien de députés
00:51:09 les Républicains vont voter
00:51:11 pour l'une des deux motions de censure,
00:51:13 mais vous l'avez compris,
00:51:15 si 25 députés les Républicains
00:51:18 cet après-midi votent
00:51:19 pour l'une des deux motions de censure,
00:51:21 le gouvernement tombe
00:51:23 et Elisabeth Borne devra présenter sa démission
00:51:25 au président de la République.
00:51:27 Florian Tardif, merci Florian.
00:51:29 Ce matin, Laurence Ferrari reçoit Jordan Bardella.
00:51:31 8h15, le président du Rassemblement national
00:51:33 invité de Laurence,
00:51:35 8h15 pour l'interview politique
00:51:37 et puis à 8h30, on sera avec le député
00:51:39 les Républicains du Pas-de-Calais,
00:51:41 Pierre-Henri Dumont.
00:51:43 Vous savez que les Républicains ont la clé
00:51:45 de ce vote des motions de censure.
00:51:47 S'ils votent ou non la motion de censure,
00:51:48 soyez là si vous le pouvez évidemment,
00:51:50 Pierre-Henri Dumont qui nous dira
00:51:52 s'ils votent ou pas la motion de censure
00:51:54 8h30 dans la matinale.
00:51:56 Des militants de gauche qui empêchent
00:51:58 le ramassage des poubelles à Paris.
00:52:00 Il y a déjà peu d'éboueurs réquisitionnés
00:52:02 qui ramassent les poubelles.
00:52:04 Il y a des militants qui empêchent
00:52:06 le ramassage des poubelles.
00:52:08 Ils se filment.
00:52:10 En fait, ils appellent à attacher
00:52:12 les poubelles les unes aux autres
00:52:14 avec un serflex en plastique pour, je cite,
00:52:16 "pour faciliter un système de sélection
00:52:18 de ces façons-là"
00:52:20 où ils expliquent comment faire.
00:52:22 Des poubelles qui débordent à Nantes,
00:52:25 à Rennes et également dans la capitale.
00:52:28 On le voit Thomas Bonnet
00:52:30 en direct du 14ème arrondissement de Paris.
00:52:32 Thomas, comment évolue la situation autour de vous
00:52:34 malgré les réquisitions,
00:52:36 les tas et les poubelles s'amoncèlent ?
00:52:38 Oui Romain, les habitants du 14ème arrondissement
00:52:45 se réveillent une nouvelle fois
00:52:46 avec énormément de poubelles sur les trottoirs.
00:52:48 C'est le cas notamment dans cette rue d'Alésia.
00:52:50 Vous le voyez, il y a seulement un petit passage
00:52:52 sur le trottoir pour se frayer un chemin.
00:52:55 On comprend évidemment, on découvre
00:52:57 que les ordures n'ont pas été ramassées
00:52:59 depuis un certain temps ici
00:53:01 dans cet arrondissement de la capitale.
00:53:03 Je parlais tout à l'heure avec des commerçants
00:53:05 qui essayent de prendre tout ça avec philosophie
00:53:07 mais ils sont évidemment consternés par la situation.
00:53:09 On a également vu un livreur
00:53:11 qui avait toutes les peines du monde
00:53:14 qui s'est mis à se frayer un chemin
00:53:15 entre les ordures.
00:53:17 Et puis les habitants eux aussi
00:53:19 sont évidemment consternés.
00:53:21 Ils en appellent à la mairie de Paris
00:53:23 un service minimum pour le ramassage des déchets.
00:53:25 Je vous propose de les écouter.
00:53:27 Moi personnellement, je suis scandalisé
00:53:29 qu'il n'y ait pas de continuité du service public.
00:53:32 Il me semble que c'est constitutionnel.
00:53:34 J'attends que la mairie s'active
00:53:37 pour régler ce problème
00:53:39 de sécurité et de salubrité publique.
00:53:43 Je trouve ça répugnant
00:53:44 et ça me scandalise que Paris soit aussi sale.
00:53:47 Il faut réquisitionner parce que c'est
00:53:49 trop plein de poubelles partout,
00:53:51 de rats partout la nuit,
00:53:53 de gens qui se servent
00:53:55 et du coup il y en a partout.
00:53:57 Que Mme Hidalgo fasse son travail de maire
00:53:59 et qu'elle réquisitionne
00:54:01 et qu'elle ne fasse pas de la politique
00:54:03 quand on est maire d'une aussi grande ville
00:54:05 et aussi belle ville.
00:54:07 A noter toutefois qu'on a vu
00:54:09 quelques bennes à ordures
00:54:12 sur les rues du 14ème arrondissement.
00:54:13 Il s'agit de sociétés privées
00:54:15 qui ont été missionnées spécialement
00:54:17 par des entreprises privées
00:54:19 tels que des restaurants
00:54:21 pour ramasser une partie seulement des déchets.
00:54:23 Merci beaucoup Thomas Bonnet
00:54:25 en direct du 14ème arrondissement
00:54:27 de la capitale dans le sud de Paris.
00:54:29 A partir d'aujourd'hui jusqu'à mercredi
00:54:31 ce sont les épreuves du Bac
00:54:33 pour près de 540 000 élèves.
00:54:35 Les spécialités,
00:54:37 elles compteront pour un tiers du résultat.
00:54:39 Ça risque d'être mouvementé
00:54:41 et peut être perturbé
00:54:42 notamment à cause d'une grève des surveillants
00:54:44 lancée par plusieurs syndicats enseignants
00:54:46 ajoutée à cela la grève des transports.
00:54:48 Bref, plusieurs étudiants, lycéens
00:54:50 craignent le blocage
00:54:52 voire l'annulation de leurs épreuves.
00:54:54 Sarah Varnier.
00:54:56 Cette année à cause des grèves
00:54:58 les élèves du baccalauréat
00:55:00 déjà stressés par l'examen
00:55:02 craignent de ne pas pouvoir passer
00:55:04 leurs épreuves de spécialité.
00:55:06 On est plutôt sur
00:55:08 d'éventuelles initiatives locales
00:55:10 pour les épreuves de spécialité
00:55:11 ou tels lycées.
00:55:13 On peut aussi imaginer
00:55:15 des épreuves qui se passent
00:55:17 en mode dégradé
00:55:19 c'est-à-dire qu'au lieu d'avoir
00:55:21 deux surveillants par salle
00:55:23 il ne pourrait y en avoir qu'un seul.
00:55:25 Lucas, 17 ans,
00:55:27 passe son épreuve de géopolitique
00:55:29 dans quelques heures
00:55:31 et redoute la série de grèves
00:55:33 qui pourraient le mettre en difficulté.
00:55:35 J'ai peur que les épreuves soient bloquées
00:55:37 par exemple avec des problèmes
00:55:39 pour x ou y raison
00:55:40 que les profs font grève
00:55:42 on ne va pas pouvoir passer le bac
00:55:44 parce qu'ils ne vont pas pouvoir nous surveiller.
00:55:46 De son côté, Marc, parent d'élève
00:55:48 fait de son mieux pour soutenir sa fille.
00:55:50 On va l'accompagner parce que
00:55:52 déjà on veut être sûr qu'elle va pouvoir rentrer tranquillement
00:55:54 sans qu'il y ait trop de problèmes
00:55:56 si jamais il y a un petit cafouillage à l'entrée
00:55:58 on veut être sûr qu'elle peut atteindre
00:56:00 sa salle d'examen
00:56:02 et puis au cas où il y aurait des problèmes
00:56:04 on ne sait pas trop comment ça va se passer.
00:56:06 De son côté,
00:56:08 il est certain que des dispositions nécessaires
00:56:09 seront prises pour permettre l'accès
00:56:11 des candidats au centre d'examen
00:56:13 alors que la grève des enseignants
00:56:15 devrait couvrir toute la période des épreuves de spécialité.
00:56:17 Voilà, les épreuves menacées
00:56:19 par des grèves
00:56:21 ou tout simplement des mouvements de colère.
00:56:23 Le ministère de l'Intérieur,
00:56:25 de l'Éducation
00:56:27 a dit qu'il avait mobilisé
00:56:29 plus d'enseignants
00:56:31 qu'il en fallait dans chaque établissement
00:56:33 dans chaque centre d'examen
00:56:35 on espère que ça va bien se passer
00:56:37 dans les deux terminales en tout cas.
00:56:38 Allez le sport tout de suite !
00:56:40 Votre programme en équipe
00:56:42 avec les pros de maxouti.com
00:56:44 Maisons, bricolages, équipements jardinage
00:56:46 Maxouti.com
00:56:48 Ce résultat de Ligue 1
00:56:51 l'OM sort du piège Raymois
00:56:53 Les Marseillais sont imposés 2 buts à 1
00:56:55 grâce à un doublé d'Alexis Sanchez
00:56:57 Marseille signe une 8ème victoire consécutive
00:56:59 à l'extérieur
00:57:01 et retrouve sa deuxième place au classement
00:57:03 à 7 points du Paris Saint-Germain.
00:57:06 C'était votre programme en équipe
00:57:07 avec les pros de maxouti.com
00:57:09 Maisons, bricolages, équipements jardinage
00:57:11 Maxouti.com
00:57:13 C'est Newsy, il est 7h08
00:57:15 restez bien avec nous
00:57:17 journée, semaine sous haute tension
00:57:19 forte tension politique
00:57:21 il y a des risques de violence
00:57:23 il y a des militants très politisés
00:57:26 qui incendient les poubelles
00:57:29 créent des violences
00:57:31 suscitent des hausses de la vie
00:57:34 des rixes, des échauffourées
00:57:35 parfois avec les forces de l'ordre
00:57:37 On sera dans un instant avec
00:57:39 Jean-Christophe Couvy
00:57:41 secrétaire national Unité SGP Police
00:57:43 il est avec nous ce matin
00:57:45 à tout de suite et bon réveil à tous
00:57:47 Merci d'être avec nous
00:57:51 Jean-Christophe Couvy
00:57:53 secrétaire national Unité SGP Police
00:57:55 merci d'être en direct ce matin
00:57:57 les prochains jours risquent d'être très tendus
00:57:59 il y a des actions violentes
00:58:01 souvent illégales
00:58:03 contre la réforme des retraites
00:58:04 déjà globalement
00:58:06 comment est-ce que vous appréhendez
00:58:08 la situation ?
00:58:10 Quelle est votre vision
00:58:12 et qu'est-ce que vous voyez
00:58:14 au vu de ce que vous savez
00:58:16 des informations qui vous remontent
00:58:18 du renseignement ?
00:58:20 Qu'est-ce que vous savez
00:58:22 de ce qui va se passer
00:58:24 ces prochaines heures, ces prochains jours ?
00:58:26 Oui bonjour
00:58:28 effectivement on essaie d'avoir
00:58:30 des renseignements
00:58:32 parce que les petits mouvements
00:58:33 qu'on voit, je scinde en deux
00:58:35 il y a les manifestants
00:58:37 qui sont contre la réforme des retraites
00:58:39 qui eux sont beaucoup plus structurés
00:58:41 on suit par exemple jeudi
00:58:43 il y a une grande manifestation aussi
00:58:45 qui est appelée
00:58:47 donc qui va être encadrée
00:58:49 par les syndicalistes
00:58:51 et à côté de ça on voit des petits groupes
00:58:53 très mobiles qui se forment
00:58:55 plutôt ultra gauche
00:58:57 avec des petits réseaux
00:58:59 téléphoniques, des réseaux sociaux
00:59:01 qui sont un flash mob
00:59:02 c'est-à-dire que se donner
00:59:04 une heure et un endroit
00:59:06 et se regrouper le plus possible
00:59:08 et là-dessus ils sont très efficaces
00:59:10 donc c'est très gazeux
00:59:12 c'est très compliqué d'avoir un point de chute
00:59:14 de savoir qui sont les leaders
00:59:16 parce que c'est pas du tout la verticalité
00:59:18 c'est l'horizontalité
00:59:20 l'ultra droite c'est plutôt vertical
00:59:22 avec des leaders
00:59:24 avec des lieutenants
00:59:26 et souvent en association
00:59:28 et l'ultra gauche
00:59:30 c'est des groupes de trois jours
00:59:31 c'est-à-dire des groupes
00:59:33 d'une centaine de manifestants
00:59:35 qui se mettent dans des endroits
00:59:37 qui brûlent les poubelles
00:59:39 qui forment des barricades
00:59:41 et qui veulent vraiment
00:59:43 l'affrontement avec la police
00:59:45 Oui parce qu'à quelques-uns
00:59:47 ils peuvent, en toute illégalité évidemment
00:59:49 bloquer une route
00:59:51 incendier comme vous le dites
00:59:53 des poubelles, créer des violences
00:59:55 Quel est le profil de ces casseurs
00:59:57 et de ces militants d'extrême gauche ?
00:59:59 Je trouve justement des personnes interpellées
01:00:00 plutôt des personnes jeunes
01:00:02 des personnes jeunes
01:00:04 donc politisées quand même
01:00:06 des étudiants
01:00:08 ils ont tous un travail quand même
01:00:10 il n'y a pas beaucoup de chômeurs là-dedans
01:00:12 et en fait c'est une population très hétérogène
01:00:14 le point commun c'est que
01:00:16 ils sont quand même issus
01:00:18 entre guillemets de bonnes familles
01:00:20 c'est des gens qui ont un idéal politique
01:00:22 qui leur est propre
01:00:24 et donc à travers la violence
01:00:26 ils veulent l'imposer
01:00:28 je fais bien la différence entre
01:00:29 les manifestants français
01:00:31 les millions de manifestants qu'on a vus dans les rues
01:00:33 ces deux derniers mois
01:00:35 et ces petits groupes ultramobiles
01:00:37 qui sont très radicalisés
01:00:39 et ce qu'il ne faudrait pas justement
01:00:41 c'est que les manifestants tombent dans cette violence
01:00:43 en disant que la violence
01:00:45 est la seule façon d'être entendu
01:00:47 par un gouvernement en fait
01:00:49 il ne faut surtout pas tomber là-dedans
01:00:51 C'est très intéressant ce que vous nous dites là
01:00:53 c'est que les militants d'extrême gauche
01:00:55 qui s'habillent en noir
01:00:57 qui incendient des poubelles
01:00:58 ne sont pas
01:01:00 des précaires, des chômeurs
01:01:02 ou des travailleurs proches de la retraite
01:01:04 des salariés proches de la retraite
01:01:06 étudiants qui ont un travail
01:01:08 et issus de bonnes familles
01:01:10 qui veulent connaître le frisson
01:01:12 de la révolution
01:01:14 Oui en fait ils ont besoin
01:01:16 de repères si vous voulez
01:01:18 nous dans notre jeunesse
01:01:20 on a connu le bloc communiste
01:01:22 contre la démocratie
01:01:24 et là aujourd'hui
01:01:26 on a eu des gens qui sont
01:01:27 qui veulent se créer
01:01:29 leur mouvement politique
01:01:31 et en fait on le voit bien
01:01:33 quand on voit
01:01:35 après les étudiants
01:01:37 ils font science sociale, sociologie, psycho
01:01:39 c'est la création artistique
01:01:41 il y a des gens qui travaillent un peu dans le spectacle
01:01:43 et en même temps c'est assez intellectualisé
01:01:45 c'est vraiment
01:01:47 c'est hétéroclite
01:01:49 mais en même temps
01:01:51 une population qui est particulière
01:01:53 et qui est très au fait de la politique
01:01:55 et qui est très au fait de la politique
01:01:56 et qui est très au fait de la politique
01:01:58 et qui est très au fait de la politique
01:02:00 et qui est très au fait de la politique
01:02:02 et qui est très au fait de la politique
01:02:04 et qui est très au fait de la politique
01:02:06 et qui est très au fait de la politique
01:02:08 et qui est très au fait de la politique
01:02:10 et qui est très au fait de la politique
01:02:12 et qui est très au fait de la politique
01:02:14 et qui est très au fait de la politique
01:02:16 et qui est très au fait de la politique
01:02:18 et qui est très au fait de la politique
01:02:20 et qui est très au fait de la politique
01:02:22 et qui est très au fait de la politique
01:02:24 et qui est très au fait de la politique
01:02:25 et qui est très au fait de la politique
01:02:27 et qui est très au fait de la politique
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01:02:31 et qui est très au fait de la politique
01:02:33 et qui est très au fait de la politique
01:02:35 et qui est très au fait de la politique
01:02:37 et qui est très au fait de la politique
01:02:39 et qui est très au fait de la politique
01:02:41 et qui est très au fait de la politique
01:02:43 et qui est très au fait de la politique
01:02:45 et qui est très au fait de la politique
01:02:47 et qui est très au fait de la politique
01:02:49 et qui est très au fait de la politique
01:02:51 et qui est très au fait de la politique
01:02:53 et qui est très au fait de la politique
01:02:54 et qui est très au fait de la politique
01:02:56 et qui est très au fait de la politique
01:02:58 et qui est très au fait de la politique
01:03:00 et qui est très au fait de la politique
01:03:02 et qui est très au fait de la politique
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01:03:06 et qui est très au fait de la politique
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01:03:43 et qui est très au fait de la politique
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01:08:27 et qui est très au fait de la politique
01:08:29 et qui est très au fait de la politique
01:08:31 et qui est très au fait de la politique
01:08:33 et qui est très au fait de la politique
01:08:35 et qui est très au fait de la politique
01:08:37 et qui est très au fait de la politique
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01:08:44 et qui est très au fait de la politique
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01:09:00 et qui est très au fait de la politique
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01:09:04 et qui est très au fait de la politique
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01:09:31 et qui est très au fait de la politique
01:09:33 et qui est très au fait de la politique
01:09:35 et qui est très au fait de la politique
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01:10:25 et qui est très au fait de la politique
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01:10:44 et qui est très au fait de la politique
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01:11:33 et qui est très au fait de la politique
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01:14:13 et qui est très au fait de la politique
01:14:15 et qui est très au fait de la politique
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01:14:25 et qui est très au fait de la politique
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01:14:30 et qui est très au fait de la politique
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01:15:01 et qui est très au fait de la politique
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01:16:50 et qui est très au fait de la politique
01:16:52 et qui est très au fait de la politique
01:16:54 et qui est très au fait de la politique
01:16:55 A partir de 16h, je vous rappelle que les deux motions
01:16:57 déposées par l'IOT et par l'ERN
01:16:59 seront débattues et votées à l'Assemblée Nationale
01:17:01 Alors si elles sont rejetées, la réforme des retraites
01:17:03 sera définitivement adoptée
01:17:05 En revanche, si elles sont votées
01:17:07 même si ce scénario semble moins probable
01:17:09 la Première Ministre devra présenter
01:17:11 la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron
01:17:13 Rendez-vous politique, 8h15
01:17:15 Laurence Ferrari reçoit ce matin Jordan Bardella
01:17:17 le président du RN
01:17:19 invité de Laurence Ferrari, 8h15
01:17:21 Et puis à 8h30, Pierre-Henri Dumont
01:17:23 le député Les Républicains, Pierre-Henri Dumont
01:17:24 il nous dira s'il compte voter ou pas
01:17:26 la motion de censure
01:17:28 Réponse à 8h30
01:17:30 Vous savez que ce sont les députés Les Républicains
01:17:32 qui ont la clé du scrutin, comme on dit
01:17:34 Opération péage gratuit
01:17:36 C'était sur l'autoroute A13 ces dernières heures
01:17:38 Oui, à Bûchelet, dans les Yvelines
01:17:40 des manifestants levaient les barrières du péage
01:17:42 rendant le passage des automobilistes gratuit
01:17:44 Une manière de protester contre la réforme des retraites
01:17:46 Et une opération similaire
01:17:48 était organisée à Saint-Lys, dans l'Oise
01:17:51 L'extrême-gauche cherche à bloquer les facultés
01:17:52 et à enroler des étudiants
01:17:54 Écoutez ce que nous disait Rémi Perra
01:17:56 délégué national UNI
01:17:58 un syndicat étudiant de droite
01:18:00 Il était sur notre plateau à 6h45
01:18:02 Il y a un deux poids deux mesures
01:18:04 qui est insupportable
01:18:06 C'est-à-dire qu'à l'UNI
01:18:08 on essaie de mettre en place des conférences
01:18:10 dans les universités
01:18:12 on se les fait annuler sous pression de l'extrême-gauche
01:18:14 et par contre, eux peuvent mettre la pagaille
01:18:16 foutre le feu et personne ne leur dit rien
01:18:18 qu'ils considèrent qu'il est légitime
01:18:20 de frapper quelqu'un
01:18:21 qui n'a pas les mêmes idées
01:18:23 alors encore pire si on se revendique de droite
01:18:25 alors là c'est une catastrophe pour nous
01:18:27 pour les professeurs aussi
01:18:29 c'est-à-dire qu'on peut frapper un professeur
01:18:31 on peut menacer un professeur
01:18:33 qui tient des propos dans ses cours
01:18:35 qui ne reflèterait pas les opinions
01:18:37 ou auc d'une minorité agissante
01:18:39 Et comme tous les matins
01:18:41 on vous consulte dans la matinale
01:18:43 vous le savez, on vous donne la parole
01:18:45 et ce matin on vous pose cette question
01:18:47 Est-ce que vous craignez un blocage
01:18:49 du pays ?
01:18:50 Ecoutez vos réponses, c'est votre avis
01:18:52 Moi en tant qu'étudiant
01:18:54 je ne pourrais plus aller en cours
01:18:56 mais en même temps, étant donné
01:18:58 que ce serait une réaction normale
01:19:00 je ne la crains pas vraiment
01:19:02 et je pense que ce serait juste normal
01:19:04 que ça arrive
01:19:06 Ça va impacter notre quotidien
01:19:08 pour les métros, je vois les poubelles
01:19:10 dans la rue, etc.
01:19:12 mais en même temps c'est quelque chose
01:19:14 que je comprends
01:19:16 Je pense qu'il va y avoir
01:19:18 des gens un peu craintifs
01:19:19 On est en direct avec Mathieu Lefebvre
01:19:21 Député Renaissance du Val-de-Marne
01:19:23 Bonjour Mathieu Lefebvre
01:19:25 Merci d'être en direct avec nous
01:19:27 dans la matinale CNews
01:19:29 Député Renaissance, les motions de censure
01:19:31 vont être soumises au vote cet après-midi
01:19:33 Déjà, dans quel état d'esprit êtes-vous ce matin ?
01:19:35 Moi ce matin j'ai envie de dénoncer
01:19:37 la grande collusion des extrêmes
01:19:39 qui vont très certainement voter ensemble
01:19:41 la censure de ce gouvernement
01:19:43 et dont le seul projet finalement
01:19:45 c'est le chaos
01:19:47 C'est quelque chose qu'on dit très peu
01:19:48 mais où est passée la gauche
01:19:50 du 21 avril 2002
01:19:52 qui appelait à faire barrage
01:19:54 contre Jean-Marie Le Pen ?
01:19:56 C'est cette même gauche qui aujourd'hui
01:19:58 va associer ses voix à celles de Marine Le Pen
01:20:00 pour faire tomber le gouvernement
01:20:02 Qu'est-ce qui est arrivé aux Républicains
01:20:04 qui, il y a quelques mois à peine
01:20:06 proposaient la retraite à 65 ans
01:20:08 et qui aujourd'hui vont s'allier
01:20:10 à Marine Le Pen et à Mathilde Panot
01:20:12 pour renverser un gouvernement
01:20:14 qui propose ce projet
01:20:16 et qui est pour eux-mêmes proposé ?
01:20:17 Qu'est-ce qui est arrivé à Charles de Courson
01:20:19 ce député centriste
01:20:21 avec qui j'ai commencé à travailler
01:20:23 qui il y a 10 ans était
01:20:25 européen, libéral, modéré
01:20:27 et qui aujourd'hui n'a qu'un seul projet
01:20:29 faire tomber le gouvernement ?
01:20:31 Mathieu Lefèvre, cette question je vous la pose
01:20:33 Qu'est-ce qui est arrivé en 6 mois ?
01:20:35 Pourquoi est-ce que le gouvernement
01:20:37 suscite autant de colère ?
01:20:39 Pourquoi est-ce qu'il y a effectivement
01:20:41 des députés LR
01:20:43 qui veulent renverser le gouvernement ?
01:20:45 Cette question je vous la pose
01:20:46 Posez-la vous
01:20:48 en tant que député Renaissance
01:20:50 Nous on est cohérent
01:20:52 M. Désarmes, nous on a proposé
01:20:54 cette réforme pendant la campagne présidentielle
01:20:56 pendant les campagnes législatives
01:20:58 On est cohérent par rapport
01:21:00 à notre parcours politique
01:21:02 On est aujourd'hui le dernier camp
01:21:04 de la responsabilité
01:21:06 Mais cette question il faut la poser aux LR
01:21:08 Il faut leur demander pourquoi ils proposaient
01:21:10 65 ans il y a 6 mois ?
01:21:12 Pourquoi Charles de Courson
01:21:14 et leur proposer en 2010 ?
01:21:15 Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:21:17 Qui est-ce qui a bien pu changer ?
01:21:19 Pour répondre directement à votre question
01:21:21 Oui c'est une réforme difficile
01:21:23 C'est une réforme d'effort
01:21:25 Mais la question c'est également
01:21:27 Qu'est-ce que vous viendriez nous dire
01:21:29 dans 10 ou 15 ans
01:21:31 si par exemple on ne pouvait plus
01:21:33 verser les pensions de nos aînés ?
01:21:35 Vous nous diriez "Pendant le second
01:21:37 quinquennat Macron ils n'ont pas fait
01:21:39 grand chose, ils n'ont même pas été
01:21:41 capables de réformer nos pensions
01:21:43 et de ce point de vue le 49-3
01:21:44 était un outil nécessaire pour faire
01:21:46 passer une réforme indispensable
01:21:48 dans le contexte politique que nous connaissons
01:21:50 Mais admettons que cette réforme soit
01:21:52 indispensable, partons de ce postulat
01:21:54 Qu'est-ce qui ne marche pas ?
01:21:56 Qu'est-ce que vous changeriez
01:21:58 dans la préparation de cette réforme ?
01:22:00 Et dans la présentation ?
01:22:02 On peut réécrire l'histoire
01:22:04 On peut se dire qu'on n'a pas tout bien fait
01:22:06 et j'en prends ma part comme
01:22:08 n'importe quel membre de la majorité
01:22:10 Mais on a fait face aussi à une campagne
01:22:12 de réformation massive
01:22:13 Quand par exemple de la droite à la gauche
01:22:15 on nous dit qu'il n'y a pas de problème
01:22:17 démographique, quand on nous dit qu'il n'y a
01:22:19 pas de problème budgétaire, on ne se rend
01:22:21 pas compte qu'il y avait 12 millions de
01:22:23 pensions à servir en l'an 2000 et qu'il y en a
01:22:25 aujourd'hui 20 millions, quand la vérité
01:22:27 dans le débat public n'est plus qu'une option
01:22:29 quand on se dit que l'ensemble de nos
01:22:31 voisins européens partent à 65, à 67 ans
01:22:33 mais que chez nous il y aurait un micro-climat
01:22:35 en France on pourrait continuer à partir
01:22:37 à 62 ans, on voit bien que le débat
01:22:39 démocratique n'est pas partie
01:22:41 sur de bonnes bases dans cette réforme
01:22:42 donc moi je crois qu'il faut continuer
01:22:44 à faire preuve de responsabilité
01:22:46 et je crois surtout qu'il n'y a pas
01:22:48 d'alternative aujourd'hui à cette réforme
01:22:50 Quelles sont les alternatives qu'on a
01:22:52 pu voir dans le débat ? On a vu la gauche
01:22:54 qui proposait de taxer, taxer et taxer
01:22:56 et on a vu l'extrême droite qui était
01:22:58 un passager clandestin du débat public
01:23:00 l'extrême droite s'est contentée de
01:23:02 absolument rien proposer, il y a
01:23:04 aujourd'hui un camp de la responsabilité
01:23:06 qui assume l'impopularité de cette
01:23:08 réforme et qui assume de le faire
01:23:10 parce qu'elle veut sauver le modèle
01:23:11 social français, le modèle de retraite
01:23:13 par répartition. Comment est-ce que
01:23:15 vous allez faire pour retisser le lien
01:23:17 avec les français comme on dit joliment
01:23:19 c'est en tout cas ce sont les mots de
01:23:21 Doror Berger la patronne des députés
01:23:23 Renaissance qui dit qu'il va falloir
01:23:25 retisser le lien avec les français
01:23:27 Il faut évidemment retisser le lien
01:23:29 c'est une bonne expression parce que
01:23:31 ce lien il est vraisemblablement un
01:23:33 petit peu abîmé, il faut retisser le lien
01:23:35 en étant plus près des préoccupations
01:23:37 des français, il faut avoir des
01:23:39 réponses précises et des réponses
01:23:40 concrètes qui ont un impact sur la vie
01:23:42 des gens, je crois que le projet de loi
01:23:44 de travail que présentera le ministre du
01:23:46 travail permettra d'y répondre. Quand
01:23:48 Gabriel Attal par exemple propose aux
01:23:50 agents publics de ne travailler que
01:23:52 quatre jours par semaine pour mieux
01:23:54 s'organiser, pour avoir une vie de
01:23:56 famille plus importante, plus présente
01:23:58 tout au long de la semaine, je crois
01:24:00 que ce sont là des réponses que nous
01:24:02 devons pouvoir continuer à apporter
01:24:04 mais en politique responsable sans
01:24:06 promettre des vieilles lunes aux
01:24:08 gens.
01:24:09 Merci beaucoup Mathieu Lefebvre,
01:24:10 député Renaissance du Val-de-Marne.
01:24:12 Merci d'avoir été avec nous en direct
01:24:14 dans la matinale de CNews.
01:24:16 Merci beaucoup.
01:24:18 7h41, restez bien avec nous sur
01:24:20 CNews, dans un instant on va parler
01:24:22 de l'inflation, de l'augmentation des
01:24:24 prix, qu'il y a des conséquences sur
01:24:26 nos achats, forcément une toute
01:24:28 nouvelle étude qui vient de sortir nous
01:24:30 dit qu'on achète moins de produits.
01:24:32 Le détail avec Lomique Guillot, à tout
01:24:34 de suite.
01:24:36 C'est CNews, il est 8h moins le quart,
01:24:37 bienvenue à tous, merci d'être avec
01:24:39 nous, on va parler inflation, on va
01:24:41 parler consommation, ça sera juste
01:24:43 après le Point Info avec Chana Lusso.
01:24:45 Emmanuel Macron appelle à
01:24:48 l'apaisement à la veille d'une journée
01:24:50 décisive, le président de la République
01:24:52 a dit hier soir souhaiter que le
01:24:54 projet de loi de la réforme des
01:24:56 retraites puisse aller au bout de son
01:24:58 cheminement démocratique.
01:25:00 A partir de 16h, je rappelle que les
01:25:02 deux motions déposées par Liot et par
01:25:05 le président de la République sont
01:25:06 en cours de débat.
01:25:08 Top départ des premières épreuves du
01:25:10 baccalauréat et elles pourraient être
01:25:12 perturbées par une grève des
01:25:14 surveillants lancée par plusieurs
01:25:16 syndicats enseignants.
01:25:18 A partir d'aujourd'hui jusqu'à
01:25:20 mercredi, 540 000 élèves de
01:25:22 terminal vont plancher sur les
01:25:24 épreuves de spécialité et des
01:25:26 dispositions nécessaires seront
01:25:28 prises par le ministère pour
01:25:30 permettre l'accès des élèves au
01:25:32 centre d'examen.
01:25:34 En ce qui concerne l'UBS, que ce
01:25:35 soit la Banque Centrale Européenne
01:25:37 ou le Trésor Américain, les
01:25:39 réactions sont rassurantes.
01:25:41 Les banques centrales les plus
01:25:43 puissantes du monde ont annoncé
01:25:45 cette nuit une action coordonnée
01:25:47 pour améliorer l'accès à l'argent
01:25:49 et rassurer les marchés.
01:25:51 L'inflation, l'augmentation des
01:25:53 prix, cette information qui tombe
01:25:55 à l'instant.
01:25:57 La Banque de France attend un pic
01:25:59 d'inflation vers la fin du premier
01:26:01 semestre.
01:26:03 - Beaucoup de Français n'ont pas
01:26:04 le choix, sont obligés avec cette
01:26:06 inflation de réduire leurs achats
01:26:08 et vous nous dites ce matin qu'on
01:26:10 le constate tous les jours aux
01:26:12 caisses des supermarchés.
01:26:14 - En effet Romain, quand on regarde
01:26:16 les chiffres de vente, ils sont en
01:26:18 net recul sur un an et encore plus
01:26:20 sur un mois selon les tout derniers
01:26:22 relevés de l'institut Nielsen IQ
01:26:24 qui observent les ventes dans la
01:26:26 grande distribution notamment.
01:26:28 On parle là de vente en volume,
01:26:30 c'est-à-dire le nombre de produits
01:26:32 achetés en France est en recul
01:26:33 de 6% sur un an.
01:26:35 Les achats en grande surface et
01:26:37 supermarchés sont en recul de 3%
01:26:39 sur un an à fin février.
01:26:41 Le problème c'est qu'il y a des
01:26:43 achats incontournables,
01:26:45 incompressibles et en premier
01:26:47 lieu l'alimentation.
01:26:49 Avec l'inflation, les Français font
01:26:51 des arbitrages sur ce qu'ils mettent
01:26:53 dans leur assiette et ils achètent
01:26:55 moins de produits superflus.
01:26:57 Les ventes de vin, c'est classé
01:26:59 dans l'alimentation mais ce n'est
01:27:01 pas le cas.
01:27:02 Le prix de la nourriture est en
01:27:04 recul de 6% sur ce rayon et ça
01:27:06 s'accélère mois après mois.
01:27:08 Sur le reste de l'alimentation,
01:27:10 on réduit aussi nos achats,
01:27:12 les Français réduisent leurs achats ?
01:27:14 Oui, en fait on le voit absolument
01:27:16 sur tous les rayons, notamment les
01:27:18 rayons où les produits sont les plus
01:27:20 chers. On peut parler de la
01:27:22 boucherie, de la poissonnerie, du
01:27:24 fromage à la coupe, tous les
01:27:26 produits frais dits traditionnels,
01:27:28 là c'est en recul de 10% sur un
01:27:30 an, la baisse en volume sur un an,
01:27:31 les consommateurs se reportent
01:27:33 plutôt sur les produits dits de
01:27:35 grande consommation, les produits
01:27:37 essentiels, les pâtes, le riz, les
01:27:39 premiers prix, là la baisse est bien
01:27:41 plus faible, seulement -0,2%, mais à
01:27:43 nouveau avec encore une accélération
01:27:45 sur le dernier mois.
01:27:47 Et pour les autres produits ?
01:27:49 Alors là, on sent nettement l'effet
01:27:51 des arbitrages que font les Français.
01:27:53 Pour tout le non-alimentaire, les
01:27:55 ventes sont en recul de 11% sur un
01:27:57 an et c'est encore plus marqué en
01:27:59 particulier. Là, on a un recul de
01:28:00 10% pour tout le textile, donc les
01:28:02 vêtements, 12% pour les loisirs, les
01:28:04 jeux, les jouets, le sport et puis
01:28:06 également les livres par exemple, et
01:28:08 l'équipement de la maison, tout ce
01:28:10 qui est vaisselle, électroménager,
01:28:12 produits de décoration, là c'est
01:28:14 carrément 15% de recul en un mois.
01:28:16 Nielsen IQ évalue à 13 millions le
01:28:18 nombre de ménages français qui sont
01:28:20 fragilisés par l'inflation, 13
01:28:22 millions auxquels il faut ajouter
01:28:24 3 millions de Français qui étaient
01:28:26 déjà en situation précaire avant la
01:28:28 réforme des retraites.
01:28:29 On peut parier que ce sont en
01:28:31 réalité bien plus de Français que
01:28:33 ça qui sont désormais inquiets,
01:28:35 voire très inquiets quand ils font
01:28:37 leurs courses.
01:28:39 Le Mic, Guillaume, merci beaucoup.
01:28:41 Restez bien avec nous dans un instant.
01:28:43 La crise politique autour de la
01:28:45 réforme des retraites, on en parle
01:28:47 avec vous, Paul Sujit.
01:28:49 La crise autour de la réforme des
01:28:51 retraites, est-ce que c'est de la
01:28:53 faute de la droite ? La réponse de
01:28:55 Paul Sujit dans un instant, à tout
01:28:57 de suite.
01:28:58 Bonjour Paul.
01:28:59 Bonjour Romain.
01:29:00 Journaliste au Figaro, on va parler
01:29:01 évidemment de la situation politique
01:29:03 et de la colère dans la rue qui ne
01:29:05 faiblit pas.
01:29:07 Depuis l'activation du 49.3 par la
01:29:09 Première ministre, les opposants à
01:29:11 la réforme des retraites continuent
01:29:13 à manifester.
01:29:15 Ce week-end encore, ça a dégénéré
01:29:16 puisqu'il y a eu des tensions et
01:29:18 des interpellations.
01:29:19 Ça vous fait réagir, Paul ?
01:29:20 Oui Romain, ça me fait réagir parce
01:29:21 que c'est devenu d'abord d'une
01:29:23 banalité triste au point qu'on a
01:29:24 presque des remords à l'idée d'en
01:29:26 avoir.
01:29:27 La tranquillité publique est violée,
01:29:28 l'autorité de l'État bafouée.
01:29:29 Et même on maquille parfois le
01:29:31 scandale sous des euphémismes.
01:29:32 Alors vous savez, ce sont des
01:29:33 manifestations illégales mais on
01:29:35 préfère parler de rassemblements
01:29:36 spontanés plutôt que de
01:29:37 manifestations sauvages.
01:29:38 Si les gens s'en prennent aux
01:29:39 forces de l'ordre, ce sont des
01:29:40 tensions plutôt que des émeutes.
01:29:41 Ou même s'ils brûlent les poubelles,
01:29:42 ce sont des débordements, jamais
01:29:43 du saccage.
01:29:45 Et le pire Romain, c'est que la
01:29:46 réforme des retraites n'est pour
01:29:47 rien, pour rien du tout.
01:29:48 Ce qu'ils veulent, c'est le chaos.
01:29:49 Ce sont des gens qui sont
01:29:50 en train de se faire chier.
01:29:51 Hier, Jean-Luc Mélenchon a pris
01:29:52 sa grosse voix sur LCI pour dire
01:29:53 "Si on ne veut pas de violence,
01:29:54 il faut la démocratie".
01:29:55 Mais quel est le rapport ?
01:29:56 Pardon M. Mélenchon, mais c'étaient
01:29:57 les mêmes, ceux qui jouent à
01:29:58 Bagdad en ce moment dans les
01:29:59 rues de Paris, c'étaient les
01:30:00 mêmes qui se moquaient de la
01:30:01 démocratie comme ils se moquent
01:30:02 des retraites.
01:30:03 Ils étaient là pour la marche de
01:30:04 la NUPS contre la vie chère.
01:30:05 Ils étaient là chaque 1er mai,
01:30:06 qu'ils parlaient de 49.3 un
01:30:07 1er mai.
01:30:08 Et c'étaient aussi ceux qui
01:30:09 mettaient le bazar pendant les
01:30:10 manifs contre la loi de sécurité
01:30:11 globale.
01:30:12 Est-ce qu'il y a eu un passage
01:30:13 en force du gouvernement à cette
01:30:14 époque ?
01:30:15 Je ne crois pas.
01:30:16 Vous pensez que ce désordre
01:30:17 profite à la gauche, Paul ?
01:30:18 En fait, non, je n'y crois pas
01:30:19 une seule seconde.
01:30:20 Et c'est ça qui est lunaire dans
01:30:21 la stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
01:30:22 C'est que quand il a l'insolence
01:30:23 et même le culot de vous expliquer
01:30:24 que les manifs se passent dans le
01:30:25 CAM, ce qui est une façon quand
01:30:26 même d'encourager aussi ce qui se
01:30:27 passe, et bien il ne se rend pas
01:30:28 compte que ce qui a fait le succès
01:30:29 au législatif de l'Union des
01:30:30 Gauches, enfin succès relatif,
01:30:31 Mélenchon n'est pas non plus à
01:30:32 Matignon, et bien c'est qu'il y a eu
01:30:33 une forme de convergence entre
01:30:34 l'inquiétude sociale et l'inquiétude
01:30:35 écologique.
01:30:36 Alors le problème c'est qu'en
01:30:37 bordélisant l'Assemblée nationale
01:30:38 et maintenant en bordélisant même
01:30:39 la rue, en encourageant un mot couvert,
01:30:40 et bien M. Mélenchon et ses amis
01:30:41 dilapident le crédit politique qui
01:30:42 leur a été confié à un moment et
01:30:43 je ne crois pas qu'ils sortent
01:30:44 grandis de cette séquence.
01:30:45 À qui ça profite alors ?
01:30:46 Et bien en fait à personne ou à pas
01:30:48 grand monde.
01:30:49 La politique tout entière va
01:30:50 ressortir abîmée de la séquence
01:30:51 qu'on est en train de vivre, ça
01:30:52 c'est sûr.
01:30:53 Ça ne profite à personne ou peut-être
01:30:54 seulement à ceux qui vous expliquent
01:30:55 depuis quelques années maintenant que
01:30:56 Emmanuel Macron n'a pas su restaurer
01:30:58 l'autorité de l'État.
01:30:59 Et il s'est pourtant engagé.
01:31:00 En 2021, dans les colonnes de mon
01:31:01 journal dans le Figaro, il donnait une
01:31:03 interview, il n'était pas encore
01:31:04 candidat à sa réélection, mais enfin
01:31:06 c'était déjà dans l'air, il donnait
01:31:07 une interview dans laquelle il
01:31:08 déclarait ceci "tous les Français ont
01:31:10 le droit de prétendre une vie de
01:31:11 cadre, mais je ne suis pas un
01:31:12 candidat à la réélection".
01:31:13 Et il a fait ça en 2021.
01:31:14 Et il a fait ça en 2021.
01:31:15 Et il a fait ça en 2021.
01:31:16 Et il a fait ça en 2021.
01:31:17 Et il a fait ça en 2021.
01:31:18 Et il a fait ça en 2021.
01:31:19 Et il a fait ça en 2021.
01:31:20 Et il a fait ça en 2021.
01:31:21 Et il a fait ça en 2021.
01:31:22 Et il a fait ça en 2021.
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01:31:24 Et il a fait ça en 2021.
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01:31:28 Et il a fait ça en 2021.
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01:31:50 Et il a fait ça en 2021.
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01:33:00 Regardez.
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01:44:58 - Merci beaucoup René-Jean Souquet-Grumet.
01:45:08 Dans quelques minutes, Laurence Ferrari recevra Jordan Bardella.
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01:45:38 - Rendez-vous avec Pascal Praud dans l'heure des pros.
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