Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est News, il est 6h, bienvenue à tous, merci d'être avec nous.
00:00:04 A la une ce matin, plus de 500 policiers et gendarmes mobiles envoyés à Mayotte
00:00:10 pour reprendre le département français en main, submergés par l'immigration clandestine.
00:00:16 Confirmation de cette opération ce matin par Gérald Darmanin.
00:00:19 Florian Tardif est avec nous.
00:00:23 On attend des manifestations aujourd'hui à Vendine, dans le Tarn, contre la construction d'une autoroute.
00:00:28 Les forces de l'ordre vont pouvoir utiliser des drones. On va tout vous expliquer.
00:00:34 Les réactions aux augmentations de salaires des professeurs,
00:00:37 est-ce que les professeurs sont assez bien payés en France ? On vous a posé la question.
00:00:42 La fin d'un suspense, peut-être, avec Joe Biden qui devrait annoncer la semaine prochaine
00:00:47 sa candidature pour la Maison Blanche en 2024.
00:00:51 Oui, oui, il pourrait se représenter les informations d'Elizabeth Guedel en direct de New York.
00:00:56 À tout de suite, Elisabeth.
00:00:58 La France redevient le pays européen où l'électricité est la plus chère. Pourquoi ?
00:01:02 Et avec quelles conséquences pour les consommateurs ?
00:01:05 Le Mic Guillaume va nous éclairer.
00:01:11 Une opération contre la délinquance et l'immigration illégale va être lancée à Mayotte.
00:01:16 Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, la confirme ce matin dans le Figaro.
00:01:20 Cette opération devrait débuter la semaine prochaine et elle devrait durer au moins deux mois.
00:01:24 Le ministre de l'Intérieur a annoncé l'envoi de 510 membres des forces de l'ordre,
00:01:28 dont quatre escadrons de gendarmes mobiles et des policiers de la CRS 8, baptisés Wambushu.
00:01:33 L'objectif est entre autres d'expulser les migrants illégaux majoritairement réguliers des Comores.
00:01:38 Tous les détails avec Geoffrey Defebvre.
00:01:40 Sur les 300 000 habitants de Mayotte, près de la moitié seraient en situation irrégulière.
00:01:46 L'opération Wambushu a donc pour objectif de poursuivre la lutte contre l'immigration clandestine.
00:01:52 Situé dans l'océan Indien, le 101e département français est confronté depuis des années à une pression migratoire,
00:01:58 venant principalement des îles Comores voisines.
00:02:01 En 2022, plus de 25 000 reconduites à la frontière ont été effectuées.
00:02:05 Cette fois, l'objectif est de détruire près d'un millier de bangas, des logements de fortune
00:02:10 où vivraient des personnes en situation irrégulière, et ainsi d'expulser en deux mois environ 10.100 papiers.
00:02:17 De son côté, le président comorien Azali Assoumani espère que l'opération sera annulée,
00:02:22 craignant de voir arriver entre 150 et 400 ressortissants par jour, contre 70 actuellement.
00:02:28 Pour freiner l'immigration clandestine, en 2005, François Barouin, alors ministre des Outre-mer,
00:02:33 avait proposé une exception aux droits du sol pour obtenir la nationalité française à Mayotte.
00:02:38 En début d'année, Gérald Darmanin a réaffirmé sa volonté de restreindre les conditions d'accès à la nationalité française
00:02:44 depuis l'archipel mahorais.
00:02:47 Florian Tardif avec nous, Gérald Darmanin prend la parole ce matin dans le Figaro, que dit-il exactement ?
00:02:52 Oui, la délinquance explose Romain, sur ce territoire, pour vous donner un exemple,
00:02:56 les vols avec arme ont augmenté de 112% en 4 ans, 121% en 4 ans, ce n'est pas une délinquance comme les autres,
00:03:05 comme nous la connaissons en métropole, voici ce que dit Gérald Darmanin ce matin dans les colonnes du Figaro,
00:03:11 elles se composent de nombreux jeunes, déscolarisés, beaucoup en situation régulière,
00:03:15 il y a 5000 mineurs isolés à Mayotte sur deux îles de 400 km², l'immigration principale cause,
00:03:22 donc des mots MAX de l'île, selon Gérald Darmanin, il y a eu des avancées qui ont été réalisées Romain ces dernières années,
00:03:29 Gérald Darmanin s'en félicite, d'ailleurs ce matin, se félicite de plus de 25 000 reconduites à la frontière,
00:03:35 mais il souhaite aller plus loin, explique-t-il dans les colonnes du Figaro,
00:03:39 premièrement en prévenant les départs à ce sujet, des moyens de surveillance militaire, aérien et maritime vont être déployés,
00:03:46 et deuxièmement en durcissant encore le droit du sol, après un premier durcissement effectué lors du quinquennat précédent,
00:03:53 aujourd'hui Mayotte est une terre d'exception pour qu'un enfant demande la nationalité,
00:03:57 Romain, il faut que l'un des deux parents réside depuis trois mois en France au moment de sa naissance,
00:04:03 vous le voyez, et il souhaite aujourd'hui donc aller plus loin en proposant que les deux parents soient résidents
00:04:07 depuis plus de neuf mois en situation régulière au moment de la naissance de l'enfant.
00:04:12 Merci beaucoup Florian Tardif.
00:04:14 Emmanuel Macron, une nouvelle fois chahuté pendant son déplacement dans l'Hérault, hier après l'Alsace,
00:04:19 à chaque sortie le chef de l'État doit faire face à la colère de certains manifestants,
00:04:23 anti-réforme des retraites, c'était déjà le cas mercredi dernier,
00:04:27 mais Emmanuel Macron ne compte pas renoncer au terrain pour autant.
00:04:30 Oui, il reste déterminé à avancer, écoutez, il l'a dit hier chez nos confrères de Sud Radio.
00:04:36 Je prends toute ma part de responsabilité, j'ai été chercher une confiance que j'ai obtenue sur des décisions que j'assume.
00:04:44 C'est un moment qui n'est pas agréable, où il y a des gens qui sont très en colère,
00:04:48 vous avez toujours des gens qui ne vous aiment pas et j'aurai toujours des gens qui ne m'aiment pas.
00:04:51 Et il en est de la vie d'une nation comme de celle d'une famille ou autre.
00:04:55 Il ne faut pas s'en arrêter là, il faut essayer de convaincre, mais il faut surtout avancer pour le collectif.
00:05:00 Et donc ce qui m'importe c'est d'avancer pour le pays.
00:05:02 Et donc oui, les temps sont difficiles, mais ce n'est pas ça qui m'arrêtera de continuer d'aller au devant de nos compatriotes d'une part,
00:05:08 d'expliquer, de parler, d'essayer de convaincre et puis surtout d'avancer sur les grands chantiers de la nation.
00:05:13 On attend une manifestation aujourd'hui à Vendine dans le Tarn contre la construction d'une autoroute, la future autoroute A69.
00:05:22 Et les forces de l'ordre auront le droit d'utiliser des drones.
00:05:25 Oui, leur usage est à nouveau autorisé grâce à un décret publié hier au journal officiel.
00:05:30 Alors concrètement, que disent ces décrets ? On voit ça avec Sandra Buisson et Vincent Farandège.
00:05:34 1500 à 2000 personnes sont attendues lors de cette manifestation contre la construction de l'autoroute entre Castre et Toulouse.
00:05:43 Pour la sécuriser, les gendarmes pourront utiliser des drones.
00:05:47 Dès le départ, il pourrait y avoir un suivi, une analyse de l'adversaire,
00:05:52 observer de façon très précise sa composition, ses modes d'action
00:05:57 et ainsi adapter en temps réel la manœuvre de la gendarmerie.
00:06:00 Plus on anticipe, plus on manœuvre, plus on évite une confrontation qui peut donner lieu à l'usage de la force.
00:06:07 Sur le vif, les images transmises par les drones ne pourront pas servir à identifier des individus.
00:06:13 En revanche, après la manifestation, sur réquisition du procureur et dans le cadre d'une enquête judiciaire,
00:06:19 les vidéos pourraient être réquisitionnées à cet effet.
00:06:21 Là, pour le coup, c'est un outil supplémentaire justement pour solidifier ces procédures
00:06:27 et nous permettre peut-être de casser le sentiment d'impunité qui est chez les casseurs.
00:06:33 En revanche, la loi prévoit que les drones ne puissent pas capter de son ni utiliser la reconnaissance faciale.
00:06:39 Voilà, et donc il va y avoir de la colère contre ce projet d'autoroute.
00:06:44 Oui, un homme s'est installé dans un arbre pour protester contre cette construction.
00:06:50 Thomas Brahe, connu pour son combat contre l'abattage d'arbres, s'oppose à la création de l'A69
00:06:57 qui va relier Toulouse à Castre et cela fait un mois qu'il vit sur un platane à Vendine, donc en Haute-Garonne.
00:07:02 Le salaire des enseignants va être augmenté.
00:07:07 C'est Emmanuel Macron qui l'a annoncé hier pendant son déplacement dans les Rosnes.
00:07:09 Il s'agit d'une hausse comprise entre 100 et 230 euros nets par mois.
00:07:14 D'abord, écoutez ce qu'a dit exactement Emmanuel Macron.
00:07:19 Plus un enseignant en dessous de 2000 euros, une augmentation, le ministre détaillera, ça dépend des carrières, des qualifications,
00:07:24 mais qui est de 100 euros, 100 euros jusqu'à 230 euros socle, c'est à dire sans condition.
00:07:29 Et puis, à côté de ça, il y a ce pacte qu'on propose aux enseignants qui est dire on a besoin de vous pour les devoirs faits à la maison,
00:07:34 qu'on va généraliser progressivement d'ici à 2024, qui est clé pour aider en particulier nos jeunes collégiens à rattraper les choses.
00:07:40 On a besoin de vous aux primaires pour l'école inclusive.
00:07:43 On a besoin de vous pour les devoirs aux primaires.
00:07:44 On a besoin de vous aussi aux primaires pour accompagner nos élèves de sixièmes parce que la transition est parfois difficile.
00:07:49 On a besoin de vous au collège pour les devoirs faits.
00:07:52 On a besoin de vous au collège pour les remplacements parce qu'on a trop d'heures qui ne sont pas remplacées.
00:07:57 Et donc, il faut pouvoir, en organisant, en donnant les moyens aux chefs d'établissement, remplacer les absences courtes.
00:08:02 Et bien, pour tout ça, il y aura un pacte et ce pacte, il vous permettra de gagner encore plus que cette augmentation de base.
00:08:08 Et donc, on aura des enseignants quand ils signent le pacte qui peuvent avoir jusqu'à 500 euros de plus par mois de rémunération.
00:08:13 Alors, qu'en pensent les premiers concernés ? On est allés à leur rencontre.
00:08:16 Reportage CNews de Thibault Marcheoteau.
00:08:18 Dès la rentrée scolaire 2023-2024, tous les enseignants pourront constater sur leur fiche de paye
00:08:25 une augmentation de leur salaire entre 100 et 230 euros net par mois.
00:08:29 L'objectif du gouvernement, remonter la rémunération des professeurs afin que tous les salaires soient au-dessus de 2000 euros par mois.
00:08:36 C'est super, 230 euros pour contrer l'inflation, pour plein de choses.
00:08:41 C'est top.
00:08:42 Ça peut aider, mais ça reste quand même négligeable.
00:08:44 En Ile-de-France, c'est loin d'être suffisant.
00:08:46 C'est bien, c'est vraiment une bonne chose.
00:08:48 C'est des études longues.
00:08:48 Aujourd'hui, ils sont quand même obligés d'aller jusqu'au master, je crois.
00:08:50 C'est cinq années d'études.
00:08:52 Un ingénieur avec la même période d'études, il gagne déjà plus de 2000 euros par mois.
00:08:57 C'est plus juste aussi.
00:08:59 Si les Français restent mitigés quant à cette annonce, les principaux concernés, eux, trouvent cette aide largement insuffisante.
00:09:05 On est en moyenne à peu près 900 euros de moins payés par mois que la moyenne des fonctionnaires de la catégorie dans la fonction publique d'État.
00:09:16 Donc non, les enseignants ne sautent pas de joie parce qu'en fait, ils vivent un déclassement salarial, une paupérisation depuis plusieurs dizaines d'années.
00:09:24 Lors de son déplacement, le chef de l'État a précisé que si l'enseignant s'implique davantage dans des missions sur la base du volontariat,
00:09:30 cette augmentation pourrait aller jusqu'à 500 euros net par mois.
00:09:35 Voilà des augmentations pour les professeurs.
00:09:37 Tiens, un rorqual de 3 mètres a été découvert échouer hier sur une plage de Seine-Maritime.
00:09:42 C'est le deuxième en seulement deux jours, Chana.
00:09:46 Oui, puisque la veille, un autre rorqual a été retrouvé sur une autre plage à quelques kilomètres à Saint-Valéry-en-Caux.
00:09:52 Celui-ci mesurait 19 mètres et pesait environ 30 tonnes.
00:09:56 La plage a été fermée au public.
00:09:58 L'ONG Sea Shepherd a demandé l'ouverture d'une enquête.
00:10:01 Voilà, deux rorquals retrouvés sur des plages de Seine-Maritime en seulement deux jours.
00:10:10 Le sport tout de suite.
00:10:11 Le journal des sports avec du foot et la désillusion des Niçois.
00:10:25 Les aiglons sont inclinés 2 buts à 1 après prolongation hier soir.
00:10:29 C'était contre le FC BAL en quart de finale, retour de la Ligue Europa.
00:10:33 Conférence, Nice est donc privée de demi-finale.
00:10:35 C'était le dernier club français engagé dans une Coupe d'Europe.
00:10:38 Gaëtan Laborde, attaquant de Nice, n'a pas caché sa déception à la fin du match.
00:10:42 Écoutez.
00:10:43 On est vraiment dégoûtés.
00:10:44 Après, le mot l'un dans l'autre, c'est à peu près la même chose.
00:10:48 On est surtout déçus pour nous, mais surtout pour nos supporters, pour le club, pour tout le peuple niçois.
00:10:54 Aujourd'hui, ça aurait dû être une belle fête.
00:10:57 On aurait dû tout donner.
00:10:57 On a tout donné sur le terrain, mais on aurait dû gagner ce match pour tout le monde, pour l'histoire.
00:11:02 Mais voilà, aujourd'hui, on a fait trop d'erreurs, que ce soit défensif.
00:11:05 On n'a pas tué le match offensivement pour espérer plus.
00:11:08 Et puis Olivier Giroud dans l'équipe ce matin.
00:11:12 Que dit-il, Olivier Giroud, joueur de 36 ans ?
00:11:14 Il ne compte pas arrêter sa carrière de sitôt.
00:11:16 Il vient de ressigner à Alassé Milan.
00:11:19 Interrogé sur la retraite internationale du Golioris et de Raphaël Varane, il répond.
00:11:24 Leurs arrêts m'ont un peu perturbé.
00:11:26 Ils m'ont poussé dans ma réflexion à m'interroger davantage.
00:11:28 Mais ma vraie question intime était, est-ce que tu as encore envie, toi ?
00:11:31 Réponse, mais oui, j'ai encore envie.
00:11:33 Donc il continue en bleu, 36 ans.
00:11:35 Oui, le joueur au record de but inscrit avec le maillot de l'équipe de France vise l'Euro 2024.
00:11:40 Mon objectif est d'être à l'Euro.
00:11:42 Je ne me projette pas au-delà.
00:11:43 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:11:50 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
00:11:53 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:11:55 Merci d'être avec nous sur CNews.
00:11:59 Dans un instant, on va partir à New York, retrouver Elisabeth Guedel.
00:12:02 Pourquoi ? Parce que Joe Biden semble en route vers une candidature à la présidentielle de 2024.
00:12:08 Il aurait 86 ans à la fin d'un éventuel, d'un probable second mandat.
00:12:15 On en parle dans un instant avec toutes vos informations.
00:12:17 Elisabeth, à tout de suite.
00:12:18 CNews, il est 6h15.
00:12:25 Merci d'être avec nous.
00:12:26 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
00:12:28 Tout d'abord, le point info avant d'aller aux États-Unis.
00:12:31 Retrouvez Elisabeth Guedel, le point info, chanel ousto.
00:12:36 L'usage des drones par les forces de l'ordre est à nouveau autorisé.
00:12:39 Un décret a été publié hier au journal officiel.
00:12:41 On apprend que les images transmises par les drones
00:12:43 ne pourront pas servir à identifier des individus.
00:12:46 En revanche, sur réquisition du procureur et dans le cadre d'une enquête judiciaire,
00:12:49 les vidéos pourront être réquisitionnées à cet effet.
00:12:53 Le procès de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic.
00:12:56 Le verdict est attendu aujourd'hui.
00:12:58 Hier, le parquet national antiterroriste a requis la réclusion criminelle
00:13:02 à perpétuité contre l'unique accusé, Hassan Diab.
00:13:05 Ce Libano canadien de 69 ans a été jugé en son absence.
00:13:09 Je rappelle que ce drame a causé la mort de 4 personnes le 3 octobre 1980.
00:13:14 Et puis, les poursuites contre Alec Baldwin vont être abandonnées.
00:13:17 L'acteur américain a été accusé, je le rappelle, d'homicide involontaire
00:13:20 après un tir mortel sur le tournage du film "Rus".
00:13:23 C'était en 2021.
00:13:24 Il devait comparaître le 3 mai prochain.
00:13:26 Mais les procureurs veulent finalement approfondir l'enquête
00:13:29 après la révélation de fait nouveau.
00:13:31 Alec Baldwin qui a toujours plaidé son innocence,
00:13:33 assurant qu'il pensait que son arme n'était pas chargée.
00:13:35 Joe Biden pourrait annoncer dans les prochains jours
00:13:40 sa candidature à la présidentielle de 2024.
00:13:43 Oui, oui, Joe Biden, le président américain.
00:13:46 C'est une information du Washington Post et de CNN.
00:13:50 On rejoint tout de suite Elisabeth Guedel en direct de New York.
00:13:53 Bonjour Elisabeth.
00:13:54 Bonjour Romain.
00:13:59 Joe Biden, 80 ans.
00:14:00 Il devrait lancer sa campagne en publiant une vidéo.
00:14:03 Bon, il va y aller ou pas Joe Biden ? Il se représente ?
00:14:06 Eh bien, ça ressemble tout à fait à ça.
00:14:13 Pas de grand meeting, mais en tout cas une vidéo, effectivement.
00:14:16 Par cette vidéo que Joe Biden devrait annoncer sa candidature.
00:14:18 Et probablement mardi prochain, 25 avril, c'est une date importante pour lui.
00:14:22 C'est la date anniversaire de l'annonce de sa candidature
00:14:25 pour la présidentielle de 2020, quand il s'est lancé
00:14:29 face au président sortant de l'époque, Donald Trump.
00:14:33 Et on pourrait revivre le même duel politique
00:14:36 puisque d'après les derniers sondages,
00:14:39 Donald Trump reste le candidat favori des Républicains.
00:14:43 Alors Joe Biden n'a jamais caché qu'il voulait se représenter.
00:14:46 Ça fait des semaines qu'on attend sa décision.
00:14:49 Mais en fait, ses conseillers n'étaient pas d'accord sur le calendrier.
00:14:52 Certains estimaient qu'il n'y avait pas d'urgence.
00:14:55 Après tout, il n'y a pas de compétition.
00:14:56 Aucune grande figure démocrate ne se présentera contre Joe Biden
00:15:02 pour l'investiture du parti.
00:15:04 D'autres conseillers, au contraire, estiment qu'il est urgent
00:15:08 d'entrer dans la campagne pour pouvoir lever des fonds.
00:15:10 Vous le savez, les campagnes présidentielles
00:15:13 coûtent très très cher aux États-Unis.
00:15:15 En tout cas, pas de surprise pour la presse américaine
00:15:18 qui retient un handicap à cette candidature.
00:15:21 C'est l'âge. Joe Biden a 80 ans.
00:15:24 Il aura même 82 ans au moment du scrutin présidentiel l'an prochain.
00:15:30 C'est le président américain en exercice le plus âgé de l'histoire du pays.
00:15:34 Il aurait 86 ans s'il est réélu à la fin de son second mandat.
00:15:39 Un gamin, un gamin, il avait 86 ans à la fin de son second mandat,
00:15:45 s'il se représente.
00:15:46 Merci beaucoup Elisabeth Guedel, en direct de New York.
00:15:50 Bon, on va attendre cette déclaration de candidature du président américain.
00:15:55 Retour en France.
00:15:56 Est-ce que vous connaissez le Sim Swapping ?
00:15:58 Bon, c'est un...
00:15:59 Retour en France, c'est président.
00:16:02 Retour en France avec le Sim Swapping.
00:16:05 Bon, c'est une nouvelle fraude qui monte en puissance en France.
00:16:07 Et comme souvent, tout commence par un SMS envoyé par un escroc, Chana.
00:16:11 Oui, si vous cliquez sur le lien, il peut usurper votre numéro de téléphone
00:16:16 et vous allez voir que ça peut vous coûter très cher.
00:16:18 Sommeil à l'abidji.
00:16:20 Comme beaucoup d'arnaques, cela commence par un SMS frauduleux.
00:16:25 Et cliquer sur le lien, c'est permettre à un hacker de dupliquer votre carte SIM.
00:16:31 Un lien qui va amener les victimes sur un faux site, un site frauduleux,
00:16:35 aux couleurs de leur opérateur, dans lequel on va leur demander
00:16:37 de rentrer leur identifiant et leur mot de passe.
00:16:41 Bien entendu, effectivement, en ce moment-là, les victimes vont avoir donné
00:16:44 leur mot de passe au cybercriminel, qui après va prendre en compte
00:16:48 leur compte chez leur opérateur et va commander une nouvelle carte SIM sur leur compte.
00:16:53 Le SIM swapping ou arnaque à la carte SIM permet ensuite aux hackers
00:16:57 d'usurper votre numéro, envoyer des SMS surtaxés
00:17:01 ou encore contourner la double authentification pour les paiements en ligne.
00:17:06 Mais alors comment faire pour s'en prémunir ?
00:17:08 Ne pas suivre ce lien, allez directement sur votre compte chez votre opérateur
00:17:12 et regardez, en vous connectant, si il y a un message officiel.
00:17:17 Vous disons qu'il y a eu ce genre de forfait sur votre compte.
00:17:22 Et si vous avez le moindre doute sur la provenance d'un SMS,
00:17:26 vous pouvez le transférer gratuitement au 33 700,
00:17:29 la plateforme de lutte contre les spams vocaux et SMS.
00:17:34 En fait, le secret, en tout cas, ce qu'il faut faire,
00:17:37 c'est se connecter soi-même à son site, à SFR, à Orange, à Free, qui vous voulez.
00:17:43 Mais il faut se connecter soi-même et pas répondre à un SMS et se laisser guider.
00:17:48 Parce que là, on arrive à ce qu'on vient de décrire.
00:17:53 Vous faites attention, Shana, vous ?
00:17:54 Oui, de manière générale, il faut éviter de cliquer sur tous les liens,
00:17:57 appeler son opérateur, s'identifier sur tous les comptes, les banques, tout.
00:18:01 Il faut taper soi-même sur son moteur de recherche préféré,
00:18:03 le nom de son opérateur et ensuite aller sur le site de l'opérateur.
00:18:07 Surtout pas faire confiance à un tweet envoyé par on ne sait qui.
00:18:11 Bon, tiens, EDF répond à Gims.
00:18:15 On vous en parlait dans la matinale, Gims qui s'était transformé
00:18:18 en professeur d'histoire un peu folklorique parce qu'il annonçait
00:18:21 qu'il y avait l'électricité dans les pyramides égyptiennes.
00:18:25 EDF a choisi de lui répondre par l'humour.
00:18:28 Oui, on va regarder.
00:18:29 En fait, ils ont créé une fausse publicité où l'entreprise se proclame
00:18:32 fournisseur officiel des pharaons depuis moins de mille avant Jésus-Christ.
00:18:36 Et en sous-titre quand même, on peut lire.
00:18:37 Non, monsieur Gims, quand même pas.
00:18:39 Mais on est certain que si l'électricité avait existé
00:18:41 au temps des pharaons, il nous aurait sans doute choisi.
00:18:43 Voilà, c'était hier matin dans la presse, on trouvait ça rigolo.
00:18:47 C'est très bien joué.
00:18:48 C'est très bien joué.
00:18:49 De toute façon, quand on répond par l'humour, on a toujours raison.
00:18:51 Beaucoup de pub.
00:18:51 Allez, on va continuer à parler d'électricité.
00:18:54 Tiens, avec vous, l'homme-iguillot, dans un instant.
00:18:57 L'exposition Harry Potter, on en parlera avec Chloé Ronchain à 7h50.
00:19:02 Le prix de l'électricité repart à la hausse.
00:19:05 Ça sera juste après la petite pause pub.
00:19:08 Bon réveil à tous, bon vendredi, à tout de suite.
00:19:10 6h24, l'économie.
00:19:17 L'économie avec vous, l'homme-iguillot.
00:19:19 Les prix de l'électricité sont repartis à la hausse
00:19:21 à tel point que la France est redevenue le pays d'Europe
00:19:24 où l'électricité est la plus chère.
00:19:27 On en parle juste après la petite pub.
00:19:29 Votre programme avec IG.
00:19:32 IG, bien plus que du trading.
00:19:34 Une équipe d'experts à vos côtés.
00:19:35 Les prix de l'électricité sont repartis à la hausse
00:19:40 et la France qui est redevenue le pays d'Europe
00:19:42 où l'électricité est la plus chère, l'homme-iguillot,
00:19:44 comment ça s'explique ?
00:19:45 C'est vrai que ça semble incroyable alors que normalement,
00:19:47 on a tout pour pouvoir produire notre propre électricité
00:19:49 et fixer également nos tarifs.
00:19:51 On pourrait dire, comme le fait le gouvernement depuis plusieurs mois,
00:19:53 que c'est encore la faute d'EDF.
00:19:55 Et je vais vous expliquer pourquoi.
00:19:56 D'abord, rappelons quand même que pour l'instant,
00:19:58 il n'y a pas de conséquence directe immédiate pour les consommateurs
00:20:00 puisqu'on parle des prix de gros de l'électricité.
00:20:03 Les marchés en effet anticipent l'indisponibilité à venir
00:20:06 de nos réacteurs nucléaires et le résultat,
00:20:08 c'est que le prix des contrats à terme,
00:20:09 ceux de l'électricité pour l'hiver prochain,
00:20:12 sont repartis à la hausse depuis un mois.
00:20:14 Concrètement, les fournisseurs vont payer l'électricité
00:20:16 303 euros le mégawatt-heure au quatrième trimestre 2023
00:20:21 et 213 en 2024.
00:20:22 C'est moins qu'au plus fort de la crise énergétique.
00:20:24 Les prix avaient atteint les 1000 euros le mégawatt-heure
00:20:27 en août dernier,
00:20:28 mais c'est plus que ce qui se passe chez nos voisins européens.
00:20:32 Par exemple, en Italie, en Allemagne ou aux Pays-Bas,
00:20:34 on négocie actuellement l'électricité entre 145 et 180 euros le mégawatt-heure.
00:20:39 Mais pourquoi c'est si cher alors que la France a des centrales nucléaires ?
00:20:41 Comment on explique ces différences ?
00:20:43 Eh bien à nouveau, c'est en raison de notre parc nucléaire
00:20:45 dont l'État ne rassure pas les marchés.
00:20:47 Pourtant, EDF a réellement fait des efforts
00:20:49 en renforçant les opérations de maintenance
00:20:51 et en remettant de nombreux réacteurs en service à l'automne,
00:20:53 ce qui nous a permis d'ailleurs de passer l'hiver sans coupure,
00:20:56 contrairement à ce qu'on craignait.
00:20:57 Mais on pourrait se retrouver l'hiver prochain
00:21:00 avec les mêmes problèmes, voire pire.
00:21:02 D'abord, on a découvert de nouvelles fissures dans de nouvelles centrales.
00:21:05 Et puis surtout, les grèves de ces dernières semaines
00:21:08 ont retardé certaines opérations de maintenance.
00:21:11 Toutes ces grèves contre la réforme des retraites,
00:21:13 elles ont également fait chuter la production.
00:21:15 EDF estime avoir perdu 1 milliard d'euros de production,
00:21:18 rien qu'avec les grèves, sans même anticiper
00:21:21 les conséquences futures sur l'entretien des centrales.
00:21:23 Alors, avec des prix de l'électricité
00:21:25 qui vont finalement rester plus élevés que ce qui avait été anticipé,
00:21:30 le coût du bouclier énergétique va s'envoler, c'est ça ?
00:21:33 Oui, forcément, puisque le gouvernement a plafonné le prix du mégawatt-heure.
00:21:37 Ce dépassement va faire flamber le coût du bouclier.
00:21:40 On avait budgété 10 milliards d'euros,
00:21:42 ça va être 7 milliards de plus sur 2023, soit 17 milliards.
00:21:46 On rappelle que le plafonnement du bouclier et l'ensemble des mesures
00:21:50 a déjà coûté 24 milliards en 2022.
00:21:52 Le ministère de l'Economie n'envisage pour l'instant
00:21:55 pas la fin des boucliers énergétiques avant 2025 en France.
00:21:59 Waouh.
00:22:00 C'était votre programme avec IG.
00:22:02 IG, bien plus que du trading.
00:22:04 Une équipe d'experts à vos côtés.
00:22:06 6h27, restez bien avec nous.
00:22:11 Dans un instant, un immeuble squaté à Nantes.
00:22:15 Tout un immeuble squaté.
00:22:17 Le fils du propriétaire, le frère pardon du propriétaire
00:22:20 va témoigner dans la matinale et puis on est allés sur place.
00:22:22 Un immeuble entier squaté à Nantes.
00:22:24 On vous raconte tout dans un instant.
00:22:25 Ce sera juste après la météo d'Alexandra Blanc.
00:22:27 La météo avec Groupe Verlaine.
00:22:31 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
00:22:34 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:22:37 Fait attention au brouillard ce matin Alexandra.
00:22:40 Oui, un temps très nuageux, très brumeux avec localement
00:22:43 une visibilité réduite autour du golfe du Lyon
00:22:46 ou encore en remontant sur les régions du nord.
00:22:48 On retrouve également quelques entrées maritimes,
00:22:51 principalement sur le Languedoc-Roussillon
00:22:53 ou encore en remontant vers les Cévennes ou encore vers le Gard
00:22:56 avec ce banc marin, ce flux de sud-est
00:22:58 qui rapporte quelques nuages venus de la mer Méditerranée.
00:23:01 On retrouve également un temps assez nuageux sur le Pays Basque
00:23:04 ou encore sur le sud de la Corse.
00:23:05 Finalement, pour avoir un petit peu plus de soleil,
00:23:07 il faudra aller du côté de la Lorraine ou encore de l'Alsace
00:23:10 où là, le ciel est plutôt dégagé ce matin.
00:23:12 Dans l'après-midi, de nouveau un temps assez variable
00:23:15 avec localement quelques averses mais aussi quelques orages
00:23:18 entre le nord du pays ou encore en redescendant vers la Bourgogne.
00:23:21 On retrouvera également un petit peu de neige en montagne
00:23:24 au-delà de 1900-2000 mètres d'altitude sur les Alpes du Nord
00:23:27 et puis également se maintient des entrées maritimes
00:23:30 autour du golfe du Lyon avec le vent qui va souffler bien fort.
00:23:32 Il se renforce avec des rafales de l'ordre de 60 à 70 km/h.
00:23:37 Temps calme autour du golfe du Lyon ou encore en allant
00:23:40 vers la Côte d'Azur où là, vous devriez avoir un peu plus de soleil.
00:23:43 Les températures, ce matin, c'est encore contrasté,
00:23:46 2 petits degrés seulement en Champagne contre 10 degrés
00:23:49 du côté de Toulouse ou encore du côté de Marseille.
00:23:51 Dans l'après-midi, c'est une nouvelle fois le grand écart
00:23:54 même si les températures remontent un peu sur le nord.
00:23:56 16 à Paris, 14 degrés pour la région lilloise.
00:23:59 Vous aurez 14 degrés à Strasbourg contre 24 degrés du côté de Toulouse
00:24:03 ou encore 23 degrés à Bordeaux.
00:24:05 Le week-end s'annonce assez mitigé.
00:24:07 Regardez ces images du côté du Médoc avec de belles images
00:24:10 en Gironde avec un ciel plutôt dégagé et presque 24 degrés hier.
00:24:15 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:24:18 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
00:24:20 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:24:23 Il est bientôt 6h30.
00:24:26 Merci d'être avec nous et d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
00:24:29 L'équipe est là, tout le monde est là.
00:24:31 Chana Lusso, Florian Tardif, Michel Chevalet est avec nous,
00:24:33 Lomine Guillot également et Alexandra Blanc, bien sûr.
00:24:36 À la une ce matin, un immeuble squatté à Nantes.
00:24:39 Le propriétaire des lieux ne peut même plus rentrer dans son bien.
00:24:43 Il a été si choqué qu'il est hospitalisé.
00:24:47 On est allé sur place, vous allez voir.
00:24:49 Un homme de 91 ans qui décède aux urgences du CHU de Grenoble.
00:24:54 Il a attendu un lit pendant trois jours.
00:24:56 Les soignants dénoncent la précarité de leur service.
00:25:00 La fusée Starship explose après seulement quatre minutes de vol.
00:25:05 Une fusée qui, à terme, devrait transporter des humains.
00:25:08 Michel Chevalet avec nous pour tout nous expliquer.
00:25:10 À tout de suite, Michel.
00:25:12 Et puis, on n'a pas fini d'entendre parler des soignants non vaccinés.
00:25:16 Ils vont être réintégrés, mais vont-ils être indemnisés ?
00:25:21 C'est ce que veut en tout cas une partie de la gauche.
00:25:23 On verra ça avec vous, Florian Tardif.
00:25:25 À tout de suite, Florian.
00:25:27 Un immeuble squatté par un groupe d'individus à Nantes.
00:25:30 Depuis plus d'un mois, le propriétaire ne peut plus rentrer chez lui.
00:25:33 Tout simplement, les squatteurs ont installé un digicode, leur digicode à l'entrée.
00:25:37 Oui, alors qui sont-ils et combien sont-ils exactement ?
00:25:40 Impossible à dire pour le moment.
00:25:41 En tout cas, le propriétaire espère une décision d'expulsion dès le mois prochain.
00:25:45 Jean-Michel Decaze.
00:25:47 Depuis le 13 mars, les étages de cet immeuble sont squattés.
00:25:51 Sur la porte d'entrée, les occupants ont soudé une plaque de métal et posé un digicode.
00:25:56 Le propriétaire de 75 ans en est tombé malade.
00:25:59 Il est hospitalisé.
00:26:01 L'un des squatteurs refuse de répondre aux questions car, dit-il,
00:26:04 tout se retournera contre son groupe.
00:26:06 Seuls les voisins prennent la parole.
00:26:09 Jusqu'à maintenant, ça allait.
00:26:11 Il n'y avait pas trop de bruit.
00:26:13 Mais là, depuis samedi soir, c'est la numba.
00:26:16 Ils sont une vingtaine ou une trentaine dedans.
00:26:19 Ils ouvrent les fenêtres.
00:26:20 Leur terrasse donne sur mon jardin à moi.
00:26:23 Donc en fait, il y a énormément de bruit.
00:26:24 Je vous le dis, il y a deux heures et demie du matin, j'ai appelé deux fois.
00:26:28 Ils sont intervenus. Il était deux heures et demie.
00:26:31 La police est venue ?
00:26:31 Oui, la police est venue.
00:26:33 Les occupants ont dessiné des tags sur les murs de l'immeuble
00:26:36 et squatté la place de parking.
00:26:38 Le tribunal d'instance de Nantes doit rendre une décision début mai.
00:26:43 Voilà, et le frère, le frère du propriétaire, qui est très remonté,
00:26:48 sera en direct avec nous à 7h10.
00:26:50 Soyez là si vous le pouvez, bien sûr.
00:26:52 La situation alarmante au CHU de Grenoble.
00:26:55 Trois patients sont morts depuis le mois de décembre
00:26:57 à cause d'une attente trop longue aux urgences.
00:26:59 L'établissement est totalement engorgé et manque de lits.
00:27:02 La semaine dernière, un homme de 91 ans est mort
00:27:04 après avoir passé trois jours aux urgences.
00:27:07 Le personnel soignant tire la sonnette d'alarme et appelle à l'aide.
00:27:10 Voyez ce reportage de Mickaël Doussantos et Olivier Madinier.
00:27:14 Le CHU de Grenoble est à bout de souffle.
00:27:17 Avec une capacité d'accueil d'une cinquantaine de lits,
00:27:19 les urgences sont débordées et se retrouvent parfois avec le double de patients.
00:27:24 Infirmière Julie craint un nouveau drame.
00:27:26 Elle réclame une série de mesures urgentes.
00:27:28 Que des lits réouvrent, qu'on ait du personnel soignant disponible
00:27:32 pour répondre aux besoins, qu'on ait plus de médecins.
00:27:35 Nous, ce qui nous manque aux urgences, c'est des médecins actuellement.
00:27:37 On voudrait juste retrouver des conditions de travail normales.
00:27:39 Et je pense que ce n'est pas non plus la mer à bord.
00:27:41 On ne va être là même pas 5 000 euros par mois.
00:27:43 Pour le chef des urgences, l'amélioration des conditions de travail
00:27:46 permettra d'accueillir de nouveaux urgentistes.
00:27:49 La priorité reste cependant de trouver des places dans des services hospitaliers
00:27:53 où l'attente se compte parfois en semaine.
00:27:55 Il y a des filières qui ne fonctionnent pas du tout.
00:27:57 Et c'est le cas en particulier de la psychiatrie.
00:27:59 C'est la même chose pour la gériatrie.
00:28:01 Les patients psychiatriques et les patients âgés avec des problèmes sociaux,
00:28:04 personne ne veut s'en occuper, personne ne sait s'en occuper.
00:28:07 Ils restent aux urgences et parfois ils meurent aux urgences.
00:28:10 Face à cette situation, les syndicats ont saisi la justice.
00:28:14 Au-delà du CHU de Grenoble, le département de l'Isère
00:28:16 est lui aussi confronté à des contraintes similaires.
00:28:21 Il s'installe dans un arbre pour protester contre le projet d'autoroute Toulouse-Castre.
00:28:27 Oui, vous avez bien entendu, Thomas Braille,
00:28:28 qui est connu pour son combat contre l'abattage des arbres,
00:28:31 s'oppose à la création et à la construction de l'A69.
00:28:34 Oui, ça fait un mois qu'il vit sur un platane à Vendine, en Haute-Garonne,
00:28:38 et vous allez voir qu'il n'est pas prêt d'en descendre.
00:28:40 Reportage de Régine Delfour, Sacha Robbin et Miquel Dos Santos.
00:28:45 Pour comprendre la mobilisation contre la construction de l'autoroute A69
00:28:49 entre Toulouse et Castre, on a pris un peu de hauteur en compagnie de Thomas Braille.
00:28:54 Cet arboriste grimpeur est accroché dans un platane à plus de 12 mètres de haut
00:28:59 depuis un mois à Vendine, en Haute-Garonne.
00:29:02 Ce projet est une hérésie pour ce défenseur des arbres,
00:29:06 surtout qu'une nationale existe à 50 mètres du tracé.
00:29:10 C'est 400 hectares de terre agricole qui vont être artificialisés.
00:29:13 Et pour un trajet de 53 kilomètres, on va juste gagner 12 minutes
00:29:17 et on va payer 17 euros l'aller-retour.
00:29:19 Cinq arbres ont déjà été abattus, mais vissés à son platane,
00:29:22 Thomas Braille a réussi à faire arrêter l'abattage des autres.
00:29:26 Et il compte bien faire stopper le projet.
00:29:28 On ne partira pas d'ici tant que le projet ne capotera pas.
00:29:32 On est des pères de famille, moi j'ai un métier, je travaille plus, ça fait un mois,
00:29:35 je suis patron, je ne suis pas zadiste ni quoi que ce soit.
00:29:38 À 8 kilomètres de là, Sabine Mousson, maire de Tellat,
00:29:41 commune du Tarn, se mobilise elle aussi.
00:29:44 La 69 qui va passer là, il faut imaginer que la nationale est ici
00:29:49 et elle va venir carrément en haut, la bande des 300 mètres va être ici.
00:29:55 Donc votre village se retrouve coupée en deux.
00:29:58 Des milliers de personnes sont attendues ce week-end dans le Tarn
00:30:01 contre la construction de la 69.
00:30:03 Cette mobilisation est initiée par plusieurs associations
00:30:07 dont La Voix est libre et Les Soulèvements de la Terre.
00:30:11 Voilà, et on attend des manifestations dans les prochains jours, prochaines heures.
00:30:16 Un Lyonnais lance une pétition contre les tags.
00:30:19 Il interpelle le maire de Lyon, lui demande des actions concrètes,
00:30:22 à commencer par le nettoyage systématique et rapide de ces tags,
00:30:26 notamment dans le périmètre UNESCO de la ville.
00:30:28 Oui, cet habitant de Croix-Rousse réclame également la création d'une brigade de proximité
00:30:33 pour assurer la sécurité des riverains.
00:30:35 Toutes les explications de Célia Barotte.
00:30:38 Les inscriptions anti-police, anti-capitaliste ou encore anti-gouvernement
00:30:43 apparaissent de plus en plus dans le paysage lyonnais.
00:30:46 Avec sa pétition, déjà signée par plus de 1600 personnes,
00:30:50 un habitant du premier arrondissement demande l'enlèvement systématique,
00:30:54 rapide et qualitatif dans le secteur UNESCO,
00:30:57 de tous les tags, qu'ils soient sur des bâtiments privés ou publics,
00:31:00 des vitrines des commerces ou encore sur du mobilier urbain.
00:31:04 Pour Edouard Hoffmann, la mairie écologiste doit agir rapidement.
00:31:07 J'en veux à la mairie parce qu'ils mentent, ils se dédouanent,
00:31:09 ils se dérobent et ils ne répondent pas.
00:31:11 Et ils sont clairement, en plus d'être inefficaces, ils sont vraiment,
00:31:14 clairement incompétents.
00:31:15 Il y a un tel mépris de l'histoire, de l'architecture
00:31:19 et une telle méconnaissance de ces gens qui ne connaissent ni Lyon ni l'histoire
00:31:23 et ça devient une zade à ni plus ni moins.
00:31:25 Dans sa lutte, ce riverain excédé propose la diffusion de campagnes publicitaires
00:31:29 et de communications massives sur le civisme.
00:31:32 Il aspire aussi à une solution plus sévère en demandant la création
00:31:36 d'une brigade de proximité efficace en charge de la sécurité du centre de Lyon,
00:31:41 assurant des missions de prévention et surtout de verbalisation.
00:31:45 Au lieu de, si vous voulez, de mettre des millions d'euros pour détaguer,
00:31:48 je préfère qu'on mette des salaires et c'est quand même plus intéressant,
00:31:50 c'est de recréer de l'emploi pour sécuriser et apaiser le centre de Lyon.
00:31:55 Comme les riverains, certains élus d'opposition à Lyon se soulèvent
00:31:58 contre les dégradations urbaines.
00:32:00 Un adjoint du deuxième arrondissement, Jean-Stéphane Chaillet,
00:32:03 s'est d'ailleurs lui-même attelé au nettoyage de la statue Louis XIV.
00:32:08 Voilà les tags qui ont pullulé sur les murs de Lyon,
00:32:12 notamment lors des manifestations contre la réforme des retraites.
00:32:17 Tiens, Gérald Darmanin reconnaît s'être trompé en s'opposant il y a 10 ans
00:32:20 à la loi autorisant le mariage pour tous, le mariage homosexuel.
00:32:24 Je me suis trompé, je le regrette.
00:32:26 Si c'était à refaire, je voterais le texte, précise-t-il, dans la Voix du Nord.
00:32:30 Tiens, Florian Tardif, pourquoi est-ce qu'il dit ça aujourd'hui ?
00:32:32 Il y a une raison ?
00:32:33 Oui, Gérald Darmanin, qui a voté contre ce texte, car il était député à l'époque,
00:32:37 il était également maire de Tourcoing en 2013 et il avait déclaré
00:32:40 qu'il ne marierait pas de couples de même sexe en sa mairie.
00:32:45 Pourquoi dit-il cela aujourd'hui ?
00:32:47 Alors, premièrement, car il a fait le constat que cela ne changeait rien
00:32:50 et que ses craintes de l'époque, je le cite, étaient "infondées".
00:32:54 C'est ce qu'il explique à nos confrères de la Voix du Nord.
00:32:57 Et deuxièmement, car il sait très bien que son vote, vous le voyez,
00:33:00 contre le mariage pour tous, pourrait être un frein à ses ambitions politiques,
00:33:03 Romains importantes, disons-le, puisqu'il figure sur la liste des prétendants
00:33:07 à Matignon, mais également ceux des prétendants à l'Élysée.
00:33:11 Au risque que cela ne devienne un sujet aujourd'hui,
00:33:15 car franchement, disons-le, personne ne savait que Gérald Darmanin
00:33:17 avait voté contre à l'époque, en 2013.
00:33:20 Voilà, et on dit que Catherine Vautrin n'est pas allée à Matignon
00:33:22 parce qu'elle s'était opposée farouchement au mariage pour tous.
00:33:27 Oui, c'est un sujet, bien évidemment.
00:33:29 C'est un sujet.
00:33:31 Lorsqu'on veut tenter de créer une majorité avec des députés
00:33:36 nombreux à l'Assemblée nationale, ça peut être un frein également
00:33:39 au rassemblement autour de sa personne.
00:33:42 Ça a été le cas pour Catherine Vautrin.
00:33:43 Le procès de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic.
00:33:46 Le verdict est attendu aujourd'hui.
00:33:48 Hier, le parquet national antiterroriste a requis la réclusion criminelle
00:33:52 à perpétuité contre l'unique accusé, Hassan Diab.
00:33:55 Oui, ce Libano-Canadien de 69 ans a été jugé en son absence.
00:33:59 Je rappelle que ce drame a causé la mort de quatre personnes.
00:34:01 C'était le 3 octobre 1980.
00:34:04 Noémie Choul, ce suisse procès pour CNews.
00:34:07 Dès le début de leur réquisitoire, les avocats généraux ont fait part
00:34:10 de leur intime conviction, celle de la culpabilité d'Hassan Diab.
00:34:14 Et ce, même s'il y a quelques jours, un juge d'instruction très expérimenté
00:34:18 est venu expliquer pourquoi lui avait décidé d'ordonner un non-lieu
00:34:21 à l'égard d'Hassan Diab.
00:34:23 Trop d'incertitude, trop de doute dans ce dossier.
00:34:26 Un avis que ne partagent donc pas les représentants du parquet antiterroriste.
00:34:30 Ils ont listé tous les éléments qui, selon eux, prouvent que c'est bien lui
00:34:34 qui a posé la bombe devant la synagogue de la rue Copernic le 3 octobre 1980.
00:34:39 Un accusé qui, depuis plus de 30 ans, vit au Canada.
00:34:42 Et aujourd'hui, a fait le choix de ne pas venir se défendre en France.
00:34:45 Son absence inflige une nouvelle violence aux victimes.
00:34:48 C'est une infamie, ont insisté les avocats généraux avant de s'adresser au juge.
00:34:52 C'est à la justice, c'est à vous de rompre ce sentiment d'impunité,
00:34:56 de mettre fin à 43 ans de souffrance.
00:34:59 Par sa lâcheté, Hassan Diab nous impose de requérir la peine la plus lourde,
00:35:03 la réclusion criminelle à perpétuité.
00:35:05 Quelle autre peine pour un attentat terroriste antisémite ?
00:35:08 Les avocats d'Hassan Diab ont ensuite plaidé l'acquittement pour leur client
00:35:13 dans un dossier vide de preuves.
00:35:14 La réalité, c'est que vous n'avez aucun élément matériel
00:35:17 prouvant qu'il était en France au moment des faits,
00:35:19 et encore moins qu'il a déposé la bombe.
00:35:22 Le verdict est attendu ce vendredi.
00:35:26 Tiens, cette information dont je voulais vous parler,
00:35:28 ces chiffres inquiétants sur le recrutement dans l'armée de terre.
00:35:31 C'est une étude et un rapport parlementaire publié ce matin dans Le Parisien.
00:35:37 Depuis 2021, une nouvelle recrue sur trois démissionne avant la fin de son contrat.
00:35:43 Une nouvelle recrue sur trois démissionne avant la fin de son contrat.
00:35:46 Regardez les chiffres.
00:35:47 32% abandonnent l'armée avant la fin de leur contrat.
00:35:50 Autre chiffre, 37% des soldats renoncent à signer une deuxième fois
00:35:55 pour retrouver ainsi la vie civile.
00:35:58 Donc ça pose de gros problèmes de recrutement à l'armée.
00:36:01 Tiens, on appellera le général Clermont ce matin pour savoir ce qu'il en pense.
00:36:05 Un tiers des militaires ne vont pas au bout de leur contrat.
00:36:09 Allez, 7h moins 20, le sport.
00:36:12 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:36:15 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
00:36:18 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:36:22 Le PSG affronte la lanterne rouge du championnat de Ligue 1 en G aujourd'hui.
00:36:26 L'entraîneur Christophe Galtier, déjà fragilisé par les performances européennes,
00:36:30 a fait la une de l'actualité récemment.
00:36:32 Il est accusé, je le rappelle, d'avoir tenu des propos racistes
00:36:35 au moment où il était entraîneur de Nice.
00:36:37 Alors pas de quoi perturber le natif de Marseille
00:36:40 qui se voit toujours sur le banc parisien la saison prochaine.
00:36:42 Écoutez.
00:36:44 Nous travaillons avec Louis sur l'architecture de l'effectif la saison prochaine
00:36:50 avec les modifications que l'on souhaite apporter pour améliorer l'équipe.
00:36:56 Nous travaillons depuis des semaines et aussi la semaine dernière plus précisément.
00:37:03 Est-ce que je suis persuadé d'être l'entraîneur la saison prochaine ?
00:37:07 Je me projette pour être l'entraîneur de la saison prochaine au Paris Saint-Germain.
00:37:11 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:37:14 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
00:37:16 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:37:19 6h42, bon réveil à tous.
00:37:22 Merci d'être avec nous dans un instant.
00:37:24 Les explications de Michel Chevalet sur l'explosion de la fusée Starship.
00:37:29 Pourquoi est-ce qu'elle a explosé ?
00:37:30 Est-ce que c'est une si mauvaise nouvelle que ça ?
00:37:32 On va en parler avec vous, Michel Chevalet.
00:37:35 Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:37:37 6h46, le Point Info.
00:37:42 Tout d'abord, avant d'écouter les explications de Michel Chevalet
00:37:45 sur l'explosion de la fusée Starship.
00:37:47 Le Point Info, Chana Lusso.
00:37:51 Une opération contre la délinquance et l'immigration illégale
00:37:53 va être lancée à Mayotte.
00:37:55 Gérald Darmanin l'a confirmé hier dans une interview pour le Figaro.
00:37:59 Elle devrait débuter la semaine prochaine et durer au moins deux mois.
00:38:02 Plus de 500 membres des forces de l'ordre vont être envoyés.
00:38:05 Baptisés Wambushu, l'objectif est entre autres d'expulser
00:38:08 les migrants illégaux, majoritairement réguliers des Comores.
00:38:11 Le salaire des enseignants va être augmenté.
00:38:14 C'est Emmanuel Macron qui l'a annoncé hier
00:38:16 pendant son déplacement dans l'Hérault.
00:38:18 Une hausse comprise entre 100 et 230 euros net par mois.
00:38:21 Ajouté à cela, 500 euros pour les enseignants qui s'engagent
00:38:24 dans des missions diverses en plus de leur travail.
00:38:27 Cette mesure sera effective dès la rentrée prochaine.
00:38:29 Et puis c'est la fin d'un long suspense.
00:38:32 Joe Biden devrait annoncer sa candidature pour 2024 la semaine prochaine.
00:38:37 Sous l'information du Washington Post et de CNN,
00:38:40 le président américain de 80 ans devrait lancer sa campagne
00:38:42 en publiant une vidéo.
00:38:44 Et pour le moment, son principal adversaire côté républicain
00:38:46 n'est autre que Donald Trump, ouvrant la possibilité d'un match retour.
00:38:50 La fusée Starship a explosé quatre minutes après son décollage du Texas.
00:38:57 C'est la fusée d'Elon Musk.
00:38:59 Michel Chevalet avec nous.
00:39:00 On a besoin de vos lumières, de votre éclairage.
00:39:02 Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi ça a explosé déjà ?
00:39:06 Alors on va tout vous reconstituer.
00:39:07 Oui, oui.
00:39:08 Dès le départ, elle était condamnée.
00:39:10 Voilà.
00:39:10 Donc grâce à la compétitivité d'Antoine, notre assistant,
00:39:13 on va vous reconstituer.
00:39:14 Images, images et principales détails.
00:39:16 Allez, on y va.
00:39:17 H0, donc ordre d'allumage des moteurs.
00:39:19 Huit secondes après, ils sont à pleine poussée.
00:39:21 Et déjà, et déjà, il manque trois moteurs.
00:39:24 Ils sont soit éteints, soit pas allumés.
00:39:27 Et elle va heurter.
00:39:28 Ensuite, regardez, 33 secondes, toc.
00:39:32 Il y a eu une explosion encore d'un moteur avec un incendie.
00:39:36 À une minute dix, une flamme, la voyait, pof,
00:39:38 un nouveau moteur vient encore d'exploser.
00:39:40 Et ça continue.
00:39:42 Elle dévie de sa trajectoire.
00:39:44 Regardez sur cette image, on voit qu'il manque,
00:39:47 vous voyez, le...
00:39:48 - Ça devrait être complet en fait.
00:39:49 - C'est le trempe moteur, vous voyez qu'il en manque.
00:39:51 - Toutes les petites lumières devraient être allumées.
00:39:52 Tous les moteurs devraient être allumés.
00:39:53 - Exactement.
00:39:54 Là, vous voyez, la flamme est orange.
00:39:56 Ça veut dire qu'il y a un incendie dans la même propulsion.
00:39:58 Et elle continue.
00:39:59 Et là, elle fait des cagni-pète.
00:40:00 Elle devient quasiment incontrôlable.
00:40:02 Et donc, il la laisse, si vous voulez, là,
00:40:04 parce qu'on apprend toujours des choses.
00:40:06 Alors qu'elle aurait dû déjà être satellisée.
00:40:09 Elle n'est qu'à 39 km au lieu d'être à 80 km.
00:40:12 Et on donne l'ordre de la faire exploser.
00:40:14 Deux explosions.
00:40:15 L'une pour la fusée elle-même et l'autre pour la cabine de Starship.
00:40:19 - Bon.
00:40:20 - Donc, vous voyez, c'était chronique d'une mort à annoncer dès le départ.
00:40:24 - À terme, ce type de fusée doit transporter des humains.
00:40:28 Bon, c'est pas très engageant.
00:40:29 - Et les poser sur la Lune, c'est tel.
00:40:30 - Et les poser sur la Lune, oui.
00:40:32 - Et les refaire redécoller.
00:40:34 - Pourquoi les moteurs n'ont pas démarré, là ?
00:40:36 - Alors ça, c'était déjà produit au bon d'essai.
00:40:40 Donc ça, c'est le gros problème.
00:40:42 Si vous voulez, résumer.
00:40:44 Mosky dit, pour nous c'est un échec.
00:40:46 Non, pour Mosky, il dit, non, on a appris des choses.
00:40:48 On sait qu'elle décolle.
00:40:50 On sait que les moteurs fonctionnent plus ou moins bien.
00:40:53 Et on sait qu'elle n'a pas démoli sans pas de tir.
00:40:55 C'est tout.
00:40:56 Et bien, maintenant, il va falloir refaire de nouveaux essais dans six mois, etc.
00:41:00 - Ça paraît pas le plus compliqué de faire démarrer des moteurs ?
00:41:05 - Mais si, mais si, on les fait démarrer.
00:41:08 Mais si, mais si, mais si, il y a des allumeurs.
00:41:11 Il faut démarrer.
00:41:12 Mais le problème, c'est très complexe, si vous voulez.
00:41:15 Pourquoi ?
00:41:15 Parce qu'il y a 30 moteurs qui sont très proches les uns des autres.
00:41:19 Donc il y a des problèmes de chaleur, des problèmes de vibrations
00:41:21 et des problèmes de recyclage des gaz de combustion.
00:41:24 C'est là la grande nouveauté.
00:41:25 Alors, le dernier point, s'il y avait eu des hommes à bord, ils étaient tués.
00:41:28 Et on le sait.
00:41:29 Eh bien oui.
00:41:30 Et donc le problème pour les vols futurs, c'est de se dire,
00:41:33 est-ce qu'il y a un système de sauvetage ?
00:41:36 Pour le moment, il n'existe pas sur le Starship.
00:41:39 C'est la grosse interrogation.
00:41:40 - Merci beaucoup.
00:41:41 - Il y a encore du boulot.
00:41:42 Mais il y arrivera.
00:41:43 - Même s'il y a du boulot.
00:41:44 - Oui, oui.
00:41:44 - Il est tété.
00:41:45 - Il y a du pain sur la planche.
00:41:46 - Il y a un milliard comme ça qui est parti.
00:41:48 - En fumée.
00:41:49 - Oui.
00:41:51 - Michel Chevalet, merci beaucoup, Michel.
00:41:53 Dans un instant, la politique avec Florian Tardif,
00:41:56 qui a des informations très intéressantes.
00:41:58 Comme tous les matins, soignants non vaccinés,
00:42:00 ils vont être réintégrés.
00:42:01 On le savait, Florian.
00:42:02 Est-ce qu'ils vont être indemnisés ?
00:42:05 Oui, ils ont été exclus de l'hôpital.
00:42:06 Ils peuvent réclamer une indemnisation.
00:42:08 Bon, on va en parler dans un instant avec Florian,
00:42:10 qui a des informations toutes fraîches.
00:42:12 À tout de suite.
00:42:13 Bon réveil à tous.
00:42:14 6h53, merci d'être avec nous et d'avoir choisi CNews
00:42:21 pour démarrer cette journée.
00:42:22 C'est un sujet qui avait agité l'Assemblée nationale.
00:42:26 À la fin de l'année dernière,
00:42:27 la réintégration des soignants non vaccinés.
00:42:29 François Braune a ouvert la voie à leur retour.
00:42:33 Retour des soignants non vaccinés,
00:42:35 après la vie positive de la Haute Autorité de Santé.
00:42:37 Sans se presser.
00:42:38 Florian Tardif, vous avez des informations.
00:42:40 Le ministre de la Santé pourrait être contraint d'agir plus tôt.
00:42:45 Pourquoi ?
00:42:46 Et oui Romain, c'est un sujet qui échauffe les esprits.
00:42:48 La réintégration des soignants non vaccinés.
00:42:50 En novembre dernier, les débats autour de cette proposition,
00:42:52 portés à l'époque par les députés de la France insoumise,
00:42:55 avaient été particulièrement agités,
00:42:57 entre suspension de séance, rappel au règlement.
00:42:59 Et invective, on se souvient, du "tu vas la fermer"
00:43:02 d'Olivier Servat, député centriste du groupe Liott,
00:43:05 lancé à l'adresse de député Renaissance,
00:43:06 qui l'interpellait pendant son intervention.
00:43:08 De quoi vous donner un avant-goût
00:43:10 de ce qui pourrait se passer la semaine prochaine.
00:43:13 Pourquoi ?
00:43:13 Car les députés communistes romains,
00:43:15 dont la niche parlementaire est le 4 mai,
00:43:18 soit jeudi prochain, souhaitent relancer le débat.
00:43:21 Ils vont porter une proposition de loi romain
00:43:23 permettant d'abroger l'obligation vaccinale des soignants
00:43:26 dans un système de santé français
00:43:29 vacillant qu'on vient de fermeture de lits,
00:43:30 de services, des programmations d'intervention,
00:43:32 d'annulation de consultations
00:43:34 sont la conséquence directe de ces suspensions,
00:43:37 interroge-t-il dans le document de présentation de leur niche.
00:43:40 Aujourd'hui, il est difficile d'obtenir romain un chiffre précis
00:43:43 concernant le nombre de soignants suspendus
00:43:45 qui seraient concernés par cette réintégration.
00:43:47 Donc, on estime qu'il y aurait environ
00:43:49 un millier d'infirmiers et une poignée de médecins et de pharmaciens.
00:43:55 Florian, il n'y a plus vraiment de débat
00:43:56 parce que la Haute Autorité de Santé
00:43:58 préconise la fin de l'obligation vaccinale.
00:44:00 Oui, tout à fait.
00:44:01 François Braun, le ministre de la Santé,
00:44:03 a d'ailleurs expliqué qu'il suivra donc l'avis
00:44:05 de la Haute Autorité de Santé.
00:44:07 Mais il est urgent de ne pas se presser,
00:44:09 estime-t-on dans son entourage.
00:44:10 Pourquoi ?
00:44:11 Car la réintégration des soignants divise la profession.
00:44:14 Nous, on ne veut plus les voir.
00:44:16 Voici ce que disent certains professionnels de santé
00:44:19 qui sont restés au front pendant la crise.
00:44:21 Au ministre de la Santé, c'est pourquoi aujourd'hui,
00:44:23 la réintégration de ces soignants
00:44:25 ne peut être envisagée qu'établissement par établissement,
00:44:28 voire service par service.
00:44:30 C'est ce qu'estime l'entourage du ministre.
00:44:32 C'est ce qui est en train d'être préparé
00:44:34 pour une réintégration potentiellement,
00:44:36 Romain, selon mes informations,
00:44:38 cet été, voire à la rentrée.
00:44:40 Alors, les communistes, avec leur texte,
00:44:42 pourraient relancer le débat aussi
00:44:44 de la compensation financière.
00:44:46 Oui, c'est une question qui risque effectivement
00:44:48 de diviser les députés à l'Assemblée nationale.
00:44:51 Oui, les soignants qui n'ont pas voulu se faire vacciner,
00:44:53 il faut le rappeler, à l'automne,
00:44:54 sont sans ressources depuis.
00:44:56 Leur licenciement ne leur permettait pas
00:44:58 de prétendre au chômage.
00:45:00 Ils pouvaient toucher tout au plus certaines aides,
00:45:02 comme le RSA.
00:45:03 C'est pourquoi, en plus du sujet réintégration,
00:45:06 il y aura un sujet romain, indemnisation.
00:45:09 Selon mes informations, le ministre est contre François Braun
00:45:12 et contre toute forme d'indemnité versée.
00:45:14 Mais à l'Assemblée nationale,
00:45:15 la majorité présidentielle n'est que relative
00:45:17 et les oppositions, si elles s'allient Romains,
00:45:19 peuvent faire voter facilement un texte
00:45:21 contre l'avis du gouvernement,
00:45:23 c'est-à-dire réintégration et indemnisation.
00:45:26 Cela peut être le cas, donc, avec cette proposition de loi
00:45:29 qui sera portée par les députés communistes
00:45:30 la semaine prochaine.
00:45:31 Réponse donc jeudi prochain.
00:45:33 Florian Tardif, merci Florian.
00:45:35 Le député Renaissance, ancien ministre du Travail
00:45:38 qui connaît la réforme des retraites par cœur.
00:45:40 Éric Wörth sera l'invité de la matinale.
00:45:43 Invité 8h15, l'invité politique.
00:45:46 Éric Wörth, ce matin, la musique tout de suite.
00:45:48 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:45:52 Installation photovoltaïque
00:45:53 pour réduire vos factures d'électricité.
00:45:55 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:45:57 Ce matin, le dernier single,
00:46:02 dernier titre de Tom Gregory,
00:46:03 Never Look Back.
00:46:04 Bon, ne regarde jamais en arrière.
00:46:07 Ça peut être un bon conseil.
00:46:10 Le nouveau son pop de l'artiste britannique.
00:46:13 On vous laisse écouter.
00:46:14 [Musique]
00:46:17 [Musique]
00:46:20 [Musique]
00:46:23 [Musique]
00:46:26 [Musique]
00:46:29 [Musique]
00:46:32 [Musique]
00:46:35 [Musique]
00:46:38 [Musique]
00:46:41 [Musique]
00:46:44 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:46:47 Isolation par l'extérieur avec aide de l'État.
00:46:49 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:46:52 Le temps, Alexandra Blanc, tout de suite.
00:46:56 La météo avec Groupe Verlaine.
00:47:00 Installation photovoltaïque
00:47:02 pour réduire vos factures d'électricité.
00:47:04 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:47:07 Alexandra Blanc avec nous.
00:47:09 Vous commencez cette météo avec un chiffre inquiétant.
00:47:11 Alexandra, le continent européen s'est réchauffé
00:47:15 de plus de 2 degrés en 150 ans seulement.
00:47:17 Oui, plus de 2,2 degrés.
00:47:19 C'est donc notre chiffre du jour avec le continent européen
00:47:21 qui s'est donc réchauffé en moyenne de 2,2 degrés depuis 1850
00:47:26 contre 1,2 pour la planète dans son ensemble.
00:47:28 C'est-à-dire concrètement que le continent européen
00:47:31 se réchauffe plus vite que les autres continents
00:47:33 comme l'Amérique ou encore l'Australie
00:47:35 avec donc des températures particulièrement élevées.
00:47:37 On a eu un été particulièrement chaud.
00:47:39 D'ailleurs, cet été 2022 a été le plus chaud jamais enregistré.
00:47:43 A priori, l'été 2023 devrait ou pourrait être pire
00:47:46 avec des températures qui vont de nouveau s'envoler
00:47:49 avec l'influence et surtout le retour d'El Niño.
00:47:51 On aura bien sûr le temps d'en reparler.
00:47:53 Donc attention, c'est alarmant ce chiffre.
00:47:55 2,2 degrés en moyenne pour le continent européen
00:47:58 en seulement 170 ans.
00:48:00 Alors au programme aujourd'hui, des températures sans excès.
00:48:03 Températures à peu près conformes aux normales de saison.
00:48:06 Et puis côté ciel, toujours un temps très nuageux.
00:48:08 On retrouve quelques entrées maritimes autour du golfe du Lyon.
00:48:11 Temps très nuageux également sur le nord
00:48:12 avec localement un petit peu de brouillard.
00:48:14 Et puis dans l'après-midi, ça va de nouveau un peu se gâter
00:48:17 avec localement quelques averses qui pourraient tourner à l'orage
00:48:19 sur les régions du nord.
00:48:20 On aura toujours un petit peu de neige en montagne sur les Alpes
00:48:23 au-delà de 1900 mètres d'altitude.
00:48:25 Et puis toujours ce vent qui rapporte ces quelques nuages.
00:48:27 Donc venue de la mer Méditerranée, côté température,
00:48:30 eh bien c'est contrasté ce matin.
00:48:31 2 degrés à Reims contre 10 degrés à Toulouse.
00:48:33 Et dans l'après-midi, c'est toujours ce grand écart entre les régions.
00:48:36 24 degrés en moyenne à Toulouse, 23 degrés pour le Pays basque
00:48:39 contre seulement 13 à 14 degrés près des côtes de la Manche.
00:48:43 Telle a météo avec Groupe Verlaine.
00:48:45 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
00:48:48 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:48:50 C News, il est 7h.
00:48:53 Merci d'être avec nous, d'avoir choisi C News
00:48:55 pour démarrer cette journée à la une.
00:48:57 Ce matin, écoutez bien, plus de 500 policiers et gendarmes mobiles
00:49:01 envoyés à Mayotte pour reprendre en main
00:49:04 le département français submergé par l'immigration clandestine.
00:49:07 Confirmation ce matin de cette opération par Gérald Darmanin.
00:49:11 Florian Tardif est avec nous.
00:49:13 On attend des manifestations aujourd'hui à Vendine,
00:49:16 en Haute-Garonne, contre la construction d'une autoroute.
00:49:19 Les forces de l'ordre vont pouvoir utiliser des drones.
00:49:22 On va tout vous expliquer.
00:49:23 Les réactions aux augmentations de salaires des professeurs,
00:49:27 est-ce que les professeurs sont assez bien payés en France ?
00:49:30 On vous a posé la question.
00:49:31 Une opération contre la délinquance et l'immigration illégale
00:49:36 va être lancée dans les prochains jours à Mayotte,
00:49:39 en début de semaine prochaine.
00:49:40 Gérald Darmanin le confirme ce matin.
00:49:42 Dans le Figaro, cette opération devrait débuter la semaine prochaine
00:49:45 et durer au moins deux mois, Chana.
00:49:48 Le ministre de l'Intérieur a annoncé l'envoi de 510 membres
00:49:51 des forces de l'ordre, dont 4 escadrons de gendarmes mobiles
00:49:55 et des policiers de la CRS 8, baptisés Wambushu.
00:49:59 L'objectif est entre autres d'expulser des migrants illégaux,
00:50:01 majoritairement originaires, des comores.
00:50:04 Tous les détails avec Geoffrey Deferme.
00:50:06 Sur les 300 000 habitants de Mayotte,
00:50:10 près de la moitié seraient en situation irrégulière.
00:50:12 L'opération Wambushu a donc pour objectif de poursuivre la lutte
00:50:16 contre l'immigration clandestine.
00:50:18 Située dans l'océan Indien, le 101e département français
00:50:21 est confronté depuis des années à une pression migratoire,
00:50:24 venant principalement des îles comores voisines.
00:50:27 En 2022, plus de 25 000 reconduites à la frontière ont été effectuées.
00:50:32 Cette fois, l'objectif est de détruire près d'un millier de bangas,
00:50:35 des logements de fortune où vivraient des personnes
00:50:38 en situation irrégulière, et ainsi d'expulser en deux mois
00:50:41 environ 10 100 papiers.
00:50:43 De son côté, le président comorien Azali Assoumani
00:50:46 espère que l'opération sera annulée,
00:50:48 craignant de voir arriver entre 150 et 400 ressortissants par jour,
00:50:52 contre 70 actuellement.
00:50:55 Pour freiner l'immigration clandestine, en 2005,
00:50:57 François Baroin, alors ministre des Outre-mer,
00:50:59 avait proposé une exception aux droits du sol
00:51:01 pour obtenir la nationalité française à Mayotte.
00:51:04 En début d'année, Gérald Darmanin a réaffirmé sa volonté
00:51:07 de restreindre les conditions d'accès à la nationalité française
00:51:11 depuis l'archipel mahorais.
00:51:12 L'an tardif, Gérald Darmanin prend la parole ce matin
00:51:17 dans le Figaro.
00:51:18 Que dit-il exactement au sujet de Mayotte ?
00:51:20 Il évoque notamment la délinquance qui explose sur l'île.
00:51:23 Pour vous donner un exemple, les vols avec armes ont augmenté
00:51:26 de 121 %, Romain, 121 % en quatre ans.
00:51:29 Ce n'est pas une délinquance.
00:51:30 Gérald Darmanin dit, comme nous la connaissons en métropole,
00:51:34 elle se compose de nombreux jeunes déscolarisés,
00:51:36 beaucoup en situation régulière.
00:51:37 Il y a 5 000 mineurs isolés à Mayotte sur deux îles
00:51:41 de 400 km2.
00:51:42 L'immigration, principale cause des mots MAUX de l'île,
00:51:45 selon le ministre de l'Intérieur.
00:51:47 Il y a eu des avancées néanmoins qui ont été réalisées
00:51:49 ces dernières années.
00:51:50 Gérald Darmanin se félicite de 25 000 reconduites
00:51:54 à la frontière l'année dernière, mais souhaite aller plus loin.
00:51:56 Premièrement, en prévenant les départs, dit-il à nos confrères
00:52:00 du journal Le Figaro, à ce sujet, des moyens de surveillance
00:52:03 militaire, aérien et maritime vont être déployés prochainement.
00:52:06 Grâce au service des moyens de l'armée.
00:52:09 Et deuxièmement, en durcissant encore le droit du sol.
00:52:12 Aujourd'hui, Mayotte est une terre d'exception, Romain.
00:52:14 Pour qu'un enfant demande la nationalité, il faut,
00:52:16 vous le voyez, que l'un des deux parents réside depuis trois mois
00:52:19 en France au moment de la naissance.
00:52:21 Et il souhaite donc aujourd'hui aller beaucoup plus loin
00:52:24 en proposant, vous le voyez très clairement,
00:52:25 que les deux parents soient résidents depuis plus de neuf mois
00:52:29 en situation régulière au moment de la naissance de l'enfant,
00:52:32 si ce dernier souhaite être nationalisé.
00:52:34 Merci beaucoup, Florian.
00:52:36 Je fais ce que j'ai dit, c'est ce qu'a dit Emmanuel Macron hier
00:52:38 à propos de la réforme des retraites.
00:52:40 Il l'a dit à nos confrères de Sud Radio.
00:52:41 Mais le chef de l'État doit faire face à la colère
00:52:43 de nombreux manifestants et pourtant, il rappelle qu'il avait parlé
00:52:46 du report de l'âge légal de départ à la retraite dès sa campagne.
00:52:50 Écoutez.
00:52:51 Moi, je crois à la vie démocratique.
00:52:54 Beaucoup de gens ont ce commentaire en ce moment.
00:52:56 Et donc, moi, je pense que quand on veut se faire élire,
00:52:58 c'est bien de dire ce qu'on va faire.
00:52:59 Je l'ai fait.
00:53:00 Moi, j'ai fait campagne, compris sur cette terre,
00:53:02 parfois en me faisant secouer, en disant
00:53:04 je mettrai la retraite à 65 ans.
00:53:06 On a négocié, on a fait du compromis avec les forces syndicales,
00:53:11 politiques, on a fait 64 ans, l'accélération des cotisations
00:53:15 jusqu'à 43 ans et on a fait aussi beaucoup de concessions
00:53:18 pour les carrières longues, pour les petites retraites,
00:53:20 pour les métiers les plus pénibles.
00:53:21 Donc, on a un concess...
00:53:22 Mais je fais ce que j'ai dit.
00:53:24 On attend une manifestation aujourd'hui à Vendine,
00:53:28 en Haute-Garonne, contre la construction d'une autoroute,
00:53:31 l'autoroute A69 qui va relier Toulouse à Castres
00:53:34 et les forces de l'ordre auront le droit d'utiliser des drones
00:53:38 pour sécuriser la manifestation.
00:53:40 Oui, leur usage est à nouveau autorisé grâce à un décret
00:53:43 qui a été publié hier au journal officiel.
00:53:45 Alors, concrètement, que disent ce décret ?
00:53:47 On voit ça avec Sandra Buisson et Vincent Farandej.
00:53:49 1500 à 2000 personnes sont attendues lors de cette manifestation
00:53:55 contre la construction de l'autoroute entre Castres et Toulouse.
00:53:58 Pour la sécuriser, les gendarmes pourront utiliser des drones.
00:54:02 Dès le départ, il pourrait y avoir un suivi,
00:54:05 une analyse de l'adversaire,
00:54:07 observer de façon très précise sa composition, ses modes d'action
00:54:12 et ainsi adapter en temps réel la manœuvre de la gendarmerie.
00:54:16 Plus on anticipe, plus on manœuvre,
00:54:18 plus on évite une confrontation qui peut donner lieu à l'usage de la force.
00:54:22 Sur le vif, les images transmises par les drones
00:54:25 ne pourront pas servir à identifier des individus.
00:54:28 En revanche, après la manifestation,
00:54:30 sur réquisition du procureur et dans le cadre d'une enquête judiciaire,
00:54:34 les vidéos pourraient être réquisitionnées à cet effet.
00:54:37 Là, pour le coup, c'est un outil supplémentaire
00:54:40 justement pour solidifier ces procédures
00:54:42 et nous permettre peut-être de casser le sentiment d'impunité
00:54:45 qui est chez les casseurs.
00:54:48 En revanche, la loi prévoit que les drones
00:54:50 ne puissent pas capter de son ni utiliser la reconnaissance faciale.
00:54:56 Le salaire des enseignants va donc être augmenté.
00:54:58 C'est Emmanuel Macron qui l'a annoncé pendant son déplacement dans l'Hérault.
00:55:02 Il s'agit d'une hausse comprise entre 100 euros et 230 euros par mois.
00:55:06 Oui, alors qu'en pensent les premiers concernés ?
00:55:08 On est allés leur poser la question.
00:55:10 Reportage signé Thibault Marcheteau.
00:55:13 Dès la rentrée scolaire 2023-2024,
00:55:15 tous les enseignants pourront constater sur leur fiche de paye
00:55:18 une augmentation de leur salaire entre 100 et 230 euros net par mois.
00:55:22 L'objectif du gouvernement, remonter la rémunération des professeurs
00:55:25 afin que tous les salaires soient au-dessus de 2 000 euros par mois.
00:55:29 C'est super, 230 euros pour contrer l'inflation,
00:55:33 pour plein de choses, c'est top.
00:55:34 Ça peut aider, mais ça reste quand même négligeable.
00:55:37 En Ile-de-France, c'est loin d'être suffisant.
00:55:39 C'est bien, c'est vraiment une bonne chose.
00:55:40 C'est des études longues, aujourd'hui, ils sont quand même obligés
00:55:42 d'aller jusqu'au master, je crois.
00:55:43 C'est cinq années d'études.
00:55:44 Un ingénieur avec la même période d'études,
00:55:47 il gagne déjà plus de 2 000 euros par mois en fait.
00:55:50 C'est plus juste aussi.
00:55:52 Si les Français restent mitigés quant à cette annonce,
00:55:54 les principaux concernés eux, trouvent cette aide largement insuffisante.
00:55:58 On est en moyenne à peu près 900 euros de moins par mois,
00:56:04 payés par mois, que la moyenne des fonctionnaires de la catégorie
00:56:07 dans la fonction publique d'État.
00:56:09 Donc non, les enseignants ne sautent pas de joie
00:56:10 parce qu'en fait ils vivent un déclassement salarial,
00:56:13 une paupérisation depuis plusieurs dizaines d'années.
00:56:16 Lors de son déplacement, le chef de l'État a précisé
00:56:18 que si l'enseignant s'implique davantage dans des missions
00:56:21 sur la base du volontariat,
00:56:22 cette augmentation pourrait aller jusqu'à 500 euros net par mois.
00:56:25 Un rorqual de 3 mètres a été découvert échoué
00:56:30 sur une plage de Seine-Maritime.
00:56:31 C'est le deuxième en deux jours.
00:56:34 Un autre rorqual avait été retrouvé sur une autre plage
00:56:36 à quelques kilomètres, à Saint-Valéry-en-Caux.
00:56:39 Deux rorquals en quelques jours en Seine-Maritime.
00:56:42 Et le premier mesurait lui 19 mètres et pesait environ 30 tonnes.
00:56:45 La plage a été fermée au public.
00:56:47 L'ONG Sea Shepherd a demandé l'ouverture d'une enquête.
00:56:51 Le sport avec la désillusion des Niçois.
00:56:54 Les aiglons se sont inclinés deux buzins
00:57:07 après prolongation contre le FC Bâle.
00:57:09 Oui, c'était les quart de finale retour de la Ligue Europea-Conférence.
00:57:12 Donc Nice est privée de demi-finale.
00:57:14 C'était le dernier club français engagé dans une Coupe d'Europe.
00:57:17 Et puis Olivier Giroud, j'y suis, j'y reste.
00:57:19 J'y reste au FC Milan.
00:57:22 Il reste à Milan, il a re-signé pour un an.
00:57:24 Petit 1, première information.
00:57:25 Et puis en bleu, j'y suis, j'y reste aussi.
00:57:27 Oui, il a dit dans l'équipe ce matin que son objectif,
00:57:30 c'était vraiment l'Euro 2024 et qu'il ne se projetait pas au-delà
00:57:33 puisque le journaliste lui avait posé la question
00:57:35 par rapport à la retraite internationale du Goyoris et de Raphaël Varane.
00:57:38 Lui, il a dit qu'il avait encore envie de continuer.
00:57:40 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:57:45 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'État.
00:57:48 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:57:52 CNews, il est 7h09.
00:57:53 Restez bien avec nous.
00:57:54 Dans un instant, on est avec Jean-Paul Senan,
00:57:56 qui est le frère du propriétaire de cet immeuble squaté à Nantes
00:58:00 dont on vous parle ce matin.
00:58:03 Le propriétaire ne peut plus rentrer dans l'immeuble.
00:58:05 Le propriétaire qui est tellement choqué qu'il a dû être hospitalisé.
00:58:08 C'est son frère qui parle ce matin dans la matinale de CNews.
00:58:10 Restez bien avec nous.
00:58:12 A tout de suite.
00:58:12 CNews, il est 7h13.
00:58:18 Bonjour Jean-Paul Senan.
00:58:19 Merci d'être avec nous.
00:58:20 Merci d'avoir choisi CNews pour témoigner.
00:58:23 Vous êtes le frère du propriétaire de cet immeuble à Nantes
00:58:26 dont on parle ce matin dans la matinale.
00:58:29 Déjà, comment va votre frère ?
00:58:30 Il a 75 ans.
00:58:31 Il a été hospitalisé parce que la situation le stresse.
00:58:34 C'est ça ?
00:58:35 Tout à fait.
00:58:36 Il ne supporte pas ce qui vient de se passer.
00:58:40 Vu son âge et le travail qu'il a travaillé toute sa vie pour obtenir ce bien,
00:58:45 il ne l'a volé à personne.
00:58:46 Naturellement, c'est très dur pour lui.
00:58:49 Il a fait un petit malaise cardiaque et il ne dort qu'une heure par nuit.
00:58:53 On comprendrait que c'est très difficile pour lui.
00:58:55 Très difficile pour nous tous d'ailleurs.
00:58:58 Que dire de l'immeuble ?
00:59:00 C'est un immeuble dans Nantes.
00:59:01 Un petit immeuble.
00:59:02 Il y a deux ou trois étages ?
00:59:05 Voilà, tout à fait.
00:59:06 C'est un petit immeuble qui comporte trois étages.
00:59:09 Le rez-de-chaussée est loué à l'Institut supérieur des arts appliqués.
00:59:14 Le premier étage, il se le réservait.
00:59:17 Il avait tous ses bureaux.
00:59:18 Il venait tous les jours, sauf les week-ends.
00:59:21 Dans ses bureaux, il a tous ses documents, tous ses papiers administratifs et autres.
00:59:26 Il garde cet appartement parce que ses enfants sont des filles.
00:59:32 Elles sont mariées avec des Américains.
00:59:33 Elles vivent aux États-Unis.
00:59:34 Et lorsqu'elles viennent en France, ils leur prêtent, enfin ils leur donnent cet appartement.
00:59:40 Elles ont toute liberté, toute latitude pour pouvoir voyager, se déplacer, etc.
00:59:44 Et les deux autres étages, l'un est vide, complètement vide.
00:59:49 Et le troisième aussi d'ailleurs.
00:59:50 Mais ils étaient en réflexion.
00:59:52 Les travaux devaient commencer le 1er mai.
00:59:55 Comment les squatteurs ont fait pour rentrer ?
00:59:58 Ils sont arrivés certainement dans la nuit du dimanche au lundi.
01:00:02 Ils ont cassé d'ailleurs les carreaux pour rentrer par la porte.
01:00:07 Ils ont enlevé les serrures, ils les ont remplacées.
01:00:10 Ils ont soudé des plaques de tôle sur les portes d'entrée rue Baron.
01:00:14 Et quant à la...
01:00:15 On la voit, la plaque de tôle sur la porte, oui.
01:00:19 Et puis sur la rue Columelle, là on voit les portes et les fenêtres qui sont peintes en vert.
01:00:25 Et puis je ne vous explique pas les tags sur les murs.
01:00:29 Pas besoin de nous expliquer, on les voit.
01:00:31 On n'est plus en imaginaire.
01:00:32 On imagine que ce ne sont pas des faits du logis.
01:00:34 C'est inimaginable.
01:00:37 Et puis en plus, je pense que c'est une association qui nous a dit que c'était la maison du peuple.
01:00:44 Alors apparemment qui démentirait que ce soit elle qui aurait mis ces gens-là dans ces...
01:00:50 Mais alors il y a un avocat pourtant qui les représente.
01:00:53 Et c'est époussoufflant.
01:00:56 Au tribunal où on est passé en référé, l'avocat a demandé un report parce qu'il n'avait pas le temps d'étudier le dossier.
01:01:05 Fort heureusement, nous avons un avocat qui est très très fort sur Nantes et connu sans doute.
01:01:10 Il a réussi à faire rapprocher la décision de justice qui aura lieu le 4 mai.
01:01:15 Mais bon, vous pensez bien que d'ici là, ça fera presque deux mois.
01:01:18 Le bien, lorsqu'on va le récupérer, ça va être des égards impensables.
01:01:23 Mais qu'est-ce que vous savez des squatteurs ? Qu'est-ce qu'ils vous disent quand vous passez comme ça ?
01:01:29 Eh bien, lorsque je les ai vus pour la première fois, ils m'ont dit que c'était des logements qui étaient libres
01:01:36 et que comme ils étaient libres, ils pouvaient les prendre, ils pouvaient les occuper.
01:01:39 Eux, ils n'avaient pas de quoi se loger et que le propriétaire des murs avait ces pognons
01:01:44 pour pouvoir payer et les frais d'électricité et d'eau et pour qu'eux puissent se loger.
01:01:52 Oui, ce qui est à toi est à moi, quoi.
01:01:55 Tout à fait, tout à fait.
01:01:56 Et pire que ça, puisque eux se permettent de rentrer en faisant des dégâts, d'ailleurs,
01:02:02 et mais nous, ils sont chez eux et vous, vous ne pouvez pas faire la même chose.
01:02:05 Vous n'avez pas le droit.
01:02:07 Et pourtant, la loi a été votée il y a trois semaines à l'Assemblée nationale,
01:02:10 mais on attend le décret de loi pour qu'elle soit appliquée.
01:02:14 Même si c'est interdit, on n'est pas tenté d'aller, comment dire,
01:02:19 d'aller aider les squatteurs à faire leur valise.
01:02:22 Mais si, bien sûr, vous pensez bien que...
01:02:24 Mais on a un délai et là, mon frère, moi, on m'a prévenu que deux, trois jours après.
01:02:28 Oui, je suis, je vous l'avoue, que l'envie m'est venue à l'idée,
01:02:34 mais je n'ai pas envie de me retrouver.
01:02:37 Vous pensez bien, on est en faute.
01:02:39 Il ne faut pas le faire.
01:02:40 C'est interdit par la loi.
01:02:41 Il n'y a pas de débat.
01:02:43 Ma question, c'était juste, est-ce que l'idée ne vous traverse pas l'esprit, quoi ?
01:02:47 Si, si, je pense, pour tout vous avouer et être bien franc,
01:02:51 que si le bien était complètement à moi, je peux vous dire que
01:02:54 c'est peut-être ce que j'aurais fait, tant pis pour le reste,
01:02:56 mais je récupérerais mon bien parce que c'est mon bien.
01:02:59 Et je pense que la propriété d'autrui, c'est la propriété à celui qui l'a acheté,
01:03:04 celui qui a travaillé toute sa vie pour l'avoir,
01:03:06 et non pas à ces voyous qui vivent là-dedans et qui vous prennent de haut.
01:03:12 Vous ne pouvez pas couper l'électricité, vous ne pouvez pas couper l'eau.
01:03:14 Non, c'est inimaginable, inimaginable, inimaginable.
01:03:17 L'injustice.
01:03:18 C'est le contraire, mais moi aussi, ça me bouleverse.
01:03:21 Et je vous assure que oui, effectivement, parfois on a envie de faire comme ils font.
01:03:26 Et on le rappelle à chaque fois,
01:03:28 mais il n'y a pas de droit au logement inscrit dans la Constitution.
01:03:31 En revanche, il y a le droit à la propriété qui est un héritage de la Révolution française.
01:03:36 Tout à fait.
01:03:37 Comment fait-on ?
01:03:39 Que vous dit la mairie, Jean-Paul Senan ?
01:03:42 Alors, la mairie, elle ne s'en occupe pas, c'est la préfecture.
01:03:46 Nous avons eu le cabinet du préfet qui nous dit que,
01:03:51 bon, lui, il est arrivé début février, début mars, je ne sais plus.
01:03:56 Donc, s'il vous plaît, il a d'autres sujets plus importants
01:03:59 et qu'il appliquera ce que la décision de justice aura décidé.
01:04:03 Voilà ce que l'on nous dit.
01:04:05 Merci beaucoup Jean-Paul Senan.
01:04:06 Merci d'avoir été en direct avec nous.
01:04:08 On va suivre, on va suivre.
01:04:10 Bon courage à vous et surtout, saluez bien votre frère.
01:04:15 Merci beaucoup monsieur. Sans vous, nous ne pouvons rien. Merci.
01:04:17 On fait notre job et voilà, c'est bien normal.
01:04:21 Merci à vous.
01:04:23 Bonne journée, merci d'avoir témoigné ce matin.
01:04:25 Bonne journée à vous, bon courage.
01:04:26 Le rappel des titres avec Chana Lusso.
01:04:30 L'usage des drones par les forces de l'ordre est à nouveau autorisé.
01:04:35 Un décret a été publié hier au journal officiel.
01:04:38 On apprend que les images transmises par les drones
01:04:40 ne pourront pas servir à identifier des individus.
01:04:43 En revanche, sur réquisition du procureur
01:04:44 et dans le cadre d'une enquête judiciaire,
01:04:46 les vidéos pourront être réquisitionnées à cet effet.
01:04:50 Le procès de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic,
01:04:53 le verdict est attendu aujourd'hui.
01:04:55 Hier, le parquet national antiterroriste a requis
01:04:58 la réclusion criminelle à perpétuité
01:05:00 contre l'unique accusé, Hassan Diab.
01:05:02 Ce Libano-Canadien de 69 ans a été jugé en son absence.
01:05:06 Je rappelle que ce drame a causé la mort de 4 personnes.
01:05:09 C'était le 3 octobre 1980.
01:05:12 Et puis les poursuites contre Alec Baldwin vont être abandonnées.
01:05:15 L'acteur américain a été accusé d'homicide involontaire
01:05:18 après, je le rappelle, un tir mortel sur le tournage du film "Rust" en 2021.
01:05:22 Il devait comparaître le 3 mai prochain,
01:05:24 mais les procureurs veulent finalement approfondir l'enquête.
01:05:27 Après la révélation de faits nouveaux,
01:05:29 Alec Baldwin, lui, a toujours plaidé son innocence,
01:05:31 assurant qu'il pensait que son arme n'était pas chargée.
01:05:35 Votre programme avec IG.
01:05:37 IG, bien plus que du trading.
01:05:39 Une équipe d'experts à vos côtés.
01:05:41 L'économie, le mic guillot.
01:05:45 Les Français payent de moins en moins en liquide,
01:05:47 même s'ils payent encore en liquide.
01:05:49 C'est ce que révèle une étude de la Banque de France.
01:05:52 C'est le verre à moitié vide ou à moitié plein.
01:05:54 Le mic, le cash n'est pas près de disparaître.
01:05:57 Non, non, non, on est pile à la moitié.
01:05:58 50% en réalité des paiements se font actuellement en liquide,
01:06:01 selon cette étude de la Banque de France.
01:06:03 On parle des paiements en volume parce qu'évidemment,
01:06:05 en montant, plus les montants sont élevés,
01:06:06 plus on a tendance à utiliser d'autres moyens de paiement.
01:06:09 Mais la moitié des paiements aujourd'hui se font encore en liquide.
01:06:12 Je dis encore parce que ce que montre cette étude de la Banque de France,
01:06:14 c'est qu'en réalité, ça ne cesse malgré tout de baisser.
01:06:17 Le cash représentait 68% des paiements en 2016,
01:06:20 57% en 2019, 50% cette année.
01:06:23 On peut penser que bientôt, le cash sera minoritaire.
01:06:26 Malgré tout, les billets et les pièces restent le moyen
01:06:29 de paiement privilégié des Français pour les petits achats,
01:06:31 la boulangerie, le tabac ou encore le restaurant,
01:06:34 explique la Banque de France.
01:06:35 Pourquoi ce recul de l'usage de l'argent liquide
01:06:38 si les Français y sont si attachés ?
01:06:39 Le Covid est passé par là.
01:06:40 En réalité, on a tous pris l'habitude du paiement sans contact,
01:06:43 jusqu'à 50 euros aujourd'hui, sans doute 80 demain.
01:06:46 Et puis, il y a aussi le développement du e-commerce.
01:06:47 On n'a pas le choix, on est obligé, quand on commande en ligne,
01:06:50 de payer par carte.
01:06:52 Avec le développement de ces ventes, c'est l'usage de la carte qui se développe.
01:06:56 Elle n'est pas encore majoritaire, la carte, les règlements par carte,
01:06:58 c'est 43% aujourd'hui des transactions.
01:07:01 Le chèque, c'est plus que 4%.
01:07:03 Et puis, le paiement par mobile, peine à se développer, à s'imposer,
01:07:07 c'est seulement 2% aujourd'hui.
01:07:09 Et on le voyait à l'instant sur les chiffres,
01:07:11 quand on paye par carte, le paiement sans contact,
01:07:13 lui, a littéralement explosé.
01:07:14 C'est plus de la moitié des paiements par carte aujourd'hui.
01:07:16 Il y a aussi de moins en moins de distributeurs de billets.
01:07:18 Oui, forcément, moins de distributeurs, c'est moins d'argent en poche.
01:07:21 On a perdu 10% des distributeurs en cinq ans seulement.
01:07:25 Mais malgré tout, l'étude montre que les Français restent attachés
01:07:28 à l'argent liquide.
01:07:29 57% veulent avoir le choix et veulent pouvoir payer en liquide
01:07:32 quand ils vont dans un commerce.
01:07:34 Il faut dire qu'en cette période d'inflation, le liquide, c'est pratique.
01:07:36 On retire une somme et on sait ensuite exactement ce qu'on a en poche.
01:07:39 On peut ainsi mieux maîtriser ses dépenses et mieux suivre son budget.
01:07:43 Puis c'est important aussi, on n'est pas traqué quand on paye en liquide.
01:07:45 On n'est pas suivi.
01:07:46 On ne sait pas, on ne peut pas savoir ce que vous avez dépensé ni comment.
01:07:49 Et ça aussi, c'est important et de plus en plus important pour les Français.
01:07:52 Voilà, c'est vrai que la banque où on peut payer avec le téléphone,
01:07:58 donc votre service opérateur, a pas à savoir si vous avez ce que vous avez acheté.
01:08:04 Et on le sait notamment quand on demande un crédit immobilier à sa banque,
01:08:07 elle scrute toutes ses dépenses et certaines peuvent poser problème.
01:08:11 Si vous achetez, je ne sais pas, une bouteille en boîte de nuit à 3h du matin ou pas.
01:08:16 Si vous achetez, je ne sais pas quoi.
01:08:19 Qui utilise le liquide, Shana ?
01:08:20 Non, très peu. Toujours carte bleue.
01:08:22 C'est pourquoi je n'aime pas avoir du liquide.
01:08:24 Florian, pareil.
01:08:25 Je n'ai pas un euro en poche, donc pas 10 centimes.
01:08:29 Il faut dire que c'est tellement pratique pour acheter une baguette.
01:08:31 On paye avec son téléphone. Vous, Le Mic ?
01:08:33 De tout. Moi, j'ai de tout, des espèces, du cash, des virements.
01:08:36 Et je prends tout.
01:08:37 Ça déborde de partout à ce moment-là.
01:08:40 Je prends tout. J'accepte tout.
01:08:42 Ah bah dis donc, vous acceptez tout.
01:08:44 Bon, bon, bon, les Français qui délaissent le cash. Merci, Le Mic.
01:08:49 C'était votre programme avec IG.
01:08:51 IG, bien plus que du trading.
01:08:53 Une équipe d'experts à vos côtés.
01:08:58 Vous pourriez me dépanner, Le Mic ?
01:09:00 Un petit lingot ?
01:09:01 Un petit lingot. Bon.
01:09:03 Allez, la sécurité routière.
01:09:04 On en parle dans un instant avec Pierre Chasseret.
01:09:06 À tout de suite.
01:09:07 7h27. L'automobile avec vous, Pierre Chasseret.
01:09:14 Bonjour, Pierre.
01:09:15 Bonjour, Romain.
01:09:16 Un agenda.
01:09:18 On va parler des bons chiffres de la sécurité routière sur nos routes en mars dernier.
01:09:21 14% des tués en moins par rapport au mois de mars 2022.
01:09:25 Un agenda qui a permis, sans doute à Gérald Darmanin,
01:09:27 de confirmer la mesure de non-perte de points pour les petits excès de vitesse.
01:09:32 Oui, c'est ça la bonne nouvelle.
01:09:33 C'est qu'on a eu 14% en moins sur la mortalité routière sur le mois de mars.
01:09:38 Alors, c'est vraiment une chute.
01:09:40 C'est rare qu'on ait des baisses à deux chiffres.
01:09:41 Et ça se retrouve dans tous les indicateurs,
01:09:44 un recul de 15% du nombre de blessés graves.
01:09:48 Et quand on regarde le bilan sur les trois premiers mois de l'année,
01:09:52 sur 2023 pour l'instant, le recul est le même.
01:09:56 On est à 9% de baisse de la mortalité routière
01:09:59 et un recul de 6% des blessés graves.
01:10:02 Et cette baisse est portée notamment par les automobilistes
01:10:05 qui, eux, sont de moins en moins nombreux à mourir sur la route.
01:10:09 Donc oui, en effet, c'était le bon moment pour Gérald Darmanin
01:10:11 pour annoncer cette petite annonce de non-perte des points pour les petits excès.
01:10:14 Quels sont les usagers les plus représentés dans les chiffres ?
01:10:17 Alors ça, c'est intéressant, parce que quand on pense tuer sur la route,
01:10:20 on pense systématiquement en voiture.
01:10:22 Alors regardez, pour le mois de mars 2023,
01:10:25 on a eu 195 tués.
01:10:26 C'est trop, c'est beaucoup.
01:10:27 Évidemment, 88 sont des automobilistes.
01:10:30 La proportion des motards, 53 motards,
01:10:33 c'est 2 à 3% des déplacements.
01:10:35 Les motos, c'est 25% des tués de la route.
01:10:37 C'est une proportion importante.
01:10:38 Que dire des cyclistes et des trottinettes ?
01:10:41 Ça commence à monter.
01:10:42 Alors là, on a l'impression que c'est pas beaucoup.
01:10:44 Donc pour bien le lire,
01:10:46 195 tués, ce que vous nous dites,
01:10:48 dont 33 piétons, 7 cyclistes, 88 automobilistes,
01:10:52 1 trottinettiste et 53 motards.
01:10:55 C'est tout à fait ça.
01:10:56 C'est tout à fait ça, Romain.
01:10:58 La France ne parvient toujours pas à passer sous la barre
01:11:00 des 3 000 tués sur les routes par an.
01:11:02 Est-ce qu'on peut être optimiste pour 2023 ?
01:11:05 Oui, d'autant qu'on est le 15e pays européen de la sécurité routière.
01:11:08 On est très, très en retard par rapport à nos voisins à l'étranger.
01:11:12 Alors je vous ai préparé, juste pour bien comprendre,
01:11:15 l'évolution de la mortalité selon les différents usagers.
01:11:19 Regardez, sur les automobilistes par rapport à 2019,
01:11:22 pourquoi 2019 ?
01:11:23 C'est avant le Covid, bien évidemment.
01:11:25 On est en baisse.
01:11:27 Tous les indicateurs, regardez, sont à la baisse,
01:11:30 sauf deux indicateurs.
01:11:32 Une hausse inquiétante des cyclistes,
01:11:34 pas qu'en ville, aussi dans les routes de campagne
01:11:38 et des trottinettes, bien évidemment,
01:11:40 où on peut parler d'explosion exponentielle
01:11:44 du nombre de tués sur la route.
01:11:45 Il va falloir réagir.
01:11:46 Les mesures, ça ne se prend plus sur les automobilistes à présent.
01:11:49 Ça doit se prendre sur les usagers les plus vulnérables.
01:11:52 Je rappelle aussi que pour les jeunes conducteurs
01:11:54 ainsi que pour les seniors,
01:11:56 ça s'améliore aussi tant sur la route
01:11:58 pour les uns comme pour les autres.
01:12:00 Retrouvez votre programme avec Kenol,
01:12:05 fabricant français de lubrifiants et fluido de performance
01:12:08 qui vous font économiser du carburant.
01:12:10 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:12:15 La météo avec Groupe Verlaine.
01:12:17 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
01:12:20 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:12:23 Les températures restent contrastées aujourd'hui, Alexandra, comme on dit.
01:12:27 Oui, exactement.
01:12:28 On ne sera pas tous logés à la même enseigne.
01:12:30 En revanche, côté ciel, le temps reste très nuageux ce matin
01:12:32 avec un petit peu de brouillard.
01:12:33 Retour également de quelques entrées maritimes
01:12:35 autour du golfe du Lion avec le vent marin
01:12:37 qui rapporte ces quelques nuages.
01:12:39 Et puis dans l'après-midi, un petit peu à l'image des jours précédents,
01:12:41 on va retrouver quelques orages, quelques averses également
01:12:44 sur les régions du Nord.
01:12:45 Toujours quelques nuages autour du golfe du Lion
01:12:47 ainsi que le maintien de la neige au-delà de 2000 mètres d'altitude.
01:12:50 Côté température, c'est contrasté.
01:12:52 Seulement 2 petits degrés à Reims contre 10 degrés pour nos amis toulousains.
01:12:55 Et d'ailleurs, c'est à Toulouse qu'il fera le plus chaud aujourd'hui
01:12:58 avec 24 degrés cet après-midi.
01:13:00 Température encore contrastée contre seulement 13 degrés à Rouen
01:13:03 ou encore 14 degrés pour Lille.
01:13:05 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:13:09 Isolation par l'extérieur avec aide de l'État.
01:13:12 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:13:15 Merci d'être avec nous et d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
01:13:20 L'équipe est là, comme tous les jours, l'équipe est là.
01:13:22 Chana Lusto, Florian Tardif, Chloé Ranchand est avec nous,
01:13:25 Michel Chevalet est avec nous et Lomi Guillaume.
01:13:27 À la une ce matin, un homme de 91 ans qui décède aux urgences du CHU de Grenoble.
01:13:33 Il a attendu un lit pendant trois jours.
01:13:35 Les soignants dénoncent des manques de moyens et de personnel.
01:13:40 La fusée Starship explose après seulement quatre minutes de vol.
01:13:43 Une fusée qui, à terme, devrait transporter des humains.
01:13:46 Faut-il s'inquiéter ?
01:13:48 Michel Chevalet avec nous.
01:13:49 La fin d'un suspense avec Joe Biden qui devrait annoncer la semaine prochaine
01:13:57 sa candidature pour la Maison Blanche en 2024.
01:13:59 Les informations d'Elisabeth Guedel depuis New York.
01:14:03 La situation est plus qu'alarmante au CHU de Grenoble.
01:14:06 Trois patients sont morts depuis le mois de décembre
01:14:08 après une attente trop longue aux urgences.
01:14:11 L'établissement est totalement engorgé et manque de lits.
01:14:14 Oui, la semaine dernière, un homme de 91 ans est mort
01:14:17 après trois jours d'attente aux urgences.
01:14:19 Le personnel soignant tire la sonnette d'alarme et surtout appelle à l'aide.
01:14:23 Voyez ce reportage de Michel Dos Santos et Olivier Madinier.
01:14:27 Le CHU de Grenoble est à bout de souffle.
01:14:29 Avec une capacité d'accueil d'une cinquantaine de lits,
01:14:32 les urgences sont débordées et se retrouvent parfois avec le double de patients.
01:14:36 Infirmière Julie craint un nouveau drame.
01:14:38 Elle réclame une série de mesures urgentes.
01:14:41 Que des lits réouvrent, qu'on ait du personnel soignant disponible
01:14:45 pour répondre aux besoins, qu'on ait plus de médecins.
01:14:47 Nous, ce qui nous manque aux urgences, c'est des médecins actuellement.
01:14:49 On voudrait juste retrouver des conditions de travail normales
01:14:51 et je pense que c'est pas non plus la mer à bord.
01:14:54 On réclame pas 5000 euros par mois.
01:14:56 Pour le chef des urgences, l'amélioration des conditions de travail
01:14:59 permettra d'accueillir de nouveaux urgentistes.
01:15:01 La priorité reste cependant de trouver des places dans des services hospitaliers
01:15:05 où l'attente seconde parfois en semaine.
01:15:07 Il y a des filières qui ne fonctionnent pas du tout
01:15:10 et c'est le cas en particulier de la psychiatrie.
01:15:12 C'est la même chose pour la gériatrie.
01:15:13 Les patients psychiatriques et les patients âgés avec des problèmes sociaux,
01:15:17 personne ne veut s'en occuper, personne ne sait s'en occuper.
01:15:20 Et ils restent aux urgences et parfois ils meurent aux urgences.
01:15:23 Face à cette situation, les syndicats ont saisi la justice.
01:15:26 Au-delà du CHU de Grenoble, le département de l'ISER
01:15:29 est lui aussi confronté à des contraintes similaires.
01:15:31 Il s'installe dans un arbre pour protester contre le projet d'autoroute Toulouse-Castre.
01:15:38 Vous avez bien entendu, c'est installé dans un arbre.
01:15:40 Thomas Braille, connu pour son combat contre l'abattage des arbres,
01:15:43 s'oppose à la création de l'autoroute A69.
01:15:46 Ça fait un mois qu'il vit sur un platane à Vendine, c'est en Haute-Garonne.
01:15:50 Et vous allez voir que nos reporters n'ont pas eu peur de prendre un peu de hauteur.
01:15:54 Régine Delfour, Antoine Durand et Miquel Dos Santos.
01:15:58 Pour comprendre la mobilisation contre la construction de l'autoroute A69
01:16:02 entre Toulouse et Castre, on a pris un peu de hauteur en compagnie de Thomas Braille.
01:16:07 Cet arboriste grimpeur est accroché dans un platane à plus de 12 mètres de haut
01:16:12 depuis un mois à Vendine, en Haute-Garonne.
01:16:15 Ce projet est une hérésie pour ce défenseur des arbres,
01:16:19 surtout qu'une nationale existe à 50 mètres du tracé.
01:16:23 C'est 400 hectares de terre agricole qui vont être artificialisés.
01:16:26 Et pour un trajet de 53 km, on va juste gagner 12 minutes
01:16:30 et on va payer 17 euros l'aller-retour.
01:16:32 Cinq arbres ont déjà été abattus mais vissés à son platane,
01:16:36 Thomas Braille a réussi à faire arrêter l'abattage des autres.
01:16:39 Et il compte bien faire stopper le projet.
01:16:41 On ne partira pas d'ici tant que le projet ne capotera pas.
01:16:45 On est des pères de famille, moi j'ai un métier, je travaille plus, ça fait un mois.
01:16:48 Je suis patron, je ne suis pas zadiste ni quoi que ce soit.
01:16:51 À 8 km de là, Sabine Mousson, maire de Tellat, commune du Tarn,
01:16:55 se mobilise elle aussi.
01:16:57 La 69 qui va passer là, il faut imaginer que la nationale est ici
01:17:02 et elle va venir carrément en haut, la bande des 300 mètres va être ici.
01:17:08 Donc votre village se retrouve coupée en deux.
01:17:11 Des milliers de personnes sont attendues ce week-end dans le Tarn
01:17:14 contre la construction de la 69.
01:17:16 Cette mobilisation est initiée par plusieurs associations
01:17:20 dont La Voix est libre et Les Soulèvements de la Terre.
01:17:24 Un Lyonnais lance une pétition contre les tags qui se sont accumulés
01:17:29 pendant les manifestations contre la réforme des retraites.
01:17:32 Des tags qui ont été peints sur les murs de Lyonnais.
01:17:36 Oui, alors il interpelle le maire et lui demande des actions concrètes.
01:17:39 À commencer par le nettoyage systématique et rapide de ces tags
01:17:43 dans le périmètre notamment UNESCO de la ville.
01:17:45 Cet habitant de la Croix-Rousse réclame également la création
01:17:48 d'une brigade de proximité pour assurer la sécurité des riverains.
01:17:51 On va voir toutes les explications avec Célia Barotte.
01:17:55 Les inscriptions anti-police, anti-capitaliste ou encore anti-gouvernement
01:17:59 apparaissent de plus en plus dans le paysage lyonnais.
01:18:02 Avec sa pétition, déjà signée par plus de 1600 personnes,
01:18:06 un habitant du premier arrondissement demande l'enlèvement systématique,
01:18:10 rapide et qualitatif dans le secteur UNESCO de tous les tags,
01:18:15 qu'ils soient sur des bâtiments privés ou publics,
01:18:17 des vitrines des commerces ou encore sur du mobilier urbain.
01:18:21 Pour Edouard Hoffmann, la mairie écologiste doit agir rapidement.
01:18:24 J'en veux à la mairie parce qu'ils mentent, ils se dédouanent,
01:18:26 ils se dérobent et ils ne répondent pas.
01:18:28 Et ils sont clairement, en plus d'être inefficaces,
01:18:30 ils sont vraiment, clairement incompétents.
01:18:32 Il y a un tel mépris de l'histoire, de l'architecture
01:18:35 et une telle méconnaissance de ces gens qui ne connaissent ni l'Ion ni l'histoire
01:18:40 et ça devient une zade à ni plus ni moins.
01:18:41 Dans sa lutte, ce riverain excédé propose la diffusion de campagnes publicitaires
01:18:46 et de communications massives sur le civisme.
01:18:49 Il aspire aussi à une solution plus sévère en demandant la création
01:18:53 d'une brigade de proximité efficace en charge de la sécurité du centre de Lyon,
01:18:58 assurant des missions de prévention et surtout de verbalisation.
01:19:02 Au lieu de mettre des millions d'euros pour détaguer,
01:19:05 je préfère qu'on mette des salaires et c'est quand même plus intéressant,
01:19:07 créer de l'emploi pour sécuriser et apaiser le centre de Lyon.
01:19:12 Comme les riverains, certains élus d'opposition à Lyon
01:19:14 se soulèvent contre les dégradations urbaines.
01:19:17 Un adjoint du 2e arrondissement, Jean-Stéphane Chahier,
01:19:20 s'est d'ailleurs lui-même attelé au nettoyage de la statue Louis XIV.
01:19:25 Ces chiffres inquiétants sur le recrutement dans l'armée de terre.
01:19:28 Écoutez bien, c'est un rapport parlementaire qui est publié ce matin dans le Parisien.
01:19:33 Depuis 2021, une nouvelle recrue sur trois démissionne avant la fin de son contrat.
01:19:38 Un soldat sur trois démissionne avant la fin de son contrat.
01:19:41 32% abandonnent l'armée avant la fin de leur contrat.
01:19:44 Autre chiffre, 37% des soldats renoncent à signer une deuxième fois
01:19:49 pour retrouver la vie civile.
01:19:51 Ce qui veut dire qu'il faut embaucher de nouveaux soldats,
01:19:54 former de nouveaux soldats, ça désorganise toute l'armée.
01:19:57 Qu'en pense le général Clermont-Thien ?
01:19:59 Bon, on sera en direct avec lui à 8h30.
01:20:02 Joe Biden pourrait annoncer sa candidature pour la présidentielle de 2024.
01:20:07 La semaine prochaine, c'est une information du Washington Post et de CNN.
01:20:11 Le président américain de 80 ans devrait lancer sa campagne en publiant une vidéo.
01:20:15 Alors est-ce que Joe Biden va vraiment se représenter ?
01:20:18 Toutes les dernières informations de notre correspondante à New York, Elisabeth Guedel.
01:20:22 C'est par une vidéo que Joe Biden devrait annoncer sa candidature
01:20:26 et probablement mardi prochain, le 25 avril, date importante pour lui,
01:20:30 c'est la date anniversaire de l'annonce de sa candidature pour la présidentielle de 2020.
01:20:35 Quand il s'est lancé face au président sortant de l'époque, Donald Trump,
01:20:39 on pourrait revivre le même duel politique puisque, d'après les sondages,
01:20:43 Donald Trump reste pour le moment le candidat préféré des Républicains.
01:20:48 Joe Biden n'a jamais caché son intention de se représenter.
01:20:51 Ça fait des semaines qu'on attend sa décision.
01:20:53 En fait, ses conseillers n'étaient pas d'accord sur le calendrier.
01:20:56 Certains estimaient qu'il n'y avait pas d'urgence,
01:20:59 qu'il n'y a pas de compétition pour l'investiture du parti.
01:21:02 Aucune grande figure démocrate ne se présentera contre lui.
01:21:05 D'autres, en revanche, estimaient qu'il fallait entrer au plus vite dans la course
01:21:10 pour pouvoir lever des fonds.
01:21:11 Les campagnes présidentielles coûtent très cher aux États-Unis.
01:21:15 En tout cas, pas de surprise pour la presse américaine
01:21:17 qui retient un handicap à cette candidature, c'est l'âge.
01:21:20 Joe Biden a 80 ans, c'est déjà le président américain
01:21:24 en exercice le plus âgé de l'histoire des États-Unis.
01:21:27 Et s'il est réélu, il aura 86 ans à la fin de son second mandat.
01:21:33 Un gamin, 86 ans à la fin de son second mandat.
01:21:36 - Pleine santé. - Pardon ?
01:21:38 - Il est en pleine santé ? - Il est en pleine santé.
01:21:40 Est-ce que vous connaissez le Sim Swapping ?
01:21:42 C'est une nouvelle fraude qui monte en puissance en France.
01:21:46 Et comme souvent, tout commence par un SMS.
01:21:48 Comment se prémunir ? Qu'est-ce que c'est que le Sim Swapping ?
01:21:50 Attention, escroquerie, on vous donne tous les tuyaux pour éviter de vous faire avoir.
01:21:55 C'est juste après la pub, à tout de suite.
01:22:01 On parle du Sim Swapping, c'est une nouvelle fraude
01:22:04 qui monte en puissance en France.
01:22:06 Et comme souvent, tout commence par un SMS envoyé par un escroc.
01:22:10 Oui, si vous cliquez sur le lien, il peut usurper votre numéro de téléphone.
01:22:13 Et attention, parce que vous allez voir que ça peut vous coûter très cher.
01:22:16 Sommeil à la Bidi.
01:22:17 Comme beaucoup d'arnaques, cela commence par un SMS frauduleux.
01:22:24 Et cliquer sur le lien, c'est permettre à un hacker de dupliquer votre carte SIM.
01:22:30 Un lien qui va amener les victimes sur un faux site, un site frauduleux,
01:22:34 aux couleurs de leur opérateur, dans lequel on va leur demander
01:22:36 de rentrer leur identifiant et leur mot de passe.
01:22:40 Bien entendu, effectivement, à ce moment-là,
01:22:42 les victimes vont avoir donné leur mot de passe au cybercriminel,
01:22:45 qui après va prendre en compte leur compte chez leur opérateur
01:22:49 et va commander une nouvelle carte SIM sur leur compte.
01:22:52 Le Sim Swapping ou arnaque à la carte SIM permet ensuite aux hackers
01:22:56 d'usurper votre numéro, envoyer des SMS surtaxés
01:23:00 ou encore contourner la double authentification pour les paiements en ligne.
01:23:04 Mais alors comment faire pour s'en prémunir ?
01:23:07 Ne pas suivre ce lien, allez directement sur votre compte chez votre opérateur
01:23:11 et regardez, en vous connectant, si il y a un message officiel,
01:23:16 vous disant qu'il y a eu ce genre de forfait sur votre compte.
01:23:20 Et si vous avez le moindre doute sur la provenance d'un SMS,
01:23:24 vous pouvez le transférer gratuitement au 33 700,
01:23:28 la plateforme de lutte contre les spams vocaux et SMS.
01:23:32 Voilà, il faut faire attention, effectivement.
01:23:34 C'est ce qu'on se dit ce matin, on écoutait le reportage.
01:23:38 Il faut taper sur le moteur de recherche le nom de son opérateur,
01:23:44 SFR, Free, Orange, selon votre opérateur.
01:23:47 C'est à vous d'y aller, il ne faut pas cliquer sur un lien,
01:23:51 c'est l'arnaque assurée quand on clique sur un lien.
01:23:54 Allez, on parle de la fusée Starship,
01:23:56 la fusée Starship qui a explosé quatre minutes après son décollage du Texas,
01:23:59 hier, Michel Chevalet, on a besoin de vos lumières.
01:24:02 C'est la fusée d'Elon Musk, Starship.
01:24:04 Qu'est ce qui s'est passé, Michel ?
01:24:05 Bah écoutez, moi j'ai reçu des chroniques d'une mort annoncée, vous allez voir.
01:24:08 On a tout reconstitué avec Antoine, notre assistant.
01:24:12 Seconde après seconde, dès le départ, ça a foiré.
01:24:15 Allez, on donne le top départ, huit secondes après,
01:24:18 pleine poussée des moteurs et déjà il en manque trois à l'appel,
01:24:20 trois qui ne se sont pas allumés ou se sont éteints prématurément.
01:24:23 Et ça va continuer.
01:24:24 33 secondes après, il y a, vous voyez, regardez,
01:24:27 pof, un moteur qui vient d'exploser à nouveau.
01:24:31 Une minute dix après, les flammes indiquent
01:24:33 qu'il y a encore une explosion d'un moteur.
01:24:35 Regardez là, vous allez voir, pof, la petite flamme rouge,
01:24:37 encore explosion d'un moteur.
01:24:39 Décidément, il en manque beaucoup.
01:24:41 Et avec une image, vous voyez, prise depuis la Terre,
01:24:43 on voit que là où ça ne s'est pas allumé,
01:24:45 sur les 33 moteurs, il en manque six.
01:24:47 Elle ne pourra pas aller jusqu'au bout de sa mission.
01:24:50 Vous allez voir, la flamme est orange ou elle est bleue,
01:24:53 ça veut dire qu'il y a un incendie dans la baie de production.
01:24:56 Et puis après, elle fait n'importe quoi, elle fait des calipètes.
01:24:59 Elle n'ira pas jusqu'au bout parce qu'il va lui arriver
01:25:02 encore pas mal de malheurs, étant ainsi bien qu'à la fin,
01:25:05 au bout de quatre minutes, alors qu'elle devrait être satellisée,
01:25:09 elle n'est qu'à 39 km, 1600 à l'heure, c'est-à-dire c'est rien du tout.
01:25:13 On donne l'ordre de la mise à feu des charges explosives
01:25:17 et font entre les réservoirs.
01:25:20 - Ce n'est pas si inquiétant que ça, Elon Musk avait l'air de dire...
01:25:24 - C'est le verre moitié vide.
01:25:26 Pour nous, c'est un échec, nous j'y suis bien.
01:25:28 En fait, on apprend.
01:25:30 Souvenez-vous, la première Ariane 5...
01:25:31 - On apprend de ses échecs, c'est la morale.
01:25:33 - Elle a explosé et après, c'était un succès commercial.
01:25:36 Simplement, ce qui m'interpelle le plus, c'est que c'était cette fusée-là
01:25:40 qui devait se poser sur la Lune avec des hommes.
01:25:42 Alors là, s'il y avait eu des hommes, ils étaient morts.
01:25:44 Il n'y a pas de système de sauvetage.
01:25:46 Donc, il va falloir, pour le travail à faire,
01:25:50 c'est maintenant mettre un système de sauvetage.
01:25:52 - Merci beaucoup, Michel.
01:25:53 - C'est un milliard qui est parti en fumée.
01:25:56 - Oui, après, tout à un coup.
01:26:00 Tiens, à propos d'argent, Agnès Verdier-Molinier, tout de suite.
01:26:03 Votre programme avec IG.
01:26:08 IG, bien plus que du trading.
01:26:09 Une équipe d'experts à vos côtés.
01:26:14 Je ne voulais pas dire que vous étiez une femme d'argent.
01:26:17 Vous parlez beaucoup d'argent.
01:26:19 - J'entends ça.
01:26:20 - Et dans votre livre, "Où va notre argent ?",
01:26:22 vous évoquez le sujet de ce que vous appelez dans votre chapitre
01:26:25 le scandale des HLM.
01:26:28 Qu'en est-il ?
01:26:29 - Eh bien, Romain, c'est vrai que la France dépense énormément pour les HLM.
01:26:33 Le logement social, c'est 15 milliards d'euros par an.
01:26:35 Et puis, on pourrait se dire que ceux qui travaillent sont prioritaires.
01:26:38 Vous avez un petit salaire, vous travaillez dans un centre-ville.
01:26:42 Et donc, on pourrait se dire que vous avez plus de chances que les autres
01:26:44 d'obtenir un HLM.
01:26:46 Mais il n'en est rien.
01:26:48 Et à Paris, zone tendue par excellence, on considère qu'il y a environ 30 %
01:26:52 des personnes qui sont logées en HLM, qui sont en âge de travailler
01:26:55 et qui ne travaillent pas.
01:26:56 Et puis, en Ile-de-France, c'est 53 % des gens qui sont en HLM,
01:27:00 qui ne travaillent pas, alors qu'ils soient retraités ou inactifs.
01:27:03 - Dans Paris, les personnes qui travaillent et rentrent dans les critères de revenu
01:27:08 sont prioritaires pour obtenir un HLM, non ?
01:27:11 - Depuis la loi Elan, la loi de 2019, il y a une obligation de cotation.
01:27:15 C'est-à-dire qu'en fonction de votre dossier, vous avez des points.
01:27:18 Alors par exemple, à Paris, vous avez 5 points si vous faites l'objet
01:27:21 d'une procédure d'expulsion.
01:27:23 Vous avez 2 points si vous avez reçu une lettre d'un huissier.
01:27:26 Vous avez 4 points si vous êtes en procédure de divorce.
01:27:30 Mais vous avez 0 point si vous travaillez dans Paris.
01:27:34 En fait, si vous travaillez dans Paris, vous avez des majorations, 10 %.
01:27:39 Et puis 10 % si vous habitez déjà Paris en plus, donc 20 % au total.
01:27:43 Mais si vous partez avec 0 point au départ, ça fait toujours 0 à la fin.
01:27:48 Alors cela dit, il y a quelques arrondissements qui quand même
01:27:51 valorisent le fait de travailler dans l'arrondissement,
01:27:54 mais pas tous. Mais par exemple, le 17e arrondissement de Paris le fait.
01:27:58 - Si je regardais, si on est expulsé, on a des points.
01:28:02 C'est positif de se faire expulser pour obtenir un logement HLM.
01:28:05 - On a des points, mais on n'a pas de pension au travail.
01:28:08 - Les maires ont-ils le droit de privilégier les travailleurs de leur commune
01:28:11 ou des communes alentours pour leur attribuer un logement social ?
01:28:13 - Sur le papier, oui.
01:28:16 Mais en fait, les préfets mettent une pression maximum dans les territoires
01:28:20 parce qu'il y a le droit opposable au logement depuis 2007.
01:28:24 Et donc, ce sont les personnes les plus démunies,
01:28:27 donc souvent celles qui ne travaillent pas, qui finalement deviennent ultra prioritaires.
01:28:32 Et donc, les maires sont de plus en plus écartés des choix
01:28:35 pour placer des personnes dans les HLM et ça les agace énormément.
01:28:40 - Les maires, donc, ça on en a parlé, la mairie de Paris, par exemple,
01:28:44 réserve aussi des logements sociaux à des agents, non ?
01:28:47 - Oui, 1 sur 4. Ils disent que 1 sur 4 des logements qui sont ouverts,
01:28:52 finalement, sont réservés à leurs agents.
01:28:54 Et puis finalement, quand on voit que d'un côté, vous avez les prioritaires,
01:28:58 ceux qui finalement ne travaillent pas, ont très peu de revenus, sont très démunis.
01:29:02 De l'autre, les agents publics.
01:29:03 Et finalement, si vous travaillez dans le privé, dans un centre-ville,
01:29:07 forcément, vous voyez que vous n'allez pas être tellement prioritaire.
01:29:10 Ce qui était conçu, en fait, pour loger les classes intermédiaires qui travaillent
01:29:14 est de moins en moins ouvert pour eux.
01:29:16 - Qu'est-ce qu'il faudrait faire, Agnès ?
01:29:18 - Tout simplement, accorder déjà à Minima une dizaine de points,
01:29:22 et que ce soit même dans la loi, en disant,
01:29:25 "Voilà, celui qui travaille dans un centre-ville, dans une zone tendue,
01:29:28 lui, il a déjà 10 points ou 15 points d'office pour pouvoir avoir un logement social."
01:29:33 Ce serait quand même la moindre des choses.
01:29:36 On entend tout le temps en ce moment qu'on veut privilégier le travail,
01:29:38 inciter au travail, etc.
01:29:40 Et finalement, quand on regarde sujet par sujet, dossier par dossier,
01:29:44 on se rend compte que les travailleurs, les classes moyennes,
01:29:46 elles ne sont jamais prioritaires.
01:29:49 - Merci beaucoup, Agnès Verdier-Molinier.
01:29:51 "Où va notre argent ?"
01:29:52 Le titre du livre d'Agnès Verdier-Molinier.
01:29:54 Merci, Agnès.
01:29:55 - Merci.
01:29:57 C'était votre programme avec IG.
01:30:00 IG, bien plus que du trading.
01:30:02 Une équipe d'experts à vos côtés.
01:30:04 - Les intellectuels, là, chez Emmanuel Macron.
01:30:08 On en parle avec Paul Sujit dans un instant.
01:30:10 À tout de suite.
01:30:11 La politique avec vous, Paul Sujit.
01:30:17 Bonjour, Paul.
01:30:18 - Bonjour, Romain.
01:30:19 - Emmanuel Macron a répondu à sa façon à Pierre Rosanvalon
01:30:21 en séparant l'intellectuel du militant.
01:30:25 Rosanvalon, c'est un historien qui avait eu des mots très durs
01:30:28 à l'endroit du chef de l'État en l'accusant de plonger la France
01:30:30 dans une nouvelle crise démocratique.
01:30:32 Pourquoi est-ce que ce duel,
01:30:35 on pourrait dire ce clash entre les deux hommes,
01:30:37 a fait autant de bruit, Paul ?
01:30:38 - Oui, effectivement, on en a beaucoup parlé depuis une semaine.
01:30:41 Pour trois raisons, je pense, Romain.
01:30:42 La première et la plus certaine, c'est que Pierre Rosanvalon,
01:30:44 ce n'est pas un excité, ce n'est pas un black bloc, pour faire simple.
01:30:47 C'est un historien de gauche, certes, mais d'une gauche qui n'est pas populiste,
01:30:51 comme un certain nombre d'autres qui peuvent déverser leur colère
01:30:53 sur les plateaux télé en ce moment contre Emmanuel Macron.
01:30:56 Pierre Rosanvalon, c'est la gauche intello-chic,
01:30:58 celle qui permet de dire qu'on n'aime pas trop le capitalisme,
01:31:00 mais enfin qu'on est quand même prêt à faire avec.
01:31:01 Bon, le résultat, c'est qu'il ne se fâche pas tous les jours.
01:31:04 Ce qui m'amène à une deuxième raison,
01:31:06 si vous me permettez d'être un peu plus cruel,
01:31:07 c'est que Rosanvalon, c'est un peu l'intellectuel organique
01:31:10 au fond de la bourgeoisie intello-progressiste.
01:31:13 C'est le pape de ceux qu'on fait Sciences Po,
01:31:15 le Dalai Lama des candidats de l'ENA,
01:31:17 ce qui veut dire qu'il n'y a pas un seul haut fonctionnaire
01:31:19 ou un seul journaliste en France qu'il n'a pas lu pendant ses études
01:31:22 et donc qui évidemment l'écoute avec intérêt et délectation
01:31:25 lorsqu'il confirme ses propres biais ensuite à la télévision.
01:31:29 Et ensuite, et surtout, ça fait du bruit parce que jusqu'ici,
01:31:32 eh bien, à part les durs de durs peut-être,
01:31:34 les Dominique Méda, les Pinson Charleau,
01:31:35 enfin vraiment les intellectuels d'extrême gauche
01:31:37 dont on sait l'animosité qu'ils ont à l'égard d'Emmanuel Macron,
01:31:40 eh bien le monde intellectuel n'avait pas jusqu'ici
01:31:42 dit beaucoup de mal du président.
01:31:44 C'était même plutôt l'inverse.
01:31:45 Parmi ceux, et il y en a beaucoup qui ne partagent pas l'SD
01:31:47 d'Emmanuel Macron,
01:31:48 il y en a finalement un certain nombre qui avait pour lui
01:31:50 une forme d'estime, de respect, voire d'admiration.
01:31:52 Et c'est ça qui est en train de se fissurer aujourd'hui.
01:31:54 Il y a une première faille qui s'est créée
01:31:56 entre le chef de l'État et le monde des idées.
01:31:57 Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on en arrive là ?
01:31:59 Alors d'abord, il s'est passé quelque chose
01:32:01 qui n'a échappé évidemment à personne.
01:32:02 Emmanuel Macron n'est plus en position de force.
01:32:04 Ça explique beaucoup de choses.
01:32:06 Les gens ne se demandent même plus comment il va tenir,
01:32:08 mais tout simplement s'il va tenir.
01:32:10 Et Macron porte seul, surtout ces jours-ci.
01:32:11 On le voit bien, alors que la réforme a été votée et adoptée.
01:32:14 Macron concentre aux yeux du pays l'essentiel de la colère.
01:32:18 C'est sa responsabilité qui est désormais engagée
01:32:20 dans la crise politique dans laquelle il se trouve.
01:32:22 Et donc, dans ce contexte, il n'y a plus besoin
01:32:24 de beaucoup de courage pour s'en prendre à lui.
01:32:26 Et les courtisans, ceux qui jusqu'ici lui étaient restés fidèles
01:32:30 par intérêt ou par ambition, ne le sont plus
01:32:33 et finissent par s'en prendre à lui, parfois assez violemment.
01:32:36 Il ne reste plus au fond que le dernier carré de fidèles,
01:32:38 ceux qui sont parfaitement loyaux au chef de l'État.
01:32:40 Les autres, aujourd'hui, s'en donnent à cœur joie.
01:32:42 Vous êtes un peu dur.
01:32:43 Vous avez dit tout à l'heure que les intellectuels
01:32:45 avaient aussi eu de l'admiration pour Macron.
01:32:48 Oui, c'est vrai.
01:32:48 Et en fait, il semble que justement, c'est aussi la deuxième raison
01:32:51 qui explique peut-être le fait que certains intellectuels
01:32:53 lui tombent en ce moment à bras raccourcis dessus.
01:32:55 C'est que cette admiration s'est en partie dissipée.
01:32:58 Alors pourquoi ?
01:32:59 Il y a un excellent article du Monde qu'il faut lire,
01:33:01 qui montre et qui recense tous ces intellectuels
01:33:03 qui ont soutenu, voire encouragé ou en tous les cas exprimé
01:33:05 leur estime pour le chef de l'État et qui aujourd'hui
01:33:07 sont beaucoup plus en réserve.
01:33:08 Même Jacques Attali, qui est pourtant en plus un des inspirateurs
01:33:11 de la réforme des retraites, en a dit du mal
01:33:13 sur la méthode et sur le style qui a été employé par Emmanuel Macron.
01:33:16 Jean Viard, qui a un soutien de la première heure,
01:33:18 qui a même été candidat aux législatives, l'a lâché.
01:33:20 L'historien Jean Garride, qui est même allé faire des plateaux télé
01:33:23 pour défendre le chef de l'État, a signé une tribune
01:33:26 pour dire du mal de la méthode.
01:33:27 Et l'académicien François Surault,
01:33:29 qui continue d'être l'un des confidents du soir d'Emmanuel Macron
01:33:33 et qui écrivait ses discours de campagne,
01:33:34 dit même que maintenant, il ne parle plus de politique avec lui
01:33:36 parce que ça ne sert à rien.
01:33:37 Bon, Emmanuel Macron paye ici un peu peut-être sa prétention
01:33:40 à vouloir passer lui-même pour un intellectuel.
01:33:43 Il y a un élément qui est significatif,
01:33:45 c'était quand en 2019, après les Gilets jaunes,
01:33:47 il avait reçu justement le monde intellectuel à l'Élysée.
01:33:50 Tout le monde pensait que c'était pour les écouter.
01:33:52 Ben non, c'était pour leur parler.
01:33:53 C'était ce qui avait un peu ressorti de cette séquence un peu lunaire.
01:33:56 Donc, il les écoute de moins en moins.
01:33:58 Eh bien, ils le lui font payer à présent.
01:34:00 Merci beaucoup, Paul Sujit.
01:34:02 8h15, soyez là, on sera avec Éric Wörth,
01:34:04 député Renaissance, ancien ministre du Travail.
01:34:06 On va parler notamment de la réforme des retraites, mais pas que.
01:34:09 Allez, la culture.
01:34:11 On va partir voir une jolie exposition sur Harry Potter tout de suite.
01:34:14 Bonjour, Chloé.
01:34:26 Bonjour, Romain.
01:34:26 Chloé Ranchin de CNews.fr.
01:34:30 Ce matin, vous nous emmenez à voir l'exposition Harry Potter
01:34:33 que les fans attendaient avec beaucoup d'impatience.
01:34:35 Oui, il y en a d'ailleurs sur le plateau, si j'ai bien cru comprendre.
01:34:38 Il y a Shana.
01:34:39 Oui, Shana Ferriand aussi.
01:34:41 Elle a déjà été présentée à Philadelphie, ensuite à Vienne.
01:34:43 Et cette fois, c'est le tour de Paris d'accueillir la grande exposition Harry Potter.
01:34:47 Elle ouvre ses portes aujourd'hui.
01:34:49 Et pour les fans, c'est un peu un rêve qui se réalise.
01:34:51 Dès l'entrée, on est propulsé à Poudlard et dans l'univers de la romancière J.K. Rowling.
01:34:56 Alors, je vous propose de faire un petit tour ensemble en images.
01:35:00 On va voir, vous allez voir les costumes originaux portés par les acteurs.
01:35:04 Les décors de la saga aussi, comme la grande salle avec ses bougies flottantes.
01:35:09 La cabane d'Hagrid ou encore le placard sous l'escalier où Harry Potter a dormi pendant plusieurs années.
01:35:15 Au total, il y a une vingtaine de salles et elles sont toutes remplies de créatures fantastiques, d'objets magiques.
01:35:21 Et l'une des stars de l'exposition, c'est le célèbre choixpeau que vous voyez à l'écran.
01:35:27 Et j'ajoute que les petits et les grands aussi, bien sûr, pourront disputer un match de Quidditch,
01:35:32 le sport favori des sorciers ou encore préparer une potion magique virtuelle.
01:35:37 Bref, les activités ne manquent pas et c'est très interactif.
01:35:40 Et en plus, chacun pourra vivre une expérience personnalisée. C'est bien ça ?
01:35:43 C'est tout à fait ça. En fait, un bracelet magique est remis à chaque visiteur
01:35:47 et chacun devra choisir sa maison de sorcerie.
01:35:50 Alors, est-ce que vous êtes plutôt griffon d'or, serpentard, cerf d'aigle ou poursouffle ?
01:35:54 C'est à vous de voir. En fonction de la réponse, le voyage sera un petit peu différent.
01:35:59 Voilà, donc cette grande exposition s'installe donc à Paris, à Porte de Versailles plus précisément.
01:36:03 Vous pourrez vous y rendre jusqu'au 1er octobre. Ensuite, elle continuera sa tournée en Asie.
01:36:09 Et puis, pour les tarifs, il faut compter 19 euros par enfant, 25 euros pour un adulte.
01:36:14 Et je vous conseille vraiment de réserver en ligne parce que les billets sont prêts d'assaut.
01:36:18 [Musique]
01:36:43 Ravi de vous retrouver avec des conditions météo relativement mitigées sur les régions du Nord
01:36:47 cet après-midi avec le retour d'un temps bien nuageux.
01:36:49 On retrouvera également un temps instable entre les Hauts-de-France et les Ardennes.
01:36:52 Et puis regardez, petite nouveauté autour du Golfe du Lyon,
01:36:55 on retrouve un temps assez mitigé avec le retour de quelques entrées maritimes,
01:36:58 de quelques nuages en raison du vent marin qui rapporte donc ces nuages venus de la mer Méditerranée.
01:37:04 Attention, une dégradation est attendue par le Sud-Ouest dans le courant de la soirée
01:37:07 avec de la pluie et des orages.
01:37:08 Côté température, c'est le grand écart selon les régions.
01:37:11 13 degrés seulement du côté de Rouen contre 24 degrés à Toulouse
01:37:14 ou encore 23 degrés pour le Pays Basque et vous aurez en moyenne 21 degrés du côté de Marseille.
01:37:19 Demain, eh bien de la pluie avec une forte dégradation qui remonte entre le Sud-Ouest et le Nord-Est.
01:37:24 On aura des orages, des averses et un petit peu de vent.
01:37:26 Côté température, c'est stationnaire au Nord, 17 degrés en moyenne et 20 degrés dans le Sud.
01:37:30 Le week-end s'annonce assez mitigé, on en reparle évidemment.
01:37:33 [Musique]
01:37:44 Bienvenue à tous, merci d'être avec nous,
01:37:47 merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée de vendredi à la une.
01:37:50 Ce matin, plus de 500 policiers et gendarmes mobiles envoyés à Mayotte
01:37:54 pour reprendre en main le département français submergé par l'immigration clandestine.
01:37:59 Confirmation de cette opération par Gérald Darmanin ce matin.
01:38:03 On attend des manifestations aujourd'hui à Vendine, en Haute-Garonne,
01:38:07 contre la construction d'une autoroute.
01:38:08 Les forces de l'ordre vont pouvoir utiliser des drones.
01:38:12 On va retrouver Régine Delfour sur place.
01:38:16 Les réactions aux augmentations de salaires des professeurs,
01:38:20 est-ce que les professeurs sont assez bien payés en France, on vous a posé la question.
01:38:26 Opération contre la délinquance et l'immigration illégale,
01:38:29 opération lancée à Mayotte, le 101e département français.
01:38:33 C'est Gérald Darmanin qui l'annonce ce matin dans le Figaro.
01:38:35 Cette opération devrait débuter la semaine prochaine et elle devrait durer deux mois.
01:38:40 Le ministre de l'Intérieur a annoncé l'envoi de 510 membres des forces de l'ordre,
01:38:44 dont quatre escadrons de gendarmes mobiles et des policiers de la CRS 8,
01:38:48 baptisés Wambushu.
01:38:50 L'objectif de l'opération est entre autres d'expulser les migrants illégaux,
01:38:54 majoritairement originaires des Comores.
01:38:56 Tous les détails avec Geoffrey Defevre.
01:38:59 Sur les 300 000 habitants de Mayotte,
01:39:01 près de la moitié seraient en situation irrégulière.
01:39:04 L'opération Wambushu a donc pour objectif de poursuivre la lutte
01:39:08 contre l'immigration clandestine.
01:39:10 Situé dans l'océan Indien, le 101e département français
01:39:13 est confronté depuis des années à une pression migratoire,
01:39:16 venant principalement des îles Comores voisines.
01:39:19 En 2022, plus de 25 000 reconduites à la frontière ont été effectuées.
01:39:23 Cette fois, l'objectif est de détruire près d'un millier de bangas,
01:39:27 des logements de fortune où vivraient des personnes en situation irrégulière,
01:39:31 et ainsi d'expulser en deux mois environ 10.100 papiers.
01:39:35 De son côté, le président comorien Azali Assoumani
01:39:38 espère que l'opération sera annulée,
01:39:40 craignant de voir arriver entre 150 et 400 ressortissants par jour,
01:39:44 contre 70 actuellement.
01:39:46 Pour freiner l'immigration clandestine, en 2005,
01:39:49 François Barouin, alors ministre des Outre-mer,
01:39:51 avait proposé une exception aux droits du sol
01:39:53 pour obtenir la nationalité française à Mayotte.
01:39:56 En début d'année, Gérald Darmanin a réaffirmé sa volonté
01:39:59 de restreindre les conditions d'accès à la nationalité française
01:40:02 depuis l'archipel mahorais.
01:40:06 - Voilà, opération contre l'immigration illégale à Mayotte.
01:40:10 On va en parler dans les prochains jours.
01:40:12 On attend une manifestation aujourd'hui à Vendine, en Haute-Garonne,
01:40:16 contre la construction d'une autoroute, l'autoroute A69,
01:40:18 qui va relier Toulouse à Castres.
01:40:20 Et les forces de l'ordre auront le droit d'utiliser des drones.
01:40:23 On va rejoindre Régine Delfour dans un instant,
01:40:26 mais tout d'abord, on va se concentrer sur les drones, Chana.
01:40:28 - Oui, puisque leur usage est à nouveau autorisé
01:40:30 grâce à un décret publié hier au journal officiel.
01:40:33 Alors concrètement, que dit ce décret ?
01:40:35 On voit ça avec Sandra Buisson et Vincent Farandèche.
01:40:38 1500 à 2000 personnes sont attendues lors de cette manifestation
01:40:43 contre la construction de l'autoroute entre Castres et Toulouse.
01:40:47 Pour la sécuriser, les gendarmes pourront utiliser des drones.
01:40:51 - Dès le départ, il pourrait y avoir un suivi,
01:40:53 une analyse de l'adversaire,
01:40:56 observer de façon très précise sa composition, ses modes d'action,
01:41:00 et ainsi adapter en temps réel la manœuvre de la gendarmerie.
01:41:04 Plus on anticipe, plus on manœuvre,
01:41:07 plus on évite une confrontation qui peut donner lieu à l'usage de la force.
01:41:11 - Sur le vif, les images transmises par les drones
01:41:13 ne pourront pas servir à identifier des individus.
01:41:16 En revanche, après la manifestation,
01:41:19 sur réquisition du procureur et dans le cadre d'une enquête judiciaire,
01:41:23 les vidéos pourraient être réquisitionnées à cet effet.
01:41:25 - Là, pour le coup, c'est un outil supplémentaire
01:41:28 justement pour solidifier ces procédures
01:41:31 et nous permettre peut-être de casser le sentiment d'impunité
01:41:34 qui est chez les casseurs.
01:41:36 En revanche, la loi prévoit que les drones ne puissent pas capter de son
01:41:41 ni utiliser la reconnaissance faciale.
01:41:43 - Régine Delfour en direct de Vendine.
01:41:47 Bonjour Régine.
01:41:48 Ah ben ça y est, vous êtes redescendue de votre arbre.
01:41:50 On a vu votre reportage,
01:41:52 vous étiez montée en haut du platane
01:41:55 avec Thomas Braille qui est un militant contre cette autoroute.
01:41:59 Vous êtes au pied des arbres, tout a commencé.
01:42:02 - Oui, c'est cela.
01:42:05 Bonjour Romain.
01:42:06 Nous sommes au pied des platanes où tout a commencé le 21 mars.
01:42:09 Et vous l'avez dit, Thomas Braille, qui est un arboriste grimpeur,
01:42:12 est monté dans un de ces platanes.
01:42:15 D'ailleurs, vous voyez un autre arboriste qui est là-haut.
01:42:17 Ils sont accrochés aux branches parce que l'objectif,
01:42:20 c'est évidemment de ne pas faire couper ces platanes qui sont centenaires.
01:42:24 Nous sommes sur le tracé de cette A69.
01:42:27 En fait, ici, il devrait y avoir un pont pour cette autoroute.
01:42:32 On entend des klaxons.
01:42:33 Vous voyez, il y a des voitures qui passent,
01:42:34 qui klaxonnent pour soutenir ces personnes qui se mobilisent.
01:42:38 Au fond, vous voyez, il y a une nationale qui est à peine à 50 mètres.
01:42:41 Alors, c'est là où tout est la problématique
01:42:43 et que les gens ici ne comprennent pas pourquoi une autoroute,
01:42:45 puisqu'il y a une nationale qui n'est pas encambrée.
01:42:48 Cette autoroute va sacrifier 400 hectares de terre agricole,
01:42:52 mais aussi des platanes avec une faune.
01:42:55 Et puis, il y a aussi un coût économique
01:42:56 puisque ces 60 kilomètres qui devraient gagner
01:42:59 entre Castre et Toulouse à peu près une quinzaine de minutes
01:43:02 vont coûter 17 euros.
01:43:04 Alors, ce qu'il va se passer ce week-end,
01:43:07 c'est qu'il va y avoir une mobilisation.
01:43:09 Il y aura toujours évidemment des personnes qui seront ici accrochées aux branches.
01:43:13 Il faut savoir aussi qu'entre le 1er avril et le 30 septembre,
01:43:16 il n'y aura pas d'abattage d'armes
01:43:17 puisque nous sommes dans la période de nidification et c'est interdit.
01:43:21 Alors, des mobilisations sont attendues dans le département du Tarn
01:43:25 à à peu près 40 kilomètres de là.
01:43:28 Ce week-end, on attend des milliers de personnes à Saïx.
01:43:31 C'est une petite ville dans le Tarn qui est concernée par ce tracé.
01:43:35 Merci beaucoup Régine Delfour, en duplex de Vendine, en Haute-Garonne.
01:43:38 Merci Régine.
01:43:40 Le salaire des enseignants, il va être augmenté.
01:43:43 C'est Emmanuel Macron qui l'a annoncé hier pendant son déplacement,
01:43:45 un peu chahuté, dans l'héros.
01:43:47 Il s'agit d'une hausse comprise entre 100 euros et 230 euros net par mois, Chana.
01:43:52 Oui, alors qu'en pense le premier concerné,
01:43:53 on est allé leur poser la question,
01:43:56 regardez ce reportage de Thibault Marcheteau.
01:43:59 Dès la rentrée scolaire 2023-2024,
01:44:01 tous les enseignants pourront constater sur leur fiche de paye
01:44:04 une augmentation de leur salaire entre 100 et 230 euros net par mois.
01:44:08 L'objectif du gouvernement, remonter la rémunération des professeurs
01:44:12 afin que tous les salaires soient au-dessus de 2000 euros par mois.
01:44:15 C'est super 230 euros pour contrer l'inflation, pour plein de choses.
01:44:20 C'est top.
01:44:21 Ça peut aider, mais ça reste quand même négligeable.
01:44:23 En Ile-de-France, c'est loin d'être suffisant.
01:44:25 C'est bien, c'est vraiment une bonne chose.
01:44:26 C'est des études longues.
01:44:27 Aujourd'hui, ils sont quand même obligés d'aller jusqu'au master, je crois.
01:44:29 C'est cinq années d'études.
01:44:30 Un ingénieur avec la même période d'études,
01:44:33 il gagne déjà plus de 2000 euros par mois.
01:44:36 C'est plus juste aussi.
01:44:38 Si les Français restent mitigés quant à cette annonce,
01:44:40 les principaux concernés, eux, trouvent cette aide largement insuffisante.
01:44:44 On est en moyenne à peu près 900 euros de moins payés par mois
01:44:51 que la moyenne des fonctionnaires de la catégorie dans la fonction publique d'État.
01:44:55 Donc non, les enseignants ne sautent pas de joie
01:44:56 parce qu'en fait, ils vivent un déclassement salarial,
01:44:59 une paupérisation depuis plusieurs dizaines d'années.
01:45:02 Lors de son déplacement, le chef de l'État a précisé
01:45:05 que si l'enseignant s'implique davantage dans des missions sur la base du volontariat,
01:45:08 cette augmentation pourrait aller jusqu'à 500 euros net par mois.
01:45:12 Tiens, le salaire des professeurs, on va en parler avec Éric Wörth.
01:45:16 Dans un instant, on va parler de la retraite aussi, on va parler de maillot.
01:45:19 Éric Wörth, un lité de la matinale dans un instant.
01:45:21 Bon réveil à tous, à tout de suite.
01:45:22 C'est Newsy, les 8h15, bienvenue à tous.
01:45:28 Merci d'être avec nous, dans un instant, on sera avec Éric Wörth,
01:45:32 député Renaissance de l'Oise, mais tout d'abord le point info avec Chana Lusto.
01:45:36 Le procès de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic,
01:45:42 le verdict est attendu aujourd'hui.
01:45:44 Hier, le parquet national antiterroriste a requis la réclusion criminelle à perpétuité.
01:45:49 Contre l'unique accusé, Hassan Diab.
01:45:51 Ce Libano canadien de 69 ans a été jugé en son absence.
01:45:55 Je rappelle que ce drame a causé la mort de 4 personnes.
01:45:57 C'était le 3 octobre 1980.
01:46:00 Cette information de la soirée, les poursuites contre Alec Baldwin vont être abandonnées.
01:46:05 L'acteur américain a été accusé, je le rappelle, d'homicide involontaire
01:46:08 après un tir mortel sur le tournage du film Rust en 2021.
01:46:12 Il devait comparaître le 3 mai prochain,
01:46:14 mais les procureurs veulent finalement approfondir l'enquête
01:46:17 après la révélation de faits nouveaux.
01:46:19 Alec Baldwin qui lui a toujours plaidé son innocence,
01:46:21 assurant qu'il pensait que son arme n'était pas chargée.
01:46:24 Et puis c'est la fin d'un long suspense.
01:46:28 Joe Biden devrait annoncer sa candidature pour l'élection 2024 la semaine prochaine.
01:46:33 C'est une information du Washington Post et de CNN.
01:46:36 Le président américain de 80 ans devrait lancer sa campagne présidentielle
01:46:40 en publiant une vidéo.
01:46:41 Et pour le moment, son principal adversaire côté républicain
01:46:44 n'est autre que Donald Trump, ouvrant la possibilité d'un match retour.
01:46:49 Éric Woerth est avec nous.
01:46:50 Bonjour Éric Woerth, député Renaissance de l'Oise.
01:46:54 Je voulais qu'on parle déjà de Mayotte,
01:46:55 une opération de reconquête du territoire du département de Mayotte
01:47:00 va démarrer en début de semaine.
01:47:02 Elle est annoncée ce matin par le ministre de l'Intérieur dans le Figaro, Gérald Darmanin.
01:47:06 Mayotte, c'est le symbole de l'impuissance de l'État à gérer l'immigration illégale.
01:47:10 C'est un symbole très fort d'une immigration,
01:47:14 mais d'une immigration géographiquement extraordinairement proche.
01:47:17 C'est une île des Comores.
01:47:18 Il y a très peu de kilomètres entre la République des Comores et Mayotte.
01:47:23 Et c'est sans arrêt.
01:47:25 Il y a une lutte constante.
01:47:26 Les gens sont ramenés, ils reviennent.
01:47:28 Enfin, il y a beaucoup de moyens qui sont déjà mis.
01:47:30 Mais je pense que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
01:47:34 a bien raison de mener une opération très, très puissante.
01:47:37 Après, il faut tenir dans la durée.
01:47:39 C'est évidemment un territoire qui est très attractif pour des immigrants
01:47:44 ou des candidats à l'immigration qui sont très proches.
01:47:47 Beaucoup de personnes qui vivent sur le territoire de Mayotte
01:47:50 sont aujourd'hui en situation complètement illégale.
01:47:52 Plus de la moitié de la population est en situation irrégulière à Mayotte.
01:47:55 Il y a eu beaucoup de réformes sur Mayotte sur toutes ces dernières années.
01:47:59 Mais on voit bien qu'on a bien du mal à tenir.
01:48:03 Il faut donc des moyens d'autorité.
01:48:05 Il n'y a que ça qui peut jouer.
01:48:07 Il faut revenir totalement sur le droit du sol à Mayotte.
01:48:10 Je ne vais pas rentrer là-dedans.
01:48:11 Il y a eu des adaptations.
01:48:12 Il y a eu beaucoup, oui.
01:48:13 Il y a eu beaucoup d'adaptations.
01:48:15 C'est sûr que c'est un sujet en soi, mais c'est un sujet un peu différent.
01:48:22 Ce serait symbolique.
01:48:23 Oui, ce serait.
01:48:24 Oui, oui, oui, oui.
01:48:25 Je ne vais pas prendre partie là-dessus parce que je ne vais pas le faire.
01:48:30 Le projet de loi immigration.
01:48:32 Le gouvernement tergiverse sur les contours du projet de loi immigration.
01:48:35 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a dit vouloir en reprendre l'examen
01:48:39 alors qu'Emmanuel Macron avait assuré en mars qu'il serait découpé en plusieurs textes.
01:48:44 Qu'est-ce qui va se passer ?
01:48:45 Écoutez, je ne sais pas ce qui va être fait par le gouvernement là-dessus.
01:48:48 Moi, je pense que ce serait une erreur de découper le texte.
01:48:51 Je pense que ce texte, il a probablement une cohérence.
01:48:54 Une partie immigration, une partie travail, c'est ça ?
01:48:55 Oui, mais ce n'est pas pour faire du en même temps ou du balancier.
01:48:58 Je pense que d'ailleurs que les textes eux-mêmes équilibrés ne servent à rien
01:49:02 puisque par principe, un texte, il est fait pour répondre au déséquilibre d'une situation.
01:49:06 Donc, il doit être au contraire extrêmement clair.
01:49:09 Et on a besoin par principe d'intégrer les immigrés dont on estime qu'ils doivent
01:49:14 et qu'ils peuvent résider en France, mais c'est un choix que doit faire la France.
01:49:17 Et puis, il faut évidemment lutter contre l'immigration clandestine.
01:49:21 Une fois qu'on a dit ça, c'est du bon sens.
01:49:23 Évidemment qu'il faut le faire, mais ça nécessite beaucoup, beaucoup de modifications
01:49:26 ces dernières années là-dessus.
01:49:28 On voit bien que ces phénomènes continuent à augmenter
01:49:32 et qu'on a bien du mal à réguler l'immigration.
01:49:35 Et qu'on a bien du mal surtout à constater qu'une fois qu'on a un immigrant illégal
01:49:39 et que la France ne veut pas le conserver sur son sol,
01:49:42 à le renvoyer dans son pays d'origine, c'est très, très difficile.
01:49:45 Mais ce n'est pas incompréhensible pour les Français ?
01:49:47 Parce que le président de la République dit qu'il faut expulser les immigrants illégaux,
01:49:52 bon, en clair, appliquer la loi.
01:49:53 Il a raison.
01:49:54 Et de l'autre côté, donner des papiers à des gens qu'on n'a pas.
01:49:56 Non, mais...
01:49:57 C'est ça le projet de loi immigration.
01:49:58 Non, non, non.
01:49:59 Donner des papiers à des gens...
01:49:59 D'abord, le projet de loi immigration, il n'est pas complètement connu.
01:50:03 Non, mais les grandes lignes le sont.
01:50:04 On verra quand il commencera à être discuté.
01:50:05 Moi, ça ne me choque pas que des personnes qui sont ici et qui travaillent
01:50:09 et qui n'ont pas été renvoyés dans leur pays pour plein de raisons
01:50:13 et qui travaillent de façon anormale et sans autorisation,
01:50:17 mais qui répondent à une situation, puissent être à un moment donné régularisés,
01:50:21 ne pas les renvoyer pour les reprendre.
01:50:23 Bon, il y a aussi à un moment donné un peu de bon sens à avoir.
01:50:26 Est-ce que c'est un appel ?
01:50:27 Chaque fois, on dit c'est un appel à l'immigration.
01:50:28 Non, ce n'est pas un appel si on a durcit de façon très forte avec les lois européennes,
01:50:34 avec Schengen, si on a vraiment défini de façon encore plus forte
01:50:37 les conditions dans lesquelles nous pouvons renvoyer les personnes chez elles,
01:50:40 enfin dans les pays dont ils viennent.
01:50:43 Et on voit bien qu'il y a des listes de pays dangereux qui n'en sont pas.
01:50:47 On voit bien qu'il y a beaucoup de pays qui ne veulent pas reprendre,
01:50:49 qui ne veulent pas délivrer ces fameux laissés-passer consulaires,
01:50:52 qui ne veulent pas le faire.
01:50:53 On voit bien que ça crée des crises.
01:50:54 Il y a eu une crise récente avec l'Algérie,
01:50:56 il y a eu beaucoup de crises de cette nature.
01:50:58 Donc, il faut que la France et l'Europe réagissent encore plus.
01:51:02 Comme ils ne veulent pas délivrer de laissés-passer consulaires
01:51:04 et donc récupérer leurs ressortissants, il faut les accepter, c'est ça ?
01:51:08 Non, il ne faut pas les accepter.
01:51:10 Il faut au contraire empêcher qu'ils arrivent.
01:51:12 Une fois qu'ils sont sur le sol, et qu'ils sont sur le sol,
01:51:15 et qu'Européens qui viennent en France,
01:51:17 c'est évidemment très compliqué de renvoyer des personnes
01:51:20 quand le pays d'accueil ne veut pas les reprendre.
01:51:23 Je veux dire, tout le monde peut comprendre ça.
01:51:26 Qui votera le texte ?
01:51:27 En tout cas, nous avons besoin...
01:51:29 Parce que la droite le trouve trop...
01:51:30 Nous avons Romo et la gauche...
01:51:31 Genre, on n'en est pas là.
01:51:33 Évidemment, la France a besoin d'immigration,
01:51:35 comme elle a toujours eu besoin d'immigration,
01:51:37 mais elle a besoin de maîtriser son immigration,
01:51:39 elle a besoin d'intégrer des immigrés
01:51:41 qui ne peuvent pas dicter la culture qui était la leur.
01:51:44 On a besoin de tout cela, on a besoin de beaucoup de choses.
01:51:47 Alors certes, c'est beaucoup de choses qui peuvent apparaître contradictoires,
01:51:49 mais qu'ils ne le sont pas à partir du moment où l'ordre républicain
01:51:52 et au fond le bon sens est respecté.
01:51:56 Après, le texte, il sera voté, à mon avis,
01:52:00 par toutes celles et tous ceux qui y auront participé.
01:52:03 Il faut consulter.
01:52:04 Que LR, puisque j'imagine que vous parlez de LR,
01:52:06 que LR puisse être consulté très en amont de ce texte,
01:52:11 enfin dès maintenant, j'imagine que le ministre de l'Intérieur
01:52:15 ne doit pas s'en priver.
01:52:17 Les sénateurs, notamment de LR, ont beaucoup travaillé sur ces sujets-là.
01:52:21 Il y a beaucoup de propositions qui sont de bonnes propositions.
01:52:24 Mais très vite, on sombre dans la démagogie dans ce type de texte.
01:52:28 C'est-à-dire qu'il y a tous ceux qui ont des camions de baguettes magiques derrière eux,
01:52:33 mais que…
01:52:34 Vous pensez aux LR ?
01:52:34 … qui ne servent à rien.
01:52:35 Oui, bien sûr.
01:52:36 C'est-à-dire des coups de menton, la puissance comme ça,
01:52:40 affirmée si possible avec l'écharpe tricolore pour dire jamais.
01:52:45 Mais en réalité, ils ne sont jamais confrontés
01:52:47 et n'ont jamais été confrontés à des situations
01:52:49 qui sont extrêmement souvent complexes.
01:52:51 Alors une fois qu'on a dit ça, il faut simplifier les choses.
01:52:54 Il faut affirmer l'autorité de l'État.
01:52:57 Il faut réformer le droit européen lorsqu'il peut être réformé.
01:53:01 Et c'est un chantier tout à fait considérable.
01:53:03 Qu'il n'ait pas assez début, évidemment, que personne ne prend à zéro.
01:53:06 Mais nous ne pouvons plus accepter de ne pas maîtriser nos flux migratoires.
01:53:11 Je voulais vous entendre également au sujet de la sécurité.
01:53:15 Je voulais vous entendre sur ce qui s'est passé dans des centres commerciaux dans l'Isère.
01:53:19 Centre commercial de Villefontaine, ça s'appelle le village des marques, centre commercial,
01:53:22 Rodéo Urbain, en plein centre commercial.
01:53:26 On voit les images, vous les avez peut-être déjà vues,
01:53:29 des individus à moto qui passent.
01:53:31 Ça, c'est inacceptable.
01:53:32 - Un supportage.
01:53:33 - Ça choque les Français.
01:53:34 Ça choque tout le monde.
01:53:35 98% des Français.
01:53:37 Ce chiffre n'est pas issu d'un sondage, mais bon, on l'imagine.
01:53:40 Qu'est-ce que ça dit de l'état du pays ?
01:53:42 - Non, mais le pays, il n'est pas...
01:53:43 Enfin, on a toujours l'impression que le pays, il est totalement en roue libre,
01:53:47 qu'il est en chute libre.
01:53:50 Voilà, tous les indicateurs sont au rouge.
01:53:54 Ce n'est pas vrai.
01:53:55 On est un grand pays, on est un pays qui crée de l'emploi.
01:53:57 On est un pays qui se projette dans le futur.
01:53:59 De temps en temps, il faut quand même regarder les choses aussi telles qu'elles sont.
01:54:03 Ce type d'image, ça se passe dans plein d'autres pays aussi.
01:54:05 Elles sont inacceptables et elles ne doivent pas être acceptées.
01:54:08 Ces personnes, elles doivent être arrêtées, sanctionnées.
01:54:11 Leurs engins doivent être confisqués définitivement.
01:54:14 - Détruits.
01:54:15 - Définitivement confisqués.
01:54:16 - Ils sont confisqués, ils ne sont pas détruits pour l'instant.
01:54:18 - Oui, enfin, ils peuvent être confisqués, ils peuvent être détruits,
01:54:21 ils peuvent être donnés à d'autres qui en ont besoin,
01:54:24 être utilisés à d'autres fins.
01:54:25 En tout cas, ils ne peuvent plus en être propriétaires.
01:54:28 Il y a eu énormément de contrôles là-dessus.
01:54:31 Il y a eu, je crois, 38 000 contrôles depuis le début de l'année sur ces sujets de rodéo.
01:54:37 Les engins sont confisqués.
01:54:39 Bon, il faut aller plus loin, il faut aller plus loin.
01:54:41 Mais on voit bien que parfois, on a peur de l'ordre.
01:54:46 Dès que, il suffirait d'ailleurs qu'un de ces jeunes qui se promènent
01:54:50 soit renversé par un policier pour qu'immédiatement,
01:54:54 il y ait une association qui dénonce les conditions
01:54:58 dans lesquelles, qui parlerait presque de violence policière.
01:55:00 C'est comme ça la vie dans laquelle on vit.
01:55:03 C'est la même chose d'ailleurs entre nous pour les retraites.
01:55:06 En même temps, on veut absolument protéger notre modèle de la retraite,
01:55:09 qui est le plus important du monde, dont on a besoin.
01:55:12 Et en même temps, on ne veut surtout rien faire pour le transformer,
01:55:15 ni pour le réformer, ni pour le sauvegarder.
01:55:17 On va y venir, on va y venir aux retraites.
01:55:19 Pour ce qui est de Villefontaine, il y a deux jeunes qui ont été interpellés.
01:55:22 Information d'Amoré Buco du service de police-justice de CNews.
01:55:24 Ryan, 18 ans et Mohamed, 22 ans.
01:55:27 Ils ont été condamnés à de la prison ferme.
01:55:29 Deux sur onze, voilà.
01:55:30 Les neuf autres sont toujours dans la nature.
01:55:32 Eh bien, les neuf autres, ils seront, j'imagine, arrêtés.
01:55:36 Deux sur... C'est bien, la justice suisse, très importante.
01:55:39 La chaîne, comme on dit, police-justice, elle est absolument nécessaire.
01:55:43 Et ça, ça ne peut pas être accepté.
01:55:45 Toute cette délinquance qui peut pourrir la vie des uns et des autres, des Français,
01:55:50 elle doit être combattue sans relâche.
01:55:52 Emmanuel Macron en Alsace est dans l'héros.
01:55:54 C'est pour reprendre contact avec les Français ?
01:55:56 Oui.
01:55:57 C'est pour retisser du lien, comme on dit ?
01:55:58 Je ne sais pas s'il a perdu le contact, mais en tout cas,
01:56:01 on voit bien que c'est un président qui aime aller au contact,
01:56:03 même quand c'est difficile et surtout presque quand c'est difficile.
01:56:05 Ce n'est pas la première fois.
01:56:07 Les manifestations vous inquiètent ou pas ?
01:56:10 Écoutez, à un moment donné, elles vont se terminer, tout se termine.
01:56:13 Donc elles vont se terminer.
01:56:14 J'espère qu'elles ne vont pas se terminer avec des violences,
01:56:17 c'est-à-dire totalement incontrôlées et avec des éléments qui n'ont rien à voir
01:56:22 avec les sujets pour lesquels un certain nombre de gens descendent dans la rue,
01:56:26 mais qui en profitent pour être violents.
01:56:29 Et je vois quand même un certain nombre de partis politiques,
01:56:32 je pense à LFI par exemple, mais d'autres qui ont bien du mal à désavouer
01:56:38 des actes de violence qui peuvent être amenés à les comprendre.
01:56:40 Ça, ce n'est pas possible. Dans le champ républicain, ce n'est pas possible.
01:56:43 La réforme des retraites, elle a été promulguée.
01:56:46 Elle va s'appliquer.
01:56:48 Oui, bien sûr, bien sûr.
01:56:50 Ça, c'est acté.
01:56:52 Bien sûr, on a besoin en France de plus de citoyenneté.
01:56:55 Il faut un peu que, je ne sais pas, il faut qu'on voit, il faut qu'on discute,
01:56:58 il faut qu'on écoute, il faut qu'on travaille sur l'idée de citoyenneté
01:57:01 parce que la citoyenneté, c'est l'individu dans le collectif.
01:57:04 À un moment donné, on ne peut pas uniquement juger d'une réforme
01:57:07 sur l'impact qu'elle a sur soi-même.
01:57:09 On doit le regarder, évidemment, et chacun est libre de le faire.
01:57:12 Et heureusement qu'il le fait.
01:57:13 Mais en même temps, de se poser la question de savoir si c'est bon pour le collectif
01:57:16 et si c'est bon aussi pour le collectif entre les générations.
01:57:18 Et c'est la clé du système de retraite.
01:57:20 On ne peut pas sans arrêt nier les faits, de dire bah non, il n'y a pas de déficit.
01:57:24 Bah non, il n'y a pas. Il suffit de faire ça.
01:57:26 Ce n'est pas si simple que cela.
01:57:28 Et la démagogie ne peut pas être un axe de gouvernement.
01:57:32 Et pour beaucoup...
01:57:33 Une partie des Français oublie l'intérêt général.
01:57:35 C'est ce que vous nous dites.
01:57:36 Je ne j'accuse pas les Français.
01:57:38 Mais je pense que globalement, le pays doit se poser la question.
01:57:41 Il doit se poser la question à un moment donné de ce que ça veut dire
01:57:44 qu'être citoyen au XXIe siècle dans le pays.
01:57:48 Ça nécessite des efforts.
01:57:49 La mutation de notre économie, la mutation de notre société,
01:57:53 la mutation du sens du travail, de tous ces sujets extrêmement importants,
01:57:56 nécessitent évidemment par principe des efforts.
01:57:59 D'ailleurs, le progrès nécessite un effort.
01:58:01 Si vous voulez monter, et vous êtes en montagne,
01:58:04 monter, c'est progresser.
01:58:05 Et progresser, c'est aussi à un moment donné faire des efforts.
01:58:08 Mais un effort accepté, expliqué, après une écoute des uns et des autres.
01:58:14 Et puis à un moment donné, un gouvernement, il est là pour gouverner.
01:58:17 Il n'est pas là uniquement pour constater le l'air inversé un peu plus tard.
01:58:21 Sur la relation du président de la République avec les Français,
01:58:25 il y a un mot qui est revenu beaucoup ces derniers temps, c'est le mépris.
01:58:29 Vous qui le connaissez bien.
01:58:30 Est-ce que ça le touche ?
01:58:32 Je pense que ça le touche, oui, je pense que ça le touche.
01:58:36 Chaque fois qu'un président est là, au fond, on l'accuse de mille mots.
01:58:40 Ça a été vrai pour Nicolas Sarkozy.
01:58:42 Ça a été vrai même pour Jacques Chirac à un moment donné.
01:58:46 Ce qui est très difficile pour un président, c'est de faire ce qu'il doit faire
01:58:48 et en même temps d'obtenir la confiance au moment où il le fait.
01:58:52 Je pense que quelques temps après, souvent, il l'obtient.
01:58:57 Et je note que d'ailleurs, en ce qui concerne les retraites,
01:58:59 quelques années après, la réforme à 62 ans, elle a été acceptée
01:59:03 parce qu'elle a été considérée comme efficace et nécessaire
01:59:08 pour préserver notre système et notre modèle de retraite.
01:59:11 Je voulais vous entendre également, Eric Woerth, sur cette phrase de Bruno Le Maire
01:59:16 qui a provoqué la polémique à gauche.
01:59:19 "Nos compatriotes en ont ras-le-bol de la fraude", a dit Bruno Le Maire.
01:59:23 "Ils n'ont aucune envie de voir que des personnes peuvent en bénéficier",
01:59:26 donc fraude sociale, "et renvoyer l'argent et des aides sociales",
01:59:30 bénéficier des aides sociales plutôt, "et renvoyer l'argent à l'étranger,
01:59:34 au Maghreb ou ailleurs".
01:59:36 Ils regardent les faits, c'est pas qualitatif, c'est quantitatif.
01:59:42 Ils regardent les faits, ils regardent d'où viennent les personnes,
01:59:44 ils regardent les flux financiers.
01:59:46 Voilà, il y a beaucoup de flux qui vont évidemment vers le Maghreb.
01:59:49 Mais les Maghrebains, les personnes originaires du Maghreb,
01:59:53 beaucoup sont parfaitement intégrées à la France, sont français et tout va très bien.
01:59:57 Mais il faut évidemment un État, quand il lutte contre la fraude,
02:00:00 il lutte contre des abus, il lutte contre la fraude fiscale
02:00:03 et il lutte contre la fraude sociale, l'une et l'autre, et pas l'une ou l'autre.
02:00:07 Ça c'est en même temps quand on parle de la fraude sociale.
02:00:09 Les deux, mais je l'ai fait moi-même.
02:00:10 J'ai fait beaucoup de luttes contre la fraude, d'une manière considérable.
02:00:13 Vous étiez à Bercy, oui.
02:00:15 Elle était sociale et elle était évidemment fiscale.
02:00:17 On ne peut pas faire l'une sans l'autre.
02:00:19 Mais vous faites partie des Français qui en ont ras-le-bol ?
02:00:22 De quoi ?
02:00:22 De la fraude sociale.
02:00:24 Bruno Le Maire dit "Nos compatriotes en ont ras-le-bol de la fraude".
02:00:28 Oui, évidemment.
02:00:29 Nous avons une envie de voir l'argent partir de la main.
02:00:32 Par principe, c'est injuste.
02:00:33 Le principe d'une fraude, c'est qu'on prend un droit auquel on n'a pas droit.
02:00:37 Donc par principe, il y a quelqu'un qui le paye.
02:00:39 Et s'il ne le paye pas directement, il le paye dans les déficits publics.
02:00:42 Je vois aussi que l'État est en train de réinvestir après le "quoi qu'il en coûte"
02:00:47 et après cette crise.
02:00:49 En tout cas, la crise n'est pas totalement finie,
02:00:51 notamment particulièrement l'inflation.
02:00:54 Mais je vois que l'État est en train d'essayer de montrer
02:00:57 comment il va mieux maîtriser la dépense
02:00:58 et surtout mieux maîtriser l'endettement du pays dans les années qui viennent.
02:01:02 C'est une bataille qu'il faut mener sur des années et des années.
02:01:05 Donc réduction de la progression de la dépense publique
02:01:11 dans les collectivités locales et aussi dans l'État,
02:01:14 mais aussi dans la sphère sociale.
02:01:16 Et puis évidemment, réduction du niveau d'endettement du pays.
02:01:22 Ça, c'est l'autonomie et la souveraineté du pays qui est en cause.
02:01:25 Elisabeth Borne est une bonne Première ministre ?
02:01:27 Elisabeth Borne a mené une réforme des retraites qui était nécessaire,
02:01:31 absolument nécessaire pour le pays.
02:01:34 Oui, c'est un bon Premier ministre.
02:01:35 Elle sera à Matignon encore à la fin de l'année au-delà ?
02:01:37 Je ne sais pas si vous avez remarqué, je ne suis pas président de la République,
02:01:39 donc je ne nomme pas, je ne démissionne pas non plus le Premier ministre.
02:01:42 J'ai remarqué que vous étiez quelqu'un d'informé.
02:01:45 Donc c'est au président de les décider.
02:01:48 Mais vous savez, le changement de tête sans arrêt tout le temps,
02:01:52 ce n'est pas au fond une réponse.
02:01:54 La réponse, c'est l'efficacité de la dépense publique.
02:02:00 Est-ce que la dépense publique, elle est efficace ?
02:02:02 Est-ce qu'elle a un objet ?
02:02:04 Est-ce qu'elle remplit ses objectifs ?
02:02:06 Est-ce qu'elle permet au fond de vivre mieux dans le pays ?
02:02:08 Et je note que durant ce mandat,
02:02:11 peut-être un million d'emplois qui vont être créés,
02:02:14 qui sont en train d'être créés.
02:02:15 C'est quand même une sacrément bonne nouvelle.
02:02:18 Et ce n'est pas une nouvelle qui tombe du ciel.
02:02:19 C'est le travail sur la réindustrialisation,
02:02:21 tout ce que les gouvernements ont souhaité faire jusqu'à présent
02:02:24 et aujourd'hui ce qui est fait.
02:02:25 Donc il y a un rideau de fumée opaque, noir,
02:02:28 ce n'est pas du gaz lacrymogène,
02:02:29 mais qui entoure un peu tout ça, où tout le monde boira du noir.
02:02:32 Et je ne suis pas en train d'être naïf.
02:02:34 Il y a évidemment plein de raisons de considérer que la vie est difficile.
02:02:37 Il faut combattre cela.
02:02:39 Mais enfin, en même temps, aujourd'hui, on peut trouver un emploi en France.
02:02:42 Il y a une petite musique qui monte, Nicolas Sarkozy à Matignon.
02:02:46 Il faut lui demander, il ne faut pas demander.
02:02:50 Je pense que ça ferait réagir.
02:02:51 Je pense que là, je pense que pour l'instant, ça vous fait sourire.
02:02:54 Mais est-ce que c'est plausible ?
02:02:57 On va dire j'ai beaucoup d'amitié.
02:02:58 J'ai un grand respect pour Nicolas Sarkozy.
02:03:00 Il a été un très grand président de la République.
02:03:02 Vous l'avez entendu, cette petite information ?
02:03:03 Oui, je l'ai entendu.
02:03:05 Mais il y a tellement de rumeurs de cette nature.
02:03:07 Il faut au moins avoir quelques rumeurs joyeuses.
02:03:10 Ça ne manque pas de sel.
02:03:11 S'il allait à Matignon, vous pourriez prendre un ministère ?
02:03:15 Si qui allait à Matignon ?
02:03:15 Si Nicolas Sarkozy allait à Matignon ?
02:03:17 Ça fait beaucoup de si, non ?
02:03:19 Moi, je ne suis pas dans les si.
02:03:19 Je suis dans la réalité, dans les faits.
02:03:21 Merci beaucoup, Eric Woerth.
02:03:22 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
02:03:25 Député Renaissance de l'Oise, bonne journée à vous.
02:03:27 Au revoir.
02:03:27 La matinale qui continue tout de suite.
02:03:29 C'est Newsy, les 8h30.
02:03:34 Merci d'avoir été avec nous, d'avoir suivi cette interview d'Eric Woerth,
02:03:40 qui a rigolé quand je lui ai parlé de Nicolas Sarkozy à Matignon.
02:03:44 C'est une information de l'Obs.
02:03:46 Enfin, une information.
02:03:47 Il n'est pas le seul.
02:03:48 C'est une rumeur.
02:03:49 Voilà.
02:03:50 Oui, c'est bon.
02:03:51 Un immeuble squaté par un groupe d'individus à Nantes.
02:03:55 C'est une information importante qu'on vous donne ce matin.
02:03:59 Depuis plus d'un mois, le propriétaire d'un immeuble squaté
02:04:03 ne peut plus entrer chez lui.
02:04:05 Les squatteurs ont installé leur propre digicode à l'entrée.
02:04:08 Alors, qui sont-ils et combien sont-ils exactement ?
02:04:11 Impossible à dire pour le moment.
02:04:12 En tout cas, le propriétaire espère une décision d'expulsion
02:04:15 dès le mois prochain.
02:04:16 Reportage signé Jean-Michel Decaze.
02:04:20 Depuis le 13 mars, les étages de cet immeuble sont squatés.
02:04:23 Sur la porte d'entrée, les occupants ont soudé une plaque de métal
02:04:27 et posé un digicode.
02:04:29 Le propriétaire de 75 ans en est tombé malade.
02:04:32 Il a travaillé toute sa vie pour obtenir ce bien.
02:04:34 Il ne l'a volé à personne.
02:04:35 Et naturellement, c'est très très dur pour lui.
02:04:38 Il a fait un petit malaise cardiaque
02:04:39 et il ne dort qu'une heure par nuit.
02:04:42 Vous comprendrez que c'est très difficile pour lui.
02:04:44 Très très difficile pour nous tous d'ailleurs.
02:04:46 L'un des squatteurs refuse de répondre aux questions
02:04:48 car, dit-il, tout se retournera contre son groupe.
02:04:52 Seuls les voisins prennent la parole.
02:04:54 Jusqu'à maintenant, ça allait.
02:04:56 Il n'y avait pas trop de bruit.
02:04:58 Mais là, depuis samedi soir, c'est la noumba.
02:05:01 Ils sont une vingtaine ou une trentaine dedans.
02:05:04 Ils ouvrent les fenêtres.
02:05:05 Leur terrasse donne sur mon jardin à moi.
02:05:08 Donc en fait, il y a énormément de bruit.
02:05:10 Je vous le dis, il y a deux heures et demie du matin,
02:05:11 j'ai appelé deux fois.
02:05:13 Ils sont intervenus.
02:05:14 Il était deux heures et demie.
02:05:16 La police est venue ?
02:05:17 Oui, la police est venue.
02:05:18 Les occupants ont dessiné des tags sur les murs de l'immeuble
02:05:21 et squatté la place de parking.
02:05:23 Le tribunal d'instance de Nantes doit rendre une décision début mai.
02:05:29 La situation plus calarmante au CHU de Grenoble.
02:05:32 Trois patients sont morts depuis le mois de décembre
02:05:34 après une attente trop longue aux urgences.
02:05:37 L'établissement est totalement engorgé et manque de lits.
02:05:39 Et la semaine dernière, un homme de 91 ans est mort
02:05:42 après trois jours d'attente aux urgences.
02:05:44 Le personnel soignant tire la sonnette d'alarme
02:05:47 et évidemment, appel à l'aide.
02:05:48 Voyez ce reportage de Michael Dos Santos et Olivier Madinier.
02:05:52 Le CHU de Grenoble est à bout de souffle.
02:05:55 Avec une capacité d'accueil d'une cinquantaine de lits,
02:05:57 les urgences sont débordées et se retrouvent parfois
02:06:00 avec le double de patients.
02:06:02 Infirmière Julie craint un nouveau drame.
02:06:04 Elle réclame une série de mesures urgentes.
02:06:06 - Que des lits réouvrent, qu'on ait du personnel soignant
02:06:09 disponible pour répondre aux besoins,
02:06:12 qu'on ait plus de médecins.
02:06:13 Ce qui nous manque aux urgences, c'est des médecins actuellement.
02:06:15 On voudrait juste retrouver des conditions de travail normales
02:06:17 et je pense que c'est pas non plus la mer à bord.
02:06:19 On réclame pas 5000 euros par mois.
02:06:21 Pour le chef des urgences, l'amélioration des conditions de travail
02:06:24 permettra d'accueillir de nouveaux urgentistes.
02:06:27 La priorité reste cependant de trouver des places
02:06:29 dans des services hospitaliers où l'attente se compte parfois en semaine.
02:06:33 - Il y a des filières qui ne fonctionnent pas du tout
02:06:35 et c'est le cas en particulier de la psychiatrie.
02:06:37 C'est la même chose pour la gériatrie.
02:06:39 Les patients psychiatriques et les patients âgés
02:06:41 avec des problèmes sociaux, personne ne veut s'en occuper,
02:06:43 personne ne sait s'en occuper.
02:06:45 Ils restent aux urgences et parfois ils meurent aux urgences.
02:06:48 Face à cette situation, les syndicats ont saisi la justice.
02:06:52 Au-delà du CHU de Grenoble, le département de l'ISER
02:06:54 est lui aussi confronté à des contraintes similaires.
02:06:57 - Il s'installe dans un arbre pour protester
02:07:01 contre le projet d'autoroute Toulouse-Castre.
02:07:04 Vous avez bien entendu, Thomas Braille,
02:07:06 connu pour son combat contre l'abattage des arbres,
02:07:08 s'oppose à la création de l'autoroute A69.
02:07:11 Il devrait y avoir des manifestations aujourd'hui
02:07:14 et ce week-end contre cette autoroute.
02:07:16 Ça fait un mois que Thomas Braille vit sur un platan à Vendine
02:07:19 en Haute-Garonne, Chana.
02:07:20 - Et vous allez voir que nos reporters n'ont pas eu peur
02:07:22 de prendre un peu de hauteur.
02:07:24 Régine Delfour, Antoine Durand et Miquel Dos Santos.
02:07:27 - Pour comprendre la mobilisation contre la construction
02:07:30 de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castre,
02:07:33 on a pris un peu de hauteur en compagnie de Thomas Braille.
02:07:37 Cet arboriste grimpeur est accroché dans un platan
02:07:40 à plus de 12 mètres de haut depuis un mois à Vendine,
02:07:44 en Haute-Garonne.
02:07:45 Ce projet est une hérésie pour ce défenseur des arbres,
02:07:49 surtout qu'une nationale existe à 50 mètres du tracé.
02:07:53 - C'est 400 hectares de terre agricole qui vont être artificialisés
02:07:56 et pour un trajet de 53 km, on va juste gagner 12 minutes
02:08:00 et on va payer 17 euros l'aller-retour.
02:08:02 - Cinq arbres ont déjà été abattus, mais vissés à son platan,
02:08:05 Thomas Braille a réussi à faire arrêter l'abattage des autres
02:08:09 et il compte bien faire stopper le projet.
02:08:11 - On ne partira pas d'ici tant que le projet ne capotera pas.
02:08:15 On est des pères de famille.
02:08:16 Moi, j'ai un métier, je travaille plus à fait un mois.
02:08:18 Je suis patron, je ne suis pas zadiste ni quoi que ce soit.
02:08:21 - À 8 km de là, Sabine Mousson, maire de Tellat,
02:08:24 commune du Tarn, se mobilise elle aussi.
02:08:27 - La 69 qui va passer là, il faut imaginer que la nationale est ici
02:08:32 et elle va venir carrément en haut, la bande des 300 mètres va être ici.
02:08:38 - Donc votre village se retrouve coupée en deux.
02:08:41 - Des milliers de personnes sont attendues ce week-end dans le Tarn
02:08:44 contre la construction de la 69.
02:08:46 Cette mobilisation est initiée par plusieurs associations
02:08:50 dont La Voix est libre et Les Soulèvements de la Terre.
02:08:53 - Un Lyonnais lance une pétition contre les tags
02:08:58 qui se sont accumulés sur les murs de Lyon
02:09:00 pendant les manifestations contre la réforme des retraites.
02:09:03 Il interpelle le maire et lui demande des actions concrètes,
02:09:06 à commencer par le nettoyage systématique et rapide des tags.
02:09:10 - Cet habitant de la Croix-Rousse réclame également
02:09:12 la création d'une brigade de proximité
02:09:14 pour assurer la sécurité des riverains.
02:09:16 Toutes les explications de Célia Barotte.
02:09:18 - Les inscriptions anti-police, anti-capitaliste ou encore anti-gouvernement
02:09:24 apparaissent de plus en plus dans le paysage lyonnais.
02:09:27 Avec sa pétition, déjà signée par plus de 1600 personnes,
02:09:31 un habitant du premier arrondissement demande l'enlèvement systématique,
02:09:35 rapide et qualitatif dans le secteur UNESCO,
02:09:38 de tous les tags, qu'ils soient sur des bâtiments privés ou publics,
02:09:42 des vitrines des commerces ou encore sur du mobilier urbain.
02:09:45 Pour Edouard Hoffmann, la mairie écologiste doit agir rapidement.
02:09:49 - J'en veux à la mairie parce qu'ils mentent, ils se dédouanent,
02:09:51 ils se dérobent et ils ne répondent pas.
02:09:53 Et ils sont clairement, en plus d'être inefficaces,
02:09:55 ils sont vraiment, clairement incompétents.
02:09:57 Il y a un tel mépris de l'histoire, de l'architecture
02:10:00 et une telle méconnaissance de ces gens qui ne connaissent ni l'Ion, ni l'histoire
02:10:04 et ça devient une zade, ni plus ni moins.
02:10:06 - Dans sa lutte, ce riverain excédé propose la diffusion
02:10:09 de campagnes publicitaires et de communications massives sur le civisme.
02:10:13 Il aspire aussi à une solution plus sévère en demandant la création
02:10:17 d'une brigade de proximité efficace en charge de la sécurité du centre de Lyon,
02:10:22 assurant des missions de prévention et surtout de verbalisation.
02:10:26 - Au lieu de, si vous voulez, de mettre des millions d'euros pour détaguer,
02:10:29 je préfère qu'on mette des salaires et c'est quand même plus intéressant,
02:10:32 créer de l'emploi pour sécuriser et apaiser le centre de Lyon.
02:10:36 - Comme les riverains, certains élus d'opposition à Lyon se soulèvent
02:10:39 contre les dégradations urbaines.
02:10:41 Un adjoint du 2e arrondissement, Jean-Stéphane Chahier,
02:10:44 s'est d'ailleurs lui-même attelé au nettoyage de la statue Louis XIV.
02:10:48 - Cette information éco-économique avec vous, Lémi Guillot.
02:10:53 Le taux moyen pour un crédit immobilier vient de dépasser les 3%.
02:10:58 C'est la première fois que ça dépasse les 3% depuis 2014.
02:11:02 - Oui, en effet, Romain, mois après mois, les taux de crédit ne cessent de grimper
02:11:05 et selon les tout derniers chiffres de crédit logement publiés ce matin
02:11:08 dans les échos, le taux moyen dépassait 3% en mars.
02:11:11 Ça n'était pas arrivé depuis 2014.
02:11:13 Il pourrait même atteindre 3,12% en avril pour un emprunt sur 20 ans
02:11:17 et 3,65% pour un crédit sur 25 ans.
02:11:20 Conséquence très concrète de cette hausse, le pouvoir d'achat immobilier
02:11:24 des Français est en nette baisse.
02:11:26 On achète plus petit quand on peut acheter, car c'est un autre chiffre intéressant.
02:11:29 Désormais, 70% des personnes qui ont un projet immobilier
02:11:32 sont obligées de le renoncer en raison des taux élevés.
02:11:35 - Merci, Lomic.
02:11:37 Le procès de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic,
02:11:40 le verdict est attendu aujourd'hui.
02:11:42 Hier, le parquet national antiterroriste a requis la réclusion criminelle
02:11:46 à perpétuité contre l'unique accusé, Hassan Diab.
02:11:49 - Oui, ce Libano-Canadien de 69 ans a été jugé en son absence.
02:11:52 Je rappelle que ce drame a causé la mort de 4 personnes.
02:11:55 C'était le 3 octobre 1980.
02:11:58 Noémie Choul, ce suisse procès pour CNews.
02:12:01 - Dès le début de leur réquisitoire, les avocats généraux ont fait part
02:12:04 de leur intime conviction, celle de la culpabilité d'Hassan Diab.
02:12:08 Et ce, même s'il y a quelques jours, un juge d'instruction très expérimenté
02:12:12 est venu expliquer pourquoi lui avait décidé d'ordonner un non-lieu
02:12:15 à l'égard d'Hassan Diab.
02:12:17 Trop d'incertitude, trop de doute dans ce dossier.
02:12:20 Un avis que ne partagent donc pas les représentants du parquet antiterroriste.
02:12:24 Ils ont listé tous les éléments qui, selon eux, prouvent que c'est bien lui
02:12:28 qui a posé la bombe devant la synagogue de la rue Copernic le 3 octobre 1980.
02:12:33 Un accusé qui, depuis plus de 30 ans, vit au Canada
02:12:36 et aujourd'hui a fait le choix de ne pas venir se défendre en France.
02:12:40 Son absence inflige une nouvelle violence aux victimes.
02:12:43 "C'est une infamie", ont insisté les avocats généraux avant de s'adresser au juge.
02:12:47 "C'est à la justice, c'est à vous de rompre ce sentiment d'impunité,
02:12:51 de mettre fin à 43 ans de souffrance.
02:12:54 Par sa lâcheté, Hassan Diab nous impose de requérir la peine la plus lourde,
02:12:57 la réclusion criminelle à perpétuité.
02:13:00 Quelle autre peine pour un attentat terroriste antisémite ? "
02:13:03 Les avocats d'Hassan Diab ont ensuite plaidé l'acquittement pour leur client
02:13:07 dans un dossier vide de preuves.
02:13:09 "La réalité, c'est que vous n'avez aucun élément matériel
02:13:12 prouvant qu'il était en France au moment des faits
02:13:14 et encore moins qu'il a déposé la bombe.
02:13:17 Le verdict est attendu ce vendredi. "
02:13:20 Ces chiffres inquiétants sur le recrutement dans l'armée de terre,
02:13:24 c'est un rapport parlementaire publié dans Le Parisien ce matin qui nous l'apprend.
02:13:28 On va regarder les chiffres avant de les commenter avec le général Clermont
02:13:31 qui normalement est connecté avec nous.
02:13:33 Regardez les chiffres.
02:13:34 Bonjour mon général.
02:13:36 Bonjour Romain.
02:13:37 Depuis 2021, une nouvelle recrue sur trois démissionne avant la fin de son contrat.
02:13:42 32% des soldats abandonnent l'armée avant la fin de leur contrat.
02:13:47 Autre chiffre, 37% des soldats renoncent à signer une deuxième fois
02:13:52 pour retrouver la vie civile.
02:13:54 Bon général Clermont, qu'est-ce qui se passe là ?
02:13:56 La carrière militaire ne fait plus rêver.
02:13:58 Comment vous l'expliquez ça ? Ça vous inquiète ? Dites-nous.
02:14:01 Je pense qu'effectivement c'est une situation qui est très inquiétante
02:14:04 et qui n'est pas nouvelle mais qui s'est dégradée au fil des temps.
02:14:07 Vous avez cité les chiffres de l'armée de terre.
02:14:10 En réalité, les trois armées sont dans la même situation
02:14:12 avec des problèmes et de recrutement et surtout de fidélisation.
02:14:16 Regardez les soldats une fois qu'ils ont été recrutés.
02:14:18 Les conséquences de tout ça, c'est que ça crée une surchauffe
02:14:22 de l'outil de formation qui n'est pas dimensionnée
02:14:25 pour un tel niveau de recrutement.
02:14:27 Et ensuite, ça obère les capacités opérationnelles des armées
02:14:30 qui se consacrent avec beaucoup trop de force à la formation.
02:14:33 Les causes sont multiples, on peut en citer trois.
02:14:35 La première, c'est la différence de salaire entre les militaires
02:14:38 et les civils à compétence égale.
02:14:41 Vous savez que les militaires ne connaissent pas les 35 heures
02:14:43 ni les heures supplémentaires.
02:14:44 Ce n'est pas le cas dans le monde civil avec une grande suggestion.
02:14:47 Une surchauffe opérationnelle qui est de l'ordre de 150 jours par an,
02:14:51 tous les soldats, officiers et sous-officiers,
02:14:53 militaires du rang des trois armées, c'est la moyenne de déplacement
02:14:57 en dehors de leur cadre familial.
02:14:59 150 jours par an d'exercice ou en opération.
02:15:01 Et puis le troisième élément, c'est les conditions de vie
02:15:04 et d'hébergement sur les bases et sur les régiments
02:15:07 qui n'ont rien à voir, par exemple, avec ceux qui se pratiquent
02:15:10 aux Etats-Unis où ces régiments, ces bases, sont des véritables villes
02:15:14 dans lesquelles on va tout trouver.
02:15:15 Dans nos bases, dans nos régiments, on ne trouve pas grand-chose
02:15:17 pour s'occuper des conditions d'hébergement insuffisantes.
02:15:19 Les solutions ?
02:15:20 Écoutez, il y a trois solutions qui sont bien identifiées, je pense.
02:15:23 La première, c'est la poursuivre de l'augmentation des salaires
02:15:26 et des primes, particulièrement dans les métiers qui sont en compétition
02:15:29 avec le civil.
02:15:30 Je pense par exemple à la cybersécurité ou aux atomiciens ou aux dronistes.
02:15:35 La deuxième question, ça va être de mettre un coup d'accélérateur
02:15:38 sur l'amélioration des conditions de vie et d'hébergement,
02:15:41 en particulier pour les jeunes engagés.
02:15:43 Ça fait partie d'un des efforts de la loi de programmation militaire,
02:15:46 comme le propre point d'ailleurs.
02:15:47 En général, vous nous parlez comme si le métier de soldat
02:15:56 était un métier classique.
02:15:58 Il faut prendre des décisions de ressources humaines
02:16:00 comme dans une entreprise.
02:16:01 Mais est-ce que le fond du fond de cette information,
02:16:06 c'est pas qu'il y a un nouveau rapport au pays
02:16:08 et qu'il y a moins de gens pour aller le défendre ?
02:16:11 Vous avez raison, il y a le phénomène de société,
02:16:13 qui est une société individualiste,
02:16:15 dans laquelle les valeurs des armées ne sont plus en phase
02:16:20 avec les valeurs de la société.
02:16:22 Il y a une génération Z, qui aime le zapping
02:16:25 et qui a du mal à s'engager.
02:16:26 Ce sont des phénomènes que l'on a compensés par des efforts financiers.
02:16:29 Il y a un point peut-être sur lequel j'aimerais terminer,
02:16:31 mais vous avez raison, c'est psychologique.
02:16:33 C'est un problème de société, un problème philosophique.
02:16:36 C'est que nos armées ont un format très réduit,
02:16:38 200 000 militaires, un format extrêmement réduit,
02:16:41 qui fait que ça entraîne une surchauffe opérationnelle.
02:16:43 Ce sont toutes ces raisons additionnelles
02:16:45 qui font qu'il est difficile de recruter, de fidéliser.
02:16:48 Il faut faire des efforts dans tous ces domaines.
02:16:49 Si on ne les fait pas, la France ne sera plus défendue.
02:16:53 On aura du mal à avoir une armée qui soit en mesure
02:16:56 d'assurer la défense de la France et des Français.
02:16:58 Merci mon général.
02:16:59 Voilà l'avis du général Clermont sur cette information
02:17:02 qu'on vous donne ce matin.
02:17:03 Une recrue sur trois qui quitte l'armée prématurément.
02:17:06 Bonne journée à vous mon général, au revoir, à bientôt.
02:17:09 Il est 9h moins le quart.
02:17:10 Qui a fait son service militaire autour de la table ?
02:17:12 Le Mic Guillaume l'a fait.
02:17:14 Michel Chevalet ?
02:17:15 Oui.
02:17:16 Vous l'avez fait aussi ?
02:17:17 Oui, ça a fini par un bouffe et l'artifice.
02:17:20 Ça a fini ?
02:17:21 Par un bouffe et l'artifice, la fusée.
02:17:24 Oui, oui, oui.
02:17:25 Non mais votre service militaire.
02:17:27 Je l'ai fait, je l'ai fait au service d'information des armes
02:17:30 et au journal TAM, ce qui a été ma carrière de journaliste.
02:17:33 Ah ça.
02:17:34 Bon, très bien.
02:17:35 Et le Mic ?
02:17:36 Moi, l'armée n'a pas voulu de moi.
02:17:39 Ah !
02:17:40 Alors c'est un aveu, l'armée n'a pas voulu de moi.
02:17:44 On se demande pourquoi.
02:17:45 Une perte pour l'armée, oui merci le Mic.
02:17:49 Bon, c'était un peu la fin du service militaire.
02:17:53 Bon, allez, 9h moins le quart, la santé tout de suite
02:17:56 avec le docteur Brigitte Millot.
02:17:58 Passez de bons moments devant votre programme
02:18:01 avec Flexadin, l'aliment complémentaire
02:18:03 qui aide votre animal à rester actif pour longtemps.
02:18:06 Brigitte Millot avec nous.
02:18:09 Bonjour docteur.
02:18:10 Bonjour.
02:18:11 Bien sûr, on sait que la prise de poids est due à une alimentation
02:18:14 trop riche, trop calorique et à une trop forte,
02:18:17 trop grande sédentarité.
02:18:18 Mais vous nous dites ce matin que le stress peut avoir
02:18:21 une influence sur notre poids.
02:18:23 Pour commencer, un rappel sur le stress.
02:18:25 Déjà, le stress est essentiel, c'est vital.
02:18:28 S'il n'y avait pas de stress,
02:18:29 on ne serait pas là pour en parler aujourd'hui.
02:18:31 C'est un mécanisme de défense face à un danger.
02:18:33 Que se passe-t-il lorsqu'il est face à un danger,
02:18:36 face à un stress ?
02:18:38 Il y a une sécrétion d'hormones, essentiellement deux hormones.
02:18:41 L'adrénaline, que l'on appelle l'hormone guerrière,
02:18:44 qui va en fait préparer votre corps.
02:18:46 Tout vos sens vont être en éveil.
02:18:49 Les bronches vont se dilater pour respirer plus d'air,
02:18:53 pour apporter plus d'oxygène.
02:18:55 Le coeur va s'accélérer justement pour envoyer plus de sang,
02:18:58 notamment à tous les muscles, etc.
02:19:00 Ça, c'est l'adrénaline, l'hormone guerrière.
02:19:02 Ensuite, il y a le cortisol.
02:19:04 Le cortisol, lui, c'est différent.
02:19:06 Il va s'occuper du carburant.
02:19:09 Vous savez que le carburant essentiel de notre cerveau,
02:19:11 c'est le glucose.
02:19:12 C'est un sucre, le glucose.
02:19:14 Donc là, en fait, le cortisol,
02:19:16 il est capable de transformer la graisse en sucre
02:19:19 pour envoyer le sucre, notamment au cerveau
02:19:21 ou dans les endroits dont il aura besoin
02:19:24 pour régler ce stress.
02:19:26 Parce qu'en fait, le stress, normalement,
02:19:28 ça se solde, ça se soldait, en tout cas avant, bien sûr,
02:19:32 par soit une fuite, soit un combat.
02:19:34 "Fight or flight", comme disent les anglo-saxons.
02:19:37 Donc là, dans ces cas-là, il n'y a pas de problème de poids
02:19:39 puisque c'est réglé, c'est résolu,
02:19:41 vous allez dépenser votre énergie.
02:19:43 C'est ce qui explique, ce que je dis souvent,
02:19:45 que, par exemple, le prisonnier qui a un grand stress,
02:19:49 le prisonnier qui s'évade court toujours plus vite
02:19:52 que le gardien qui lui court après.
02:19:54 C'est ce qui explique aussi que l'amant court plus vite
02:19:57 que le mari.
02:19:58 Donc, c'est comme ça, c'est le stress,
02:20:02 c'est un phénomène adaptatif.
02:20:06 Et, je le répète, quand ça se solde
02:20:09 par une dépense d'énergie, il n'y a pas de problème.
02:20:12 Là, ça n'agit pas sur le poids.
02:20:14 Après, ça dépend des gens, ça dépend des individus.
02:20:17 Parfois, le stress peut faire maigrir.
02:20:21 Ce sont généralement des gens qui ont tendance à fumer beaucoup,
02:20:25 à avoir des douleurs d'estomac, etc.
02:20:27 Donc, chez eux, ils n'ont pas envie de manger.
02:20:29 Mais on va dire que, dans la majeure partie des cas,
02:20:31 le stress va faire grossir.
02:20:33 Je vais vous expliquer pourquoi.
02:20:35 Parce qu'en fait, tout se prépare, comme je viens de le dire,
02:20:38 sauf que derrière, il n'y a pas de dépense d'énergie.
02:20:41 C'est un stress qui devient chronique.
02:20:43 Et quand le stress devient chronique,
02:20:44 en fait, le cortisol, il va continuer à faire des réserves,
02:20:47 un petit peu comme quand on a peur d'un événement
02:20:49 et qu'on fait des réserves de papier toilette,
02:20:51 d'huile, de farine, de tout ça, de sucre.
02:20:54 - On voit. - Eh bien là, c'est pareil.
02:20:56 Donc, le cortisol, il va travailler comme ça
02:20:58 pour anticiper le stress.
02:21:00 Donc, il va faire des réserves de gras
02:21:03 pour éventuellement transformer ce gras en sucre,
02:21:05 qui est le carburant essentiel pour lutter contre le stress.
02:21:08 Vous voyez ?
02:21:09 Et tout ça, ça fait des kilos, des kilos, des kilos,
02:21:11 du gras, du gras, du gras.
02:21:12 Le cortisol, en plus, ça ouvre l'appétit,
02:21:15 donc on va manger de plus en plus.
02:21:17 Ça oriente nos choix alimentaires, justement,
02:21:19 vers du gras pour faire des réserves et vers du sucre.
02:21:22 Donc, vous allez manger plus gras, plus sucré.
02:21:24 Et finalement, l'alimentation, c'est facile,
02:21:26 c'est disponible, etc.
02:21:28 Et puis après, c'est plus fait pour lutter contre le stress.
02:21:31 Ça devient un doudou rassurant, l'alimentation,
02:21:34 et c'est un cercle vicieux qui active le circuit
02:21:36 de la récompense, etc.
02:21:37 Alors, les psys appellent ça des kilos émotionnels,
02:21:41 émotionnels ou pas, les kilos, ils sont là.
02:21:43 Et donc, ce qui est important, c'est de comprendre
02:21:46 qu'il faut gérer le stress en amont,
02:21:49 apprendre à gérer son stress,
02:21:50 et ça, on devrait l'apprendre à tout le monde,
02:21:52 tout petit, de hiérarchiser.
02:21:54 Il n'y a pas de raison de se stresser
02:21:55 quand on est en voiture ou parce que le coiffeur
02:21:57 vous a mal coupé les cheveux.
02:21:58 Non, mais c'est important.
02:22:01 Et des dépenses physiques aussi,
02:22:02 c'est-à-dire qu'il faut anticiper, hiérarchiser,
02:22:05 cloisonner, garder du temps pour le travail,
02:22:07 garder du temps pour la famille, garder du temps pour soi.
02:22:10 Et puis, des dépenses, donc une activité physique essentielle.
02:22:14 Voilà ce qu'on pouvait dire sur le lien
02:22:16 entre le stress et le poids.
02:22:18 Vous avez passé un bon moment devant votre programme
02:22:21 avec Flexadin, l'aliment complémentaire
02:22:24 qui aide votre animal à rester actif pour longtemps.
02:22:27 L'allusion à la coupe de cheveux, qui est pour moi...
02:22:31 Mais elle m'a mal réussi, mal coupé.
02:22:34 Merci Brigitte !
02:22:36 Vous êtes magnifique.
02:22:37 Ah, c'est gentil. Merci Brigitte Millot.
02:22:39 Dans un instant, l'heure des pros avec Pascal Praud.
02:22:41 On vous retrouve pour BDM demain.
02:22:43 Bonjour Dr Millot.
02:22:44 À 10h, Brigitte.
02:22:45 Dans un instant, Pascal et tous ses invités.
02:22:47 Belle journée à vous sur CNews.
02:22:50 Tout de suite, Pascal Praud, dans l'heure des pros.
02:22:54 Sous-titrage ST' 501
02:22:56 ♪ ♪ ♪