Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, était l'invitée de BFMTV ce samedi matin.
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00:00 que l'utilisation de ce 49.3, et je le dis très humblement, ça a été dur pour tout le monde.
00:04 Ça a été dur pour les parlementaires, ça a été dur pour le gouvernement et ça a été une décision,
00:08 j'en doute pas, difficile pour le président de la République. Mais je crois qu'au fond,
00:12 Emmanuel Macron, il a précisément pris une décision de président de la République.
00:16 Ça aurait été probablement plus simple pour lui, pour sa popularité, pour son image,
00:20 d'avoir recours au vote. Mais je crois que face au contexte qu'est le nôtre,
00:25 aux incertitudes auxquelles on est confronté, au déficit qui va s'accumuler sur le système
00:29 de retraite, 150 milliards je le rappelle, en 10 ans si on ne fait rien, il a estimé que son
00:35 intérêt personnel ne primait pas. Et ce qui primait, c'était l'intérêt général. Et que
00:39 cette réforme, qui est effectivement difficile, qui est effectivement rejetée par une partie de
00:44 nos compatriotes, était absolument nécessaire pour l'avenir du pays. Moi j'ai le souvenir,
00:48 pendant la campagne de 2022, d'une phrase d'Emmanuel Macron. Il disait "faire de la politique,
00:53 c'est préparer la France de nos enfants". Je pense qu'en préservant le modèle social,
00:56 qu'est le système par répartition, qu'est ce grand pacte intergénérationnel, il prépare
01:01 l'avenir de nos enfants. Et je le dis encore une fois, très humblement, parce que j'ai conscience
01:05 qu'une majorité de nos compatriotes, aujourd'hui, ne l'entendent pas de cette oreille. Pourtant,
01:09 je pense que c'était nécessaire.