• l’année dernière
Les réquisitions des grévistes mobilisés contre la réforme des retraites ont commencé. Mais les agents continuent le mouvement à leur manière. Deux sociétés privées ont aussi été réquisitionnées, sans effet pour le moment. Certains l’assument en effet «On ne ramasse pas grand-chose» : à Paris, les éboueurs réquisitionnés font le service minimum. 

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Transcription
00:00 Il se relaie jour et nuit à l'entrée du plus grand centre d'incinération de déchets d'Europe,
00:05 dans les Hauts-de-Seine.
00:07 Ces éboueurs rejettent les réquisitions et sont bien décidés à ne rien lâcher.
00:11 C'est une atteinte à nos droits individuels, de droit de grève, de droit d'expression collectif.
00:17 Dans un cadre légal, on ne va pas se laisser faire.
00:21 La mobilisation ne va pas s'éteindre comme ça.
00:25 On ne peut pas nous interdire de faire la grève pour ne pas mourir au travail.
00:30 Et certains d'entre eux ont même déjà trouvé des parades pour remporter le bras de fer avec le gouvernement
00:35 et déjouer ses réquisitions, quitte à faire le strict minimum.
00:39 Ils n'auront pas trop le choix dans certains cas, hormis se mettre en arrêt maladie,
00:43 prendre des congés, etc. pour ne pas reprendre le travail.
00:46 L'État cherche à passer en force, on en a conscience.
00:49 Maintenant, on a d'autres bastions qui, un peu plus loin dans la chaîne
00:52 permettent de continuer à résister.
00:55 C'est ce qu'on fait actuellement.
00:57 On peut aussi esquiver la réquisition d'une certaine façon, ou déplacer le problème.
01:02 On a du ramassage, mais où est-ce qu'on met les déchets aujourd'hui ?
01:05 Aujourd'hui, l'État n'a pas forcément de réponse au stockage des déchets.
01:09 De quoi expliquer que les poubelles parisiennes débordent toujours autant aujourd'hui.
01:13 (Générique)
01:16 (Générique)
01:19 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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