Jean-Rémi Girard : «Faire un 49.3 et accélérer le calendrier parlementaire juste avant le baccalauréat, c'est prendre des risques de la part du gouvernement»

  • l’année dernière
Jean-Rémi Girard, professeur de lettres : «Faire un 49.3 et accélérer le calendrier parlementaire juste avant le baccalauréat, c'est prendre des risques de la part du gouvernement».
Transcript
00:00 Et vous, dans votre syndicat, vous soutenez les grévistes ?
00:03 Les manifestants, en tout cas ?
00:04 Nous, on soutient toutes les modalités d'action légales, de toute façon.
00:10 C'est-à-dire que s'il y a des gens qui font grève, ils font grève.
00:12 Pour autant, on n'a jamais appelé, par exemple, à bloquer les établissements,
00:16 à venir se mettre devant, etc., pour empêcher les élèves de rentrer.
00:20 Ça, c'est quelque chose qui est complètement illégal,
00:22 et le SNALC ne cautionne pas ça.
00:24 Nous, ce que l'on indique, c'est que, ici, les organisations syndicales
00:29 sont probablement beaucoup plus responsables que le gouvernement,
00:31 puisque vous avez vu qu'au niveau de l'interprofessionnel,
00:34 l'appel à la grande journée de mobilisation, il est jeudi 23,
00:38 et que la date n'a probablement pas été choisie par hasard vis-à-vis du baccalauréat.
00:42 En revanche, le fait de faire un 49-3
00:44 et d'accélérer le calendrier parlementaire juste avant le baccalauréat,
00:49 ça, c'était effectivement prendre des risques très, très importants
00:53 de la part du gouvernement sur quelque chose d'essentiel,
00:55 qui est le baccalauréat.
00:57 Donc, il nous semble que, de ce point de vue-là,
00:59 le gouvernement a beaucoup joué avec le feu,
01:02 mais que la responsabilité des collègues, des personnels,
01:06 fait que ce n'est pas les élèves qui sont en train de se brûler, heureusement.
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