Retraites : opération «ville morte» à Lyon, des actions menées à la raffinerie de Feyzin

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Retraites : opération «ville morte» à Lyon, des actions menées à la raffinerie de Feyzin
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00:00 Une action coup de poing ce matin à Lyon.
00:02 Les opposants à la réforme des retraites ont organisé une opération ville morte sur les principaux axes routiers.
00:07 Jean-Luc Bougeon sur place. Bonjour Jean-Luc.
00:09 Bonjour.
00:10 L'objectif des manifestants c'était de bloquer les entrées et les sorties de la ville ?
00:15 Absolument. Et de ce point de vue là, on peut dire que ça a été très réussi
00:18 puisque circuler aux abords de Lyon a été très compliqué ce matin.
00:22 En fait, les opposants à la réforme ont multiplié les points de blocage
00:25 sur l'axe M7 pour entrer à Lyon depuis le sud, sur le périphérique à Perrache, à Givor, au PH de Villefranche.
00:31 Des actions coup de poing, une demi-heure à chaque fois,
00:33 mais suffisantes pour tout bloquer avant l'intervention des forces de l'ordre.
00:37 Un petit extrait de la façon dont ça s'est passé ce matin.
00:40 Voilà, donc vous imaginez la colère de certains automobilistes
00:51 comme Jean-François Artisan bloqué ce matin.
00:54 Donc ça, foutre. On ne bloque pas les entreprises, on ne bloque pas la France qui travaille.
00:58 Les entreprises c'est les forces vives de la France.
00:59 Aujourd'hui la France est en dépôt de bilan.
01:02 Donc continuons comme ça, puis il n'y aura plus rien à gratter.
01:04 Ça ne sera même plus 65 ans ou 64 ans, on ne parlera même plus de ça.
01:07 On parlera juste de survivre ou de vivre.
01:09 Aujourd'hui, les minorités qui bloquaient la France, c'est insupportable.
01:12 Voilà, mode d'action justifié tout de même par la colère des gens, expliquent les syndicats.
01:16 Nicolas Simiau de l'UNSA redoute même que cela aille plus loin.
01:20 On sent bien les gens remonter contre ce qui s'est passé au gouvernement et qui continue de se passer.
01:24 Tant que les organisations syndicales sont présentes, ça se passe correctement.
01:28 Simplement, au fur et à mesure la colère monte, et on ne sait pas combien de temps, on suffira.
01:33 La pire des choses, ce serait qu'Emmanuel Macron, demain à 13h, fasse preuve de son mépris habituel.
01:38 Il faudrait vraiment éviter, si on ne veut pas que les choses dégénèrent.
01:41 Voilà, donc on le voit, l'attente est de partout, absolument partout, très forte,
01:45 autour de l'intervention du chef de l'État demain.
01:47 Jean-Luc Bougeon, correspondant d'Europe 1 à Lyon. Merci beaucoup Jean-Luc.

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