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David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale, est l’invité de BFMTV ce mardi. 

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Transcription
00:00 sera une épreuve physique et psychologique d'enchaîner tous les jours sur une présence sur le terrain.
00:05 Et sur cette épreuve physique et psychologique, il faut garder du sang froid, il faut garder de la fraîcheur d'esprit, de la disponibilité
00:10 pour travailler dans les règles professionnelles et ne pas céder à des provocations.
00:14 Le ministre l'a dit, il a raison. Moi je rappelle que les forces de l'ordre, on peut être fiers d'elles parce que dans ces mouvements-là,
00:18 leur boulot c'est de faire en sorte que ceux qui manifestent, ça se passe bien. Leur seul boulot quand il s'agit d'agir,
00:23 c'est de s'en prendre avec les règles de la loi à ceux qui font en sorte que ça dégénère parce qu'après il reste qu'une chose,
00:28 on ne parle que des casseurs et on ne parle plus des mouvements. Donc le boulot des forces de l'ordre, il est extrêmement précieux.
00:32 Votre ministre a parlé de bordélisation aujourd'hui. Le terme vous semble applicable ou appliqué ?
00:37 Je ne suis pas le porte-parole du ministre et je ne lui fais pas ces éléments de langage.
00:41 J'ai bien compris, mais c'est pour ça que je vous pose la question.
00:43 Moi je vous parlerai des jours précédents, ceux qui viennent de se dérouler. Il faut que les citoyens comprennent une chose,
00:50 on n'est plus dans la gestion du maintien de l'ordre, on est dans la gestion du désordre. C'est beaucoup plus difficile.
00:54 Parce que le désordre, ça veut dire que ce n'est pas organisé, qu'il y a plein de groupes qui courent partout.
00:58 Le bon temps des manifestations...
00:59 Dès que l'intérêt syndical n'est pas là, en gros...
01:01 Bien sûr, mais on l'a vu, quand certains parlent de la touche de Laurent Nunez, ce n'est pas la touche de Laurent Nunez.
01:06 Il faut rendre grâce aussi aux organisateurs syndicaux qui ont discuté avec les organisations,
01:11 enfin avec le préfet de police, qui ont, comme d'habitude dans la tradition syndicale,
01:16 discuté des cortèges, discuté des trajets. On se met d'accord, ça permet de retirer la police et de faire confiance aux organisateurs.
01:22 On voit bien que ces manifs se passent bien. Quand ça se passe mal, on revient à des épisodes un peu fâcheux,
01:26 épisodes gilets jaunes, c'est qu'on n'a plus d'organisateurs, plus de responsables,
01:30 que ça part dans tous les sens et là ça devient difficile pour tout le monde.
01:33 Et c'est ce qui risque de nous arriver dans les mouvements pas organisés, sauf celui de ce soir qui est un appel syndical.

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