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Transcription
00:00 C'est la première bonne nouvelle depuis le 10 février.
00:05 Ce gamin de 6 ans a passé 17 jours à l'hôpital,
00:12 de nombreuses interventions chirurgicales,
00:15 et enfin il semble commencer à reprendre une vie à peu près normale.
00:21 Il va à l'école uniquement le matin parce qu'il est encore faible.
00:25 Il est donc retourné à l'école pour retrouver ses copains.
00:31 Il a toujours des difficultés, il a un corset,
00:35 il a des difficultés pour parler, des difficultés pour manger.
00:39 Il n'a pas retrouvé la vie d'avant, mais il a un formidable pas en avant
00:45 et c'est une vraie lueur d'espoir.
00:47 TF1 a consacré un sujet sur Devrim pour donner des nouvelles de son état de santé.
00:51 On entend l'enfant prononcer quelques mots aux côtés de son oncle.
00:54 Il a repris l'école seulement hier, 39 jours après l'accident causé par Pierre Palmade.
00:59 Le petit Devrim, 6 ans, ne prononce que ces quelques mots.
01:03 Je veux ma tête.
01:07 Une grosse cicatrice sur le crâne, un corset et un traumatisme profond.
01:15 Son oncle s'occupe de lui depuis l'accident.
01:19 Il est obligé de dormir avec le corset.
01:22 Quand on l'enlève, il a dit que sa tête et ses bras étaient mal.
01:28 Il a toujours mis le corset.
01:31 Ils ont également diffusé une interview de Halide, la mamie du petit,
01:34 la maman de Yüksel, l'homme toujours hospitalisé.
01:37 Elle est rentrée exprès de Turquie pour être avec les siens.
01:39 Évidemment, elle réclame justice.
01:41 La mère de Yüksel a quitté temporairement la Turquie pour être auprès des siens,
01:46 partagée entre une profonde tristesse et sa colère envers Pierre Palmade.
01:52 J'aimerais que le coupable écope de la peine qu'il mérite.
01:55 C'est évidemment ce que nous voulons.
01:57 Comment pourrions-nous attendre autre chose ?
01:59 Et BFM a été encore plus loin.
02:02 Ils ont interviewé plus longuement Devrim.
02:04 Il explique comment il se sent aujourd'hui, évoque son retour à l'école.
02:07 Évidemment, c'est vrai que ça fait énormément parler ça.
02:10 Et regardez.
02:12 Comment tu te sens aujourd'hui ?
02:14 C'est quoi ça ? Ce que tu as là ?
02:16 Corset.
02:19 Tu vas à l'école avec le corset ?
02:22 L'école m'a donné des corsets pour que je ne me casse pas.
02:34 Je suis en train de faire des cours.
02:41 On a choisi de le flouter.
02:44 Sur BFM, c'était pas flouté.
02:49 Devrim a évoqué son fameux corset qui le gêne beaucoup.
02:52 Le journaliste lui a demandé s'il avait des souvenirs de l'accident.
02:55 Qu'est-ce que ça te gêne ?
02:58 Quand je dormais avec le corset, c'était méchant.
03:02 Ça fait maintenant plusieurs semaines que tu es rentré à la maison.
03:06 Est-ce que tu te rappelles ce qui t'est arrivé dans la voiture ?
03:11 Tu ne te rappelles pas ce qui t'est arrivé dans la voiture ?
03:14 C'est n'importe quoi.
03:16 Qu'est-ce qui se passe ?
03:18 Qu'est-ce qu'il fait le mec ? Il est conscient de ce qu'il fait ?
03:20 Il est parti voir le petit pour lui dire "tu te rappelles ce qui s'est passé dans la voiture ?"
03:23 Les adultes te disent qu'ils ne se rappellent pas ce qui s'est passé.
03:26 C'est quoi la prochaine étape ?
03:28 Tu vas à la casse et tu essayes d'interviewer le mec qui a porté la voiture sur la dépanneuse ?
03:31 Tu essayes d'interviewer quoi ?
03:33 Les enfants, laissez-les dans leur monde d'enfants.
03:36 Laissez-le lui tout seul faire son truc, se soigner, guérir.
03:39 Moi, journaliste, pour moi, ce n'est pas ça la journée.
03:42 Ce n'est pas aller voir un gamin et tu te rappelles ce qui s'est passé dans la voiture.
03:45 Et la voiture a fait des tonneaux, tu as entendu les bruits, tu as vu des bouts de verre,
03:48 tu as vu du sang. Mais c'est quoi ça ?
03:50 C'est pour montrer qu'il va mieux.
03:52 Tu me dis dans les journaux et dans les médias qu'il est sorti de l'hôpital.
03:55 Il va mieux, ça me va.
03:56 Tu es heureux de le voir parler, de le voir heureux.
03:58 Non, je ne suis pas heureux du mec qui va le voir qui s'assoit au pied de son lit pour lui dire.
04:01 Ça fait énormément parler.
04:02 Moi, je n'aime pas du tout, je suis désolé.
04:04 Est-ce qu'il y a eu l'autorisation des parents ?
04:06 Oui, oui, oui. L'autorisation, un visage découvert des deux parents.
04:10 Malgré ça, moi, ça me choque.
04:12 Tu n'as rien à dire.
04:13 Il faut l'autorisation, les gars.
04:15 Les parents sont dans un combat pour que Pierre Palmade soit jugé plus dur que ça.
04:21 On l'aurait reçu, le fils.
04:23 Si tu l'aurais reçu, je n'aurais pas été content que tu reçois un petit qui sort de l'hôpital.
04:27 Tu l'aurais reçu avec ses parents, c'est sûr.
04:29 Les parents, ça ne me dérange pas.
04:30 C'est ça que je voulais dire.
04:31 Aujourd'hui, on ne fait que parler de ça.
04:33 Ça passionne les gens.
04:34 On a envie de savoir comment va ce petit garçon.
04:36 Et effectivement, si on avait pu la voir, on l'aurait reçu.
04:39 Tu aurais été contente de l'avoir ?
04:41 Les gens ont besoin de savoir comment il va.
04:44 On dit qu'il a un problème à la tête.
04:46 On a besoin de voir, on a besoin de mettre des images dessus.
04:48 BFM, là, les gars, je vous dis la vérité.
04:51 Ceux qui se retombent dessus, c'est des jaloux.
04:53 Je vous dis la vérité, c'est des jaloux.
04:54 Arrêtez.
04:55 Ils ont eu l'autorisation des parents.
04:57 Je ne dis pas ça pour toi, Raymond.
04:58 Mais les autres, j'ai vu qu'il y avait des gars.
04:59 Ils ont eu l'autorisation des parents.
05:00 Tout le monde l'aurait fait, l'interview.
05:02 Arrêtez.
05:03 Mais on a été rassurés, là, Raymond.
05:04 On a vu un gamin qui allait plutôt bien.
05:06 La tête de l'enfant, ça se protège.
05:08 Les parents ont accepté.
05:09 Tu n'es pas ses parents.
05:10 Qu'est-ce qui t'arrive, là, JT ?
05:11 Je ne dis pas que je suis ses parents.
05:12 Je te dis qu'on me présente une image.
05:14 Et je me dis que je suis révolté par cette image.
05:17 Si les parents veulent faire des interviews de leur enfant,
05:19 c'est leur problème une fois de plus.
05:20 Mais je dis que le journaliste qui vient au pied,
05:22 tant mieux si les parents veulent se voir.
05:24 Peut-être les parents.
05:26 C'est Michel, l'avocat.
05:28 Le journaliste a fait son boulot.
05:29 Merci, Michel.
05:30 Bien sûr.
05:31 Il a fait son boulot et les parents aussi.
05:32 Et je vais même plus loin.
05:33 Je pense qu'en voyant ces images,
05:35 on a envie peut-être de condamner plus sévèrement encore
05:38 celui qui est responsable de cet accident.
05:41 C'est l'information.
05:42 On est des journalistes.
05:43 On est là pour informer.
05:44 Et ça, c'est une information.
05:45 Bien sûr.
05:46 Je suis d'accord.
05:47 Depuis l'accident, on en entend parler.
05:49 On l'imagine.
05:51 Qu'est-ce qui est choquant à partir du moment où les parents sont d'accord ?
05:54 Bien sûr.
05:55 Qu'est-ce qui est choquant de le montrer ?
05:57 Tout le monde l'aurait fait.
05:58 C'est très bien.
05:59 De voir dans quel état il se trouve ce pauvre gosse.
06:01 Les parents, ils se battent pour que justice ne soit pas donnée.
06:03 Il y a eu un changement de juridique.
06:04 Je me demande même si ce n'est pas dans l'intérêt même de l'avocat
06:07 qui a poussé les parents en disant que ça va.
06:09 Bien sûr.
06:10 Et informer, c'est le son et l'image.
06:12 Bien sûr.
06:13 Merci.
06:14 Si on avait eu une crise de la part des chaînes qui critiquent,
06:15 tout le monde aurait voulu décrocher.
06:16 Bien sûr.
06:17 Moi, je trouve que c'est presque maintenant un élément de l'enquête.
06:19 Aujourd'hui, la justice se fait aussi en temps réel.
06:21 Elle se fait aussi dans les médias.
06:22 Et le fait de voir cet enfant, la vidéo est bouleversante,
06:25 qui a l'air d'aller mieux, étant mieux pour lui,
06:27 mais qui aura probablement des séquelles à vie,
06:28 on se rend compte de la gravité de l'accident causé par Pierre Palmain.
06:31 Parce que les victimes, on va en parler pendant quelques mois,
06:33 mais après, on n'en parlera plus.
06:34 Les séquelles, c'est à vie pour eux.
06:35 Donc, c'est un élément de l'enquête.
06:37 Et ils ont fait leur boulot. Ils ont raison.
06:38 - Je vais me faire faire aller me chercher les deux qui se sont sauvés de la voiture
06:41 et les deux qui étaient dans la maison.
06:42 Je vais me faire faire aller me chercher ces gens-là.
06:43 - Mais c'est très bizarre parce que quand Maître Batik,
06:45 l'avocat des victimes, était venu la première fois sur ce plateau,
06:47 il avait dit que les victimes ne voulaient jamais apparaître,
06:49 qu'on ne savait jamais qui elles étaient.
06:51 Et là, il y a eu un changement de stratégie.
06:53 - Parce qu'elles estiment que...
06:55 - Ils ont raison.
06:56 - Je pense qu'ils ont changé de stratégie.
06:57 - Ils ont raison.
06:58 [Musique]

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