Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’exprime ce jeudi soir après les tensions dans les manifestations.
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00:00 Mais je veux aussi constater, comme vous le faites, qu'après quelques nuits de violence,
00:03 c'est quand même la sixième nuit de violence que nous connaissons à Paris, à Rennes, à Nantes,
00:07 pour ne parler que des villes évidemment qui sont les plus touchées,
00:10 il y a des casseurs, souvent venus de l'extrême gauche,
00:14 qui veulent mettre à bas l'état, tuer des policiers et s'en prendre finalement à nos institutions.
00:20 Et oui, nous constatons qu'il y a de plus en plus de violence de la part de ces groupes d'extrême gauche.
00:23 Nous avons repéré d'ailleurs beaucoup des personnes que nous considérons comme étant extrêmement dangereuses
00:28 pour la sûreté nationale, pour les principes qui guident notre état républicain.
00:34 Et donc c'est pour ça qu'il y avait beaucoup de policiers et gendarmes,
00:36 parce que nous avons ces informations aujourd'hui en France.
00:39 Il y avait 12 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 rien que pour la préfecture de police à Paris.
00:45 Ce qui nous a permis qu'il n'y ait pas de drame aujourd'hui,
00:48 malgré les images d'une extrême violence que l'on a pu constater.
00:51 Et moi je veux dire que dans cette nuit à Paris comme ailleurs,
00:54 comme dans les jours qui vont suivre, il faut que nous comprenions tous
00:58 que la possibilité d'une violence organisée par l'extrême gauche est un fait,
01:03 et que nous devons le combattre, et que les policiers et gendarmes sont là pour le combattre.