• l’année dernière
Les protestations se poursuivent dans les rangs de la police, malgré la réception des syndicats policiers par Gérald Darmanin jeudi soir. Le ministre de l'Intérieur a notamment affirmé "comprendre la colère" des fonctionnaires. Une position qui a provoqué l'indignation des magistrats qui s'inquiètent d'une nouvelle "attaque frontale" contre l'indépendance de la justice.

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Transcription
00:00 Je pense qu'ils jouent un jeu politique très dangereux, très dangereux, en appuyant les propos du directeur général de la police nationale.
00:08 Je rappelle ce qui s'est passé quand même, parce que, évidemment, on peut parler du métier de policier qui est difficile, nécessaire,
00:13 on peut discuter de leurs conditions de travail, de leur rémunération, mais il ne s'agit pas de ça.
00:19 Ça a été dit par Mathieu Sala, on a un jeune, Eddy, qui a 22 ans, et qui se fait tabasser, qui est laissé pour mort,
00:26 qui a aujourd'hui un bout de crâne en moins, qui est un miraculé. Et donc, évidemment, il y a des policiers,
00:32 notamment un policier qui est accusé de très graves violences policières. Le juge, un juge décide, des juges décident de le mettre en détention provisoire,
00:41 ce qui est assez rarissime, en fait, vis-à-vis d'un policier dans le cadre de ses fonctions, parce qu'avec beaucoup de prudence,
00:49 il a jugé qu'on était dans un cas très grave, et la détention provisoire, elle sert en réalité à, notamment, protéger l'enquête, à protéger les victimes aussi, etc.

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