Interview croisée de Bálint Madlovics, politologue hongrois, et Elisa Van Beneden, avocate et présidente de l'association anticorruption Anticor.
Vidéo réalisée dans le cadre du projet Sphera avec le média hongrois 444 (https://444.hu/). Sphera est un réseau de médias indépendants qui se sont réunis pour produire du contenu (https://spheranetwork.com/).
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00:00 Il y a grosso modo trois quarts des français qui considèrent que le personnel politique est plutôt corrompu.
00:05 C'est-à-dire qu'aujourd'hui il y a un basculement vers une idée du tout-spourri,
00:09 qui n'est pas non plus une bonne manière de réfléchir ni de combattre,
00:13 parce que c'est une généralisation.
00:15 La corruption est une économie de l'intérêt.
00:18 Ce n'est pas la peine de la faire.
00:20 Mais si on se demande dans la même recherche
00:23 quelles sont les raisons les plus importantes pour nous,
00:27 par exemple la qualité de l'éducation, la qualité de l'économie,
00:30 les réponses sont plus que la moitié que la plupart disent que c'est parce qu'ils ont acheté le pays.
00:42 Je suis Mazlovich Balin, chercheur de l'Institut de la démocratie de Séoul,
00:46 et en plus un collègue de l'Institut de la République de Balin.
00:48 Nous étudions et écrivons avec lui, d'abord des pays socialistes.
00:52 Je suis Elisanne Meyden, avocate au Barreau de Paris,
00:55 et je suis présidente d'une association qui s'appelle Anticor, pour anticorruption.
00:59 Notre travail principal, c'est le judiciaire,
01:02 c'est-à-dire que Anticor porte plainte contre des élus qui sont soupçonnés de corruption.
01:06 En fait, on a des lanceurs d'alerte ou des journalistes
01:09 qui vont nous amener des dossiers de corruption présumés,
01:12 que nous on va étudier pour voir s'il y a une qualification pénale qui est possible,
01:17 et les envoyer à un procureur de la République qui est en France,
01:20 et l'institution qui poursuit les infractions pénales.
01:24 Et en France, cette corruption-là, elle est évaluée à 120 milliards d'euros par an.
01:29 Le judiciaire est un système qui est en train de se dérouler.
01:33 Il est en train de se dérouler.
01:36 Il est en train de se dérouler.
01:39 Il est en train de se dérouler.
01:42 Il faut comprendre que la différence entre la corruption qui déroule et la corruption qui crée le système,
01:48 c'est qu'une corruption qui crée le système n'est pas contraire à l'intention de la direction,
01:52 mais qui est en fait une fonction de gouvernement qui est centralisée et monopolisée.
01:56 Dans ce cas, le gouvernement ne se trouve pas dans une sphère privée,
01:59 mais en fait une entreprise politique, une entreprise économique,
02:03 et le gouvernement se fait fonctionner comme une organisation.
02:06 Et un centre-point, le pyramide de la biérarchie, se fait en forme, et au dessus de cela, le patronat de la croissance, Orban.
02:12 Alexis Collère est l'actuel secrétaire général de l'Elysée.
02:16 Et ce qui lui est reproché et qui a mené à sa mise en examen,
02:20 c'est d'avoir, dans des postes publics, participé au traitement de dossiers qui concernent une société qui s'appelle MSC,
02:29 la plus grande société de fret au monde, et qui appartient en partie à des cousins d'Alexis Collère.
02:35 Ce qui lui est reproché donc, c'est d'avoir eu un intérêt personnel dans une prise de décision publique.
02:40 Il a aussi fait des allers-retours public-privé.
02:43 Pour comprendre la propriété et le mode de fonctionnement de la corruption,
02:49 le mot le plus utile est l'amplitude de la défaite.
02:52 L'amplitude de la défaite signifie que celui qui termine la corruption,
02:57 c'est celui qui a le plus de pouvoirs politiques.
03:00 L'amplitude de la défaite est la plus éloignée, et c'est ce qui est signifiant pour le système de la République,
03:04 pour l'Europe et pour les systèmes de la Méditerranée,
03:07 c'est-à-dire pour le système de la République,
03:11 et pour le système de la République,
03:17 les électeurs ne sont pas des citoyens ou des citoyennes,
03:20 ils ne soutiennent pas les Méditaires,
03:24 mais c'est la loyalité qui compte dans la République.
03:26 Ceux-ci ne sont pas des électeurs autonomes.
03:28 Mézsaros-Leurlins ne peut pas dire à Orbán qu'il va avoir des acquisitions dans d'autres pays.
03:33 Il n'a pas de mode autonome avec sa propriété.
03:36 C'est pourquoi il ne peut pas être appelé "Turk",
03:39 car son position, son argent, son propriété,
03:42 dépend de la volonté du patron.
03:44 Il n'est pas un milliardaire, mais un milliardaire de son équilibre.
03:48 Par exemple, dans le dossier d'Alexis Kohler,
03:50 on voit qu'Anticor a porté plainte à trois reprises dans ce dossier.
03:53 Le parquet national financier a classé ce dossier sans suite.
03:57 Nous, ce qu'on a fait, c'est qu'on a récupéré ce dossier,
03:59 on a porté plainte avec Constitution de Parti Civil,
04:02 on a saisi un juge d'instruction,
04:03 et le juge d'instruction a eu un regard complètement différent sur le dossier,
04:07 puisque lui, il a dit qu'il fallait bien instruire le dossier,
04:10 et il a mis en examen Alexis Kohler.
04:12 Donc, d'une certaine manière, il y a un gros souci en France
04:14 qui est le manque d'indépendance des procureurs,
04:17 et d'un autre côté, on a des juges d'instruction
04:19 qui, effectivement, sont indépendants aujourd'hui en France.
04:22 Donc ça, ça permet quand même de poursuivre les dossiers politico-financiers,
04:27 même s'ils sont extrêmement sensibles
04:29 et qui mettent en cause les plus hauts personnages de l'État.
04:33 Contre la corruption, quand la corruption est un système de détruire,
04:36 et les dirigeants essayent de l'exercer,
04:38 il y a des mécanismes de contrôle.
04:40 Ils peuvent être des institutions comme un interdictionnaire,
04:43 un policier, un policier.
04:46 En Allemagne, c'est exactement ce qui s'est passé les dix dernières années,
04:49 que ces institutions ont considéré l'autonomie.
04:52 L'autonomie de faire face à certains personnages de la corruption,
04:57 et de les interdire avec des interdictions personnelles,
05:02 et les interdire, c'est le cas le plus typique,
05:05 c'est la justice.
05:07 On peut aussi voir par les statistiques
05:09 combien les cas des cas de corruption ont diminué
05:12 en lessions politiques dans les dix dernières années.
05:17 En Allemagne, il y a une chaîne informatique,
05:20 une chaîne patronale informatique,
05:22 dans laquelle les personnes ne sont pas acceptées,
05:25 c'est un problème complet de charlat.
05:27 En France, on a un très gros problème de concentration des médias.
05:30 Or, il se trouve qu'une association comme Anticor
05:33 ne va pas faire d'enquête journalistique,
05:35 ce n'est pas notre rôle.
05:37 Donc, bien évidemment, pour que les dossiers de corruption sortent
05:40 et soient médiatisés, il faut du journalisme d'investigation.
05:45 Et ce journalisme d'investigation-là, il se rarifie.
05:48 Et il y a beaucoup de sujets qui ne sortent pas
05:51 parce qu'ils sont détenus par, en France,
05:55 une dizaine de milliardaires, grosso modo,
05:57 qui ont des intérêts économiques
05:59 et qui ont aussi pour certains des intérêts politiques très clairs.
06:02 Donc, on est dans une situation où il faut, en France,
06:05 libérer les contre-pouvoirs et en premier lieu,
06:08 protéger la liberté de la presse,
06:10 et notamment en empêchant ce type de concentration.
06:14 L'intégrité de l'Union n'est pas prévue
06:17 de se produire de façon autonome dans un système comme celui-ci.
06:20 Les fonctionnaires de l'Union veulent utiliser
06:23 ce système comme un système symbolique
06:26 pour montrer à l'Union
06:28 que nous agissons contre la corruption.
06:31 C'est pourquoi il est possible que,
06:33 même si elle se trouve dans ses propres rangs de droit,
06:36 elle puisse agir contre des personnes
06:38 qui sont encore en question,
06:40 qui sont encore en question,
06:42 et qui sont encore en question.
06:44 C'est pourquoi il est possible de faire des choses
06:46 qui ne sont pas encore en question.
06:48 C'est pourquoi il est possible de faire des choses
06:50 qui ne sont pas encore en question.
06:52 C'est pourquoi il est possible de faire des choses
06:54 qui ne sont pas encore en question.
06:56 C'est pourquoi il est possible de faire des choses
06:58 qui ne sont pas encore en question.
07:00 C'est pourquoi il est possible de faire des choses
07:02 qui ne sont pas encore en question.
07:04 C'est pourquoi il est possible de faire des choses
07:06 qui ne sont pas encore en question.
07:08 C'est pourquoi il est possible de faire des choses
07:10 qui ne sont pas encore en question.
07:12 Il y a grosso modo trois quarts des Français
07:14 qui considèrent que le personnel politique
07:16 est plutôt corrompu.
07:18 C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
07:20 il y a un basculement vers une idée du "tous pourris",
07:22 qui n'est pas non plus une bonne manière
07:24 de réfléchir ni de combattre,
07:26 parce que c'est une généralisation,
07:28 et c'est faux.
07:30 On ne peut pas généraliser en France.
07:32 Il y a plein d'élus qui travaillent extrêmement bien,
07:34 qui ont l'éthique chevillée au corps.
07:36 Ils font souvent des recherches
07:38 sur la relation avec la corruption
07:40 et on voit que ce problème
07:42 est en arrière-plan.
07:44 Mais si on se pose la même question
07:46 dans ces recherches,
07:48 qu'est-ce qui, à l'époque,
07:50 était le plus important problème
07:52 pour les gens,
07:54 comme le médecin,
07:56 la santé, l'éducation, etc.,
07:58 les réponses sont plus que la moitié
08:00 que c'est parce qu'ils ont pris la place.
08:02 Si on regarde ces dix dernières années,
08:04 on voit qu'il y a eu beaucoup de choses
08:06 qui ont été faites pour la lutte anticorruption.
08:08 Il y a eu la création du Parquet national financier,
08:10 la création de l'AFA,
08:12 l'Agence française anticorruption.
08:14 On a eu une loi de protection des lanceurs d'alerte.
08:16 Ce qu'on voit un petit peu moins,
08:18 c'est tous les reculs qu'il y a eu.
08:20 On permet de plus en plus
08:22 aux collectivités territoriales
08:24 de passer des marchés publics
08:26 sans mise en concurrence.
08:28 La mise en concurrence,
08:30 c'est une garantie déjà
08:32 de faire le mieux possible.
08:34 C'est surtout une garantie que les marchés publics
08:36 ne sont pas utilisés comme un outil de clientélisme.
08:38 Quand on parle de corruption,
08:40 on voit que les personnes qui ont été
08:42 encore en colère depuis 2010
08:44 sont des personnes qui ont été
08:46 encore en colère
08:48 et qui ont été
08:50 en colère
08:52 et qui ont été
08:54 en colère
08:56 et qui ont été
08:58 en colère
09:00 et qui ont été
09:02 en colère
09:04 et qui ont été
09:06 en colère
09:08 et qui ont été
09:10 en colère
09:12 et qui ont été
09:14 en colère
09:16 et qui ont été
09:18 en colère
09:20 et qui ont été
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