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Transcription
00:00 C'est une histoire à peine croyable que vient de révéler la Voix du Nord.
00:04 Interpellée chez elle pour avoir insulté Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux.
00:07 Tout commence la semaine dernière lorsque le président de la République s'apprête
00:10 à prendre la parole sur TF1 et France 2.
00:12 Une habitante du Pas-de-Calais décide alors de publier ce message sur les réseaux sociaux.
00:16 L'ordure va parler demain à 13h.
00:18 Mais quelques jours plus tard, trois policiers se présentent chez elle après ce message injurieux.
00:22 La femme peine toujours à y croire.
00:24 Je leur ai demandé si c'était une blague.
00:25 C'est la première fois que je suis arrêtée.
00:27 Mais l'affaire n'est pas une blague puisqu'elle a bien été placée en garde à vue et sera jugée au tribunal
00:30 pour outrage et insulte envers le président et risque jusqu'à 6 mois de prison et 22 500 euros d'amende.
00:36 Alors garde à vue après avoir insulté Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux, trouvez-vous ça normal ?
00:40 Trouvez ça normal ?
00:42 Trouvez ça normal ?
00:44 Elle a... Donc en garde à vue après avoir insulté Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux,
00:47 trouvez-vous ça normal ?
00:48 Oui, oui, oui.
00:49 Je vais demander à Mathieu, tiens, qui dit oui.
00:50 Bah, bon, vous me connaissez.
00:51 Évidemment que je trouve ça normal.
00:52 Moi, je suis pour le retour à l'ordre.
00:54 Je suis pour l'uniforme à l'école.
00:55 Je suis pour quand le directeur arrive, on se levait, on respecte les seniors, on respecte la police.
01:00 Quand on vit en société, on respecte tout le monde.
01:02 Le président, c'est même pas l'homme.
01:04 Qu'on s'en fous de Macron, qu'on l'aime ou pas.
01:06 C'est une fonction.
01:09 Elle, comment on peut l'insulter ?
01:10 Il s'est déjà fait gifler.
01:11 Il sait qu'est-ce que c'est que ce pays.
01:13 On est à l'arrisée de tous les pays du monde.
01:14 On gifle le président, on le traite d'ordure et elle va en garde à vue.
01:17 Et c'est normal.
01:18 On doit respecter nos institutions.
01:20 On les piétine.
01:21 Sinon, voter différemment.
01:23 Voter pour un autre président.
01:24 Changer de constitution.
01:26 Mais si vous votez pour cette constitution-là, respectez-la ou allez en prison.
01:30 – En prison, carrément en prison.
01:32 C'est un peu violent.
01:32 Moi, j'étais ici en train de dire qu'on ne gifle pas un président.
01:36 Les institutions, c'est important.
01:38 Jusque-là, je te suis.
01:38 Sauf que là, il y a un contexte.
01:40 Il a mis les gens dans la rue.
01:42 Il a mis le pays en feu.
01:44 Il a lui aussi manqué de respect parfois au peuple français.
01:46 Il a lui aussi insulté le peuple français.
01:49 On n'a rien dit.
01:49 Là, cette dame-là, pour moi, elle sert simplement d'exemple.
01:52 C'est tout.
01:52 Ils veulent la punir pour dire "attention, regardez maintenant,
01:55 si vous insultez le président, si vous traitez le président comme…
01:58 parce qu'on se bat pour les retraites, les gens, les Français sont en colère,
02:01 si vous l'insultez, c'est garde à vue".
02:03 Je trouve ça inadmissible de mettre…
02:05 quelqu'un qui a mis un message sur Facebook…
02:07 Alors, démocratie ou pas démocratie ?
02:08 – Mais quel rapport de démocratie ?
02:09 – Il y a des mecs qui mettent des messages, des insultes, de haine,
02:12 de harcèlement sur des gamines, du harcèlement sur plein de gens,
02:15 des menaces de mort.
02:16 Ils ne vont pas en prison.
02:17 Il y a des mecs qui tapent leurs femmes.
02:18 Ils ne vont pas en garde à vue.
02:19 Elle a fait ça avant garde à vue ?
02:20 – Ça a été mesuré par rapport au contexte.
02:23 – Il y a un contexte.
02:24 – "Une jeune femme placée en garde à vue,
02:28 trois policiers ont sonnu à son domicile après qu'elle ait qualifié
02:31 le président de la République d'ordure sur les réseaux sociaux.
02:33 Pour vous, Valérie Benahim, c'est normal qu'elle se retrouve en garde à vue."
02:37 – C'est normal qu'elle se retrouve en garde à vue
02:38 parce qu'il y a plus que ça en fait.
02:40 Et nous, on se concentre sur les messages sur Facebook,
02:42 mais en fait, le préfet l'a signalé.
02:44 Parce qu'il y a des centaines aujourd'hui de gens qui écrivent "ordure"
02:47 en parlant de Macron ou plein d'autres noms d'oiseaux.
02:50 Pourquoi on a été la chercher, elle ?
02:51 C'est parce qu'on la soupçonne aussi d'avoir écrit "Macron ordure"
02:54 sur le dépôt de déchets d'Arc et donc d'avoir détérioré un bien public.
02:59 – On la soupçonne ou c'est elle ?
03:00 – Elle dit par exemple "il y a une entouche".
03:02 – Mais elle est présumée innocente.
03:04 – Vous êtes des fous, c'est pour ça.
03:06 – C'est pour ça aussi.
03:08 Évidemment qu'on ne va pas aller chercher un par un.
03:10 Tous les gens qui aujourd'hui sur les réseaux sociaux
03:12 disent du mal du président parce que ça en ferait un paquet.
03:15 Donc je pense que ce n'est pas simplement son petit message sur Facebook,
03:18 mais que c'est cette suspicion-là qui fait détérioration de biens publics.
03:23 C'est pour ça qu'on est allés la chercher.
03:24 Je suppose, enfin j'espère.
03:25 – Je voudrais des "oui" après.
03:27 Gilles, tu dis "oui" toi ?
03:28 – Oui, bien sûr.
03:28 Alors d'abord, il faut préciser quand même
03:30 que ce n'est pas Emmanuel Macron qui a porté plainte.
03:32 Et ce n'est pas un juge vis-à-vis du président
03:35 parce que ça n'existe plus ça en France.
03:36 C'est quelqu'un de dépositaire de l'autorité publique.
03:39 Et comme pour tous les gens dépositaires de l'autorité publique,
03:42 si elle avait insulté des gendarmes, des policiers, ce serait la même chose.
03:45 – Non, elle aurait peut-être bien révu.
03:47 – Mais évidemment que si, si le préfet avait signalé.
03:49 On ne peut pas tolérer que les gens injurés
03:52 traitent d'ordure des représentants de quelque institution que ce soit.
03:56 Si c'était un fonctionnaire de police, un gendarme,
03:58 j'aurais dit la même chose.
03:59 Alors elle ne sera pas condamnée.
04:01 J'ai regardé les affaires précédentes.
04:02 Elle aura au maximum 1000 euros d'amende ou un rappel à la loi.
04:06 – Mais Gilles, soyons honnêtes.
04:08 – Elle aura une amende.
04:09 – Il y a des dizaines et des dizaines de gens
04:11 qui écrivent sur Twitter, Instagram, Facebook,
04:13 des noms d'oiseaux sur le président.
04:16 – C'est illégal, moi je suis pour le respect de la loi.
04:18 – Je ne crois pas que ce soit pour ça.
04:19 En revanche, si c'est pour ça, moi je changerais, je mettrais non.
04:22 – C'est quoi la limite, Raymond ?
04:24 Elle peut dire ordure, c'est quoi la limite ?
04:25 – Mais c'est le contexte aujourd'hui, sur les retraites, sur les manifs.
04:30 Aujourd'hui, les gens sont exaspérés, ils n'en peuvent plus, ils explosent.
04:33 Là, tu prends du recul et tu dis voilà, cette dame, elle est énervée,
04:39 elle est en colère, je m'en vais à les couilles, je suis président,
04:40 je vais passer ma retraite, je vais passer mon 49.3, c'est comme ça,
04:44 je vous emmerde.
04:44 – Mais c'est quoi la limite ?
04:45 – Tu peux le redire.
04:46 – La GIF, j'étais contre.
04:48 – Arrête de me dire de la GIF.
04:49 – La GIF, j'étais contre.
04:50 Là, c'est le contexte qui me dérange.
04:52 Aujourd'hui, dans ce contexte-là, pour moi, elle sert d'exemple, cette dame-là.
04:55 Et quand je lui dis 1000 euros, qui te dit qu'elle est là,
04:57 les 1000 euros à donner ?
04:58 – Il ne fallait pas insulter.
04:59 – Arrêtez vos cadrilles, il y a des mecs qui font des menaces de mort.
05:02 – Mais arrête, démarre-toi.
05:03 – On appelle aux terroristes sur les réseaux sociaux.
05:04 – Mais qu'elle ne vous dit rien, tu mélanges tout.
05:06 – Arrêtez, vous n'allez pas les chercher ces gens-là.
05:08 – S'il vous plaît, s'il vous plaît, Arlette.
05:09 – Arlette Feller.
05:10 Qui a fait des bras d'honneur à l'Assemblée nationale ?
05:13 Est-ce qu'il a été en garde à vue ?
05:14 Est-ce qu'il lui est arrivé quelque chose ?
05:16 Qui a fait un salut nazi dans l'Assemblée nationale ?
05:18 C'est un député de La République En Marche.
05:21 Qui a dit "Tiens bon, on les aura ces connards".
05:23 Qui a dit "Je veux emmerder une partie de la population".
05:26 Qui a dit "Les feignants, les illettrés, les gens qui ne sont rien".
05:31 – Ça n'a rien à voir.
05:32 – On ne peut pas passer son temps à insulter la population.
05:34 Si, parce que quand on peut être respecté, on peut être respectable.
05:37 – Ce n'est pas des insultes.
05:38 – C'est un entièrement débat.
05:39 – Vous dites quoi, vous êtes des critiques.
05:40 – S'il vous plaît, s'il vous plaît.
05:41 – Emmerder, ce n'est pas des insultes.
05:42 – Béatrice, excusez-moi de vous dire ça,
05:44 mais chérie, ce n'est pas du tout le débat.
05:45 Le débat, c'est est-ce qu'on peut insulter une personne, un président.
05:50 Exactement, ce n'est pas ça l'histoire.
05:51 – Est-ce que la police, est-ce qu'on a besoin de trois policiers ?
05:54 Ok, je recadre.
05:55 – Tu ne dis pas un président, tu ne dis pas un président.
05:58 La question, ce n'est pas un président qui te dit "tu es con",
06:00 tu vas lui dire "espèce de connard".
06:02 – Je suis désolée, quand on veut être respecté, on doit être respectable.
06:05 – Non, mais ce n'est pas ça.
06:06 – Malheureusement, ce n'est pas comme ça que ça se passe.
06:08 – Je recadre, on n'en voit pas trois policiers dans le contexte actuel,
06:10 comme l'a dit Raymond, chercher une dame en garde à vue,
06:12 alors qu'il y a de la délinquance partout.
06:14 – Ça n'a rien à voir.
06:16 – Mais bien sûr que ça a à voir.
06:18 – Bravo, c'est vrai.
06:20 – Franchement, on n'a que ça à faire d'envoyer trois policiers chez une dame.
06:23 On est fort avec les faibles et faibles avec les forts dans ce pays,
06:26 et ça doit s'arrêter.
06:27 – Mathieu, qu'est-ce que tu en penses ?
06:29 [Applaudissements]
06:31 – On ne peut même pas l'expliquer avec eux parce qu'ils mélangent tout.
06:34 Il y a des cités où il y a de la drogue et tout, donc vous mélangez tout.
06:38 – C'est un contexte.
06:39 – Tu mélanges tout.
06:40 Un pays, ce n'est pas un contexte.
06:42 Un pays, c'est un pays qui doit se respecter.
06:44 On est la cinquième économie, on doit se faire respecter.
06:46 – On n'est plus dans ça.
06:48 – On est sixième et demi.
06:50 – On est septième.
06:52 – On est bien dix, quinzième.
06:54 – Parlez-en à Hollande notamment, tu verras, il est fait passer.
06:57 – Ça fait six ans.
06:59 – Je pense qu'il faut en parler à Hollande.
07:00 – Rien qu'avec lui.
07:01 Mais il faut se faire respecter.
07:02 Les institutions, c'est très important.
07:04 L'ordre, c'est important.
07:05 Et toi qui as des enfants, si on dit ordure au président, c'est quoi la limite ?
07:09 C'est quoi l'étape d'après ?
07:11 C'est Gilles qui dit que quand sa fille pisse contre un mur, c'est de la...
07:14 – C'est de la ordure, c'est de la ordure, c'est de la ordure, c'est normal.
07:16 – Je vais te faire des insultes, mais là on a vu, c'est trop.
07:18 – Il est fou lui.
07:19 Pourquoi il me mêle à ça ? Je viens de dire que oui.
07:21 Ma bande-entre, c'est oui.
07:22 Pourquoi tu me mêles à ça ? Malade lui.
07:24 – Tu as raison, je dis oui.
07:26 – Sur ce sujet.
07:27 Et toi de toute façon, tu es toujours anti-COVID, anti-police, ton armure.
07:30 – Non mais Charlotte, c'est normal que c'est son rôle.
07:32 Charlotte Lapierre du Massachusetts.
07:34 – Il parlait à Guillaume.
07:35 – Inverse ta question.
07:36 – Béatrice, c'est son rôle.
07:38 – Oui, ça va.
07:39 – Chacun représente un courant.
07:41 – Inverse ta question.
07:42 Si tu n'as pas le droit de dire "ordure" du président sur un post Facebook,
07:44 on ne parle pas du gifle, qu'est-ce que tu as le droit de dire ?
07:46 Tu n'as pas le droit de dire "je n'aime pas le président", sinon tu vas en garde à vue.
07:48 C'est n'importe quoi.
07:49 – Tu n'as pas le droit d'insulter quelqu'un.
07:51 – Ce n'est pas une insulte, c'est un avis un peu dur.
07:53 – Ordure, c'est un avis.
07:54 – C'est n'importe quoi.
07:55 On parle d'un pauvre post Facebook, mais vous êtes malades ou quoi ?
07:57 – C'est dire qu'une injure, c'est de l'outrage, Guillaume.
07:59 – C'est un avis.
08:00 – C'est un avis.
08:01 – C'est une atteinte à la liberté d'expression
08:02 et qu'on s'occupe des gens qui foutent vraiment la merde dans ce pays
08:04 plutôt que de s'attaquer à cette femme à droite sexuelle.
08:06 – Bravo Guillaume.
08:08 – Là, il a raison.
08:10 – Il est taré.
08:11 – Tu ne peux même plus donner son avis.
08:13 – Mais ce n'est pas ça.
08:14 Quand je parle avec toi, je parle avec un mec qui prend une suze au balto
08:16 en train de bouffer des cacahuètes.
08:17 – Tout à l'heure, tu as dit "on s'en fout de Macron",
08:20 ben on garde à vue alors.
08:21 – C'est vulgaire, c'est méchant.
08:22 – C'est méchant ?
08:23 – Oui.
08:24 – Non, j'ai dit que c'est la fonction.
08:25 – C'est pas le président, c'est la fonction.
08:26 – Je n'ai pas traité d'ordure, je n'ai jamais traité personne d'ordure, personne.
08:29 On sait ce que pense Jean-Luc Mélenchon, je n'ai jamais traité de quoi que ce soit
08:32 et pourtant je pense qu'il fait des choses dangereuses.
08:34 – Pourquoi tu me tends la main comme ça ?
08:35 – Ben c'est ton ami.
08:36 – C'est pas le mien.
08:37 – C'est pas mon ami ?
08:38 – Mélenchon, on dirait qu'il est là.
08:39 – Non, non, mais c'est ton ami.
08:40 – Je voudrais préciser qu'aujourd'hui, à cause de ça, de cette info, le top tweet
08:45 a été cette injure en hashtag, ça a été le top tweet, il y avait à un moment 14 000 tweets,
08:50 donc en fait ça a eu l'effet inverse en plus, donc c'est absurde.
08:53 C'est même contre-productif d'avoir fait ça, c'est comme ça, boum,
08:56 mais à plus d'injures, pas moins d'injures.
08:58 – J'ai le président de la chaîne qui m'écrit "elle se fout de notre gueule l'américaine"
09:03 avec des smileys, donc je ne sais pas pourquoi il a dit ça.
09:05 – C'est un peu d'accord.
09:06 – Apparemment il n'est pas d'accord avec vous le président de la chaîne.
09:08 – Mais tu sais, puisque tu es libre, tu n'as qu'à dire que le président de la chaîne
09:10 est une ordure, c'est ça ?
09:11 – C'est vrai.
09:12 – Et moi je n'insulte personne, Mathieu je n'insulte jamais personne, jamais.
09:15 – Il a quand même dit "elle se fout de notre gueule".
09:17 – Non mais, tu sais, on peut tout dire aujourd'hui.
09:19 – Il faut avoir une colère, on n'insulte pas les gens comme ça gratuitement,
09:22 je cautionne pas, il faut avoir une colère.
09:24 – Il a dit "elle se fout de notre gueule".
09:25 – Non mais d'accord, mais…
09:26 – Je serais ravie d'en parler avec lui, je l'adore.
09:28 – Moi je ne veux pas chauffer, là, il se fout de notre gueule.
09:29 – C'est vrai, c'est vrai.
09:30 – Il faut un truc à régler avant d'aller chercher les…
09:31 – Mais ça ne veut rien dire, il faut avoir une colère, on a tous une colère.
09:33 – Chut, si tu veux mettre une politique de répression, il n'y a pas de problème,
09:38 au moins ça cadrerait un peu les choses mal, à ce moment-là,
09:40 qu'il le fasse pour tout le monde.
09:41 – Exactement.
09:42 – Et tous ces gens, et tous ces jeunes qui se font humilier, harceler, menacent de mort,
09:47 pourquoi est-ce que c'est que les flics qui vont pour aller protéger notre président ?
09:51 Mais il y a plein de gens qui souffrent des réseaux sociaux,
09:53 il y a des gens qui se suicident de ça.
09:55 – Il y a des procédures.
09:56 – C'est pour tout le monde, ça c'est pour personne,
09:57 parce qu'avant d'être le président de la République,
09:59 il est quand même censé être le modèle et l'exemple des Français.
10:01 – Oui.
10:02 – C'est pour ça que je dis oui et non, c'est-à-dire oui si effectivement,
10:05 elle a été en garde à vue cette dame, parce qu'elle a simplement écrit un post sur Facebook,
10:10 mais encore une fois, ce n'est pas ce qu'on nous dit,
10:13 ce n'est pas parce qu'elle a simplement écrit un post sur Facebook,
10:15 c'est parce que le préfet a fait un signalement,
10:18 parce qu'il y a eu une photo d'elle devant un mur où il y avait écrit "Macron en ordure"
10:23 sur un dépôt de déchets de la ville d'Arc,
10:25 et donc il est persuadé, en tout cas il la soupçonne,
10:28 d'avoir dégradé et donc d'avoir endommagé par ce tag.
10:31 – Mais ce n'est pas la première fois, est-ce que vous vous rappelez,
10:34 l'étudiante, on a été la chercher en cours d'espagnol,
10:37 est-ce que vous vous rappelez de cette histoire ?
10:39 Ça commence à faire beaucoup dans la même situation,
10:42 il y a beaucoup de gens qui ont subi la même chose,
10:44 et ça devient vraiment irrespirable, il y a vraiment un problème à ce niveau-là,
10:48 voilà, c'est un problème.
10:50 – Oui Gilles.
10:51 – Ce que je ne comprends pas chez Béatrice,
10:53 c'est que la détestation du personnage d'Emmanuel Macron…
10:56 – Ne dis pas ça pour me disqualifier.
10:58 – Elle perd toute lucidité.
10:59 – Ne dis pas ça pour me disqualifier.
11:00 – Laisse-le finir, laisse-le finir.
11:01 – Je n'ai même pas le temps de finir.
11:02 – Ah oui.
11:03 – Mais ce n'est même pas lui en tant que personne,
11:06 c'est ce qu'il représente, encore une fois,
11:08 c'est l'autorité publique qui est contestée,
11:11 c'est un outrage, c'est pire qu'une injure,
11:13 ordure c'est impossible en France, et heureusement,
11:15 sinon il n'y a plus de limite, que ce soit écrit, oral, ça ne va pas,
11:18 c'est pas possible, on ne peut pas dire ça.
11:20 – Ça n'avait pas lieu sous Hollande, ça n'avait pas lieu sous Sarkozy,
11:22 c'est quand même quelque chose d'assez nouveau.
11:24 – Mais il n'y a plus d'attaque, ça n'existe plus l'attaque au président,
11:26 ce n'est pas parce que c'est le président.
11:28 – Il y avait des attaques sur Hollande et sur Sarkozy, arrêtez.
11:30 – Oui, mais ils n'envoyaient pas en garde à vue.
11:32 – Tout le monde en a…
11:33 – Ils n'envoyaient pas en garde à vue.
11:34 – Toi tu fais un discours politique, la vraie question c'est,
11:36 est-ce qu'on met quelqu'un…
11:37 – On ne dit pas dans un discours politique.
11:39 – Effectivement, mettre quelqu'un en garde à vue pour ça,
11:41 je trouve ça effectivement inacceptable,
11:43 il faut qu'on aille à l'école, on ne peut pas insulter le président,
11:45 on l'a dit, mais honnêtement si on fait ça, ça c'est un problème.
11:47 Après tu as ce que tu en découles, non, la tueur, parce que tu détestes Macron.
11:51 – Mais pas du tout, le cours espagnol, la fille en cours d'espagnol,
11:54 elle avait juste posé une question, c'était la même chose,
11:57 elle a fini en garde à vue, on posait une question.
12:00 – C'est un mérendi, elle a fini en garde à vue.
12:02 – C'est vrai, c'est vrai.
12:04 – J'ai une petite question.
12:05 – Moi ça me fait peur pour la liberté d'expression,
12:08 encore une fois, on parle d'un post sur les réseaux sociaux,
12:10 si on doit mettre en garde à vue tous les gens qui une fois dans leur vie,
12:12 ont insulté sans son prix, même pas au président,
12:14 à une personne représentante de l'autorité,
12:16 que ce soit dans la vraie vie, dans les manifs sur Twitter,
12:18 mettez la moitié de la France en prison alors, en garde à vue.
12:21 – Ça ne me dérange pas que tu mettes les gens qui fassent des conneries
12:24 sur les réseaux sociaux en prison, sur Insta, sur Twitter,
12:26 les mecs qui insultent, qui font des déclarations de la guerre,
12:28 des propos antisémites, des propos terroristes,
12:30 allez-y, moi je dis bravo, bravo, allez les chercher,
12:33 mais allez chercher tout le monde, n'allez pas chercher une pauvre dame,
12:35 parce qu'elle s'est arrêtée devant une photo, derrière il y a un mec qui a tagué,
12:38 elle s'est prise en photo parce qu'elle était contente,
12:40 et on soupçonne que c'est elle qui a tagué.
12:42 Oh les gars, attendez, allez chercher les salopards qui carcèlent les bonnes femmes,
12:46 et les mecs qui tapent leurs bonnes femmes, allez les chercher,
12:48 mettez-leur un peu de garde à vue, ça va les calmer,
12:50 ils taperont moins, et puis là on sera tranquille.
12:52 Allez chercher tout le monde, c'est ce qu'il va falloir avec toi.
12:55 Allez chercher tout le monde, c'est trop facile.
12:58 – Daniel, on n'a pas eu Daniel, qu'est-ce que tu en veux ?
13:00 – Prenez vos pancartes s'il vous plaît. Oui Daniel.
13:02 – Moi je pense que c'est quand même très grave.
13:04 – Tu dis oui ou tu dis non ?
13:05 – Oui, alors moi je pense que l'idéal, ça serait par exemple
13:07 qu'elle reçoive une amende par la poste.
13:09 – T'as l'air, elle a dit oui, tourne.
13:11 – Non mais ça c'est… – T'as l'air, t'as dit oui.
13:13 – Mais il y a énormément de… – Sois tranchée.
13:15 – Mais oui, mais justement, ça mérite éventuellement une amende,
13:18 mais pas une garde à vue, parce que vous savez que dans les manifs en ce moment…
13:21 – Tout à l'heure t'étais d'accord Daniel avec la garde à vue,
13:23 on a parlé pendant la pub, là-dessus je t'ai changé.
13:25 – Ouais, ouais, ouais, t'as tout… – Ça, ça, ça, faut pas le faire.
13:27 – Ça, faut pas le faire, t'étais en oui Daniel.
13:29 Et on a parlé pendant la pub, et je t'ai dit, cette pauvre dame,
13:31 vous voulez lui mettre 1000 balles d'amende à cette pauvre dame
13:33 après tous les salopards qui parlent sur les réseaux ?
13:35 – Mais ça n'a rien à voir. – Arrêtez les mecs.
13:37 – Arrêtez les mecs. – Daniel, non mais c'est vrai qu'il a raison.
13:40 – On est en direct, c'est sérieux là, on n'est pas chez les autres salles.
13:42 – Moi je dis que ça mérite une amende, pas plus,
13:44 pour marquer le coup parce qu'on n'a pas à faire des insultes sur…
13:47 Mais en revanche, dans les manifs, il y a énormément de gens qui font des gestes…
13:51 – C'est pas pareil, on parle de ça, on parle de quelqu'un chez elle.
13:53 – Mais est-ce que… – Laisse-la finir.
13:55 – Je peux finir ou pas ? Parce qu'évidemment que dans les manifs,
13:58 en ce moment, il y a énormément de gens qui font des violences,
14:00 qui sont en garde à vue et qui ne sont pas condamnés,
14:03 parce que c'est un geste politique et que les juges ont décidé
14:06 de ne pas condamner les gestes politiques.
14:08 Donc je suis désolée, une garde à vue pour juste le mot ordure,
14:11 ça ne mérite pas ça, c'est pas deux poids deux mesures, voilà, c'est tout.
14:15 C'est un geste politique, c'est une parole politique,
14:17 à ce moment-là, si on considère que taper avec des pavés dans des vitrines
14:22 sont des gestes politiques, je suis désolée.
14:24 – Je suis mélange qu'un homme qui va taper dans une manif
14:26 avec une bonne femme qui est chez elle, sur son téléphone,
14:28 qui fait deux mots et qu'envoie ça pour faire rire…
14:30 – Non, non, non, non, non, pas pour faire rire.
14:32 – Arrêtez de faire quoi ? Mélangez pas des casseurs et des black box,
14:35 c'est des gens qui sont militants.
14:37 – Mais c'est pas acceptable ce que dit Raymond, parce qu'il banalise.
14:40 Que tu sois chez toi ou pas, ça, c'est presque du cyber harcèlement.
14:44 – N'importe quoi. – Et je vous signale,
14:46 vous vous rendez compte, elle risque un an de prison, c'est pas moi,
14:50 c'est la loi. – Avec 15 000 euros d'amende.
14:52 – Exactement, mais vous vous rendez pas compte,
14:54 on est en train tous de dire à chaque fois, attention au réseau,
14:57 sur les réseaux, on peut plus dire n'importe quoi.
15:00 Et là, ça dépasse les bornes. – Sile, sile.
15:03 – Mais c'est pire que de l'injure, c'est de l'outrage,
15:05 vous vous rendez pas compte.
15:06 – Elle a raconté, Valérie, parce qu'elle s'appelle Valérie,
15:08 que c'était un problème avec le correcteur de son téléphone.
15:10 – Oui. – Voilà ce qu'elle…
15:12 – Voilà la pauvre. – Je vais vous raconter l'histoire.
15:15 – La pauvre. – Alors, je vous raconte l'histoire,
15:17 puisque c'était donc vendredi dernier, il est environ 10h du matin,
15:20 Valérie ouvre la porte de chez elle, face à elle,
15:22 trois policiers qui lui annoncent qu'elle est placée en garde à vue.
15:24 Si elle pense au début que c'est une blague, elle croit que c'est une d'arcane.
15:27 Elle dit d'ailleurs, est-ce que ce ne serait pas une d'arcane ?
15:30 Elle se rend compte que c'est bien réel, puisqu'elle est transférée
15:33 au centre hospitalier le plus proche pour contrôler son état de santé
15:35 avant d'atterrir au commissariat.
15:37 Elle est soupçonnée donc d'avoir tagué "Macron ordure"
15:39 sur le mur du dépôt de déchets d'arc dans le Nord,
15:41 et trois jours plus tôt, la veille de l'intervention du président
15:43 à la télé, au JT de 13h, elle a posté sur son compte Facebook,
15:45 "L'ordure va parler, demain à 13h, pour les gens qui ne sont rien,
15:50 c'est toujours à la télé que l'on trouve les ordures."
15:53 Valérie a raconté que c'était un problème avec le correcteur de son téléphone.
15:56 C'est bien moi qui ai fait cette publication, mais je voulais faire un jeu de mots
15:59 et écrire "l'or dure" comme un oeuf dur.
16:02 Le correcteur a modifié et je n'ai pas relu avant d'envoyer.
16:06 D'ailleurs, je ne le cite même pas.
16:09 Et ça n'a pas convaincu bien sûr les forces de l'ordre,
16:11 qui l'ont présenté au procureur en fin de journée.
16:13 Elle sera jugée, vous vous rendez compte, c'est quand même...
16:15 Le 20 juin prochain, chut, oh, pour outrage envers une personne dépositaire
16:18 de l'autorité publique.
16:20 Ce qu'elle ne comprend pas, c'est que sur les réseaux,
16:22 de nombreux internautes insultent le président de la République,
16:24 sans pour autant être interpellé et placé en garde à vue.
16:27 Auprès de la Voix du Nord, Valérie a affirmé qu'elle partageait souvent
16:29 des vidéos de violences policières et politiques.
16:31 Elle estime que l'on est dans une période où l'intimidation est forte
16:35 et elle se fait sur les militants.
16:37 Alors, je vous le dis, ce qui est dit aussi, c'est qu'un commissaire
16:39 a même confié à la Voix du Nord, c'est une procédure qui n'est pas souvent déclenchée,
16:43 surtout contre la personne du président de la République,
16:46 mais les outrages et insultes étant considérées comme un délit,
16:48 la garde à vue peut être décidée dans le cadre de l'enquête.
16:51 Voilà, alors...
16:53 - Si on le fait pour elle, on fait pour elle.
16:55 - C'est ça, c'est ça.
16:57 - On va aller sur son Facebook, on va trouver 4 commentaires,
16:59 12 commentaires, 16 commentaires.
17:01 On a mis une dame en garde à vue, elle ne roule pas sur l'or,
17:04 on va lui demander des 1 000 euros d'amende, alors que je suis sûr
17:07 qu'elle a fait rire 4 personnes, son oncle et sa tante,
17:11 et on la met en garde à vue.
17:12 Pour moi, elle sert d'exemple, c'est tout.
17:14 C'est juste, faites attention à ce que vous faites.
17:16 - C'est honteux.
17:17 - C'est un délit, je suis d'accord.
17:18 - Est-ce que vous y croyez à cette histoire ?
17:19 - Je suis le premier à condamner la GIF, moi.
17:20 - A cette histoire d'ordure.
17:21 - Non, non, non.
17:22 - Vous n'y croyez pas, mais juste un peu.
17:23 - Mais quel est le message que l'État veut faire passer
17:25 en allant chez cette pauvre dame, aller toquer chez elle ?
17:28 Ça fait pitié.
17:29 Et j'aimerais juste savoir, dans le conducteur de l'émission,
17:32 après, il y a l'appel à l'aide de Lucille,
17:34 poursuivi pour 2 ans par son harcèleur en liberté
17:36 qui la menace, vous l'avez fait exprès, de le mettre
17:38 dans la même émission ?
17:39 - Je fais ce que je veux.
17:40 (Rires)
17:41 - C'est une question.
17:42 Parce que sinon, bravo aux équipes.
17:44 - C'est moi.
17:45 - On comprendra tous, bravo à vous,
17:47 on comprendra tous par la suite, au cours du déroulé
17:49 de l'émission, qu'il y a 2 mois...
17:51 - C'est bravo, c'est moi.
17:52 (Propos inaudibles)
17:55 - Vous verrez après.
17:57 - Il est en liberté, le mec.
17:59 - Il a fait 8 mois de prison.
18:01 - Il a été condamné déjà.
18:02 - Arrêtez.
18:03 - Il a été condamné 2 fois.
18:04 - Elle a raison.
18:05 - C'est un homme qui est vraiment très bien fait.
18:07 - Ces explications sont sur le ton de l'humour,
18:09 ce qui montre bien qu'elle voulait faire une vanne au départ.
18:11 2e chose, toutes les insultes et toutes les attaques
18:13 ne se valent pas.
18:14 On ne peut pas comparer ordure ou connard
18:16 avec des tweets racistes, antisémites,
18:18 des appels à la violence, des appels au meurtre.
18:20 Et moi, j'aimerais bien qu'on parle aussi
18:22 de la presse soit disant satirique,
18:23 qui se fout de la gueule des politiques,
18:25 qui met des politiques décapités.
18:26 - C'est qu'insulte, par contre.
18:27 - Eux, ils sont blindés, ils ont rien,
18:28 elle, elle a rien, on lui met des millions d'euros
18:29 pour qu'elle se tire.
18:30 - Bravo, bio !
18:31 - Bravo, bio !
18:32 - Bravo, bio !
18:33 - Bravo, bio !
18:34 - Bravo, bio !
18:35 - Bravo, bio !
18:36 - La foule était guillotinée la semaine dernière.
18:39 - C'est vrai qu'il y a des insultes.
18:40 - Il y a des guillotinées la semaine dernière.
18:41 - Il y a même des insultes, ils insultent tout le monde.
18:43 - Bien sûr.
18:44 - Et le député avec les ballons.
18:45 - Non, mais c'est vrai.
18:46 - Ça me choque plus de voir guillotinées.
18:47 - Et même sur France Inter.
18:48 Moi, je sais combien de fois
18:49 Sophia Aram a insulté des gens et pas...
18:51 - Mais ils ont la carte, ça passe.
18:52 - Non, mais ils ont la carte.
18:53 - Non, mais ils ont la carte.
18:59 - Non, mais ils ont la carte.
19:00 - Non, mais ils ont la carte.
19:01 - Non, mais ils ont la carte.
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