Agnès Pannier Runacher : "Nous avons réduit de 10% notre consommation énergétique"

  • l’année dernière
Avec Agnès Pannier Runacher, Ministre de la Transition Énergétique
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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-03-30##

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Transcript
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Rocher.
00:04 Et l'invité ce matin, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Énergétique.
00:09 Bonjour Agnès Pannier-Runacher.
00:10 Bonjour Patrick Rocher.
00:11 Entre réforme de retraite et question d'énergie, plusieurs questions donc ce matin.
00:16 Un point très pratique d'abord, où en sommes-nous sur le manque d'essence dans les stations et ce qui sort des raffineries ?
00:23 Alors d'abord je veux rappeler les mesures que nous avons prises depuis deux mois.
00:27 Nous suivons heure par heure avec les professionnels l'évolution de la situation.
00:31 Vous savez que nous libérons des stocks stratégiques pour soulager les stations-service.
00:37 Nous demandons aux compagnies aériennes de faire leur plein dans les aéroports qui sont les mieux alimentés,
00:43 voire à l'étranger c'est encore plus simple pour ne pas s'oustraire du stock là où nous sommes plus en tension.
00:50 Nous levons les blocages de dépôts, parce que le sujet c'est moins les raffineries que les dépôts.
00:54 Les dépôts oui absolument.
00:55 Des dépôts qui ont des stocks et qui les envoient par des gros tuyaux vers l'ensemble de la France.
01:02 Et donc le premier point à faire c'est de libérer les blocages qui ne sont pas faits par des grévistes,
01:08 mais qui sont faits par des gens à l'extérieur et qui empêchent l'accès à ces dépôts.
01:12 Et effectivement de manière très précautionneuse, nous réquisitionnons, ce sont des réquisitions de 3 à 4 personnes, pas plus,
01:20 pour permettre, lorsqu'il y a des blocages à l'intérieur des dépôts, de libérer des stocks et de les envoyer vers les zones qui sont en séquence.
01:28 Donc là il n'y a pas de risque de pénurie alors, parce qu'il y a des endroits, des départements où c'est quand même assez tendu.
01:34 Oui tout à fait. Sur l'ensemble de la France il n'y a pas de dégradation, il y a même une très légère amélioration, mais je suis prudente.
01:41 En revanche il y a des régions qui souffrent plus, je pense évidemment à l'île de France, la région PACA, les pays de Loire.
01:47 Et nous suivons, donc continuons à suivre cette situation. Ça veut dire plus d'attentes aux stations-service,
01:54 c'est pas un manque d'essence et des difficultés d'approvisionnement.
01:58 Il ne va pas y avoir dans les jours qui viennent ce qui s'est produit au mois d'octobre ?
02:02 Nous y travaillons, ça c'est très clair. C'est-à-dire que vous voyez que depuis deux mois, l'ensemble des mesures que nous avons prises n'ont pas créé de blocage.
02:11 Mais moi encore je veux vraiment dire aux Français qui attendent aux stations-service de longues minutes, que je suis à leur côté,
02:20 je réalise bien la difficulté. Je pense en particulier aux métiers de santé qui doivent faire leur tournée pour qui la voiture est indispensable.
02:28 Ils ont toujours une priorité dans certains départements.
02:31 On essaye au maximum de faire des priorités quand les temps d'attente sont trop longs.
02:34 Mais est-ce que vous avez un pourcentage des stations qui sont en difficulté ? On parlait hier de 16%.
02:40 Ce matin la profession annonçait 11%. Moi mon dernier chiffre, mais il date d'hier, est de 15%.
02:45 Donc on refait le point dans une heure au niveau du ministère.
02:49 Avant de parler d'énergie dans un instant, est-ce que vous sentez que vous allez devoir changer vos méthodes un peu
02:55 et façon de travailler après la bataille des retraites dans les discussions, la façon de mener les dossiers ?
03:00 Écoutez, moi j'ai passé trois lois depuis le début de ce quinquennat avec des majorités différentes.
03:06 Et je veux dire, ici j'ai passé la loi sur l'accélération des énergies renouvelables,
03:12 la loi d'urgence pouvoir d'achat qui contenait un long volet sur l'énergie,
03:17 la loi sur le nucléaire, et à chaque fois, ces lois ont été votées avec une large majorité.
03:22 Ça a été parfois difficile sur le nucléaire, ou par exemple, ce qui a été retoqué, c'est la fusion des deux gendarmes.
03:29 Oui et non, parce qu'il y a une autre mesure, un autre article qui parle de cette fusion.
03:33 C'est un peu plus équilibré que ce que vous le dites, mais à priori, ce que je veux dire,
03:37 c'est que quand on travaille en amont, quand on va chercher effectivement, qu'on travaille avec les responsables de texte,
03:45 qu'on prend des amendements des oppositions qui sont, je dirais, cohérents avec la loi qu'on veut porter,
03:52 on y arrive, ces lois ont été votées à de très larges majorités.
03:55 La loi sur le nucléaire, c'est 400 pour, la loi sur les énergies renouvelables, c'est également,
04:02 par exemple au Sénat, 320 pour 5 contre. Donc on peut avoir de grandes majorités.
04:07 - Parlons de ces énergies renouvelables et puis aussi de l'ensemble des énergies.
04:12 Vous défendez beaucoup le nucléaire. Aujourd'hui, Emmanuel Macron est en déplacement dans les Hautes-Alpes
04:18 pour un plan très attendu sur l'eau. Le nucléaire et les centrales ne peuvent fonctionner qu'avec l'eau.
04:24 Est-ce qu'il n'y a pas un peu d'inquiétude justement à ce propos ?
04:28 - D'abord, on a réévalué le pourcentage d'eau consommée par les centrales. Il est plutôt du côté de 10%.
04:35 Il y avait eu une surestimation dans les analyses précédentes, donc ça c'est plutôt une bonne nouvelle.
04:40 Surtout lorsque vous construisez des réacteurs au bord de la mer,
04:44 cette question de l'eau ne se pose pas du tout dans les mêmes termes.
04:47 Et c'est pour ça d'ailleurs que les deux premières paires de réacteurs que nous envisageons de construire sont en bord de la mer.
04:54 - Donc c'est votre réponse aux écologistes qui disent "Oh là là, attendez, c'est ridicule de construire des centrales nucléaires
04:59 parce qu'il y a besoin d'eau pour les faire tourner et on aura des pénuries dans les années qui viennent."
05:03 - En fait, nous y avons travaillé. C'est évidemment une bonne question, mais nous avons évidemment anticipé cette question.
05:08 Dans le rapport de l'expert RTE, vous savez qui a fait un grand rapport de 1000 pages sur nos futurs énergétiques en 2050,
05:17 il y a un long chapitre sur l'impact de l'eau et du réchauffement climatique sur le fonctionnement de notre système électrique
05:23 et sur le nucléaire, il met en évidence qu'on pourra être confronté à des difficultés, mais ponctuelles et qui représentent moins de 5% de notre production électrique.
05:32 Donc ce point-là est très valide, mais il y a des réponses.
05:35 Construire en bord de mer ou avoir des réacteurs qui sont en circuit fermé, c'est évidemment ces réponses que nous allons privilégier.
05:42 - Agnès Pannier-Runacher, il y a sur le nucléaire un dossier que vous avez défendu à Bruxelles cette semaine au niveau européen,
05:50 c'est l'hydrogène renouvelable qui est issu de l'électricité d'origine nucléaire justement.
05:55 Alors il y avait toute une question et un débat pour savoir est-ce que c'était classé dans le renouvelable ou pas.
06:00 Là j'ai vu qu'il y avait ce matin un accord a priori autour des énergies renouvelables, et il pourrait être inclus alors cet hydrogène ?
06:08 - Alors c'est un accord sur lequel nous attendons l'officialisation, mais de quoi il est question ?
06:14 Il est question de dire que nous, nous considérons que toute l'énergie qui n'émet pas du CO2 est bonne à prendre.
06:23 C'est vrai pour le renouvelable, c'est vrai pour le nucléaire, et effectivement nous avons négocié au niveau européen
06:30 de reconnaître que l'énergie nucléaire ne pouvait pas être considérée comme de l'énergie fossile qui émet du CO2.
06:37 Donc de l'hydrogène qui est produit à partir d'énergie renouvelable, d'énergie pardon nucléaire,
06:43 est tout à fait importante pour lutter contre le réchauffement climatique, ce qui n'était pas reconnu avant.
06:50 Le nucléaire c'est pas du renouvelable, attention on va pas tout mélanger, mais l'énergie nucléaire c'est beaucoup mieux que le fossile,
06:57 et c'est ça que nous voulions reconnaître de manière claire par les instances européennes.
07:03 - C'est une bataille quand même, l'Europe est un peu divisée en deux, et les Allemands sont plutôt contre vous,
07:08 les Allemands, les Autrichiens et quelques autres.
07:11 - Il y a au niveau européen effectivement une coalition de pays qui ont pris des positions très fortes sur le nucléaire.
07:17 L'Autriche a inscrit dans sa constitution qu'on ne pouvait pas faire de nucléaire en Autriche,
07:21 donc qui ont des réticences très fortes par rapport à cette énergie.
07:24 Mais aujourd'hui je crois qu'on a remis les choses en place, c'est-à-dire que chaque pays choisit de produire comme il le souhaite,
07:31 si l'Autriche ne veut pas du nucléaire, c'est sa décision,
07:35 en revanche il ne faut pas empêcher les pays qui veulent produire sur base nucléaire de le faire,
07:41 et c'est ce que nous voulons obtenir de manière générique et répétée.
07:45 - Là les négociations, vous avez le sentiment, sont vraiment difficiles avec les Allemands,
07:49 sur plusieurs points, on l'a vu autour des moteurs thermiques également,
07:53 où ils ont également accroché la décision de préserver les carburants de synthèse au-delà de 2035.
08:00 - Alors, je crois qu'il faut préciser que le texte n'a pas été changé sur les carburants,
08:07 mais c'est important de le dire parce que c'est plus un sujet de politique intérieure allemande,
08:13 où une des composantes de la coalition a voulu imposer...
08:18 - Politique économique, c'est toute l'industrie aussi automobile allemande.
08:22 - Pas tout à fait, parce que l'industrie allemande justement...
08:25 - Non mais bien sûr.
08:26 - Non mais c'est pour ça que je pense que c'est important d'écrire les choses,
08:28 l'industrie allemande, une partie de cette industrie a demandé la fin du moteur thermique en 2035,
08:34 et en particulier Volkswagen parce qu'ils étaient prêts pour cette fin du moteur thermique.
08:38 Et ce qui se joue à l'intérieur de l'Allemagne, c'est une opposition entre l'Ever et le parti libéral,
08:44 qui sont dans la même coalition, et le parti libéral a souhaité marquer politiquement une sorte de victoire.
08:50 Mais il est important que nos auditeurs entendent...
08:52 - Non mais il y a aussi toute l'industrie, il y a toute l'industrie derrière aussi avec un réseau de PME,
08:55 on ne peut pas le nier en fait.
08:57 - Ce que je veux redire, c'est que des constructeurs ne sont pas sur cette ligne-là,
09:02 et donc en fait c'est beaucoup plus débattu, et le constructeur principal en Europe,
09:08 qui est un constructeur allemand, et qui est Volkswagen.
09:11 Et le texte n'a pas été modifié, c'est une déclaration de la Commission européenne disant
09:15 "oui c'est un sujet important et donc on va y travailler".
09:18 Je le redis plus pour nos...
09:20 - Oui, oui, bien sûr.
09:21 - Et nous, notre position elle est très claire, c'est qu'il faut à la fois être ambitieux d'un point de vue énergétique,
09:25 mais il faut accompagner les entreprises, il faut accompagner tout le secteur automobile,
09:30 il faut faire en sorte que, et vous avez raison de le souligner,
09:32 les PME ne se retrouvent pas à la rue, par contre on prend des décisions climatiques non accompagnées.
09:39 Donc ça doit s'inscrire dans le temps, il doit y avoir des aides,
09:42 et nous combattons pour ça, et on doit permettre, vous savez que dans l'énergie par exemple,
09:47 il y a énormément de recrutements, de demandes de recrutements qui sont en train de se faire,
09:51 pour passer, pour accompagner les reconversions industrielles.
09:57 - Oui, puisqu'on parle de circulation de voitures, il y a le patron de Vinci Autoroute, hier,
10:01 qui a déclaré au Sénat vouloir installer des panneaux solaires le long des infrastructures.
10:07 Ça pourrait produire, je crois, l'équivalent de plusieurs centrales nucléaires.
10:11 Vous lui dites "ok, Banco, allons-y".
10:13 - C'est exactement ce que prévoit la loi sur l'accélération des énergies renouvelables.
10:17 Cette loi facilite l'installation de panneaux photovoltaïques le long de ce qu'on appelle les délaissés routiers,
10:23 c'est-à-dire effectivement toutes ces zones qui sont le long des routes, le long des autoroutes,
10:27 et qui aujourd'hui ne sont pas exploitées.
10:30 Oui, je pense que c'est important de mettre des panneaux solaires là où on n'a pas d'usage agricole,
10:36 là où c'est pas de la forêt, dans des endroits qui sont un petit peu dégradés,
10:40 parce que c'est plus d'énergie pour le pays.
10:44 Et encore une fois, notre enjeu c'est de produire le maximum d'énergie chez nous à un prix compétitif,
10:50 et le renouvelable est compétitif.
10:52 - Quel est l'objectif du renouvelable ?
10:55 - Le renouvelable c'est de produire plus d'électricité et plus de chaleur
11:00 à un prix inférieur à celui du marché international.
11:03 - Et en pourcentage de notre production ?
11:06 - Et en pourcentage de notre production, aujourd'hui le renouvelable c'est 19%,
11:10 c'est très exactement le même chiffre que l'Allemagne,
11:12 nous avons 19% de renouvelable dans notre mix énergétique,
11:16 - C'est le même que l'Allemagne, je croyais qu'ils étaient un petit peu au-dessus les Allemands.
11:19 - Mais pas du tout, ça aussi c'est une fake news,
11:21 pas du tout, nous sommes depuis 10 ans exactement sur la même trajectoire.
11:25 Mais le fait que nous fassions aussi du nucléaire,
11:27 fait que notre mix énergétique est beaucoup moins carboné que les Allemands.
11:31 - Il y a eu cet appel à la sobriété énergétique, là on arrive à la fin du mois de mars,
11:35 est-ce qu'on a réussi à faire des économies, à réduire notre consommation ?
11:38 Quel bilan vous tirez ?
11:39 - Nous avons fait en 3 mois ce que nous n'avons pas été capables de faire en 30 ans,
11:43 nous avons réduit cet hiver notre consommation de gaz et d'électricité de plus de 10%.
11:48 - Merci la douceur aussi des températures.
11:50 - Non, parce que c'est une réduction qui est corrigée des normales climatiques,
11:54 de la météo, donc c'est -10% de vraie réduction, c'est pas -10% de meilleur temps.
12:00 Et ça c'est important de le souligner aussi,
12:02 parce que ce n'est pas la météo qui a fait cette réduction,
12:07 on est allé plus loin que la météo.
12:09 Et nous allons continuer, je lance à la demande du Président de la République
12:14 un temps 2 de ce plan sobriété, je réunis l'ensemble des fédérations, secteur par secteur,
12:19 pour faire en sorte que cette réduction soit pérenne, qu'on la répète l'hiver prochain,
12:25 mais aussi qu'on aborde l'été en faisant attention à la climatisation.
12:29 Nous sommes engagés aujourd'hui dans un marathon pour baisser notre consommation d'énergie,
12:36 pourquoi ? Parce que c'est meilleur pour la planète,
12:39 mais c'est meilleur aussi pour le portefeuille des Français,
12:42 et c'est plus de compétitivité pour les entreprises.
12:45 Et ce que nous avons démontré cet hiver, c'est qu'on le fait sans diminuer l'activité économique,
12:52 sans réduire la croissance, sans réduire la richesse que produit notre territoire.
12:57 Et ça c'est essentiel.
12:59 - Un mot aussi Agnès Pannière-Unaché sur les différents chèques.
13:02 Il y a le chèque énergie, il devrait y en avoir un à partir d'avril,
13:05 et les chèques bois, fuel, etc. qui se terminent demain je crois, ou après-demain ?
13:10 - Alors moi je vous annonce que nous allons prolonger le chèque bois jusqu'à la fin du mois de mai,
13:16 et le chèque fuel jusqu'à la fin du mois d'avril.
13:19 Là où le chèque énergie est un chèque qui arrive automatiquement sur la base de la déclaration fiscale chez les Français,
13:25 le chèque bois et le chèque fuel, il faut en faire la demande.
13:28 Donc j'invite vraiment les millions de Français qui sont concernés,
13:31 il y en a 2,6 millions d'un côté, 1,6 million de l'autre,
13:35 à se manifester, il y a un site,
13:37 vous tapez sur votre moteur de recherche "chèque énergie",
13:41 et vous demandez ce chèque lorsque vous vous chauffez au fuel ou au bois.
13:47 C'est important parce que ces aides doivent arriver jusqu'aux Français.
13:50 - Pourquoi ce prolongement ? Parce qu'il y en a qui vont continuer d'acheter du bois, du fuel, etc. dans les deux mois qui viennent, c'est ça ?
13:54 - Parce que nous estimons que tous les Français aujourd'hui n'ont pas pu bénéficier,
13:58 ceux qui y avaient droit n'ont pas pu bénéficier de ce chèque,
14:00 et nous souhaitons qu'il soit plus nombreux à en bénéficier.
14:02 - Est-ce que vous avez une estimation du nombre de Français qui peuvent en bénéficier ?
14:06 - Oui, je vous l'ai dit, c'est 1,6 million pour le fuel et 2,6 million pour le bois,
14:11 donc c'est très important.
14:12 - Oui, voilà, c'est ça.
14:14 Donc c'est prolongé puisque ça s'arrêtait normalement...
14:16 - Donc tapez dans votre moteur de recherche "chèque énergie".
14:19 - Oui, "chèque énergie". Il n'y a pas d'arnaque quand on tape,
14:21 parce que souvent, autour du secteur de l'énergie, vous savez qu'il y a de plus en plus d'arnaques.
14:25 - Oui, il y a beaucoup d'arnaques, et j'invite aussi les Français à chaque fois à dénoncer ces arnaques,
14:29 lorsqu'on vous démarche par téléphone, lorsqu'on vous dit que le panneau photovoltaïque est à 1 euro ou gratuit,
14:35 ou que la rénovation thermique est gratuite, ça n'existe pas,
14:39 et lorsqu'on appelle de la part de l'État, en fait, aujourd'hui l'État ne démarche pas, les Français.
14:45 - Merci Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique,
14:49 qui était l'invité ce matin de Sud Radio.
14:51 - Merci beaucoup.

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