• il y a 2 ans
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Tous les jours, du lundi au vendredi dans Saga, Solène Godin retrace la saga d'une entreprise française.
Retrouvez "Saga" sur : http://www.europe1.fr/emissions/ca-va-bien-pour-eux
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 La France bouge, la saga du jour.
00:04 - Allez, cap sur le coton-tin, cette presqu'île normande héberge la plus ancienne écloserie de coquillages d'Europe, la Satmar,
00:11 la société atlantique de mariculture. Bonjour Solène Godin. - Bonjour Elisabeth.
00:16 - Elle a été créée il y a 50 ans. - Et c'est une initiative bretonne en Normandie.
00:22 Les huîtres ont eu raison des rivalités régionales.
00:24 Dans les années 70, les austréiculteurs bretons cherchent un espace propice à l'installation d'une écloserie.
00:31 La paire le se trouve à Gadeville-Far. Pourquoi ? Réponse Bertrand Duméni, 2, directeur général de la Satmar.
00:37 - En 1972, on recherche d'abord du terrain qui est libre, qui est à l'avant, qui permet de pomper en mer
00:42 et d'avoir une réserve d'eau derrière, d'eau de mer, qui permet de pomper, qu'on ne peut pas pomper en mer, notamment à marée basse ou lors de tempête.
00:49 Il faut que cette eau soit même bien oxygénée, bien brassée.
00:53 Les austréiculteurs bretons auraient préféré que ça se trouve dans le sinistère, sauf qu'ils n'ont jamais trouvé le terrain qui correspondait.
00:58 A force de recherche, ils sont arrivés à Gadeville-Far, ils ont trouvé le site idéal selon les critères de l'époque pour créer une écloserie.
01:06 - Donc la Satmar ne vend pas de coquillages adultes prêts à la dégustation, mais les fenêtres.
01:12 - Et lorsque ces petits coquillages mesurent 2,5 cm, ils sont vendus en essein à des conchiliculteurs, des éleveurs de coquillages.
01:20 Ils partent pousser, oui comme pour les fleurs on dit pousser, dans des parcs en mer pour finir dans nos assiettes un peu partout en Europe.
01:28 Si vous aimez les huîtres ou les palourdes, c'est sûr que vous en avez déjà goûté une de Gadeville.
01:32 - Dans une assiette, dans une douzaine d'huîtres, une provient de la Satmar.
01:35 Si vous allez en Italie, si vous commandez des spaghettis à la vongole, il y a de chortes chances que une partie des vongoles soit née aussi à la Satmar.
01:43 - Ça donne envie, les pâtes vongolaises.
01:46 - Donc les vongolais, ce sont les palourdes en italien, c'est ce qui a fait la réputation de la Satmar jusqu'en Italie, c'est la résistance de ces naissants.
01:54 - Bertrand Duménidaux met la priorité sur une bonne génétique pour des coquillages petits mais costauds.
02:00 - Une fois que l'huître est mis ou la palourde est mise dans le milieu naturel, elle doit se débrouiller toute seule.
02:06 Je ne vais pas la nourrir, il faudra qu'elle trouve sa nourriture toute seule.
02:09 Il faudra qu'elle se débrouille toute seule contre les maladies, les agressions, les prédateurs.
02:12 On travaille aussi beaucoup sur la sélection génétique de manière à avoir des animaux les plus résilients devant les changements de milieu,
02:18 qui sont avant tout aujourd'hui les amplitudes thermiques.
02:21 Température, acidité et montée des eaux pourraient menacer l'avenir de cette entreprise.
02:26 Pour trouver des solutions face au réchauffement climatique, la Satmar emploie 7 chercheurs.
02:31 Objectif, continuer à inonder les tables européennes de coquillages depuis la presqu'île de Normandie.
02:37 - Sur la plage abandonnée, coquillages écrustassés...
02:44 - Quelle fierté encore, une belle fierté française, la Satmar, la plus ancienne écloserie d'huîtres d'Europe.
02:51 Elle se trouve dans le Cotentin, à la 50 ans cette année. Merci pour cette belle saga du jour, Solène Godin.
02:57 Autour de moi, mes invités, Daniel Moukoko, Charles Guiriègue, Jean Mauviel. Vous connaissiez la Satmar ?
03:03 - Non. Nous on connaissait. Nous on ne fait que des huîtres nées en mer, donc pas d'huîtres nées en écloserie chez Poiscaille.
03:11 Donc on peut capter les huîtres aussi en mettant des structures dans l'eau et les bébés huîtres vont aller se coller dessus.
03:16 Mais oui, c'est une entreprise qui est quand même identifiée de tous les congés agriculteurs.
03:21 - Jean Mauviel, le poisson que l'on trouve, le thon, la sardine que l'on trouve à l'intérieur des conserves, ils viennent d'où ?
03:27 - La sardine vient principalement du golfe de Cascone, donc de la zone de pêche où l'essentiel des débarquements de sardines ont lieu,
03:38 entre, je dirais, Douarnenez, Saint-Guénolé, Concarneau. Donc c'est quand même très concentré.
03:43 Le thon, également, on a des débarquements... Alors le thon, Germont, a la particularité de commencer son voyage au mois de juillet au nord de la Galice,
03:53 puis ensuite de remonter par le Pays Basque, Belle-Île, et à la fin du mois de septembre être au sud de l'Irlande.
04:01 Donc suivant le déroulement de la saison de pêche, on va récupérer le poisson dans les portes de débarquement en face.
04:08 - Et puis vous avez toute une partie, on l'a dit, vous avez 600 salariés en France, mais vous avez aussi toute une partie au Maroc.
04:14 - On a une activité au Maroc, tout à fait. - C'est quoi ? C'est une usine ?
04:17 - On est une usine à Agadir. Une partie de la production marocaine vient en France. Peu près 15 à 20% de connétables est fait à partir de poissons marocains,
04:27 puisqu'il est fait à partir de très grosses sardines qui n'existent pas en France.
04:31 Et ça nous permet de faire des filets ou des poissons extrêmement gras avec des spécialités particulières.
04:36 - On saura tout sur toutes ces belles boîtes de conserve, c'est un produit anti-crise par excellence.