Regardez Le Journal Inattendu du 01 avril 2023 avec Anaïs Bouton.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 [Musique]
00:11 12h30, 13h30
00:13 Le journal inattendu spécial humour
00:16 Avec Anaïs Bouton sur RTL
00:18 Bonjour à toutes et à tous, bon week-end à l'écoute de RTL.
00:22 Dans la vie d'un pays ou d'une langue, ce qui lie les gens entre eux, ce qui fait un souvenir, une mémoire commune
00:27 sont souvent des événements sombres et inquiétants, les attentats, le confinement, la mort de Johnny, l'annonce d'une guerre.
00:32 Et puis, il y a ce qu'ils nous rassemblent dans la joie, et ça c'est rare.
00:37 Il y a le sport bien sûr, il y a 98, et puis il y a ça.
00:41 C'est... histoire maman.
00:44 Mais dis-moi un petit peu, il est noir, noir.
00:47 Noir ?
00:48 On me dit que des juifs se sont glissés dans la salle.
00:51 [Rires]
00:53 Vous pouvez rester.
00:55 Tu dis rien parce que je veux pas faire de scandale, mais alors, quel pot de colle !
00:59 Vous pouvez retêter la question.
01:01 Eh oui, il y a ceux qui savent en une phrase déclencher le rire, nous désarmer,
01:05 ceux qui savent nous faire tenir ensemble, et c'est pas une mince affaire.
01:09 Bienvenue dans votre journal inattendu spécial humour,
01:12 Une heure avec Philippe Cabrivière, Patrick Timsit et Thaïs, trois générations d'humoristes.
01:18 Bonjour, merci, merci à tous les trois.
01:21 La présentation n'est pas bonne.
01:26 Pourquoi, trois générations ?
01:28 Trois générations, ça se met un petit coup de vis tout de suite.
01:31 Ça veut dire que tu pourrais être mon grand-père.
01:33 En même temps, c'est Philippe Cabrivière qui a été annoncé en premier.
01:37 J'ai remarqué qu'on t'annonce avant De Chavannes maintenant.
01:41 C'est vrai ?
01:42 Eh oui, ça c'est le piscine qui promouve.
01:45 Il va l'entendre, il écoute pas la bande-annonce.
01:49 Allez, tout de suite, c'est un peu votre regard sur le monde.
01:53 C'est l'heure de votre journal.
01:56 Un homme en blanc, le pape a quitté ce matin l'hôpital de Rome.
02:00 Après plusieurs jours d'hospitalisation, un pape compatif et des nouvelles rassurantes.
02:04 RTL à Rome, pour vous.
02:06 Et des hommes en noir, une séquence qui fait encore polémique.
02:09 Le préfet de police de Paris saisit la justice après l'intervention de quatre personnes
02:13 présentées comme des policiers de la brave M.
02:16 Sur le plateau de l'émission Touche pas à mon poste,
02:18 les autorités ont un doute sur l'identité de ces hommes.
02:21 Un audit énergétique avant de vendre votre maison,
02:25 si c'est une passoire thermique, c'est obligatoire à partir d'aujourd'hui.
02:28 On vous explique tout ça dans ce journal et ça concerne tout de même
02:31 une résidence sur six en France.
02:33 L'eau, ce nouvel or blanc.
02:35 Mobilisation en cours aujourd'hui en Isère pour son partage.
02:38 Une semaine après les bassines de Sainte-Soline,
02:41 cette fois les riverains font face aux industriels
02:43 accusés de prédation d'un bien commun.
02:46 Bertrand Frachon est sur place pour RTL.
02:49 Et puis la météo, c'est avec vous, Anthony Kazmarek.
02:52 Bonjour, c'est la fin de l'alerte météo sur le pays.
02:55 Deux morts quand même, on le rappelle.
02:57 C'est vrai que les vents ont été très violents hier,
02:58 mais la tempête a quitté le pays aujourd'hui.
03:00 Elle laisse derrière elle quand même beaucoup d'agitation
03:02 avec deux fortes pluies entre les Hauts-de-France et le Grand-Est,
03:05 partout ailleurs.
03:06 Comme hier, des averses qui seront localement orageuses
03:08 avec de très rares éclaircies.
03:10 Le temps restera sec en revanche, mais avec du vent encore
03:12 près de la Méditerranée, Mistral, Tramontane jusqu'à 100 km/h.
03:15 Et puis beaucoup de neige sur tous les reliefs,
03:17 des 1200 mètres.
03:18 Alors pourquoi si bas ?
03:19 Parce que les températures baissent et ce n'est qu'un début.
03:21 Pas plus de 11 degrés cet après-midi à Lille,
03:23 13 à Clermont-Ferrand, 14 à Paris et Grenoble,
03:26 15 degrés à Lyon et Bordeaux, mais quand même 19 à Marseille
03:29 et 22 à Nice.
03:30 Merci Anthony Kazmarek.
03:32 Même le climat manifeste.
03:34 Quand même le message va pas passer un jour ou quoi ?
03:38 "Je suis encore vivant", c'est la phrase que le pape a lancée
03:42 ce matin en sortant de l'hôpital Gemelli à Rome.
03:45 François est descendu de sa petite Fiat pour saluer la foule
03:48 et il compte bien être présent pour la semaine sainte, Olivier Bonnel.
03:51 Oui, le pape qui a fait une sortie très médiatisée de l'hôpital Gemelli,
03:54 entouré de caméras, est fidèle, venu à sa rencontre,
03:57 descendu de sa voiture, il a prié brièvement avec un couple
04:00 qui vient de perdre son enfant, signé un autographe sur le bras
04:03 aplatré d'un autre enfant.
04:05 "Je suis toujours vivant" a-t-il donc lâché dans un sourire
04:08 en répondant à des journalistes.
04:10 Le pape qui s'est ensuite rendu dans la basilique romaine
04:13 Sainte-Marie-Majeure pour aller se recueillir devant une icône
04:16 de la Vierge, c'est ce qu'il fait au retour de chaque voyage.
04:19 Il a voulu prier pour tous les malades qu'il a rencontrés
04:22 lors de son hospitalisation, en particulier les enfants.
04:25 Cette formule "Je suis encore vivant" est une manière de tordre le coup
04:28 aux rumeurs de renonciation prochaine que ses soucis de santé
04:31 avaient relancés. François sera d'ailleurs demain, place Saint-Pierre,
04:34 pour la célébration de la messe des Rameaux qui marque l'ouverture
04:37 de la semaine sainte.
04:39 - Un petit mot sur le pape, vous êtes comme Gad Elmaleh,
04:41 vous avez été frappé par la grâce, vous trouvez ça drôle ?
04:44 - En tout cas, là comme vous en parlez, c'est vraiment rassurant.
04:47 C'est-à-dire qu'il est heureux d'être vivant.
04:49 Donc même lui, il a un doute.
04:51 Il a un doute sur ce qui se passe après.
04:53 Il serait pas si sûr d'être vivant.
04:55 - Ah oui, c'est ça, rassurant.
04:57 - "Je suis heureux d'être vivant, je suis heureux d'être vivant !"
04:59 - Alors, ça va faire mieux après ?
05:01 - Oui, oui, après le paradis et tout ça.
05:03 Pourquoi il dit "merde, j'ai raté le paradis" ? Non, il a pas dit ça.
05:05 - Mais ça aurait été un putain de poisson d'avril.
05:07 S'ils avaient dit "le pape va mieux" et qu'ils disent
05:09 "poisson d'avril, il est mort", là j'aurais dit
05:11 "le Vatican met la barre très très haut, tu me primes !"
05:13 - C'est vrai.
05:15 La préfecture de police ouvre une enquête
05:18 et saisit la justice après une nouvelle séquence polémique
05:20 dans l'émission "Touche pas à mon poste".
05:22 Hier, cagoule noire, brassard rouge,
05:24 quatre personnes se sont présentées
05:26 comme des membres actifs de la BRAVEM,
05:28 cette brigade motorisée d'intervention
05:30 qu'on a vu dans les récentes manifestations.
05:32 Le problème, Cindy Hubert, c'est que les autorités
05:34 ont des doutes.
05:36 - Oui, la séquence a affligé nombre de policiers
05:38 sur les réseaux sociaux et ce sont eux
05:40 qui ont eu des doutes en premier.
05:42 Le syndicat des commissaires a ainsi très vite
05:44 dénoncé des guignols usurpateurs
05:46 qui ne sont pas ou plus des policiers.
05:48 Puis c'est la préfecture de police de Paris
05:50 qui a embrayé en soulignant que certains éléments
05:52 laissent à penser que ces personnes
05:54 n'appartiennent pas à la BRAVEM.
05:56 L'une des quatre personnes invitées
05:58 serait d'ailleurs révoquée de la police
06:00 depuis juillet dernier.
06:02 Un certain Cédric qui est pourtant
06:04 apparu avec cagoule et brassard police
06:06 sur le plateau de télévision.
06:08 Une enquête administrative est ouverte
06:10 et la justice est également saisie.
06:12 Ce sera au procureur de la République
06:14 de décider d'éventuelles suites judiciaires
06:16 pour usurpation d'identité.
06:18 - Cindy Hubert du service police-justice de RTL.
06:20 Vous allez encore chez
06:22 Cyril Hanouna, Patrick ?
06:24 - C'est bien que vous en parliez parce que quand même,
06:26 on est au journal inattendu, donc c'est une émission sérieuse
06:28 d'information et vos sources,
06:30 c'est Cyril Hanouna.
06:32 - Il a invité.
06:34 - C'est ce qui me fait peur.
06:36 Il gagne son pari en fait.
06:38 Aujourd'hui, comme on le dit dans TPMP,
06:40 cette enquête très sérieuse
06:42 de ce journal d'investigation
06:44 qu'on peut croire...
06:46 - Les présentants comme des flics de la BRAVEM.
06:48 - Oui mais il y a des enquêtes à faire
06:50 ailleurs que dans le journal.
06:52 - Est-ce que vous y allez toujours ?
06:54 - Non, non, j'y vais plus.
06:56 - Et vous, Philippe ?
06:58 - J'y suis allé à l'époque l'année dernière.
07:00 On a été bien accueillis.
07:02 Après, non, j'ai pas le temps d'y aller.
07:04 - Et vous, Thaïs ?
07:06 - C'est pas parce que je boude,
07:08 c'est parce que c'est pas mon public.
07:10 - Vous en savez rien de ça.
07:12 - Ah si, si.
07:14 J'ai fait une enquête.
07:16 C'est lui qui me l'a dit d'ailleurs.
07:18 C'est Cyril Hanouna qui a fait une enquête très sérieuse.
07:20 Après, vous allez chercher vos sources dans ces émissions.
07:22 On peut le croire maintenant.
07:24 - On peut le croire.
07:26 - Vous voulez vendre votre maison,
07:28 mais c'est une passoire thermique,
07:30 comme 5 millions de biens en France.
07:32 À partir d'aujourd'hui, vous devez faire réaliser un audit thermique
07:34 et le fournir aux acheteurs potentiels.
07:36 Qu'est-ce que ça change, Gilly Braud ?
07:38 - Si vous êtes propriétaire d'une maison individuelle
07:40 ou d'un immeuble très énergivore,
07:42 c'est-à-dire catégorisé F ou G,
07:44 vous devrez, vous le disiez, présenter cet audit
07:46 à tous les acheteurs potentiels,
07:48 et ce, dès la première visite.
07:50 Concrètement, ce document doit établir l'état énergétique
07:52 de votre logement, mais aussi
07:54 les travaux à réaliser pour qu'ils soient aux normes.
07:56 Changement d'une chaudière, remplacement des fenêtres
07:58 ou isolement des combles, par exemple.
08:00 L'audit doit alors indiquer le coût potentiel
08:02 des travaux, ainsi que les différentes aides
08:04 financières qui peuvent être mobilisées
08:06 pour la rénovation. Alors, si l'objectif
08:08 est d'apporter une information claire aux futurs acheteurs,
08:10 cela pourrait aussi leur permettre
08:12 de négocier le prix à la baisse.
08:14 Reste à savoir si les vendeurs
08:16 vont jouer le jeu, puisque la réalisation de cet audit
08:18 a un coût. Son prix peut
08:20 s'élever jusqu'à 1 500 euros.
08:22 - Merci beaucoup Julie Brault.
08:24 Dernière séance aujourd'hui pour la convention
08:26 citoyenne sur la fin de vie. Elle doit
08:28 rendre son rapport demain sur cette question
08:30 éminemment intime.
08:32 Emmanuel Macron recevra les membres
08:34 de la convention lundi à l'Elysée.
08:36 Oui Philippe ?
08:38 - De quoi ? Non, sur la fin de vie ?
08:40 Est-ce que c'était le bon timing, la fin de vie ?
08:42 - On remonte l'euthanasie ? - Oui, je sais pas
08:44 si on a besoin de ce débat en ce moment.
08:46 - Ah bon ? - Non, c'est pas le débat
08:48 le plus solaire qu'il soit, avec l'ambiance.
08:50 - Oui, Patrick ?
08:52 - Oui, c'est-à-dire que
08:54 j'aurai un avis quand ce sera pour moi.
08:56 - Vous l'avez pas déjà ?
08:58 - C'est à la personne de décider.
09:00 Ben non, parce que
09:02 si vous voulez, je vis pas avec l'idée de "faudra prendre
09:04 un jour la décision de mourir". Moi j'ai oublié
09:06 parce que... - Vous êtes comme le pape.
09:08 - Non mais ça reste entre nous.
09:10 Et puis je vais pas mourir.
09:12 - Ah d'accord. - Je vous le dis comme ça,
09:14 c'est un scoop, vous prenez ça comme vous voulez.
09:16 J'en parlerai d'ailleurs
09:18 chez Cyril.
09:20 - C'est ça la barbe, Jésus, tout ça.
09:22 Vraiment on y est.
09:24 - Il y a quand même quelque chose de terrible,
09:26 c'est de devoir prendre la décision pour la personne.
09:28 Donc si ça peut éviter
09:30 à la famille de devoir prendre la décision,
09:32 parce qu'il y a une hypocrisie terrible là-dessus,
09:34 parce que finalement à un moment on vous dit
09:36 "Voilà, votre parent souffre
09:38 énormément, qu'est-ce qu'on fait ?
09:40 Est-ce qu'on le soulage ?
09:42 Est-ce que donc on lui administre plus de morphine ?
09:44 Qui veut dire, bon, est-ce qu'on
09:46 arrête sa vie ?
09:48 Ses souffrances, donc sa vie,
09:50 et c'est pas à nous de décider.
09:52 C'est un moment atroce,
09:54 et en plus on n'est pas sûr
09:56 du résultat. Qui meurt, oui,
09:58 mais qui fallait qu'il meurt, non.
10:00 - Bienvenue dans la spéciale humour.
10:02 - Ah mais c'est toujours chiant, il n'y a rien de plus chiant
10:04 que la spéciale humour.
10:06 Si les gens s'attendaient à rire...
10:08 - On ne peut pas nous donner la parole en dehors de la scène, on est super tristes.
10:10 - On en parlait tout à l'heure d'ailleurs.
10:12 Mais vous avez un point de vue, vous, sur le thème ?
10:14 - Disons qu'il y a
10:16 des pays où c'est déjà mis en place,
10:18 et il faut que ce soit super bien encadré,
10:20 en fait c'est toujours ça le problème.
10:22 Mais c'est vrai que si
10:24 nous, sur nos deux jambes,
10:26 on peut sauter du dixième étage,
10:28 on fait aussi ce choix.
10:30 Oui, je pense que si c'est bien encadré,
10:32 et que ces gens veulent arrêter de vivre, ils devraient avoir le droit de le faire.
10:34 Mais c'est toujours assez compliqué, parce que
10:36 qui prend la décision ? En gros, j'ai pas d'avis.
10:38 - Pour faire de l'humour
10:40 sur le sujet, je dirais,
10:42 il faudrait que je sois sur scène,
10:44 pas chez vous, là, comme ça.
10:46 - Tu seras avec Lazine.
10:48 - Je suis pour, et je vais faire la liste des gens pour qui je suis pour.
10:50 Voilà, là on aborde.
10:52 - Et voilà, on est dans l'humour.
10:54 - On va vous faire la liste.
10:56 - On est dans l'émission.
10:58 - Le thanasizé vient pour.
11:00 Deux points, ouvrez les guillemets.
11:02 - Voilà, émission spéciale humour.
11:04 Avec Philippe Chiréga, avec Patrick Timsit,
11:06 le patriarche, et Thaïs,
11:08 dit la princesse Leïla.
11:10 - Ah, j'adore !
11:12 - Une pause, et dans un instant, Leïla, ouais.
11:14 Une ministre à la une de Playboy.
11:16 Allez, à tout de suite.
11:18 - C'est bon ?
11:20 - Les journales inattendus sur RTL.
11:22 - Un Ice-Bouton.
11:24 - Le journal inattendu sur RTL.
11:26 - On est avec Patrick Timsit,
11:28 Thaïs, et Philippe Cabriel.
11:30 - C'est la suite.
11:32 - Vous poussez un peu loin.
11:34 Vous n'allez pas nous inviter à passer le but comme ça.
11:36 C'est pas leur rang de service.
11:38 Pardon, je sais que ça se fait pas.
11:40 Mais comme je suis pas employé RTL, moi...
11:42 C'est drôle parce que, en fait,
11:44 il y a trois, trois
11:46 employés de RTL.
11:48 - Ah oui ?
11:50 - Merci.
11:52 - Je suis libre de vanner les pubs.
11:54 - Vous permettez que je puisse ?
11:56 - Non, bah non, tu peux pas.
11:58 - Et toi, Thaïs ?
12:00 - Oui, personne sait dans quel cas je suis.
12:02 - Vous continuez, bien sûr.
12:04 - On va faire la suite du journal si vous voulez bien,
12:06 si vous le souhaitez.
12:08 Une ministre à la une du magazine Playboy,
12:10 Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée
12:12 de l'égonomie sociale et solidaire
12:14 et de la vie associative, doit y poser de râper
12:16 dans une longue robe blanche pour défendre
12:18 le droit des femmes, le magazine Playboy,
12:20 dont le slogan, et je le rappelle,
12:22 "plaisir pour tous".
12:24 Thomas Dépré, bonjour.
12:26 - Bonjour, Anaïs, bonjour à tous.
12:28 - Cette une fait couler beaucoup d'encre depuis hier soir.
12:30 Vous avez passé des coups de fil au sein de l'exécutif.
12:32 Et le moins qu'on puisse dire, Thomas, c'est qu'elle suscite
12:34 des réactions indignées au sommet de l'État.
12:36 - Oui, je suis sans voix, m'écrit ce matin un ministre.
12:39 Elle est en roue libre, c'est lunaire,
12:41 rajoute un proche d'Emmanuel Macron.
12:43 Des commentaires infleuris.
12:45 "Peut-être que moi, je devrais faire science et vie",
12:47 demande de son côté un autre collègue de Marlène Schiappa.
12:49 Un brin jaloux du buzz provoqué par cette interview.
12:52 Mais ce qui est le plus surprenant,
12:54 c'est que personne au sein de l'exécutif
12:56 ne semblait au courant de cette séance photo
12:58 et de cet entretien.
13:00 Selon nos informations, ni Matignon,
13:02 ni Sénégalais n'avaient donné son autorisation,
13:04 alors que c'est habituellement la tradition.
13:06 "J'espère que c'est un poisson d'avril", glisse un conseiller.
13:09 Alors, vous vous doutez bien qu'on a posé la question.
13:11 A priori, ce n'en est pas un.
13:13 Commentaire d'un député incrédule.
13:15 Et bien pour le coup, elle va se faire virer.
13:17 - Thomas Deprêt du service politique de RTL.
13:20 Philippe, c'est du pain béni ça pour vous ?
13:24 - On est sur une série un peu folle.
13:26 Il y a eu une semaine, il y a eu Olivier Dussopt
13:28 qui était dans "Têtu".
13:30 Et Marlène de Playboy.
13:32 On est sur une série étrange.
13:34 - Et alors en plus, ça sort jeudi,
13:36 le jour de la manif.
13:38 - En diversion, par contre, on est bien
13:40 pour ne plus parler de la retraite.
13:42 - On ne vous écoute pas jeudi vers 8h05.
13:45 - On devra en parler.
13:47 - Ça vous plaît Marlène Schiappa ?
13:49 - Alors, moi, Playboy me plaît.
13:51 - Ouais.
13:53 - Moi, Playboy me plaisait.
13:55 - Ah oui, magazine des culs.
13:57 - Non mais il y a un message peut-être derrière.
13:59 - Si il y avait un message derrière, c'est raté.
14:01 Parce qu'on va parler que de Marlène Schiappa dans Playboy.
14:03 Par exemple, je ne sais toujours pas pourquoi elle a fait ça.
14:05 - Droit des femmes.
14:07 - Le droit des femmes et pourquoi ?
14:09 - Pour parler du droit des femmes.
14:11 - Mais en quoi ?
14:13 - On verra, on achètera Playboy jeudi.
14:15 - Le droit des femmes et voilà.
14:17 Vous savez, une fois j'avais été viré d'une pub
14:19 parce que je vampirisais le produit.
14:21 Elle va vampiriser le pourquoi.
14:23 - Alors justement,
14:25 Thomas Desprez a une explication.
14:27 - Allons-y, on l'écoute.
14:29 - Quand on interroge l'entourage de Marlène Schiappa,
14:31 ce qu'ils expliquent, c'est qu'elle évoquera
14:33 les combats qui ont toujours été les siens.
14:35 La liberté des femmes à recourir à leur corps.
14:37 La liberté des femmes en Afghanistan, notamment.
14:39 Elle parlera également de l'IVG en France.
14:41 Des droits des personnes LGBT en France
14:43 et sur la scène internationale.
14:45 12 pages, il n'y a pas que des photos.
14:47 Il y a aussi une interview et du texte.
14:49 - Oui.
14:51 - Merci Thomas.
14:53 Thaïs, vous vouliez réagir ?
14:55 - Je ne sais pas.
14:57 Peut-être que les politiques ont envie
14:59 de relancer la presse écrite.
15:01 Non, je ne sais pas.
15:03 - On ne vous l'a pas proposé,
15:05 la coupe de Playboy Thaïs ?
15:07 - Pas encore.
15:09 - Ah oui, c'est vrai ?
15:11 - Non.
15:13 - C'est vachement dommage.
15:15 - C'est que vous êtes pas bien sûr.
15:17 - Mais Marlène Schiappa avait écrit
15:19 des bouquins érotiques.
15:21 Donc elle était un peu...
15:23 Si ça pouvait passer à Trave,
15:25 ça serait pas mal.
15:27 - Je vais éviter tout commentaire
15:29 pour ne pas me prendre un hashtag.
15:31 - Ah oui, parce que vous êtes au bord du hashtag.
15:33 C'est non plus ton bouquin, non ?
15:35 Une manifestation contre la réforme
15:37 des retraites aura lieu cet après-midi
15:39 à Vire dans le Calvados.
15:41 10 000 personnes sont attendues
15:43 dans le FIEF d'Elisabeth Borne,
15:45 la première ministre qui recevra
15:47 l'intersyndicale mercredi prochain,
15:49 dont la première secrétaire générale
15:51 de l'Assemblée nationale.
15:53 Elle ne fait pas de conférences,
15:55 ni de trêve, ni de négociations.
15:57 Elle demande le retrait pur et simple
15:59 de la loi sur la réforme des retraites.
16:01 Vous aussi ?
16:03 - Oui, vraiment, je pense que
16:05 juste comme ça, quand on observe,
16:07 on se dit "mais c'est un référendum
16:09 à ce niveau-là".
16:11 Donc il n'y a pas à être pour ou contre.
16:13 Le pays a voté contre.
16:15 On devrait entendre un pays qui vote contre.
16:17 C'est un référendum.
16:19 Donc voilà, je ne vais pas être pour ou contre.
16:21 Il faut retirer ça,
16:23 parce que le pays n'en veut pas.
16:25 - Il n'y aurait pas de pause, à préciser,
16:27 Elisabeth Borne ?
16:29 - Il n'y aura pas de pause pour elle, mais il n'y aura pas de pause pour les autres.
16:31 - Ils galèrent un peu.
16:33 Ils devraient prendre un mentaliste
16:35 pour essayer de nous convaincre.
16:37 Mais ils galèrent. Ils sont un peu seuls au monde.
16:39 - Autre manifestation ce matin en Isère.
16:41 On se mobilise pour dénoncer
16:43 la surconsommation d'eau par les industriels
16:45 de la microélectronique.
16:47 On parle de la qualité du glazivodan près de Grenoble.
16:49 Le collectif citoyen engagé sur le sujet
16:51 parle de 12 piscines olympiques
16:53 utilisées par jour par les industriels de la région.
16:55 Sur place pour RTL, Bertrand Frachon.
16:57 - Sur la banderole en tête de cortège,
16:59 le message est clair.
17:01 De l'eau, pas des puces.
17:03 Jean-Pierre est retraité. Il est venu manifester
17:05 contre ces industriels d'électronique
17:07 qui, selon lui, s'approprient la ressource naturelle.
17:09 - C'est les seules puces qui se nourrissent d'eau.
17:11 Les puces, habituellement, ça se nourrit de sang.
17:13 Eux, c'est les seules puces qui se nourrissent d'eau.
17:15 En 22 jours, ST Micro et SWATEC
17:17 consomment ce qui est prévu
17:19 pour la méga-bassine de Soline.
17:21 Ce qui veut dire qu'en une année,
17:23 ils en consomment 22.
17:25 - Julien dénonce l'accaparement d'une eau de grande qualité.
17:27 - Ils sont venus à Grenoble
17:29 parce qu'ils ont besoin d'une eau ultra pure,
17:31 hyper potable. Ils vont la capter
17:33 dans un champ à 40 km d'ici,
17:35 au nord, vers Vizil.
17:37 A Grenoble, on a la particularité
17:39 d'avoir une eau qui n'est pas traitée.
17:41 C'est pour ça qu'ils sont venus, parce qu'ils ont besoin
17:43 d'eau pour laver leurs plaquettes.
17:45 - Partie de la gare de Brignou, la manifestation s'est terminée
17:47 devant l'entreprise ST Micro.
17:49 La direction, dans un communiqué,
17:51 affirme que le développement durable est au cœur
17:53 de ses priorités et se dit mobilisé
17:55 pour économiser et recycler l'eau.
17:57 - Bertrand Frachon, en Isère, pour RTL.
17:59 Page sportive, maintenant très riche
18:01 aujourd'hui, avec d'abord sur le bitume
18:03 de la Formule 1, Grand Prix d'Australie.
18:05 Max Verstappen, double champion
18:07 du monde en titre.
18:09 C'est offert ce matin sa deuxième pole position
18:11 de la saison. Départ de la course
18:13 demain matin à 7h. Vous aimez
18:15 la F1 ? - Pardon ?
18:17 - La F1 ? - Oui. - Oui, oui, j'aime bien.
18:19 - Vous regardez ça ? - Alors, j'en ai pas
18:21 mais je connais pas grand-chose
18:23 de la F1. - Non ? - Non, mais je regarde
18:25 quand je tombe dessus, je regarde. - C'est un peu chiant.
18:27 - Moi j'avais regardé parce qu'il y avait des youtubeurs
18:29 dont Squeezie qui avait fait une course
18:31 mais c'était en F3, je crois, un truc comme ça.
18:33 Mais ouais, c'était cool. Mon mec, il adore.
18:35 Mon mec, il est mécano, donc... - Ah !
18:37 - Ça, LGP de moto,
18:39 je m'en vais plus, en fait, le dimanche matin.
18:41 - C'est bien, ça fait des
18:43 jolis petits dimanches matins. Allez !
18:45 Football, 29ème journée
18:47 de Ligue 1 avec OCR3 au stade
18:49 de l'Abbé Deschamps à 17h.
18:51 Et puis Rennes reçoit l'Onze qui reste
18:53 sur une série de 5 matchs sans défaite. C'est à
18:55 21h et c'est à vivre en intégralité
18:57 dans RTL Foot avec Eric Silvestro.
18:59 20h, 23h et puis rugby
19:01 féminin, les Bleus jouent en
19:03 Irlande cet après-midi à 16h15
19:05 dans le cadre du tournoi des 6
19:07 générations. Rugby, foot, messieurs, oui,
19:09 non, peut-être ? - Foot, oui, oui, foot, oui.
19:11 - Vous supportez quelle équipe ? - Marseille.
19:13 - Marseille, oui, oui. - Bien sûr,
19:15 mais oui, bien sûr. - Vous ?
19:17 - Non, moi, je fais partie des
19:19 amateurs
19:21 de matchs de finale.
19:23 - Ah oui, vous aimez la finale.
19:25 - Voilà, j'aime le foot
19:27 quand c'est... Mais je suis pas du tout.
19:29 - Et Thaïs ? - Moi,
19:31 dans ma famille et dans le Jura, ils sont très très rugby,
19:33 mais ça déconne pas là-dessus, faut pas...
19:35 - Même en rugby féminin ?
19:37 - Moins. - Mon grand-père regarde moins.
19:39 - Ouais. - Mais peut-être qu'il
19:41 regardera un jour, le pauvre.
19:43 - Bon, allez, on
19:45 se retrouve tout de suite. D'ailleurs, on est dans le journal
19:47 Inattendu spécial humour et quand on dit humour,
19:49 forcément, sur RTL, on dit...
19:51 - Ça, c'est les artichauts, c'est un vrai plat de pauvres.
19:53 C'est le seul plat que
19:55 quand t'as fini de manger, t'en as plus dans ton assiette
19:57 que quand t'as commencé.
19:59 - Il était bien, quand même.
20:01 - Ah oui, bien sûr.
20:03 - Parce qu'au-delà du talent,
20:05 une sensibilité, un discours
20:07 fort social et un impact
20:09 fort, puis des causes, ouais. Donc,
20:11 au-delà de l'artiste, il y avait quelque chose
20:13 d'autre. - Là, vous dissociez pas l'homme de l'artiste ?
20:15 - Non, parce que pas
20:17 chez lui, il est... Tout allait en bloc,
20:19 je crois. Il y avait un discours...
20:21 Il y avait un discours politique dans les vannes.
20:23 - Allez, à tout de suite sur RTL. - C'est lui qui a inventé
20:25 le punchline, aussi. Une phrase, un rire,
20:27 une phrase, un rire, une phrase, un rire.
20:29 - Le journal Inattendu spécial humour.
20:31 - Avec Anaïs Bouton
20:33 sur RTL.
20:35 - Le journal Inattendu spécial humour.
20:37 - Avec Anaïs Bouton sur RTL.
20:39 - Bon, alors, de retour dans le journal Inattendu.
20:43 L'humour avec Thaïs, avec Philippe Cadrivière,
20:45 avec Patrick Timsit. En fait, l'humour en ce 1er avril
20:47 sur RTL, ça, c'est votre
20:49 petite musique à vous, ça ?
20:51 - Oui. - C'est la musique que les auditeurs
20:53 d'RTL connaissent bien, parce que vous êtes au
20:55 firmament des audiences. - Ah bon ?
20:57 - Ça, c'est votre musique.
20:59 - À 8 ans, -5.
21:01 - C'est ça. - Vous êtes bien
21:03 sur RTL. - Et je suis très heureux,
21:05 c'est ce moment quoi,
21:07 de rencontre, il est chouette, avec
21:09 Yves, avec Amandine, avec Louis, avec
21:11 Cyprien, et puis avec un invité qui se retrouve
21:13 au milieu de nous, et qui
21:15 c'est Space Mountain pour lui, il découvre.
21:17 - Un peu. On verra tout à l'heure, il y en a
21:19 qui ne le font pas trop.
21:21 - Pas non, pas trop. - C'est le
21:23 l'œil de Philippe Cadrivière.
21:25 Vous, Thaïs, vous êtes aussi,
21:27 comme le rappelait Patrick Timsit sur RTL,
21:29 vous brossez le portrait des invités de Bruno Guillaume,
21:31 chaque dimanche, dans le bon dimanche chaud. - Oui, j'ai même
21:33 brossé celui de Patrick d'ailleurs. - De 14 à 15h30,
21:35 et sur scène, ça donne ça.
21:37 - Le contrôleur, il fait quoi ? Il se pointe direct
21:39 sur moi. Non mais oh !
21:41 Du coup, il m'a sorti un truc pervers, j'ai pas aimé du tout.
21:43 Il me regarde, il me dit "écoutez mademoiselle,
21:45 alors là, vraiment, bon, ça suffit,
21:47 sinon je vais devoir vous mettre
21:49 une amende." Non mais putain,
21:51 qu'est-ce qu'il a ? Ah non,
21:53 il fait des trucs dégueux avec des fruits secs, ça c'est dégueulasse !
21:55 C'est US !
21:57 - J'ai le mot, hein ?
21:59 - Bien sûr ! - S'engager.
22:01 - Engagé, engagé.
22:03 - S'engager quoi. - Quand on regarde
22:05 la définition d'humour dans le dictionnaire,
22:07 on lit "forme d'esprit qui consiste
22:09 à dégager les aspects plaisants
22:11 et insolites de la réalité avec un
22:13 certain détachement." Ça vous va,
22:15 Patrick Timsit ? - Non, pas le mot
22:17 détachement. Décalage, j'aurais préféré,
22:19 mais pas détachement. C'est entièrement engagé.
22:21 - On vous écoute tout de suite, là.
22:23 "On ne peut pas rire de tout très bien, mais peut-on
22:25 rire des Roms ?"
22:27 La réponse est oui,
22:29 parce qu'ils peuvent pas t'attaquer en justice.
22:31 Pour porter plainte, faut rentrer dans un commissariat,
22:35 et encore rentrer...
22:39 Ils peuvent.
22:41 C'est ça. Bah je la finis pas, alors !
22:43 - Ben ouais.
22:45 - Vous voyez, c'est de l'engagement,
22:47 c'est pas du détachement.
22:49 - Oui, c'est vrai. Donc il faudrait le revoir, là.
22:51 - Je suis un peu le dictionnaire, moi.
22:53 - Il faut répondre à tout.
22:55 - À chaque fois, je suis contre.
22:57 - Dictionnaire, fake news.
22:59 - Chaque définition, j'ai un truc à dire.
23:01 Faut toujours que j'ouvre ma gueule.
23:03 Même dans le dico.
23:05 - Bon, allez, on va parler de tout ça avec vous,
23:07 du dictionnaire et de tout le reste.
23:09 - Avec beaucoup de détachement.
23:11 - Avec détachement et avec engagement.
23:13 On se retrouve tout de suite sur RTL.
23:15 - Le journal inattendu spécial humour.
23:19 - Avec Anaïs Bouton sur RTL.
23:21 - RTL.
23:25 - RTL, il est 13h.
23:29 - Le journal inattendu sur RTL.
23:35 - 13h, les titres de l'actualité.
23:37 - Anaïs Bouton.
23:39 - Je suis toujours vivant, le pape a quitté l'hôpital
23:41 d'Emily de Rome ce matin.
23:43 Un porte-parole du Saint-Siège a confirmé
23:45 qu'il présiderait ce dimanche
23:47 la cérémonie des Rameaux, un événement
23:49 majeur pour le monde chrétien en ce début
23:51 de semaine sainte.
23:53 Terrible accident de la route cette nuit à Monaco.
23:55 Trois morts dans le tunnel mythique
23:57 où passent les voitures du Grand Prix de Formule 1.
23:59 Football, 29e journée de Ligue 1.
24:01 OCR 3 à 17h.
24:03 Et puis Rennes reçoit l'Ansa à 21h à suivre
24:05 en intégralité dans RTL Foot.
24:07 Et puis rugby féminin.
24:09 Les Bleus affrontent l'Irlande cet après-midi
24:11 dans le cadre du tournoi des 6 nations.
24:13 Deuxième journée après la victoire des Français.
24:15 Dimanche dernier face à l'Italie,
24:17 Irlande, France. Donc coup d'envoi
24:19 à 16h15. Et puis la météo,
24:21 c'est avec vous trois.
24:23 Alors qui commence ?
24:25 Alors Patrick, qui me cite ?
24:27 - J'improvise pas, on va donner un texte.
24:29 - Un peu.
24:31 - Encore beaucoup d'agitation avec des pluies régulières
24:33 des Hauts-de-France
24:35 jusqu'au Grand Est.
24:37 Partout ailleurs, les averses seront de plus en plus
24:39 fréquentes au fil des heures.
24:41 Avec parfois des orages et de fortes
24:43 rafales de vent.
24:45 Pas de scoop.
24:47 - Je vais faire un peu suave.
24:49 Il neigera des 1200 m sur
24:51 tous les reliefs. Attention d'ailleurs,
24:53 risque d'avalanches dans les Alpes.
24:55 Le temps restera sec mais assez voilé près de la
24:57 Méditerranée avec du Mistral, de la Tramontane
24:59 jusqu'à 100 km/h.
25:01 - C'est super bien.
25:03 - Ça c'est bien.
25:05 Alors les températures sont baisses
25:07 et fraîches pour la saison. Il fera seulement
25:09 10 degrés cet après-midi à Aurillac,
25:11 11 à Lille et à Beauvais,
25:13 12 à Strasbourg, 14 à Paris, 15 à Bordeaux.
25:15 - À Paris donc au Petit Bambou.
25:17 - Exactement. Si je prends la place de Louis Baudin,
25:19 mon loulou, on a la musique
25:21 du Petit Bambou. Son salon de massage
25:23 préféré. On embrasse les employés
25:25 du Petit Bambou. La douze heures résistent
25:27 près de la Méditerranée avec 19 degrés à Marseille
25:29 et 21 chez moi à Saint-Enfel.
25:31 - Merci beaucoup à tous les trois.
25:33 Spécial humour pour ce journal
25:35 inattendu du 1er avril.
25:37 Il y a beaucoup de réflexions.
25:39 - Oui.
25:41 - Alors votre humour est souvent très
25:43 acide et politiquement incorrect.
25:45 Comment vous gérez les réactions
25:47 négatives de certains spectateurs
25:49 de vos cibles ? Philippe, par exemple, vous avez dû
25:51 faire des excuses à Damien Abad
25:53 sur RTL. Enfin des excuses.
25:55 - Oui. - On écoute.
25:57 - J'ai dit qu'il avait une démarche de pingouin, alors j'aimerais
25:59 m'excuser. Platement.
26:01 Auprès de tous les pingouins qui nous écoutent.
26:03 Car aucun pingouin n'a été accusé
26:05 d'agression sexuelle à ma connaissance.
26:07 Je suis désolé. Je n'aurais pas dû
26:09 ironiser sur Damien Abad
26:11 et la terrible maladie dont il est atteint.
26:13 La seconde grippe. La seconde grippe
26:15 est très pénalisante socialement.
26:17 C'est une atrophie du second degré.
26:19 Les malades se retrouvent avec des toutes petites capacités
26:21 humoristiques et c'est pas beau à voir.
26:23 - C'est pas beau à voir.
26:25 - Oui, on a eu une petite polémique
26:27 et puis après, Philippe Croissant m'a
26:29 envoyé un gentil message parce qu'il sait bien
26:31 que je ne ris pas de ça.
26:33 Il y a des autres choses, des autres dossiers
26:35 de Damien Abad.
26:37 J'avais la dent dure
26:39 peut-être plus dure à cause des autres dossiers.
26:41 J'ai fait des chroniques avec
26:43 Damien Abad, avec Théo Curin
26:45 et ce soir, dans Quelle Époque,
26:47 on a une petite surprise avec Théo Curin
26:49 et Philippe Croissant
26:51 ensemble.
26:53 Et le handicap disparaît parce que les mecs
26:55 dégagent d'autres choses. On a envie de leur
26:57 parler de sport, on a envie de leur parler de leurs
26:59 exploits. On oublie le
27:01 handicap au bout de 10 secondes
27:03 quand on parle avec Croissant ou Théo Curin.
27:05 - Surtout, il n'a pas du tout de seconde de guette.
27:07 Croissant, il est complètement...
27:09 - Ah oui, c'est un mec solaire,
27:11 drôle... - Ça veut dire qu'il n'est pas malade
27:13 du second de guette. - Exactement.
27:15 - Ils sont dans cette...
27:17 dans Vestiaire, dans cette...
27:19 - Ouais. - Sur France Télévision.
27:21 - Ouais. - Petite série
27:23 Vestiaire qui est sur les handicapés qui se passe dans les
27:25 Vestiaires. - Vous aussi, Patrick, vous avez eu
27:27 des problèmes. - Ah bon ?
27:29 - Non, la différence, c'est que
27:31 moi, j'ai jamais eu
27:33 de problème avec les handicapés. Moi, j'ai eu des problèmes avec
27:35 les valides. - Toujours.
27:37 - Comment vous avez traité ça ? - Vous parlez pour
27:39 les handicapés. J'y ai été,
27:41 j'ai expliqué, j'ai expliqué que
27:43 moi, j'accepte la différence.
27:45 Vraiment, quand je vois un trisomique,
27:47 j'accepte sa différence et qu'il fallait
27:49 accepter la mienne. Je parle différemment.
27:51 Donc, voilà, il faut accepter ma différence.
27:53 Il faut être tolérant vis-à-vis de moi.
27:55 Ça a bien marché. Il n'y a pas eu de...
27:57 Parce qu'on dit, il y a un procès, un procès. D'ailleurs, vous avez...
27:59 Regardez, on en parle encore. C'est un procès
28:01 qui a eu lieu il y a 20 ans.
28:03 Et puis, j'ai fait quelques spectacles et j'ai dit
28:05 quelque chose qui pouvait mériter.
28:07 D'ailleurs, on a fait, à un moment, je devais
28:09 peut-être avoir des soucis et j'en ai pas eu
28:11 parce que je disais, on ne dit pas
28:13 un nain, on dit une personne de taille ridicule.
28:15 Ils disaient, qu'est-ce qu'on fait ?
28:17 On imagine vous attaquer. J'ai dit, va attaquer-moi.
28:19 Mais finalement, il n'y a pas de procès parce que
28:21 franchement, il y a l'insoupçonnabilité
28:23 de se moquer des handicapés.
28:25 Alors, on arrive à la fameuse séquence
28:27 "Peut-on encore rire de tout ?"
28:29 où c'était mieux avant.
28:31 Enfin, quand même, Florilège.
28:33 Hier, je suis allé en boîte,
28:35 ils avaient fait un lâcher de salopes,
28:37 c'était de l'élevage.
28:39 Nos yeux exorbités et carqués,
28:41 apparu une blonde pulpeuse là-dedans.
28:43 Je dis à mon père, alors,
28:45 on la bouffe tout de suite ? Mais dis-nous, imbécile,
28:47 on la ramène à la maison et on bouffe ta mère ?
28:49 (rires)
28:51 - Oh ! - Allez, on passe à plus difficile.
28:53 - Un peu de confiture ? - Oui, prends la cuillère.
28:55 - Je prends la petite cuillère ? - Oui, c'est ça.
28:57 Non, non, pas comme ça.
28:59 On dirait une clochette que tu secoues. Excuse-moi,
29:01 c'est simplement une cuillère. Tu la tiens,
29:03 sans trembler, franchement. C'est vu, oui ?
29:05 - Sans trembler ? Bah oui !
29:07 - Thaïs, ça vous choque, ça ?
29:09 - C'est de la première la.
29:11 Je vous ai réveillé, je suis désolée.
29:13 - Euh... Allô ?
29:15 Non, euh... ça me choque, oui.
29:17 Bah oui.
29:19 Michel Leb,
29:21 en plus, j'ai envie de dire,
29:23 le pire, c'est la démarche qu'il a
29:25 dans le sketch,
29:27 où vraiment il fait le singe.
29:29 Donc je pense que Michel fait
29:31 très mal le noir et très bien le singe.
29:33 Voilà.
29:35 Mais non, oui, oui.
29:37 Alors on va dire, oui, c'était une époque, machin et tout.
29:39 Mais en fait, je pense qu'on est...
29:41 En tout cas, moi, dans mon spectacle,
29:43 j'ai tendance à me moquer de moi.
29:45 Du coup, j'ai pas trop de problèmes, parce que je vais pas me faire un procès.
29:47 - C'est toi qui est eutre, ça va.
29:49 - Je vais pas me faire m'ensingler, quoi.
29:51 Mais ouais, j'essaye de rire avec
29:53 et pas contre.
29:55 Même si, à un moment, j'ai un truc
29:57 où je me fous de la gueule d'un mec qui a un strabisme
29:59 et qui peut balayer la pièce en une fois.
30:01 Mais voilà, c'est toujours sympa,
30:03 ça n'était pas encore dit.
30:05 - Patrick, ça a changé ?
30:07 - Que ?
30:09 - L'humour, la façon de pouvoir dire les choses.
30:11 - Non, moi, alors là, au début...
30:13 - Vous faites un festival, là,
30:15 avec des jeunes humoristes,
30:17 chez vous,
30:19 près du ZES.
30:21 - Non, ça, c'est le premier soir.
30:23 C'est un seul en scène, mais il y a aussi Pietra Gala,
30:25 il y a Charlotte de Turquem, il y a un Cyril,
30:27 il y a un clown aussi.
30:29 C'est du seul en scène, mais pas forcément sur l'île.
30:31 - Le festival de seul en scène, oui.
30:33 - Pierre-Emmanuel Barret, par exemple, qui est présent,
30:35 il est aussi...
30:37 Il a pas sa langue dans sa poche.
30:39 - Non, mais il le fait bien,
30:41 c'est intelligent.
30:43 Je vous dis,
30:45 rien n'a changé. Le procès
30:47 dont vous parliez, c'était il y a 20 ans,
30:49 c'était Gilbert Collard, donc rien n'a changé.
30:51 Il avait motivé les troupes.
30:53 C'était vraiment... Oui, oui, c'était Gilbert Collard.
30:55 Il y avait des manifestations,
30:57 et tout ça, c'était plutôt bien foutu.
30:59 Et non,
31:01 rien n'a changé.
31:03 Il faut être insoupçonnable
31:05 d'homophobie, insoupçonnable
31:07 de sexisme.
31:09 Et ça ne nous empêche pas
31:11 de dénoncer ça, et en interprétant.
31:13 Moi, par exemple, quand je veux dénoncer
31:15 un goujat, un sexiste,
31:17 un machiste, je vais
31:19 prendre le personnage.
31:21 Je vois pas pourquoi je me prendrais un procès, parce que
31:23 je dis, elle fait tout le temps la gueule. J'arrive à 6h du matin,
31:25 elle fait la gueule, elle me dit "j'ai pas dormi de la nuit".
31:27 Mais moi non plus, j'ai pas dormi de la nuit,
31:29 c'est pas pour ça que je fais la gueule. C'est moi le con.
31:31 Je montre ce que c'est un gros
31:33 con. Donc les femmes rient
31:35 abondamment, quoi. Et les hommes moins.
31:37 Donc, finalement,
31:39 je pense qu'on pouvait avoir des
31:41 emmerdes pareils, il y a 20 ans.
31:43 Et c'est le contre-pied que
31:45 j'ai pris, même dans mon dernier spectacle. En disant
31:47 "c'est fou, on peut plus être raciste, sexiste
31:49 et pas drôle. On peut
31:51 même plus être homophobe, c'est incroyable,
31:53 à cause de ce politiquement correct".
31:55 Il y a trop aussi de gens qui
31:57 s'abritent derrière le politiquement correct,
31:59 on peut plus rien dire. Moi, je trouve qu'il n'y a
32:01 jamais eu autant d'humoristes drôles,
32:03 ça tombe bien, l'humour c'est bien quand ça fait rire.
32:05 (rires)
32:07 - On parlait du
32:09 pape tout à l'heure,
32:11 vous dites "moi je veux bien taper sur
32:13 les cathos, mais je n'irai pas plus loin".
32:15 En ouverture d'un de vos premiers spectacles.
32:17 - Oui, sauf que je vais plus loin.
32:19 - Oui, vous y allez, c'est vrai que vous y allez.
32:21 - C'est ça aussi, c'est de dire "ah bah non,
32:23 voyons de quoi on peut rire". Donc,
32:25 est-ce qu'on peut rire des corses, est-ce qu'on peut rire des africains,
32:27 par exemple, parler de Michel Lemme,
32:29 moi, dans mes premiers spectacles, je le vannais déjà,
32:31 en disant "il passe du noir au singe, du noir au singe".
32:33 Au moins, on ne voit pas la différence, qu'est-ce qu'il imite bien,
32:35 et tout. C'est ma façon de le dire.
32:37 Si vous prenez ça à plat,
32:39 vous allez dire "mais c'est incroyable,
32:41 il compare un singe à un autre, il faudrait être fou".
32:43 On pourrait être insoupçonnable.
32:45 Et évidemment, ça me permettait d'aborder
32:47 tous les sujets, de dire "bon, bah on ne
32:49 peut pas rire des africains,
32:51 je dis l'accent africain, c'est incroyable,
32:53 qu'est-ce qu'ils ont à parler comme ça, personne ne parle
32:55 comme ça, il n'y a que les africains pour imiter
32:57 cet accent,
32:59 personne ne parle les uo exorbités".
33:01 - Il y en a une autre
33:03 qui est trash.
33:05 - Ah bon, il y en a plein, plein,
33:07 vous avez deux heures devant vous. - Écoutez, écoutez, écoutez.
33:09 - Bien sûr, il faut se réjouir parce que dorénavant,
33:11 les producteurs n'ont plus le droit
33:13 de violer les actrices. Par contre,
33:15 il y a quelque chose qu'il va falloir clarifier, je pense,
33:17 assez vite, c'est est-ce que
33:19 nous, on a encore le droit de coucher
33:21 pour avoir les rôles ?
33:23 - C'est excellent. - Ça, bien sûr.
33:25 - C'est super drôle, Blanche Gardin.
33:27 - Oui. Vous cultivez
33:29 l'art de la nuance, Philippe ?
33:31 - On essaie.
33:33 Ce qui est étonnant, c'est
33:35 quand les gens chopent un truc dans le sous-texte
33:37 qu'on a glissé, puis sur les réseaux
33:39 sociaux, on peut avoir des retours.
33:41 - Ah vous en avez eu des retours, là ? - J'en ai plein.
33:43 - J'arrive après vous le matin,
33:45 il y a soit des bouteilles de vin, soit
33:47 des messages de...
33:49 de je ne sais pas quoi.
33:51 - D'insultes ? Non, il y en a deux.
33:53 - Non, vous avez déchaîné une communauté, la communauté...
33:55 - Plein. - K-pop ?
33:57 - K-pop, ouais, les coréens.
33:59 - Ah ouais. - Ah oui, mais ils sont...
34:01 - On avait dit...
34:03 Ça va recommencer si on dit le mot. On avait dit
34:05 "puceau" coréen
34:07 et ça a été pris comme une insulte.
34:09 - Ah ouais. - Et pourquoi tu dis
34:11 qu'ils sont homosexuels ? Je dis "non,
34:13 puceau, c'est quelqu'un
34:15 qui n'a pas fait de zizi". Et mécaniquement,
34:17 en général, quand ça se passe bien, il y a un moment dans la vie
34:19 où on n'a pas fait de zizi.
34:21 - C'est quoi cet expressif, enfin ?
34:23 - Donc, ils l'ont très mal pris.
34:25 - À propos de faire de zizi,
34:27 on a une question de quelqu'un.
34:29 - Ingrid, est-ce que
34:31 tu baisses ? - Voilà !
34:33 - Jean-Pierre, visez la question
34:35 comme sur l'affiche, comme on l'a fait tout à l'heure.
34:37 - Non, mais c'est fou, quand même. D'ailleurs, est-ce que tu...
34:39 - Ah, voilà. - Est-ce que tu...
34:41 Tu restes avec nous ? - Ah, la prochaine
34:43 partie de l'émission.
34:45 - Tu baisses, oui.
34:47 - Il n'osait rien dire, il est dans l'affiche.
34:49 - Ça, c'est comme l'euthanasie. - Et en plus, c'est marrant
34:51 comme ça passe la bouche d'une femme alors que je fais la même blague.
34:53 - Ah oui ? - Vous voyez, là ?
34:55 - Ah oui, vous croyez ? - Ça passerait pas.
34:57 - Tout de suite, sur RTL. - On est contemps de l'hypothèse qu'il a dit.
34:59 Et bien voilà, Anaïs Bouton, je lui ai dit
35:01 "Est-ce que tu baisses ?" Entre deux,
35:03 sur le ton de l'humour.
35:05 Est-ce que tu restes là pour la prochaine
35:07 partie de l'émission ? Est-ce que tu baisses ?
35:09 Et bien, il n'y aura pas d'hashtag.
35:11 #Bouton.
35:13 #AnaïsBouton. - Il n'a toujours pas la réponse
35:15 à la question.
35:17 Avec Anaïs Bouton sur RTL.
35:19 Le journal inattendu spécial
35:23 humour.
35:25 - T'as vu le blond ?
35:27 T'as vu le blond quand il mange un sandwich ?
35:29 Putain, la mayonnaise, elle sort pas.
35:31 Lui, les tomates,
35:35 elles restent parallèles, y'a aucun problème.
35:37 Toi, tu mordes dans la feuille de salade,
35:39 elle vient et tout, comme ça.
35:41 T'as de la mayonnaise partout, toi, t'as toujours
35:43 une tomate, elle veut sortir la tête du sandwich
35:45 pour voir ce qu'il se passe genre "Hop, qui va être
35:47 le salade ?"
35:49 Le journal inattendu spécial humour, avec
35:53 Philippe Cabrévière, avec Patrick Timsit, avec Thaïs.
35:55 Alors bon, évidemment, on vient d'entendre
35:57 Gad Elmaleh, qui sur scène est toujours
35:59 à cette espèce de gestuelle
36:01 incroyable de crooner.
36:03 C'est quand même assez technique, votre truc,
36:05 quand même, à tous les trois.
36:07 C'est vrai, est-ce que c'est un travail laborieux ?
36:09 Est-ce que
36:11 chaque soupir est réfléchi ?
36:13 Quelle est la part d'un pro ?
36:15 Est-ce que votre entourage est un
36:17 cobaye ? Bref,
36:19 plein de questions et autant de réponses.
36:21 Oui, alors déjà, je commencerais
36:23 par virer laborieux, par besogneux.
36:25 Ah, vous êtes
36:27 gentille sur l'homme.
36:29 Laborieux, ça veut dire que vous ramez,
36:31 vous prenez les bides.
36:33 Non, mais je vous le dis pourquoi ?
36:35 Parce que laborieux, c'est ce qu'il faut pas être.
36:37 Il faut être besogneux, il faut travailler
36:39 tous les jours, tous les jours, il faut être précis sur
36:41 son truc et c'est de la besogne,
36:43 c'est pas ramer.
36:45 Est-ce que vous pourriez nous raconter une journée
36:47 de Philippe Kévérière ?
36:49 Oula !
36:51 Tu me lèves et je te bouscule.
36:53 Disons que nous, la boutique est toujours
36:55 ouverte, comme on
36:57 suit tous les matins, et le samedi
36:59 à quelle époque, et un peu avec
37:01 Nicolas Canteloup aussi, toujours, encore et toujours.
37:03 C'est en permanence, mais j'ai
37:05 des camarades d'auteurs de grand talent,
37:07 Clément Charton, Jonas Evain et Arsène,
37:09 qui travaillent avec Pierre-Emmanuel Barré,
37:11 qui sont des mecs qui écrivent
37:13 avec du sens et qui sont
37:15 généreux et on se nourrit
37:17 ensemble de
37:19 frotter nos esprits
37:21 les uns aux autres pour essayer de
37:23 s'étonner tous les jours, de casser
37:25 la routine, d'avoir des
37:27 running gags avec Louis Bodin,
37:29 des choses comme ça,
37:31 qu'on a installées avec les auditeurs,
37:33 une complicité, avec des imitations
37:35 médiocres, enfin il y a plein de choses dans les chroniques
37:37 du matin, et en même temps on casse le truc
37:39 et c'est un pari, moi j'ai jamais eu
37:41 les ralouettes comme
37:43 Patrick Etaïs de monter sur scène,
37:45 donc c'est à chaque fois...
37:47 - Vous allez y aller ou pas, sur scène ?
37:49 - L'année prochaine si tout va bien.
37:51 Mais je voulais pas faire
37:53 de radio, je fais de la radio, je veux pas faire de télé,
37:55 je fais de la télé, j'ai dit "pousse l'arnaque jusqu'au bout"
37:57 - Mais là vous faites tout, c'est-à-dire
37:59 que vous arrivez ici à 6h, vous faites
38:01 8h avec Yves Calvi,
38:03 après vous repartez écrire...
38:05 - Je vais écrire "Canteloup", une fois que j'ai écrit "Canteloup"
38:07 je rebascule sur RTL
38:09 pour écrire la chronique du lendemain,
38:11 parfois l'invité change,
38:13 "Quelle époque en fin de semaine" avec Léa Salamé
38:15 et Christophe Dechavanne, et ça marchouille
38:17 pas mal cette émission. - Et c'était Patrick Timsit
38:19 qui vous a inspiré ? - Bah Patrick
38:21 c'est un modèle
38:23 de sens dans les vannes,
38:25 c'est une carrière
38:27 de fou, si on a 10%
38:29 de sa carrière,
38:31 pour moi c'est trop tard, Taïs peut-être,
38:33 mais entre le cinéma, "La crise",
38:35 "Un indien dans la ville", "Pédale douce", "Scénariste",
38:37 enfin y'a mille choses !
38:39 - Ah tu veux dire "La crise" Patrick, c'est vrai !
38:41 "La crise" c'est un chef-d'oeuvre !
38:43 - Mais oui !
38:45 - C'est Coline Serrault.
38:47 - Elle avait la pression
38:49 de tout ce qui allait nous arriver dans la figure,
38:51 c'est incroyable ! - Parce que je vous présentais encore y'a pas longtemps,
38:53 c'était à New York, sous-titré
38:55 "Français", les américains étaient
38:57 morts de rire sur cette observation qu'elle a eue,
38:59 sur ce regard absolument
39:01 pointu,
39:03 et avant-gardiste.
39:05 - Le dimanche matin quand vous regardez "Life 1"
39:07 avec votre fiancé Taïs,
39:09 vous lui faites vos vannes ou pas ?
39:11 C'est un cobaye pour vous ?
39:13 - C'est complètement un cobaye, mais des fois il comprend pas,
39:15 donc c'est un peu chiant, mais ouais,
39:17 c'est un cobaye. Après il est très drôle,
39:19 donc il me trouve aussi des trucs de temps en temps, et je le paye pas
39:21 évidemment, mais...
39:23 Non ouais, toute ma famille, mon père, ma mère,
39:25 je les appelle en chemin pour RTL
39:27 avant de retrouver Bruno
39:29 pour dire "c'est bien", de toute façon ils ont pas le choix,
39:31 je dois la faire dans 5 minutes, donc je vais pas la changer,
39:33 je veux juste qu'il me mente, quoi, et on verra.
39:35 - Et vous c'est votre femme, votre cobaye, vos chats ?
39:37 - Roméo et Snatch,
39:39 qui viennent à chaque fois qu'il y a Marine Le Pen,
39:41 non mais comme je suis
39:43 avec tous les jours, soit avec
39:45 un, soit deux auteurs, et puis
39:47 l'humour rend humble quand on est en quotidien,
39:49 - Ca dépend qui hein, Philippe ? - De quoi ?
39:51 - Ca dépend qui, vous ça vous rend humble,
39:53 c'est vrai. - Non mais non, parce que
39:55 quand on est en quotidien, on se dit "putain
39:57 cette vanne là, elle va tout déchirer"
39:59 et on prend un bide intersidéral,
40:01 et il y a un autre qu'on lit,
40:03 et on se dit "on attend pas à rire, et ça rigole"
40:05 et quand vous le faites en quotidien,
40:07 vous savez que vous ne savez pas,
40:09 et que c'est l'autre qui décide,
40:11 et que c'est un moment où ça se passe bien ou pas,
40:13 c'est des paris, les vannes. - C'est qui vos
40:15 cobayes, vous, Patrick ?
40:17 - Oui, l'entourage, c'est une catastrophe,
40:19 bien sûr, pour eux, puisque moi j'ai vu mon
40:21 fils quitter la table en pleurant,
40:23 - C'est bien ! - Oubliement, je lui dis "si ça te fait
40:25 pas rire, il y a d'autres comiques,
40:27 je te fais ta place"
40:29 J'étais vraiment énervé, quelques jours dans le spectacle,
40:31 et il se l'avait dit "ça fait 40
40:33 fois que je l'entends, je peux pas rire
40:35 pendant 40 secondes"
40:37 Ils vivent un calvaire,
40:39 quand je joue, ça les soulage,
40:41 il va pouvoir faire chier d'autres gens.
40:43 - Vous parliez d'imitations miteuses tout à l'heure,
40:45 les vôtres, Philippe, moi je trouve qu'elles sont
40:47 excellentes, vos imitations, notamment Julien Courbet
40:49 quand il part à la rue. - Oui, Julien Courbet avec
40:51 l'imamie Cuisenne. - Oui, Cuisenne, c'est fantastique.
40:53 - On s'amuse bien avec Florent Paire. - Il faut dire
40:55 que sur Ertel, il y a quand même
40:57 la Rolls de l'imitation,
40:59 la Rolls de l'imitateur, on l'écoute tout de suite.
41:01 - François Hollande, bonjour, on a appris
41:03 que vous accumulez 4
41:05 retraites !
41:07 - Oui, j'accumule.
41:09 Je touche aussi ma retraite de président du club
41:11 des boulistes de Tulle.
41:13 Ma retraite dégérit, vite vite cher.
41:15 - Vite vite cher, c'est bien.
41:17 - Et bien sûr, ce qui m'a
41:19 rapporté le plus de trimestre,
41:21 c'est ma retraite de livreur de croissants
41:23 au scooter rue du Cil.
41:25 - Voilà, hein, Laurent Gérard.
41:27 Laurent Gérard,
41:29 le seigneur,
41:31 le seigneur,
41:33 qu'on peut dire ça.
41:35 Il y a
41:37 pas mal d'air du beau
41:39 est sur Ertel en ce moment. - Ouais !
41:41 Tous les matins, sans filtre, à 7h30.
41:43 - Sébastien Thoen, Bertrand Chameroy,
41:45 Sandrine Saroche, et vous,
41:47 et vous, et... - Mathieu Madiagnan.
41:49 - Mathieu Madiagnan, évidemment.
41:51 Allez, on se retrouve
41:53 dans quelques instants sur Ertel.
41:55 A tout de suite.
41:57 - Le journal inattendu
41:59 sur Ertel.
42:01 Le journal inattendu spécial humour
42:05 avec Anaïs Bouton sur Ertel.
42:07 - Les hommes, ils ont jamais fait
42:09 le premier pas avec moi,
42:11 ni le suivant, d'ailleurs.
42:13 Donc j'utilise la technique du...
42:15 Je sais pas ce qui m'a pris. Voilà.
42:17 D'ailleurs, je les emmène boire un verre.
42:19 Enfin, un Jérôme Boham.
42:21 Et puis, hop, je les embrasse
42:23 de force, comme ça. Enfin, par surprise.
42:25 Et après, je fais "Oh ! Je suis désolée, je sais pas ce qui m'a pris."
42:27 - C'est Florence Foresti.
42:29 Pour cette spéciale
42:31 humour avec Patrick Tivisi,
42:33 Philippe Cavrivière et Thaïs.
42:35 Florence Foresti, elle est dans le
42:37 top 10
42:39 du ranking. - Top 1 ?
42:41 - Non, non, mais du classement du JDD
42:43 des personnalités préférées des Français.
42:45 - Vous êtes très aimé, vous autres, humoristes.
42:47 Comment vous l'expliquez ?
42:49 Est-ce que c'est parce que, à cause de ce magnifique
42:51 que j'ai fait de texte,
42:53 que j'ai fait en entrée de cette émission ?
42:55 C'est-à-dire parce que vous nous permettez de rire ensemble,
42:57 que vous créez du lien, et que finalement,
42:59 c'est fondamental pour nous ?
43:01 C'est pour ça qu'on vous aime ?
43:03 - Bah écoutez, en tout cas, c'est ce qu'on nous dit quand on nous aime.
43:05 - Voilà.
43:07 - Qui passe à côté, qui en aime d'autres, et c'est très bien.
43:09 - Après, on essaie d'être aimé aussi.
43:11 - Ouais, on a tout fait pour l'être.
43:13 - C'est sûr qu'il y a une base aussi
43:15 où on réclame de l'amour.
43:17 "Je veux de l'amour !"
43:19 - Oui, oui.
43:21 - C'est de l'amour, Philippe ?
43:23 - C'est de la séduction, faire rire.
43:25 Et à un moment donné, on crée un lien avec des gens
43:27 qui, d'un coup, dans une actu hyper anxiogène,
43:29 quand on voit ce qui défile,
43:31 se disent "Tain, avec cette actu-là,
43:33 avec ce matériel-là, ils m'emmènent pendant 5 minutes
43:35 ou pendant 1h20 quand c'est un spectacle
43:37 ou un film ailleurs."
43:39 Et on est toujours reconnaissant aux gens qui nous emmènent ailleurs.
43:41 - C'est vrai. L'humour, c'est quand même
43:43 l'ultime preuve d'intelligence, non ?
43:45 - Je sais pas, mais
43:47 quand on me dit "Ah, vous dites ce qu'on a envie de dire",
43:49 on sait pas le dire comme vous.
43:51 Et c'est aussi du temps,
43:53 comme on parlait de la besogne, c'est-à-dire
43:55 au lieu d'en faire un quart d'heure,
43:57 vraiment, tout le travail, ça va être
43:59 en une phrase, de
44:01 faire un trait, une flèche.
44:03 - Il y a un livre formidable de
44:05 Noémie Silberg, "Vivre après Marc",
44:07 qui parle de la perte de son mari
44:09 à 43 ans d'un cancer.
44:11 Il y a des vannes dedans, elle fait des vannes.
44:13 Et à un moment donné, elle cite Gary.
44:15 Elle dit "L'humour est une déclaration de dignité.
44:17 C'est la preuve de la supériorité
44:19 de l'homme sur ce qui lui arrive."
44:21 Et bon, on fera pas mieux que Goran,
44:23 mais Gary... - C'est magnifique,
44:25 mais c'est exactement... Je connaissais ça.
44:27 Même dans les camps,
44:29 dans les camps de déportation, on m'avait lit,
44:31 on m'avait lu des vannes,
44:33 des blagues qui se faisaient,
44:35 qui les entretenaient pour vivre.
44:37 - Qui entretient l'esprit.
44:39 - Boris Cyrulnik m'a dit ça,
44:41 à cette émission,
44:43 quand j'avais un doute sur les vannes sur l'Ukraine,
44:45 où je me sentais coupable,
44:47 on m'avait dit "non, faut pas faire de vannes sur l'Ukraine".
44:49 On passe en audio une vanne sur l'Ukraine,
44:51 et Boris Cyrulnik se marre,
44:53 et il me dit ce que t'es en train de dire, Patrick.
44:55 Dans les camps, les gens riaient,
44:57 parce que c'est une mise à distance, sinon,
44:59 ils étaient morts.
45:01 - Alors, c'est quoi la suite pour vous,
45:03 Patrick Timsit ? Vous faites vos adieux, non ?
45:05 - Alors, je les ai faits,
45:07 et puis j'ai continué un peu.
45:09 - Mais voilà !
45:11 - Les gens sont méchants, surtout les humoristes.
45:13 - Oui, c'est vrai.
45:15 On croit qu'il est parti de la soirée, on l'en trouve au bar.
45:17 - Si un truc n'est pas drôle, c'est bien de se moquer de moi.
45:19 Voilà, ça, on peut le dire aussi.
45:21 Voilà, jusqu'où peut-on rire ?
45:23 Eh bien voilà, pas sur moi, en tout cas.
45:25 - Vous devenez directeur artistique.
45:27 Vous avez monté un festival de
45:29 seuls en scène, je le disais tout à l'heure, à Uzès,
45:31 avec toute une programmation, une masterclass,
45:33 un concours de jeunes talents, des spectacles.
45:35 Pierre-Emmanuel Barré, Pietra Gala,
45:37 citez les autres, s'il vous plaît.
45:39 - La première soirée,
45:41 c'est l'humour, c'est un petit peu à la maison,
45:43 je dirais, donc c'est à Uzès.
45:45 - Du 5 au 7 mai 2023.
45:47 - Absolument, c'est pendant
45:49 le long week-end du 8 mai.
45:51 Et il y aura Laura Demange,
45:53 Demange,
45:55 à chaque fois, elle s'appelle "Dommage" sur scène,
45:57 comme quoi l'auto-dérision.
45:59 Doulie, Tristan Lucas,
46:01 Pierre-Emmanuel Barré,
46:03 Emmerick Lomprey,
46:05 L'ouverture, non, ça va être un très beau plat-frappe.
46:07 J'adore, je les adore tous.
46:09 C'est pour ça qu'on les a sélectionnés.
46:11 Et il y a absolument
46:13 Fred Blin, Fred Blin,
46:15 c'est un clown qui vient
46:17 des Chicapons, des Chichcapons.
46:19 - Il est incroyable.
46:21 - Il a cartonné à Paris.
46:23 Et on prend aussi le risque,
46:25 je dirais, parce qu'il est moins connu,
46:27 il jouera le 7 mai à 18h.
46:29 - Laura Uzès, du 5 au 7 mai 2023.
46:31 Thaïs, vous, on vous retrouve
46:33 en tournée avec le spectacle
46:35 "L'hymne à la joie" dans toute la France.
46:37 Vous serez le 14 à Valence,
46:39 le 15 à Montélimar, 21-22 à Bordeaux,
46:41 6 mai à Aix.
46:43 Et puis reprise à Paris à partir du 18 août
46:45 au Théâtre du Gymnase
46:47 avant une date exceptionnelle à la Cigale
46:49 le 17 février 2024.
46:51 - Absolument.
46:53 - Et dire qu'on l'avait contacté,
46:55 Thaïs.
46:57 - On aurait adoré, évidemment.
46:59 - Vous, Philippe.
47:01 - Je suis un ouvrier de la vanne.
47:03 Je suis là tous les matins,
47:05 je suis là même le samedi.
47:07 - Vous êtes magnifique.
47:09 - C'est un super moment avec Thaïs et Patrick.
47:11 - C'était bien.
47:13 - Et vous, vous allez aller sur scène ?
47:15 - Bah oui.
47:17 - Comment ça va s'appeler, le spectacle ?
47:19 - Je sais pas encore, mais l'année prochaine.
47:21 Je me suis mis une date et puis voilà.
47:23 - On vous laisse le choix dans la date.
47:25 - T'as des petits coups de boue
47:27 et tu veux m'en parler.
47:29 - Tu peux.
47:31 - Merci beaucoup.
47:33 - Ma génération, ça donne des conseils maintenant.
47:35 - Ça vous dérange pas, Patrick, que je finisse un peu l'émission ?
47:37 - J'ai mal vécu, j'ai mal vécu.
47:39 - Allez, tout de suite sur la tête.
47:41 - Vous vous foutez de ma gueule.
47:43 - On va entrer dans l'histoire.
47:45 - C'est de l'âgisme.
47:47 - Avec Laurent Deutsch.
47:49 Aujourd'hui, Laurent nous raconte l'histoire de Talleyrand.
47:51 Merci beaucoup à tous les trois.
47:53 La prochaine Ophélie Meunier recevra Alexis Michalek.
47:55 Vous passez un excellent week-end.
47:57 À tous sur RTL.
47:59 - Ouais !
48:01 - Ouais !
48:03 - Ouais !
48:05 - Le journal inattendu sur RTL.
48:07 Le journal inattendu sur RTL.
48:09 RRTL.
48:10 Merci à tous !
48:12 [SILENCE]