Antonetti : «Les choses nous ont été contraires» - Foot - L1 - Strasbourg
Pour l'entraîneur de Strasbourg, la défaite de son équipe contre Monaco (3-4) est due à des faits de jeu.
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00:00 C'est un match qui nous échappe.
00:01 Je ne sais pas si c'est le manque de naïveté, par naïveté, pardon, par moment, le fait
00:11 que parfois on n'a pas cette notion de danger qui peut arriver.
00:16 Donc, on se met dans des situations difficiles tout seul.
00:19 Parce que le deuxième but et le troisième but, si on est un petit peu plus déterminé,
00:27 si on a cette notion de danger, on ne les prend pas.
00:30 Donc, il va falloir travailler ça.
00:35 On a beaucoup de regrets parce qu'on marque trois buts d'ici.
00:39 Il y en a un quatrième qui est refusé pour pas grand-chose.
00:42 On a des regrets aussi parce que le quatrième arbitre me dit que c'est une interprétation
00:49 du règlement.
00:50 L'interprétation est allée pour Monaco sur la faute de Morgan Sanson.
00:55 C'est comme ça, on interprète.
00:59 Souvent, qu'on soit puissant ou misérable, il y a du Victor Hugo.
01:05 Mais bon, ça fait partie du jeu, c'est l'histoire du jeu.
01:07 Je pense que c'est l'autre côté, il siffle le foot.
01:13 C'est des petits détails.
01:15 On ne doit pas se mettre dans ces situations-là.
01:17 Beaucoup de regrets.
01:21 Mais maintenant, il faut penser à autre chose.
01:27 Monaco ne nous domine pas, c'est-à-dire qu'il ne nous déstabilise pas.
01:30 S'il nous déstabilise, moi je veux bien.
01:32 C'est défait de jeu.
01:34 Le deuxième but est un coufran.
01:35 Un coufran qu'on peut éviter par naïveté parce que le petit jeune Habib Diarra, pour
01:41 vous le commenter, il n'a pas besoin de faire faute.
01:43 Il est dos au jeu.
01:45 Il veut prendre le ballon et il fait une faute qu'il peut facilement éviter.
01:50 Donc là, ça amène des conséquences.
01:52 Le ballon est renvoyé.
01:53 Quand il est renvoyé, il y a cette notion, on voit deux joueurs.
01:56 Il y a deux joueurs qui sont là mais sans être là.
01:59 C'est-à-dire qu'il faut déterminer.
02:00 Je parle de notion de danger.
02:01 Ça, c'est le deuxième but.
02:03 Le troisième but, il y a un coufran pour nous.
02:05 Je ne vois pas pourquoi on est aussi découvert.
02:09 À un moment donné, quand le ballon est parti, il doit avoir le côté gauche qui vient fermer.
02:14 On se fait prendre en compte.
02:15 Une fois qu'on ferme, c'est trop tard, ça va trop vite.
02:17 Donc voilà, je vous dis, la déstabilisation, si Monaco nous avait déstabilisé, je vous
02:24 dirais, oui, il y a eu un trot d'air.
02:25 On n'avait pas trop d'air.
02:26 Il y a des fautes de naïveté et c'est une notion de danger qu'on ne ressent pas.
02:31 On ne ressent pas sur des actions anodines parce qu'il suffit d'être en place.
02:35 Il ne se passerait rien.
02:36 Donc voilà, après, le quatrième but est un…
02:39 Vous savez, j'ai l'impression que le sort a choisi Monaco ce soir.
02:43 Le quatrième but est un volant dévié.
02:44 Parce que c'est une frappe que notre gardien prend facilement et elle prend de la vitesse
02:51 parce qu'elle est déviée.
02:52 Donc, défait de jeu, contraire, ça arrive.
02:54 Tant pis pour Monaco, tant pis pour nous.