C'était le 3 octobre 1980. Devant une synagogue du XVIème arrondissement de Paris et soir d'une fête religieuse juive, une bombe explose juste devant l'édifice religieuse. L'explosion fait quatre morts et des dizaines de blessés. 40 ans après, le procès s'ouvre avec un box des accusés déserts.
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00:00 Le terroriste est surnommé au départ « l'homme à la moto » car la bombe a été placée
00:03 dans un deux-roues garé à côté de la synagogue.
00:06 Rapidement, les policiers remontent le fil de l'acheteur de cette moto.
00:09 Ils établissent un portrait robot et grâce à des témoignages, ils obtiennent un prénom,
00:14 Hassan, une nationalité libanaise.
00:16 Mais ce n'est que 20 ans plus tard qu'Hassan Diab est formellement identifié par les renseignements
00:21 français.
00:22 C'est un professeur de sociologie réputé au Canada.
00:25 L'écriture du terroriste sur sa fiche d'hôtel à Paris est jugée compatible avec celle
00:30 du professeur par certains experts.
00:32 La France obtient son extradition en 2014 et il n'aura de cesse de nier avoir participé
00:38 à une organisation terroriste pro-palestinienne.
00:41 Hassan Diab bénéficie d'un non-lieu.
00:43 En 2018, il rentre au Canada, juste avant d'être finalement renvoyé aux Assises.